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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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On a un problém. Cé ke, pour trouvé les MINERALZ dont on a besoin, cé ke jé aucune idée où chercher.

Ke cé kon parce ke bon, c'été un bon idé! Mé du coup. Je cé vrément pas. Et ça cé dur. Parce ke du kou l'atelier il avance pô et kan ça avance pô ça m'énerve! CA MENERVE!
j'ai collé une patate dans Gork ki a fait "AÏE" é jé fé "désolé", pi y me dit "mé patron, si tuve de laid, pourkoi tu demand pa à 1 gars ki cé, genre, le gro nounours du consula? Il é pas loin non? Y peu p'tet aidé lui?"

Cépakon Gork. Cépakon, à kroir ke ta dé ID ke kan on te tape.

J'me kass de mon atelier, pi je me balad à la recherche du "gro nounours", sauf ke le gro nounours il est noir et blan un pe komm' un danette chocola blan é noir, greuh, jéladal.

Jcroi k'en fét cé un panda, mékisuije pour jugé, tavu ma gueul, les zhumains y zont les boules dè ki m'croiz alors. J'eumgratt le front. Pi là. LA J'LE VOIS! Iléla! Iléla!

<< Chen! CHEN! KEUPIN! >>

J'kroi kjlé dérangè, parckil a sursauté, genr méchan, pourtant il é aussi gran ke moi, ou j'suis p'tet plus gran, j'meuh rapproch

<< Hé! Euh... Bon... Jour? Y'a un gar y ma dit "soit poli putain", Scuse, euh, j'ai besoin de ton èd. Tuvois... tu t'souviens d'l'atelièr? Genr... On a pa doutil, du cou cé cho de kreuz sous falèz, tu vois... é je cé pa où cherché, genre je sé mèm pa à koi ça sert ça J'montre l'emouniz, enfin, la boursàmouniz. Tu peux maidé. Steuplé... En échang' j'te brikol un truk. Tout cke tu veux! >>

Jfésé une moue, sil me di non jvé me démrdé é ça va ét dur, mé si on utiliz la WAAAAAAAAAAAAAGH du CONSULAT on devré ét plus for!

En attenda, j'me kure le nez parcke put1, ça me fé chié ça me démang. Jréfléchissé, kan on aura l'atelié, écekon poura, fér, dégrosszpétoireeudlamort? Ki défonce du kiapadecoeur, dé truk. Fér dez arm ki on de la leugeu, qui imposent!
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Il y a des jours comme ça, où tu te dis qu’il faudrait juste se balader en ville. C’que j’veux dire, c’est que parfois, nous oublions de prendre le temps pour simplement prendre le temps. Par exemple, hier, j’étais au Moulin Rouge afin de profiter un peu du spectacle et me détendre sur une chaise de bar. Sauf que non. Étant consul, il est parfois souhaitable que je garde une certaine prestance et que je sois prêt à donner un coup de main aux filles. Comme quoi, me direz-vous ?! Eh bien, simplement percer un fut dans les caves. Toutes les danseuses ne sont pas capables de faire ça, et la plupart cherchent à éviter de se retrouver derrière la planche en acajou afin de pouvoir faire ce pourquoi elles sont dans un cabaret.

Je vous le donne en mille, elle préfère danser que de servir à des piliers de comptoir. En même temps, elles ont été amenées et entraînées pour cela. Et tenir un bar, ça demande plus qu’un sourire charmeur et une jolie robe, il faut le mental pour ça.

Pourquoi est-ce que je disais ça. Ah oui ! Prendre le temps de prendre le temps, c’est parfois extrêmement simple à faire ! Il suffit de se lever de son lit, retirer l’insigne du Consulat prônant sur le torse et s’en aller marcher dans la ville comme le dernier des citoyens. Comme ça, ça semble rien, alors que non ! C’est simplement ne rien faire. Pas de voyage vers un autre monde ou d’autre chose compliquée demander par Genesis, partir vers le cabaret pour faire des heures supplémentaires, faire une liste de livraison pour avoir de nouveaux ingrédients et d’autre truc compliqué.

Voilà ce que c’est de prendre le temps, c’est de marcher dans la ville et profiter du vent frais sur le visage et du soleil sur le pelage. Et pourquoi pas d’une petite discussion avec la première personne prête à cela ? Genre, me rendre dans le parc et trouver un petit vieux en face d’un échiquier afin de disputer une partie et tailler le bout de gras. Les délices simples de la vie, pas de guerre ou de conflit, juste des échecs. Et pourquoi pas une petite bière pour arroser le tout ?

En parlant d’arroser, heureusement que j’avais rien dans les pattes à ce moment-là. Pour décrire ma position à l’instant au Ghaz’kull s’est invité dans ma sortie, j’ai envie de dire qu’elle n’était pas loin d’un film d’épouvante. Une patte au sol pour l’équilibre, les traits déformés dans la surprise et le reste du corps prêt à prendre la fuite dans la direction opposée. Soufflant deux secondes, le temps que mon cœur reprenne un rythme normal, je pose mes yeux sur l’ork et écoute sagement ce qu’il me demande.

Enfin, après avoir arqué un sourcil, je répète mentalement ce qu’il dit pour tenter de comprendre ce qu’il me raconte. Des souvenirs de la réunion me reviennent en tête, ainsi que les longues minutes à plisser les yeux afin de comprendre ce qu’il tentait d’expliquer à l’époque.

— Bonjour Ghaz !
Autant commencer par le plus simple, il n’avait pas été méchant et avait dit une fois que ma boisson n’était pas mauvaise, ça ne peut pas être un mauvais gars ! Soulevant l’une de mes babines, affichant un sourire sur ma gueule, j’observe la bourse qu’il me pointe avant de percuter ce qu’il me demandait vraiment.

— Ah ! Ouais, j’ai compris. Bah écoute Ghaz, c’est simple, suffit que t’ailles te payer tes outils pour préparer le terrain et ensuite…
Il est vraiment occupé à se curer le nez…? Il a compris c’que voulais dire…?

— Tu sais quoi, j’vais t’accompagner ! C’sera plus simple comme ça, et puis, ça nous fera un peu de marche ! C’est jamais trop mal de marcher un peu, tu ne crois pas ? Et puis, quoi de beau chez toi les… Orks ? C’est bien ça ?
Il ne peut pas être si méchant que ça, alors que j’le vois sortir son doigt dans un petit son caverneux, j’me dis que c’est peut-être ça ma discussion du jour. Après, c’est la première fois qu’on se voit en dehors des affaires du Consulat, ce n'est probablement pas un mal de faire connaissance avec un type comme ça. Enfin, tant qu’il n’essuie pas son doigt sur ma veste de lin.


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<< Ah cékoul, mérci Chen! >>

OUF! Sauvé! Et en plus y makkompagn, ça cé vrément top, il a le koeur d'un nork, mém' si cenépazun. Il a pri un peu de temps pour répond' mais oué, jpens' ke lui il cé. La krott' de nez j'l'essuie sur mon pantalon. épi jespèr kil a pa rmarké parcke cété pô discretos, koi.

<< Bon ben rest pu kà trouver un koin où y vend du matos. >>

Gros vide, uh. Joublié un truk. Ah! Ouai! La kestion.

<< Ben rien d'partikulier, koi. T'sais les zorks si y font rien y st'app dessus parckyzont le sang chaud, alor j'okkup gork & mork avek des truks... On essaie d'monter des plans pour un baulid du konsulat. Tu vois genre... Ce seré un peu comme un choppah... Mais avec une platfarum où tu peux t'poser dessus... Komm ça tout lmonde t'vois kan tu diskut, tuvois? Fin on a pa lmatériel pour fér ça. >>

Grattag de teuté. Y'a un magazin là, koment cé écri... j'cé pa. J'arriv pas à lire le machin. Tout ka ya untrukkikreus é untrukkipiauche. J'pointe du doigt lensègn.

<< T'pens' ke célà? Kékeujdis, j'vé suivr' mon instinct d'Ork. >>

Allé, j'rentr! Parcke v'la. Pi jfé dé éffort zavez rmarké, pour pô parlé faurt parcke d'habitud j'gueul tout l'temps. é on m'dit "mé fermtaleugueu", alors v'la. J'le fé.

Il é petit é tout vieu, on pe vrément lui ... y fé dézoutil ? Bon késsécé. Euh. Initié, leu, dialaug.

<< GREUH. BONJ-our. Euh... Faut dézoutil pour kreusé é pour pioché... V'voyez? Genr. cétrézimportant. ON PEUT?! >>

Leméc, il a pa sursauté, mé il a mi la main dérrièr son aureille, kékiya? Il a pa kompris? Il a marmaunné un truk. Pis ylé allé cherché un truk. Pi il é revenu, mé. Jépakomrpi. Y me montre... Un trukikoup du bois.

<< Euh non nan ; cépaça. non faut... Cépour tapé des kaillou é du sol? Comme ça é komm ça? >>

j'mimé lé gest, jé kassé un truk je kroi.

Le p'tit vieu y a pa l'ér d'êt trè, vou voyé? Récéptif? Y revient é...
Mé ça cé un trukpourtrancherdesgens é ça cé un trukpourfrappédégen, oh! J'kroi que ça pass pas.

<< hé, Chen, euh, j'kroi k'on se compren pa... j'parle le bon humain pourtant, hein? >>

J'suis en détress
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Il y a un quelque chose d’inattendu, ou plutôt d’inhabituel. Enfin, je n'arrive pas vraiment à mettre le doigt sur le mot exact. Ghaz’kull est unique dans le Consulat, ou bien, il fait un peu partie du trio spécial que nous formons parmi les consuls avec Ulthane.

Attention, je n'essaye pas de prendre le melon ou quoi que ce soit d’autre. J’veux simplement dire que, quand on passe rapidement les têtes connues dans les Cités Dorés, nous sortons tous les trois du lot. Déjà, avec moi et l’ork qui mesurons plus de deux mètres de haut et Ulthane pas loin des quatre mètres, c’est un fait avéré que nous sortons du lot ! Et il n’y a pas que ça, nous avons aussi les traits assez durs et plutôt inhabituels. Suffit de voir Pamela, pour ne citer qu’elle, nous faisons office de foire aux monstres à côté de la jolie rouquine. C’est vrai quoi ! Ulthane et son gros nez, Ghaz et ses manières, mes crocs et mes griffes. Ce n'est pas vraiment ce qui s’approche d’un idéal de beauté. Notre porte-parole est malade et sait sa fin proche, pourtant, il garde plus de présence que nous trois réunis.

J’donne l’impression de nous faire passer pour des victimes, sauf qu’il faut se rendre compte des évidences, nous sommes étrangers à l’idée même du groupe. Enfin, j’dis ça, mais nous sommes des artisans accomplis et nous avons notre place. Cependant, l’avons-nous vraiment au-devant de la scène ? Quand j’entends mon compagnon de ballade parler du fait qu’ils ont le sang-chaud et qu’ils ont besoin d’être constamment occupés, j’me pose certaines questions.

Et l’une de ses questions est de savoir comment Ghaz à fait pour trouver une armurerie aussi vite ! C’est ça son instinct ? J’étais tellement occupé à tenter de comprendre son histoire de bolide et de “chopah” que je n'ai même pas fait attention au chemin que nous prenions et au nom sur l’enseigne. Diantre, il est trop rapide pour que je puisse l’avertir. Emboitant son pas, j’entre à mon tour et entend le son de clochette à la porte alors que mon regard se perd un instant sur Ghaz et sa discussion avec le propriétaire du magasin, nous venons chercher quoi exactement ici ? Enfin, il allait peut-être lui permettre de comprendre à quoi allait lui servir sa bourse de munnies. Jusqu’à ce qu’il m’appelle à l’aide, en même temps que le vieil homme lui présente son panel d’arme.

— Ouais, non… Tu parles étrangement bien, sauf que tu t’es juste trompé de commerce, ce type vend juste des armes. Pardonner-nous, c’est juste une erreur !
Le vieux monsieur pose son maillet avant de passer sa main derrière son oreille, mimant qu’il ne me comprenait pas.

— PARDONNER-NOUS, C’EST JUSTE UNE ERREUR ! Bref, viens, j’vais te trouver le bon endroit.
J’ai vraiment l’impression de passer pour un pénible en disant ce genre de chose, genre, l’impression d’entendre mon frère qui me disait quoi mettre dans l’alambic à la brasserie de papa. Enfin, j’connais bien mon travail ! C’est juste lui qui est bloqué dans ses idées traditionnelles, il n’y a pas qu’une seule façon de faire les choses, voyons.
Enfin, après une dizaine de minutes et une centaine de pas de la rue, nous étions arrivées devant un mineur à en croire l’enseigne. Contrairement à la précédente, il s’agit d’un casque de mineur ainsi qu’une pioche annonçant la famille Mance. Aucune idée de qui il peut bien s’agir, mais ça sonne étrangement bien pour une entreprise de terrassement, enfin, nous aurons plus de chance de trouver ce que nous voulons ici. Invitant Ghaz à me suivre, nous sommes arrivés dans une salle remplie d’ustensiles ainsi que de machine alors qu’un homme traînant derrière son bureau, un journal dans les mains et des dizaines d’images de carrière à ciel ouvert dans son dos. Avec un peu de chance, nous avions notre bonheur.

— Ça doit être ça, enfin, j’crois. Par contre, j’sais pas du tout de quoi t’as besoin pour « kreusé sou falaiz ». À toi de jouer ! Et une fois cela fait, nous pourrons aller prendre une petite mousse, histoire de ressasser l’histoire.
Ouais, une bonne petite bière. Il y a des chances que j’comprenne plus facilement ce qu’il raconte avec une pinte ou bien deux dans le ventre.


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J’PARLE BIEN KILMDIT.  J’SUIS CONTENT !

Bon cépaltem d’prend la grossteuté, y faut trouver cé zoutil parcke cé tré importan sinon Génésis y va m’casser en deux.  Et jé pa vrémen très envie k’il m’kass kom ça en deux.

Bon l’keupin ymadi « y vend des armes ; padézoutil » ke cété une erreur ; Alors faut kon sbouge, dans zunautr magasin. Ela cé un autr genr à une dizaine de ptite minute pis à marché kommas’ trankillou.  Du bon son, j’auré bien aimé du bon son. Mébon j’me fézé du gorillaz à tuetête.

Ltrukpourdirkcéunboutik, y’avé unkaskkibrille é untrukkicasslékaillou , a oué, é dans la boutik cé bourré de truk dont j’ai besoin ! Jé retenu – é jen suis tré fiér – un jeter de boursamouniz & un kri d’ork du genr « JACHETETOU »

Y’en a des trukz ici, j’regard ça é ça, réfléxion ; pi l’keupin Chen y mdit « Voilà à toi de jouer donc DO IT ». J’eum rapproch’ pis là, dialekt !

« Greuh, euh, Bonjour . M’faudré euh, genr’, deztouils comme ça épi commça… Pour kasse rkaillou et kreuser dans falèz. Voyé ? Cégenr, tré trè zimportant. »

Parcke j’montré lez zoutil, cédifférent des miens mé j’vois bien l’utilitè, tuvois. J’me tournais vers l’keupin en lui dékrochant un sourir colgate & un pousse levé pour dire : JE GERE

T’vois ? Du koup le mec  y m’a rgardé. Y m’dit « ok, t’en veux combien ? » éla céledram. Kombien ! Beaucoup cépa une réponse ! Alors onvadyr, kommas p’tite vingtainde de piauch ; pis un ou deux machinepourkreuser. Komm ça on peu rouler les gretchins y sont moins fatigués. Ce s’ra bien.
« Oké euh, genr, vinte, pi 2 grotruk kom’as, tuavu ? »

Ela, éla ledram, y m’écri un truk sur lpapier, genr, le prix en munniz, mé lé gro chiffr, jykonné rien ; alors j’montr a Chén, éjdi « cébocou ? » pis à voir la tête à chén. Euh.
Jsépa.
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Ouah, quand même.

Non, pas que j’sois une petite frappe et j’ai jamais vu de gros chiffres sur un papier, sauf que là, il y a de quoi faire sourire la première personne prête à faire sa soirée de mariage au Moulin Rouge. J’exagère peut-être et ce n'est pas une somme à cinq chiffres, sauf qu’avec ça, il y aurait de quoi faire des litres de liqueur et de bière ! Genre, le Consulat me débloque autant d’argent pour ma brasserie, j’pars vivre trois mois en ermitage dans mes caves et j’ressors avec de quoi combler la soif des Cités Dorées pour le reste de l’année.

Non, j’suis pas en train de faire dans la démesure. La famille Mance, pour des pioches et de la mécanique, ils ont de quoi changer l’emplacement de leur magasin et d’être bien en vue en face de la fontaine centrale.

Enfin, vous l’aurez compris, j’fais une drôle de tête alors que Ghaz me montre son petit papier. Ma gueule est ouverte, un filament de bave relie mes canines, mes pupilles se dilatent et ma patte s’en va gratter instinctivement l’arrière de mon oreille. L’espace de dix secondes, j’suis devenue une statue devant le p’tit papier, au point que mon compagnon d’une après-midi avait la possibilité de tremper son doigt et l’enfoncer dans mon oreille que je n'aurai pas bougé. Autant d’argent, ça fait tourner la tête. Et finalement, sortant de ma transe, j’abaisse ma main et la pose sur l’épaule de Ghaz.

— C’est plutôt pas mal comme somme !
Mille-trois-cents et quatre-vingt-sept munnies pour du matériel d’excavation, ouais, c’est pas mal comme somme. J’me répète, mais Genesis a vraiment alloué autant ?!

— Essaye juste de négocier, j’sais pas le gros truc en plus, avec le foret… J’sais pas pour toi, j’ai un bon pressentiment avec cette machine pour le chantier. Et t’as probablement les capacités pour obtenir ça en plus !
Pour parler en valeur que je connais, il s’agit d’une semaine de rêve au Moulin Rouge. Une semaine entière à ne rien faire d’autre que de boire et regarder le spectacle dans le cabaret ! Et encore, j’pense que l’ambassadeur offrirait l’apéro avec une somme pareil. Il ne faut pas déconner non-plus. Du coup, j’le vois se retourner et j’observe de loin ses actions. Honnêtement, j’suis plutôt content de l’accompagner ici, mais c’est pas vraiment ce qui m’intéresse dans cette historie.

Ghaz est une personne unique au Consulat, je l’ai déjà dit plus haute. Ce serait quand même vachement cool qu’après cette histoire, il vienne avec moi à la brasserie ou sur une terrasse pour boire un coup et discuter de chose particulièrement importante.

Franchement, comment il a réussi à rendre un kart en biscuit plus performant ?!


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Oké, la main sur l'épaule ça donn' dukouraj.

Bon, y faut négaussiez, éparlà on va dir cé tro chér mé ça peu êt' mieux tavu. J'r'garde la "foreuse" rien à voir avec la foré. Ela j'mat l'outil, jmat legars é jfé.

"Pourcprixlà, keupin, on va prendr'ça aussi, mé tuvois nous on fé pa dan la dantéll. Tuvois, genre cé tré tré zimportant. Cé pour la WAAAAAAAAAAAAAAGH du Consulat! É cé un peu au dessu d'nos mouniz en cmoment, tuvois? Donc si on peu, genr, tuvois. Réduire un peu l'prix... Zavez tout ç y gagner, si ça v'convient pas..."

éla, y m'regard

-Mais vous voulez couler mon commerce Monsieur?
"Benon, pi si vous zy réfléchis-"
-Vous croyez que la charité ça nourrit?
"Mé léssé-
-Et vous imaginez que vous allez faire fortune sur mon dos?!
"BORDEL DE QUEUE"

Paf, patate sur le comptoir. Ça a fé sursauté le gars, ça a fait sursauté les truk sur le comptior, ça a fé sursauté tout l'monde.

"Du bon sens d'ork! Tu vois ke on va fér dé gro travo. Donk dukoup, on te prend dézoutil, lézoutil on va les kass' tuvois, alors si t'en vends plus mé à prix réduit, ça te fé toujours du blé, oké ou pas oké?"

L'éklair de géni ork au chokolà. Épi euh, v'la. Tavu. Le méc, il a usé la plein puissance de son cervo, il a réfléchit, tavu. É il a réfléchit tré fort. Epilà.

-Bon, ok. 1387 munnies... J'vous fait le tout à 1300.
"à 1300 ? Pourkoi pas 1000 ?"
-Pourquoi 1000 ?
"Jém bien léchiffr rond."
-1300 c'est rond.
"Y'a plus de rond dans 1000."
-Soyez un peu sérieux. Voyons.
"1250"
-1275
"1255"
-Vous n'aimez pas les chiffres ronds?
"1255 GREUH!"
-Euh... Oui d'accord.

J'kroi ke jé agité un peu le poing éducou il a eu les boules. Héhé. Je méttais lé mains sur les hanches é j'été trè trè fier. J'crois que Chen aussi vu le sourire qu'il a sur la teuté! J'lui fé mém "hé tavu la dipla... diplu... diplo... la capacité d'adapation nork! Du grantard, hein? Hein?"

Y m'rgard avec dézyeuxrond.
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Si quelqu’un m’avait dit, le jour où j’ai rejoint le Consulat, que j’allais être le spectateur d’un marchandage entre un mineur et un colosse vert à l’élocution douteuse…

J’lui aurais d’abord rigolé au nez avant de remplir de nouveau mon verre.

Sauf que, j’viens véritablement d’être le spectateur de cet acte d’une extrême rareté. L’effet sur moi ? J’me retrouve à regarder Ghaz avec les bras trainant le long du corps avec des yeux aussi rond que les poivrots du samedi soir. Impressionnant est le mot que j’ai envie de mettre en évidence, et uniquement parce que rien d’autre me vient à l’esprit pour l’instant ! Et j’vais me retrouver à citer une phrase mille fois entendue dans les Cités Dorées du Consulat.

— Eh bien… C’est du grand art !
Quand j’dis que c’est une phrase souvent entendue, sauf qu’il y a la touche Stormstout à celle-ci ! Elle a été prononcée à Ghaz avec les deux pouces levés et un sourire au travers du visage. Autant dire que le revendeur derrière l’ork nous regarde bizarrement. Pas la peine de nous attarder ici, le mécanicien a conclu l’affaire du mois et il pourra même retourner sur le chantier pour finir de préparer les installations de la grande forge.

Et à chaque jour suffit sa peine, j’me remets correctement sur mes deux jambes avant d’interpeller le vendeur.

— Vous avez fait l’affaire du siècle, mon ami ! Ghaz va vous donnez l’adresse de livraison et l’argent…
Avant de terminer ma phrase, j’me rapproche de l’ork et l’attrape pas le coup avec le creux de mon coude. Un large sourire barrant mon visage.

— Et maintenant que t'as fais ton truc, c’est à mon tour de te faire découvrir la vie ! Et là, t’vas être cajolé… J’vais te montrer les bonnes choses de la vie !
Le revendeur à du se poser des questions en voyant ça. Enfin, une fois les affaires réglées et la commande passée, nous nous sommes retrouvé dans les rues de la ville à déambuler vers une destination que j’ai en tête. Un truc simple, pas la peine de chercher midi à quatorze heures ! Là, nous avons travaillé pour le Consulat et de façon plutôt efficace. Nous sommes artisans, nous ne faisons pas les choses à moitié !

Un croisement de rue, deux pancartes et un banc en bois pour nous retrouver devant la brasserie.

— Alors mon gars, maintenant, c’est l’heure du repos ! Ça te dit de venir dans ma brasserie, j’ai justement deux cuves qui viennent de finir leurs décantations et elles n’attendent plus que deux papilles gustatives pour être approuvé et expédié au Moulin Rouge.
Et là, j’me suis retourné pour me mettre face à lui et l’attraper par les épaules pour reprendre sur une voix grave.

— Est-ce que je peux compter sur toi…?


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