Daenerys Targaryen, Khaleesi

Je me réveille doucement. La tête posée sur mon oreiller. Je sens son moelleux sur ma joue. Je cligne des yeux pour essayer de revenir sur terre. Je prends appuis sur mes mains puis mes coudes pour me relever de mon lit. Je me retrouve dans une position assez bizarre avant de me retourner pour finir par m'assoir, encore un peu somnolente. Je prends une grande inspiration et me met à bailler. Je lève mes bras pour m'étirer et mon regard dérive instinctivement vers ma table de nuit. Mon réveil indique 5h30, heure à laquelle j'ai l'habitude de me réveiller.

Je sors de mon lit et me dirige vers ma salle de bain personnelle. Oui, j'ai ma propre salle de bain. Je suis une « riche petite fifille », mes parents sont propriétaires de deux commerces à Costa Del Sol.

Mon père possède un magasin de vêtements. Il aime travailler là-bas, il aime être au contact des gens. Et il arrive vraiment à tout vendre. J'ai eu la possibilité une fois de le voir en pleine action. Et j'étais en admiration devant lui.

Je me souviendrai toujours de cette scène ; J'étais assise sur une chaise près des cabines -je « trainais » là car ma mère travaillait également ce jour-là et j'étais trop jeune pour être seule à la maison- je portais une petite robe noire et blanche à carreaux, des soquettes blanche et des chaussures noire brillantes. Mes cheveux châtain clair étaient ramassés en chignon. Une cliente poussa la porte du magasin et elle me vit immédiatement et se mit à sourire. Je la trouvais ravissante. Elle était grande et blonde. Elle avait un joli tailleur et c'est là que mon père s'approcha d'elle.



Je voyais que mon père et cette femme étaient aux anges. Un homme qu'elle n'avait jamais vu avant ce jour venait de répondre à ses attentes en l'espace de quelques minutes. Pendant qu'elle suivait mon père dans différents rayons pour trouver son bonheur, je les suivais du regard. J'étais toujours assise sur ma chaise et remuais mes jambes d'avant en arrière.

Lorsqu'elle revint avec un panier avec plusieurs vêtements et accessoires, je la voyais me faire un grand sourire avant de refermer le rideau derrière elle. Je me levai de ma chaise et avançai jusqu'à mon père.



Je me contentai de dire « non » de la tête et couru jusqu'à ma chaise où je m'asseyais une nouvelle fois et remuai encore mes jambes jusqu'à ce que je vis le rideau de la cabine s'ouvrir et voir la dame apparaitre.

Elle portait un chemiser blanc qu'elle avait rangé dans une jupe de couleur rouge, tirant légèrement vers le bordeaux. À ces pieds une paire de chaussures avec un peu de talons. Elle retourna un instant dans la cabine avant de ressortir très rapidement pour enfiler une veste de la même couleur de la jupe et s'approcha du miroir qui se trouvait à ma droite. Elle se contempla, tout en se tournant de chaque côté avant de me regarder derechef en souriant.



Je n'avais jamais vu une dame aussi jolie -à part ma mère qui était la plus belle femme du monde à mes yeux-. La cliente retourna dans la cabine puis se mit à faire le même petit manège avec différentes tenues. Je la voyais et à chaque fois j'étais en admiration devant elle. Mais lorsqu'elle eut terminé, elle s'avança vers mon père mais elle grimaçait un peu et je ne savais pas trop pourquoi.



La jeune femme avait retrouvé le sourire et était repartie avec tous les articles essayés.




Je sors de douche, enveloppe une serviette autour de moi et j'essuie la buée du miroir devant moi pour que je puisse voir mon reflet à l'intérieur. Mes cheveux sont encore un peu en bataille mais humides. J'attrape donc un peigne sur le petit meuble à côté de moi et brosse mes démêle pour éviter de trop les abîmer.

Depuis maintenant cinq ans, le châtain de mes cheveux de fillette avait laissé place à une longue chevelure blond clair, presque blanc/argenté. À une époque, lorsque j'étais encore une adolescente, je n'étais pas facile à vivre et j'en avais fait voir de toutes les couleurs à mes parents et mon caprice à cette époque était ça, je voulais les décolorer. Mes parents n'étais pas très enthousiaste mais je les avais fait un peu « chanter » en leur faisant comprendre que si je n'avais pas ce que je voulais, je deviendrai une très mauvaise élève à l'école.

Désormais, j'ai changé et je suis beaucoup plus sage. J'ai toujours mes cheveux blancs mais je ne suis plus une horrible gamine en pleine crise d’adolescence. Je suis très sage et douce et à l'écoute. Si mes parents veulent quelque chose, je le fais. Je n'attends pas indéfiniment, et même si j'ai pu être horrible durant cette période, je n'ai jamais été une enfant mal éduquée.

Mes cheveux sont démêlés, il ne me reste plus qu'à me coiffer. Je les attache toujours avec des tresses. Les styles changent un peu. Mais mes nattes sont ce que mes amis appellent ma « marque de fabrique ». Je me brosse les dents et pars m'habiller dans ma chambre avant de la quitter pour rejoindre mes parents dans la cuisine.

J'arrive au rez-de-chaussée en quatrième vitesse et je vois que ma mère m'a déjà servi mon petit déjeuner, un bol de céréales avec du lait et un vers de jus d'orange. Elle me sourit et va embrasser mon père. Ils n'effectuent pas du tout le même travail, mais ma mère voit aussi beaucoup de gens dans une journée, elle travaille dans un restaurant. Et contrairement au travail de mon paternel, je n'ai jamais eu la chance de la voir à son boulot.

J'avale mon petit déjeuner avant de retourner dans ma salle de bain pour me brosser les dents et de prendre mon sac avant de partir. Je lance un « à plus tard, je vous aime » à mes parents avant de franchir la porte.

Je porte des petites chaussures blanches un peu ouverte. Mon mini-short en jean collé à mes cuisses ne me dérange absolument pas comparé à mon chemisier qui décide de n'en faire qu'un peu à sa tête avec la petite brise qu'il y a aujourd'hui. Et heureusement que parfois il y a du vent, car à Costa Del Sol, il fait chaud... Terriblement chaud et c'est pour ça que lorsque je sors avec mes amis sur la plage j'ai toujours de quoi me changer et un bouteille de soda et d'eau pour m'hydrater. Ainsi qu'un peu d'argent si on décide partir dans un bar.

Aujourd'hui, je retrouve Perla, ma meilleure amie. Elle est très jolie. Même plus jolie que moi à mon goût. Elle n'a pas les cheveux blanc mais noir avec quelques mèches roses. Ses yeux sont noirs alors que les miens sont violets clair et brillent tels des améthystes. Elle est aussi mince et svelte que moi, bien qu'elle ne pratique aucun sport contrairement à moi. Et le genre de vêtements qu'elle porte est assez similaire au miens. Elle est vraiment très féminine.

J'aime énormément courir le soir sur la plage, je fais mon sport en général au coucher du soleil car pratiquer une activité physique avec ce temps, c'est compliqué.




Mais je ne retrouve pas que Perla aujourd'hui, je vais voir également Jon. C'est un ami de Perla -et mon ami aussi par conséquent-. Enfin ça c'est la version officielle. Mais je sais très bien qu'en réalité Jon et Perla sont amoureux l'un de l'autre. Ils sont ensemble, je les ai surpris une fois en train de s'embrasser sur la plage un soir. Mais je n'ai pas voulu les déranger et je les ai laissé, je n'ai même jamais parlé de ça avec eux. S'ils ne veulent pas que leur liaison soit révélée à leur proche, je ne ferai rien pour les mettre mal à l'aise.

Jon, est un très gentil garçon. Très charmant. Un vrai gentlemen. Le genre de garçon qui va te tenir la porte au moment de rentrer dans un magasin, t'aider à te relever si jamais tu venais à tomber ou même à tirer un peu une chaise pour t'assoir etc... Enfin le genre de mec que toutes les filles rêveraient d'avoir. Physiquement Jon est un peu plus petit que Perla et un tout petit peu plus rond qu'elle. Il a des cheveux très courts, il est blond vénitien et ses yeux sont marrons. Il a tendance à porter des vêtements assez large pour qu'il ne soient pas collés à son corps, il a un peu honte de son physique.

On se donne rendez-vous comme à notre habitude à une des petites buvettes de la plage. On se commande des sodas et une glace italienne. Perla et Jon en prennent à la fraise et moi au chocolat. Au même moment, on voit un reportage à la télévision.

Un certain Bear Grylls, il nous montre un petit reportage à Oerba. Un monde que je ne connais pas. Mais je suis en admiration devant cet homme. Il a énormément de courage. Le fait de montrer aux gens différents lieux, la faune et la flore de ces endroits. Montrer ce qu'il faut faire et ne pas faire, c'est génial. Quand je vois ce genre de reportages je suis comme une petite fille qui attend le jour de Noël pour déballer ses cadeaux.

On passe notre après-midi sur la plage à jouer comme des gosses, à faire des châteaux de sable ou à des batailles dans l'eau. Et c'est en rentrant chez moi que je repense à l'éclaireur. C'est lorsque je franchis le pas de la porte que je vois mes parents tous les deux assis devant la télévision. Ils sont sur notre canapé d'angle en cuir blanc.

Notre salon -qui est également notre pièce à vivre- est assez grand. Les murs sont recouverts d'une peinture blanche avec une petite séparation en bois qui se trouve à un mètre du sol. Ce dernier est en fait un parquet flottant assez clair. Il y a aussi une grande baie vitrée dans cette pièce qui donne une vue incroyable sur la plage à une centaine de mètres de la maison. Comme la pièce est entièrement plongée dans la lumière grâce à cette « ouverture » mes parents ont installé des rideaux assez épais et mais légèrement opaques noir avec des arabesques rouges dessinées dessus.

Lorsque ma mère m'entend refermer la porte derrière moi elle se lève du canapé et s'approche de moi, me regarde avec un air assez sérieux -ma mère est toujours sérieuse, contrairement à mon père qui aime rigoler-. Ma mère me ressemble physiquement, la seule différence entre nous et c'est la couleur des cheveux. Les siens sont toujours châtains parsemés de quelques mèches plus clairs. Ses yeux sont aussi violets clairs comme les miens. Sa voix est très douce et a un petit côté rassurant. Elle a une tenue très décontractée -ne travaillant pas aujourd'hui, elle a pu ainsi rester en tenue du style « je suis à la maison, mais je me suis quand même habillée »- elle n'est pas du genre à porter des vêtements déchirés ou à rester à glandouiller en pyjama.



Je sais très bien pourquoi mes parents ont réagis comme ça. Ma mère me l'a dit elle-même, ils ont vu aussi le reportage et ils ont peur pour moi. Je suis leur unique fille, s'il venait à m'arriver quoi que ce soit, ils seraient malheureux, je le sais.

J'abandonne le conversation et je monte dans ma chambre. Je tire les rideaux, j'allume la lumière. Je récupère mon ordinateur et me pose sur mon lit confortablement. Comme tous les soirs je vais sur une célèbre plateforme de vidéos, je vois que j'ai reçu une notifications je me dépêche de regarder. C'est D.Va, j'adore cette fille. Elle est à peine plus jeune que moi et elle fait un boulot qui risque d'être encore plus dangereux que celui que je veux faire.

Sa vidéo est le replay d'un live que j'ai loupé -ça m'apprendra à sortir de chez moi sans mon ordinateur-. Sa vidéo c'est une sorte de vlog où elle est en mission pour tester différentes machines de la Shin-Ra et en plus elle permettait à ses abonnés de gagner des petites peluches. Je suis cette fille depuis le début. Et c'est aussi un peu grâce à elle que j'avais envie de trouver un travail excitant. Savoir cette fille hors de chez elle à travailler pour une célèbre compagnie tout en étant proche de certaines personnes... Je suis tout le contraire. J'ai terminé mes études, j'ai eu mon diplôme avec mention « Très bien » et je ne fais plus rien. Je passe mes journées à la plage avec mes amis ou à la maison avec mes parents.

Lorsque ma mère m'appelle pour dîner, je ne réponds pas, je suis scotchée à mon écran, mes écouteurs dans les oreilles à regarder « Petit Lapin ». Quand la vidéo se termine, je vais pour éteindre ma machine mais avant ça, je fais une recherche rapide sur l'Éclaireur. Je passe plusieurs heures sur leur site, je fouille sans vraiment m'intéresser à ce que je lis. Je ne fais que repenser à ce que mes parents m'ont dit. Et je n'ai pas envie de leur en reparler car je sais pertinemment qu'ils seront toujours contre.

J’éteins mon ordinateur, le pose au pied de mon lit avant de retourner dans la salle de bain pour me mettre en tenue de sport. Je porte un petit short noir et un débardeur de la même couleur. Des petits chaussettes blanches avec une paire de baskets noires. J'attache différemment mes cheveux. Les tresses sont toujours là mais je les remonte dans une queue de cheval assez haute sur ma tête.

Je mets mes écouteurs dans mes oreilles pour redescendre les escaliers avant de sortir une nouvelle fois de la maison pour aller courir sur la plage. La musique à pleine puissance dans mes oreilles, je cours au rythme de la musique. Je fais quelques étirements sur la plage en écoutant une mélodie beaucoup plus calme et douce. Je me vide la tête, en temps normal je ne fais pas ça, mais là j'en avais besoin. Il faut que j'arrête de penser à ce journal, ce travail m'attire plus que tout et je dois faire une croix dessus.

Ce n'est qu'une heure plus tard que je décide de rentrer à la maison. Mes parents ne sont plus dans le salon, je décide de monter dans ma chambre -enfin ma salle de bain pour prendre une douche- et je vois mes parents installés sur mon lit.



Je ne leur parle plus. Oui, ça fait petite fille qui fait encore un caprice. Mais ils continuent de me traiter de la sorte et même s'ils disent le contraire ils ont postulé pour un travail sans que je ne sois là. Ils font des choses dans mon dos. Ce boulot je ne l'aurai jamais, tout ça parce que mes parents ont décidé de saboter ma candidature.

Je pars me doucher rapidement et je vais dans mon lit. Je ne prends même pas la peine de rallumer mon ordinateur pour passer encore un peu le temps. Mais je ferme les yeux et je m'endors assez facilement, ma petite séance de sport -plus longue qu'habituellement- m'a fatigué un peu plus.




Je me retrouve dans les rues d'Illusiopolis, je porte une robe bleu ciel, dans un tissu très léger. Mes mouvements sont amples et je tiens un micro à la main. Je suis devant un homme dont le visage est caché par une caméra.



Mon caméraman éteint son engin et nous partons tous les deux vers les bureau de l'homme qui a donné son nom à la célèbre compagnie qui permet les voyages entre les mondes.

Nous entrons dans le grand bâtiment principal et c'est là qu'une jeune femme, la réceptionniste du...




Je me réveille, j'ai soif. J'ai très chaud. Et voila que maintenant je me mets à rêver d'être une journaliste à cause de mes parents. Et le pire c'est que je sais immédiatement pourquoi j'ai rêvé de ce lieu. C'est à cause -ou grâce, tout dépend du point de vue- de D.Va et de sa dernière vidéo. J'arrive à faire un mélange de différents éléments de mon quotidien pour en rêver le soir.

Je n'arrive pas à croire qu'un reportage et mes parents ont ainsi troublé une journée. Je me réinstalle confortablement dans mon lit, je fixe le plafond et je vois très vite que le sommeil ne revient pas. Je tourne, je vire encore et encore dans mon lit. Je vois que les heures défilent sur mon réveil mais je n'arrive vraiment plus à m'endormir. Je décide de reprendre mon ordinateur pour zieuter un peu tout et n'importe quoi pour pouvoir trouver le sommeil.

Au grands maux, les grands remèdes. Je décide de mettre fin à cette lumière légèrement bleutée de devants mes yeux et le referme pour me mettre à compter. Je ne cherche pas à compter un animal en particulier, non. Je fais tout simplement défiler des chiffres, puis des nombres dans ma tête.




Ça fait maintenant deux jours que mes parents m'ont fait ce coup-là. Je ne leur en veux plus. J'ai même fini par oublier ce qu'ils avaient fait. Et puis de toutes façons, à l'Éclaireur ils sont sûrement plus occupés à travailler sur différents reportages avec tous les chroniqueurs qu'ils ont plutôt que de s'occuper d'un mail envoyé par une fille un soir.

Ce jour-là, cependant je décide de ne pas faire les mêmes activités que mon quotidien. J'ai envie de glander dans ma chambre. Je n'ai pas envie de faire grand chose. Me poser devant mon ordinateur et regarder des vidéos ou même jouer un peu.

Alors que j'allume ma machine, machinalement je vais voir mes mails et je vois le petit symbole qui m'indique que j'ai un nouveau message dans ma boite de réception : C'est un message de l'Éclaireur. C'est sûrement un accusé de réception de la candidature que mes parents ont envoyé... Mais ce n'est qu'après avoir vu l'heure de la réception de ce courrier et celui où mes parents ont envoyé « le miens » que je comprends très rapidement que ce n'est pas un accusé de réception sans même avoir lu le mail. Tout de même curieuse, car c'est dans ma nature. Je regarde la porte de ma chambre toujours fermée comme pour vérifier si un de mes parents ne décidait d'entrer -et puis il y a peu de chances que ça arrive, ils travaillent tous les deux aujourd'hui-.






Je n'en reviens pas... La demande de mes parents a été acceptée. Je viens de décrocher mon premier boulot.. Enfin c'est un stage, mais ça peut évoluer et surtout que c'est dans un domaine dans lequel je désire travailler. En temps normal, je ne crois pas aux miracles, mais là, ça ne peut être que ça.

Alors que je suis toujours perdue dans mes pensées suite à ce message, je m'imagine tout et n'importe quoi. J'ai des rêves pleins la tête et c'est là que l'image de mes parents me reviennent en tête. Il faut que je leur annonce la nouvelle. Je saute de mon lit, pars prendre une douche rapide, une tenue décontractée et je sors de la maison pour aller voir d'abord ma mère -le restaurant où elle se trouve est le plus proche de la maison-.

Je suis essoufflée et devant la porte du lieu de travail de ma mère. Le portier me regarde d'une façon assez étrange. En même temps je peux le comprendre. Qui viendrait dans un lieu aussi prestigieux que celui-ci en courant comme une dératée dans les rues ?

Il finit par ouvrir la porte, je tente de retrouver un semblant de respiration normale et je pénètre dans le restaurant. Ce lieu est magnifique. Les murs sont recouverts de bois assez sombre. Les appliques qui apportent la lumière sont de forme cubique. Le sol est une moquette noire. Un peu plus loin sur ma droite, le comptoir du réceptionniste du restaurant, je m'approche de lui en souriant -par politesse, mais c'est également l'excitation de la nouvelle que je veux annoncer à ma mère-.



Je vois le serveur s'éloigner de moi et du halle d'entrée pour le voir aller dans la salle de restaurant. Je le vois parler à ma mère tout en regardant dans ma direction. À cet instant ma mère n'a pas l'air très enjouée et revient avec le majordome vers moi.



Ma mère m'embrasse sur le front tout en me serrant dans ses bras. Avant de me lâcher, elle a les larmes aux yeux et je la vois repartir vers la salle de restaurant, un grand sourire aux lèvres. Je décide ne pas perdre de temps pour annoncer aussi la bonne nouvelle à mon père. Je ne mets pas très longtemps pour arriver à sa boutique de vêtements.

Les rues commerçantes sont pleines de monde, il fait très chaud mais les gens ici sont habitués. Et les femmes les plus coquettes portent des ombrelles pour se cacher légèrement du soleil. Le soleil c'est extraordinaire, mais les coups de soleil, un peu moins...

Je rentre comme une furie dans le magasin, mon père est seul dans la boutique et ne comprend pas trop mon arrivée et encore moins de cette façon, telle une furie. Et il me le fait comprendre très rapidement.



Je décide de passer le reste de la journée dans la boutique de mon père qui s'amuse à imaginer toutes sortes de tenues pour moi. Travaillant dans un commerce de vêtement, il est lié à certains créateurs. Je le regarde faire, je suis toute aussi euphorique que lui. Il passait des appels à différents fournisseurs tout en expliquant la situation de sa fille : « Elle va devenir une star, vous aller bientôt pouvoir la voir à la télévision ». Il s'est légèrement emballé, mon passage à la télévision n'est pas sûr et puis je vais d'abord suivre un stage d'une semaine -chose que je lui explique avec un peu de retard-.



Je communique par mail avec mon maitre de stage à l'Éclaireur depuis deux semaines désormais et je commence à découvrir ce merveilleux métier dans quelques jours. Mon père a obtenu des nouvelles de couturiers depuis. Certains avaient accepté la demande -un peu loufoque- de mon père, d'autres avaient refusé sans ménagement. Ma mère était aussi joyeuse et a eu quelques jours de repos avant mon départ pour passer un maximum de temps avec moi.

Je passe aussi beaucoup moins de temps avec Perla et Jon, mais je sais très bien que mon absence ne les dérange pas plus que ça, ils s'occupent très bien sans moi. De plus ils ont dit à leurs parents respectifs qu'ils étaient ensemble. Ils sont plus décontractés à l'idée de ne plus avoir à se cacher et je suis très contente pour eux.

Je suis tellement impatiente que ma valise est déjà faite -ou du moins en partie-. Je passe aussi énormément de temps devant mon miroir a essayer de parler en public. Je n'ai vraiment aucun charisme. C'est à se demander comment j'ai fais pour obtenir mon diplôme avec mon passage à l'oral.



Le grand jour est arrivé, mes parents sont aussi impatients que moi mais je vois aussi dans leur regard une pointe d'angoisse. Ils ne me lâchent pas d'une semelle, ils me suivent vraiment partout. Et je peux les comprendre. J'ai moi aussi un peu peur et ça va me faire mal aussi de les quitter. Même si ce n'est que pour un stage d'une semaine, je les reverrai.

Ils m'accompagnent jusqu'à la station Shin-Ra où j'entre dans la navette juste avant des adieux -même si ce ne sont que des « au revoir »- déchirants. Ma mère est en larme, mon père essaye de rigoler comme à son habitude même si la tristesse se lit aussi sur son visage. Je les prends dans mes bras et les embrasse une dernière fois avant de rejoindre les locaux du journal.


Questions diverses

1) Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ?
Oui, même si pour l'instant elle n'a jamais connu l'amour.

2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ?
Un dragon.

3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ?
Daenerys pourrait se sacrifier pour un ami.

4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales.
Perla, Jon et bien évidemment ses parents.

5) Quelle est la devise de votre personnage ? S'il y en a plusieurs, donnez les toutes.
« L’amitié tout comme l’amour, c’est faire attention à l’autre »

6) Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points forts et points faibles?
Hum... L'éternel point faible, les fautes. Pourtant je me relis, mais il m'arrive parfois d'en louper. Les points forts, c'est que je peux parfois être très vite inspirée.

7) Pourquoi incarner ce personnage ?
Dany est mon personnage préféré de Game of Thrones et j'avoue que j'avais envie d'incarner un des protagonistes de cette série. Les mondes de ces deux œuvres sont totalement opposés, mais j'espère pourvoir réussir ce challenge Après pour le grade désiré, c'est une blague. Je voulais juste voir au moins le « Maréchal » sur une de mes fiches. En vrai, c'est comme vous le sentez ^^