Cela faisait déjà une journée entière que l’androïde avait été activé et elle n’avait pas servi à grand-chose. Il eut bien cette mission de repérage pour Ravness, mais cette dernière ne redemanda pas quelque chose par la suite. Elle avait mentionné que la machine aurait son utilité plus tard. Alors, afin de se rendre fonctionnelle dans des situations moins importantes, l’humanoïde erra, de bon matin, dans le camp à la recherche de quelqu’un à aider. Personne ne lui prêta attention, vaquant trop à leurs occupations. Cependant, au bout d’un moment, quelqu’un prit le temps de lui répondre.
—Je suis pressé. Qu’est-ce que vous me voulez ? demanda sèchement l’individu, visiblement énervé et impatient.
— Je suis désœuvrée, j’aimerai pouvoir vous aider, demanda la machine de son ton neutre caractéristique.
— Quoi ? Le Général est assez sur notre dos comme ça en Ce moment, je n’ai pas le temps de jouer les chaperons. Allez donc voir dans la tente du lieutenant Sora si j’y suis ça m’aidera tient !
Ne laissant aucun loisir à Système de répondre, il s’en alla d’un pas furibond. Le robot rangea le sentiment énervement dans le dossier approprié de sa mémoire sensoriel avant de partir à la recherche de cet homme dans la tente du dénommé Sora. C’était un ordre pour le moins étrange se dit-elle. Comment pouvait-il être à la fois devant la machine à parler et à l’autre bout du campement ? Était-il doué du don d’ubiquité ? Enfin, requête bizarre ou non, elle s’exécuta quand même. Elle questionna ses alentours afin de trouver le lieu de résidence dans le camp du lieutenant. On lui répondit vaguement l’endroit où on pouvait le trouver. Elle y alla et chercha quelque instant la tente en question. Une autre indication plus tard, par quelqu’un d’encore plus presser que la première personne, et Système trouva la tente de Sora. Une fois qu’elle passa les ourlets de l’entrée, on pouvait distinguer deux côtés totalement différents. L’un était parfaitement rangé, la couverture était parfaitement repliée et posée sur le pied du matelas, et l’autre était en désordre complet, des affaires venues des bois traînaient et la couverture était en branle. Constatant que l’homme n’était pas dans cette pièce de tissus, l’androïde décida de repartir à la recherche de quelqu’un à aider. Mais en faisant demi-tour, elle percuta une personne.
— Pardonnez-moi, je ne vous avais pas vu, dit-elle sur un ton désolé qu’elle essaya d’avoir, mais encore bancale.
Dernière édition par Samus le Dim 12 Fév 2017 - 22:40, édité 2 fois