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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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« Bon sang... »

Le consul enleva ses gants qu’il glissa précipitamment dans une de ses poches avant d’amener ses mains devant sa bouche et de souffler dessus à plusieurs reprises et longuement pour tenter de les réchauffer. Son corps entier était à ce point gelé que le seul souvenir comparable qui lui vint à l’esprit était sa rencontre avec Mizore qui l’avait littéralement figé dans la glace.

Marchant d’un pas rapide dans le quartier résidentiel, balayant les maisons d’un regard précipité, le consul parvenait à peine à respirer tant chaque bouffée lui gelait les vestiges de ses poumons d’autrefois. Il n’avait de cesse, cherchant la maison de la consule, de penser à sa compagne, la chanteuse. Comment pouvait-il… à ce point souffrir du froid en vivant à ses côtés ? Dormir à côté d’une femme dont la température corporelle était de -15°C aurait sans doute du l’entraîner. L’embrasser aurait du l’immuniser aux impitoyables neiges éternelles, et pourtant…

Le jardin radieux subissait un hiver cruel, à peine sauvé par la dernière nouvelle en date : l’apparition d’un nouveau monde, Costa del Sol, où il fait toujours superbe. Voilà. Genesis décida de se concentrer sur cette pensée, une plage. Oui… précisément, une plage où il ne pouvait aller, à moins d’être couvert de la tête aux pieds, de peur de dégoûter ses voisins. Le tragédien se renfrogna sur lui-même, pressant encore le pas. S’il n’avait pas craint une chute mortelle pour sa réputation, il aurait sans aucun doute couru… Mais s’il ne neigeait pas, le sol était particulièrement glissant.

Il pensa à Costa del Sol, cherchant à se réchauffer par n’importe quel moyen. Mais combien de temps lui fallut-il pour songer à ce que le monde représentait, une source de tourisme, de profit, absolument incomparable ? C’était précisément en hiver que les cités dorées allaient craindre l’impact de ce monde sur leur économie. La meilleure solution, conclut-il, aurait été d’intégrer le monde insulaire dans les cités dorées, mais quelles étaient les chances du Consulat ? Certes, sa province était plus riche que n’importe quelle autre, si ce n’est la Shinra, mais elle était dans une situation qu’un monde de ce genre ne pouvait envier, du moins pour l’instant. La guerre ne siérait pas à Costa del Sol. Soit… Le Consulat devrait s’en occuper après la guerre, et donc après sa mort.

Le consul soupira longuement de soulagement lorsqu’il vit le numéro de la maison, identique à toutes les autres en extérieur. Il franchit le sentier dans le jardin et arriva jusqu’à la porte en quelques pas, avant de frapper à celle-ci. Elle se fit longue et… il ne put lui en vouloir. Genesis ne s’était pas annoncé, avait décidé ce matin, une heure auparavant, de la nécessité de s’entretenir immédiatement avec elle. Aussi devait-il s’attendre à une maison en désordre, car c’était ainsi que ressemblait sa tour. Bien que…

Bien que Pamela eût droit à trois mogs de ménage qui travaillaient bénévolement. Genesis fronça les sourcils en se rappelant ce léger détail. Il avait un peu honte.
Non, il était mortifié d’avoir fait ça, devinant les horreurs que les trois mogs faisaient à l’insu de Pamela. Genesis les avait recrutés un mois plus tôt, plus ou moins, et leur avait promis d’être aux côtés d’une femme splendide le jour, et dans la Forge du Consulat la nuit. Bien sûr, ils avaient accepté. À vrai dire, n’importe quel homme aurait accepté, lui y compris.

La porte s’ouvrit finalement. Il n’était pas beau à voir, non seulement à cause de sa maladie mais aussi parce que le froid lui avait ôté toute prestance, mais… il parvint à oublier le froid lorsqu’il la vit. Son regard fut capturé en… moins de quelques secondes par la beauté de la consule mais… de toute sa force, le tragédien reprit ses esprits et, évitant durant les premières secondes de regarder Pamela, il parla enfin.


« Bonjour Pamela. Je suis navré de vous déranger et d’arriver inopinément dans votre domicile. »

Mais navré ou pas, il devait sacrifier un peu de sa politesse pour insister sur les exigences de la situation.

« Je dois m’entretenir avec vous. C’est urgent. Puis-je entrer ? »
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Encore enveloppée dans des draps en satin, Pamela s'étira dans son grand lit, profitant encore des dernières petites minutes avant qu'une nouvelle journée de travail pointe le bout de son nez.

Sentant quelque chose près de ses pieds, elle retira rapidement la couverture qui était sur elle et aperçu à cet instant un des mogs recroquevillée en boule au pied de lit.

- Ça va ? Je ne te dérange pas ?
- Ho pardon, j'avais... Froid. Kupo...
- T'as froid ? Bouges, ça te réchauffera.


Pamela quitta rapidement son lit, rejeta la couverture sur Profiterole qui n'avait presque pas bougé. Elle enfila ensuite rapidement une petite robe de chambre en satin aussi, qui était de couleur crème avec des petits pois noirs dessus.

Elle passa rapidement à la salle de bain pour découvrir son reflet. Image qu'elle voulu oublier très rapidement et se contenta de se brosser les dents et ressortit très rapidement de la pièce.

Elle descendit rapidement l'escalier pour apercevoir les deux autres trublions qui étaient en train de se battre avec des coussins qui était -à l'origine- sur  un des canapés du salon.

- Hey les dissidents !
- Kupo !
- C'est lui qui a commencé... Kupooo.
- Han, t'es une balance. Ça ne se fait pas !
- Je m'en fiche de savoir qui a commencé. C'est juste que c'est le matin et vous commencez déjà à m'énerver.
- Vous énerver ? Ho non, il ne faut pas ! Kupo !
- Il n'y en a pas un de vous qui voudrait être adorable et faire du café ?


À peine cette phrase a été prononcé que Profiterole descendit les marches en quatrième vitesse pour se mettre face à la jeune femme qui faisait une petite grimace.

- Kupo ! J'y suis !
- Tu te rattrapes bien. T'es mignon.


Pamela passa une main dans sa longue tignasse rousse pour essayer de la dompter et de leur donnée une apparence moins sauvage.

Elle ramassa au passage les coussins qui avaient servis d'armes un peu plu tôt pour les reposer sur le divan avant de s'installer dessus.

Elle ferma les yeux une dernière fois lorsqu'elle entendit encore les mogs en train de se battre, mais cette fois dans la cuisine.

- Hey ! Si vous continuer de vous boxer de la sorte, je vous vire.
- Kupo. Vous ne pouvez pas !?
- T'as vraiment envie de tenter le diable ?


Cupcake qui avait quitté la cuisine pour répondre à la sorcière retourna très rapidement à l'intérieur pour se remettre au travail en compagnie des deux autres mogs auxquels il ordonna de se calmer.

La jeune femme prit une profonde inspiration et souffla très lentement en prenant un magazine posé sur la table pour commencer à le feuilleter. Lorsqu'elle entendit frapper à la porte.

- Il n'y en a pas un de vous qui voudrait aller ouvrir ?


Voyant qu'aucunes des créatures ne quittaient la pièce pour répondre à la jeune femme, elle se releva du canapé et se dirigea vers la porte.

- Non, j'y vais en fait. C'est bon...


Pamela s'avança un peu plus vers l'entrée tout en levant les yeux au ciel et les roula.

Bande d'ingrats...


Lorsqu'elle ouvrit la porte, elle aperçut Genesis Rhapsodos sur le pas de la porte. Elle resta sans voix un instant avec des yeux grands ouverts ne comprenant vraiment pas sa venue ici.

J'espère que ce n'est pas à cause des mogs. Je n'ai pas envie de les rendre. Je me suis presque habituée à leur présence.


Pamela resta perdu dans ses pensées un instant mais revint rapidement sur terre lorsque le tragédien s'adressa une nouvelle fois à la elle.

- Je dois m’entretenir avec vous. C’est urgent. Puis-je entrer ?


Pamela tendit tout simplement son bras vers l'intérieur et se recula de deux pas pour lui permettre de pénétrer. Il avait l'air complètement gelé par le froid qu'il y avait dehors.

Je regrette presque mes vacances...


La jolie rouquine referme la porte derrière lui et demanda aux mogs d'apporter assez rapidement du café tout en proposant au consul d'entrer dans le salon où elle se trouvait un peu plus tôt.

- Faites comme chez vous. Que puis-je pour vous ?











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Il inclina légèrement la tête et avança dans la maison. Il arriva dans le salon, où il put voir deux des trois mogs qu’il avait lui-même recrutés. Ils le reconnurent et… pourtant, aucun n’avait pu oublier la façon dont ils s’étaient adressé à lui, ils se figèrent, ne dirent pas un mot et s’en allèrent accomplir la tâche que la consule leur avait donnée. Dire qu’eux-mêmes étaient des consuls sonnait étonnamment. Pour l’instant, la forge n’était pas construite, aussi occupait-il seulement leurs journées ici mais… ils deviendraient, contre toute apparence, très importants pour le Consulat. Oui, ces trois êtres vicieux devaient être choyés. Genesis n’était pas persuadé d’avoir rendu un grand service à Pamela, toutefois sur ce point, autant restait-il honteux, autant demeurait-il plus catégorique. Le Consulat est composé d’hommes et de femmes et d’autres créatures sur un même pied d’égalité, acceptant de prendre des responsabilités pour accomplir une mission commune. Aussi, chacune de ces personnes devait accepter de parfois sacrifier son confort personnel pour la pérennité du groupe.

Le porte-parole s’assit et sourit gentiment à Pamela, attendant qu’elle s’asseye aussi. Il la fixa quelques secondes, inspira une longue seconde, essayant de chasser cette appréhension qu’il avait dans le cœur.


« Pamela, j’ai appris que la pomme d’or vous avait choisie. »

Elle ne l’avait pas caché sans raison, sans doute. À vrai dire, c’était bel et bien un lourd secret et il était persuadé que dans un cas semblable, il aurait gardé cela pour lui aussi. Mais il l’avait découvert. Tenté de croire qu’il finissait toujours par apprendre ce qu’il se passait sur son territoire, ayant avec lui le soutien de centaines de consuls, de soldats, d’habitants loyaux, d’alliés et sans parler de l’assistance divine qui était propre à son groupe. Même le Sanctum ne pouvait se vanter d’être ainsi soutenu par neuf divinités légèrement plus loquaces qu’Etro et Aphrodite, excentrique déesse de l’amour.

« Vous êtes parmi toutes la plus belle femme. » prononça-t-il sans honte et sans détacher son regard de la jeune femme qui… était habillée certes légèrement mais de manière peu appropriée à la gravité de la situation. Autant dire que s’il racontait cet entretien à Mizore, Pamela serait dans son discours vêtue traditionnellement.
… Et il ne révélerait pas non plus lui avoir dit qu’elle était la plus jolie fille de l’univers. Quoique Mizore fût très tolérante envers les exigences du métier du porte-parole, concernant les jolies femmes, il savait que la pomme d’or avait un effet indésirable.


« Je ne comprends pas pourquoi vous ne m’en avez pas parlé, Pamela. » avoua-t-il, détournant légèrement les yeux vers les rideaux de la pièce. « Vous deviez vous douter que je serais de votre côté, que le Consulat vous protégerait. »

Il regarda de nouveau la consule de l’horticulture, espérant une réponse sincère. Mais devant ses yeux, arriva un mog habillé en soubrette, une tasse de café en main. Les yeux des deux mâles se croisèrent et Genesis crut distinguer une pointe de défi dans le regard de… Il avait oublié son nom. À vrai dire, l’Atelier devait être érigé avant qu’il ne s’inquiète des noms de ceux y travaillant avec Ulthane.
Il ne détourna pas le regard, affrontant les yeux meurtriers du mog jusqu’à la dernière seconde où il se retourna et s’écarta de la scène alors qu’un autre mog venait servir Pamela. Genesis but une gorgée, davantage pour se réchauffer que pour se réveiller.
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La jeune femme alla rejoindre sur l'autre causeuse le tragédien qui lui souriait gentiment. Elle ramassa ses cheveux dans ses deux mains pour essayer de former un chignon fait un peu n'importe comment pour être plus à l'aise. C'est ne que lorsque le tragédien pris la parole qu'elle reposa ses mains sur ses jambes croisées.

- Pamela, j’ai appris que la pomme d’or vous avait choisie.


La jeune femme resta silencieuse un instant et grimaça légèrement. Elle compris immédiatement que le consul n'était pas revenu pour les mogs. Dans un sens, elle le regrettait presque. C'était un sujet de discussion qu'elle aurait préféré éviter. Cette « chose » qui était désormais sienne lui causait quelques problèmes, même si parfois, elle pouvait en tirer avantage.

Cependant, Genesis continuait de parler. Ce n'est pas comme s'il ne voulait pas laisser la jeune femme répondre. Mais il voulait avant tout parler.

- Vous êtes parmi toutes la plus belle femme.


La jolie rouquine remarqua très bien que le tragédien n'était pas très à l'aise en prononçant ces mots. Pas parce qu'il ne les pensait pas, mais la Pomme était en train de faire effet sur lui... Et cela dérangeait légèrement la jeune femme, c'était tout de même son supérieur hiérarchique.

Je ne pouvais être un enfant moche à la naissance !?


Pamela se redressa légèrement lorsque deux des mogs réapparurent dans le salon en possession des cafés que la sorcière leur avait demandé un peu plus tôt.

- Je ne comprends pas pourquoi vous ne m’en avez pas parlé, Pamela. Vous deviez vous douter que je serais de votre côté, que le Consulat vous protégerait.


Lorsque le tragédien eut terminé de parler, Pamela remarqua bien que Profiterole et lui se lançaient de sombres regards. Elle secoua sa main libre vers la créature, comme pour lui faire comprendre de quitter la pièce.

- Dis, tu voudrais bien...
- Oui ! Kupo !
- Nous laisser.
- Hoooo... Kupo...
- C'est une conversation privée...


La petite créature reparti à la cuisine, un peu vexé.

- Veuillez l'excuser. D'habitude, il n'est... Non en fait il est tout le temps comme ça.


La sorcière but à son tour une petite gorgée de café, mais reposa immédiatement la tasse sur le guéridon près d'elle.

Ho... Il est infect. Il faudrait que je leur apprenne à faire la différence entre un café et un jus de chaussette.


Pamela se racla un peu la gorge avant d'essuyer les quelques gouttes de café qui étaient restés sur ses lèvres avant de répondre au consul.

- Je suis désolée que vous ne l'ayez pas appris directement par moi. Mais si je ne l'ai pas fais. C'est que j'avais une bonne raison. Cet objet...


Pamela s'arrêta un instant en voyant un des mogs qui s'était - à peine- caché, il n'était pas du tout discret soit dit en passant. Il s'était tout simplement posé près de la porte du salon. La sorcière lui jeta à son tour un regard noir avant de regarder de nouveau Genesis.

- Je disais ? Ha oui, cet objet. Il... Il peut me causer des problèmes. Et je ne voulais pas vous mettre mal à l'aise ou même dans une situation à laquelle vous auriez pu avoir du mal à vous défaire. Je l'ai gardé pour moi, uniquement pour vous protéger.


La jeune femme baissa légèrement la tête, un peu honteuse, avant de reprendre la tasse de café qu'elle but d'une traite avant de grimacer se souvenant que ce breuvage était vraiment immonde.











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Alors que Pamela parlait, Genesis jeta quelques coups d’oeil aux mogs, derrière lui. L’un d’eux était en effet sur le seuil de la porte de la pièce et les écoutait attentivement. Davantage que leur présence, ce fut les regards de la sorcière à leur encontre que le consul remarqua. Elle semblait agacée par eux mais la relation semblait conviviale. Sans parler de foyer… Genesis se satisfaisait de voir que ces domestiques ne désaccommodaient pas la dame.

« Et je ne voulais pas vous mettre mal à l'aise ou même dans une situation à laquelle vous auriez pu avoir du mal à vous défaire. Je l'ai gardé pour moi, uniquement pour vous protéger. »

Il souffla du nez et fit un sourire en coin en regardant à nouveau la jeune femme, évitant de prêter trop d’attention aux sentiments qui montaient en lui à son égard.

« Je suis condamné, Pamela, vous le savez. Je ne pensais pas vivre autant de mois depuis que je l’ai annoncé, mais il n’empêche que mon état empire de jour en jour. Alors… Disons. »

Son sourire se fit plus franc, affectueux. Son point de vue était un peu plus sombre que cette vérité, toutefois il ne souhaitait pas expliquer à son interlocutrice qu’il était un peu plus que mourant.

« Disons que je serai celui qui prendra les risques et qui vous protégera vous et le Consulat et que… jusqu’à ma mort, vous me ferez confiance. » Il fit une bref pause, non sans continuer de sourire. Son corps parfaitement réchauffé lui faisait oublier que jusqu’à il y a quelques minutes, le froid le paralysait à ce point. La chaleur de la maison ou… simplement elle. Quelque chose l’avait bien épargné. Ce qu’il pouvait affirmer, du moins pas à cet instant-là où il subissait précisément ce préjudice, c’est qu’en la regardant, son esprit s’embrouillait toujours un peu plus et… il lui était arrivé d’être tenté de dire certaines choses qu’il ne pensait pas ou qu’il se refusait à penser. « Et c’est une bonne nouvelle, Pamela. Une excellente nouvelle. »

Il fit derechef un arrêt, ne détachant pas son regard de Pamela.

« Je vous résume brièvement la situation. La précédente détentrice de titre de « plus belle femme », celle-là même qui possédait la pomme d’or avant vous, n’est autre qu’Aphrodite. C’est elle qui m’est apparue pour m’annoncer que vous aviez la pomme d’or et cet immense pouvoir. Mais. » Genesis leva la hanse de sa tasse de café pour désigner le plafond d’un geste gracile, haussant un sourcil. « Elle reste plus puissante que vous et moi. Et elle vous déteste pour mériter plus qu’elle le fruit de la discorde. Aussi m’a-t-elle demandé de vous cacher ou tout du moins de ne pas vous exposer, ce qui au Consulat revient au même. » Somme toute était-ce un résumé brusque. Pour autant, vu le dénouement de la chose, que Genesis estimait bien plus que satisfaisant, il jugeait inutile d’insister sur le drame de la situation. « Je suis parvenu, et je n’en suis pas peu fier, Pamela… à lui faire changer d’avis. »

Il but finalement une gorgée de café. Il n’aimait pas suffisamment ça pour dire si oui ou non il était bon. Néanmoins, il était chaud et c’est ce qui lui importait. De plus il guettait bien trop la moindre réaction de son interlocutrice pour désormais accorder la moindre importance au moindre détail extérieur.

« Cette pomme était votre secret. Je vous propose de révéler au monde entier que vous la détenez. Je graisserai les pattes qu’il faudra pour qu’on vous accorde une interview complète auprès de l’éclaireur, qu’on répète partout que vous êtes… la femme la plus désirable et belle du monde, choisie par Aphrodite elle-même parmi toutes les magnifiques consules pour porter la pomme d’or. Et nul n’en doutera. Des magazines de mode, des revues people, des photos à la sauvette le prouveront grâce au moindre cliché de vous. »

Et c’était peut-être le plus excitant : l’attente de sa réaction. Il se revoyait lui parler de son avenir lors de leur première rencontre. Cette histoire de pomme n’était qu’une suite logique des choses et d’une certaine façon, il avait l’arrogance de penser être responsable d’une certaine manière de ce qui était arrivé. Déjà il y a quelques années, il avait beaucoup misé pour avoir un « oui » d’elle. L’avoir au Consulat était un rêve. A présent, la garder et l’utiliser à bon escient étaient… ce qu’il ferait de mieux de toute sa vie pour son groupe. La meilleure chose qui pouvait arriver au Consulat.

« Vous avez la beauté et vous avez le talent, Pamela. Je vous avais dit que je ferais de vous une star, jadis. Nous y sommes. Qu’en dîtes-vous ? »
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Pamela était vraiment gênée par cette révélation. Une déesse lui en voulait, c'est alors qu'elle se releva tout en essayant de répondre.

- Je... Je...


Elle ne faisait que bégayer, aucune vraie réponse ne pouvait sortir de sa bouche. Elle restait sans voix. Cet homme, son supérieur avait presque défier une déesse pour pouvoir réussir ce qu'il avait voulu depuis leur rencontre.

Pamela commençait à faire les cent pas dans son salon, toujours pieds nus. Puis elle aperçu les mogs revenir vers le salon, elle s'empressa d'aller fermer les portes coulissantes du salon pour être seule avec Genesis.

Ce n'était pas pour avoir une intimité avec lui, mais seulement, qu'elle ne savait pas comment réagir et ces trois créatures dans ses pattes n'arrangeaient pas les choses, ils la regardaient comme si elle était un simple morceau de viande et qu'ils n'avaient pas eu à manger depuis une quinzaine de jours.

En se retournant, elle voyait le tragédien toujours assis sur le canapé, il n'avait pas bougé, Pamela, elle, était comme un lion en cage.

- Je veux être honnête avec vous.


La jeune femme alla s'assoir près de lui, prit une profonde inspiration, souffla lentement, et sans même regarder le consul, elle reprit la parole.

- Je vous dois tout. Avant d'être une consule. J'étais une mercenaire, ça vous le savez. Mais j'étais à la recherche d'un passé auquel je voulais mettre fin. Et sans notre rencontre, ce soir là, au Moulin Rouge, sans cette offre, je n'aurai pas pu être là aujourd'hui. Cette quête m'aurait détruit à petit feu...


La jeune femme ferma les yeux et et eu à cet instant une vision de son éden détruit.

J'ai une nouvelle vie désormais, et ça grâce à lui. Je ne peux donc pas refuser une offre comme celle-ci.


La sorcière ne rouvrit pas les yeux, elle ne voulait pas voir le regard que son supérieur aurait pu avoir sur elle à cet instant.

- Vous avez réussi à faire changer d'avis cette déesse. Mais imaginons un seul instant, qu'avec toute cette médiatisation autour du Consulat et moi. Elle venait à... Changer d'avis. Elle pourrait avoir envie de me tuer, pire même, détruire tout ce que vous avez crée. La fin du Consulat.


La respiration de la jeune femme était différente. Elle était terrorisée à cette idée. Ses yeux toujours fermés, elle sentait cependant qu'ils se gonflaient.

- J'aimerai pouvoir le faire, mais je ne veux pas être à l'origine de votre perte et de tout cela. Je...


Inconsciemment, elle posa sa main sur celle du tragédien avant de reprendre.

- J'ai peur.


C'était un aveu que la sorcière n'avait jamais fait. Et encore moins depuis qu'elle était en possession de la Pomme d'Or. Mais tout ce qui lui arrivait depuis qu'elle était devenue la nouvelle propriétaire de cet objet lui plaisait... Parfois. Mais en contrepartie, elle était-elle même devenue un objet de convoitise et de jalousie.











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« Je veux être honnête avec vous. »

Elle s’assit alors à ses côtés, juste à quelques centimètres et commença à parler. Et quoiqu’il l’écoutât, ce fut comme si le monde s’était arrêté de tourner à cet instant. Comme immobilisé dans le temps, son regard était figé sur elle.

« Je vous dois tout. »

Pamela ne le regardait pas, non… Et la voir ainsi de profil, de si proche. Pouvoir observer son visage aussi proche d’elle. En la fixant, Genesis n’avait plus que deux liens avec la réalité : la voix de la jeune femme et l’impression que son corps tout entier était noué. Il arrivait à peine à respirer, sous le trac de cette proximité.

« Cette quête m'aurait détruit à petit feu... » 

Son parfum l’empêchait de réfléchir pleinement. Avec énormément de mal, il essayait de se concentrer sur ses mots mais lorsqu’elle ferma les yeux, c’en fut trop pour lui. Sans doute était-ce la pomme d’or mais ce simple fait fit germer un immense espoir en loi. C’était la confiance absolue, une intelligence entre eux deux, qui permettait sans doute à Pamela de fermer les yeux devant un homme. Combien avant lui avaient eu ce droit ? Elle devait savoir que chaque homme la désirait. Comprenait-elle alors que c’était aussi son cas ?

« Vous avez réussi à faire changer d'avis cette déesse. »

Ce n’était pas la première fois qu’il était à ce point pétrifié devant elle mais pour la première fois, une envie qui lui semblait la plus sincère au monde prit son cœur. Plus que jamais auparavant, en la fixant, il eut envie de l’embrasser. Et cette pulsion, cette obsession soudaine, lui fit oublier ce qu’il était. À nouveau, il lui semblait être ce beau jeune homme de vingt-cinq ans aux cheveux écarlates et aux yeux passionnés. Et cet homme-là avait toutes ses chances, se disait-il, confiant.


« J'aimerai pouvoir le faire, mais je ne veux pas être à l'origine de votre perte et de tout cela. Je... » 

Lorsqu’il sentit la main de Pamela sur la sienne, cette chaleur en lui devint soudainement insoutenable. Ses pensées n’étaient plus que flou et sa propre existence un doute. Un éclair de lucidité l’inquiéta. Il n’avait pas la puissance ou la volonté nécessaire pour résister au pouvoir de la consule.
Il sursauta alors et réprima un râle lorsqu’il sentit une vive douleur dans ses jambes. Son esprit s’éclaircit soudainement alors que, faisant bien attention à ne pas alerter la jeune femme, il redressa sa tasse de café dont une partie du contenu était à présent sur ses jambes. Bien qu’à peu supportable, il remercia cette douleur de l’avoir sorti de cette torpeur.


« J'ai peur. » 

La voix de la sorcière lui sembla comme légèrement brisée, annonçant ce qui davantage que les yeux clos d’une belle femme, pouvait serrer le cœur du tragédien : des pleurs. Il posa la tasse de café sur la table basse et posa son autre main de la jeune femme, la serrant entre les siennes.
Il détestait se l’avouer, car il n’avait jamais connu plus belle chose, mais regarder Pamela trop longuement lui était trop dangereux.


« En tout bien tout honneur, Pamela, je ferai ce qu’il faudra pour que ça n’arrive pas. Vous êtes un miracle pour m... » Il s’interrompit, baissa légèrement les yeux sur ses mains pour chasser ses propres émotions et penser comme le porte-parole du Consulat qu’il était. « pour le consulat. La plus belle chose qui lui soit arrivée. Vous ne causerez pas sa perte, je vous le promets. »

Une nouvelle fois, il sentit sa poitrine se serrer. Plus que tout, il espérait qu’elle n’avait pas prêté attention à ce lapsus. Continuer à aimer Mizore était sa volonté suprême, depuis que Pamela avait reçu cette pomme… Il ne voulait être tenté davantage et… encore moins être éconduit par la sorcière en se montrant trop aventureux. Bien qu’il souhaitât préserver son amour des pouvoirs de la consule, il ne pensait pas survivre à un rejet de la part de la plus belle femme de toutes.
Elle fermait les yeux mais Genesis lui adressa tout de même un sourire. Sa voix se fit plus chaleureuse, sembla même plaisanter.


« Je vous révèle un petit secret. Aphrodite et moi sommes assez proches. Sans parler d’amitié, elle se considère comme ma bonne conscience. » Et sa mauvaise par la même occasion, selon ses propres mots. Mais il était inutile de faire passer la déesse de l’amour pour plus monstrueuse qu’elle ne le semblait déjà pour l’élue de la pomme d’or. « J’ai le sentiment qu’elle ne vous fera aucun mal, tant que votre existence lui sera profitable. D’où l’importance d’insister auprès de l’univers entier sur le fait que c’est elle qui vous a choisie pour détenir la pomme d’or. Aphrodite partage un défaut avec moi, Pamela : Elle n’oublie jamais quel est son intérêt, tout comme je n’oublie jamais celui du Consulat. Et… toute haine qu’elle vous accordera mise à part, elle profitera de votre exposition médiatique. »

Il aurait voulu tenir la main de Pamela encore des années, aussi – et à nouveau, était-ce à cause de la pomme d’or qui laissait aller son cœur en pâmoison – voulut-il suggérer encore une idée, prolonger cette discussion.

« Est-ce que cela vous rassurerait si je demandais à Aphrodite de jurer sur le Styx de ne jamais vous faire de mal tant que nous respectons tous deux notre part du marché en apportant prospérité à son culte ? C’est un serment absolument sacré pour les dieux que même une déesse n’oserait bafouer. »
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La jeune femme sentit les mains du tragédien resserrer la sienne, elle commença à retrouver un rythme cardiaque plus lent, elle se sentit à ce instant apaisée.

« Est-ce que cela vous rassurerait si je demandais à Aphrodite de jurer sur le Styx de ne jamais vous faire de mal tant que nous respectons tous deux notre part du marché en apportant prospérité à son culte ? C’est un serment absolument sacré pour les dieux que même une déesse n’oserait bafouer. »


Pamela rouvrit ses yeux et se mit à regarder le consul. Il était à quelques centimètres d'elle, elle le regardait droit dans les yeux, les siens légèrement rouge par la douleur de ce souvenir néfaste.

Elle se mit à sourire discrètement et souffla un « merci », elle se sentait en sécurité à cet instant, mais restait silencieuse, elle était subjuguée par cet homme. Il avait peut-être aujourd'hui le physique d'un vieillard mais, ce n'était pas ça qui dérangeait Pamela. Elle se contrefichait de cette apparence. Le simple fait fait de se savoir protégée était amplement suffisant pour elle.

Son visage, n'était vraiment qu'à quelques centimètres de celui du tragédien, la jeune femme se mit à regarder ses lèvres puis de nouveau ses yeux. De façon très douce, mais son regard s'assombrit tout aussitôt ; c'était tout de même son patron.

C'est alors qu'elle retira sa main des siennes et partit près de la fenêtre du salon qui donnait sur son jardin. Toujours plongé dans une pénombre à cause de cette heure.

- Ho, ce n'est pas vrai...


Pamela cherchait à se cacher à ce moment, elle se sentais stupide.

- Veuillez m'excuser.


La sorcière ne voulu plus regarder le tragédien. Elle essuya ses yeux sans pour autant lui faire face.

- J'ai dis ne pas vouloir vous mettre dans une situation mal à l'aise. Et voila que je le fais. C'est contre ma volonté, je suis vraiment désolée !


Alors qu'elle continuait de s'excuser en long, en large et en travers, elle entendit la porte du salon coulisser. Elle se retourna immédiatement, et jeta son bras droit en direction de celle-ci. La porte se referma aussitôt -grâce à sa magie- sur le mog qui voulait pénétrer dans la pièce.

Ils sont mignons, mais il me tapent doucement sur les nerfs...


La jolie rouquine osa se retourner vers le Consul qui ne bougeait pas. Et aperçu à cet instant qu'il avait renversé du café -s'il était possible d'appeler ça ainsi- sur ses jambes.

- Je suis désolée... Pour ça aussi. Dit-elle en pointant du doigts les vêtements de l'homme.


Pamela reprit une profonde inspiration avant de souffler.

- C'est d'accord. Je veux bien le faire.











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Comme une lame, la main de la sorcière se détacha de la sienne, et son regard du sien. Enfin libéré de cette effroyable tension, il eut enfin l’impression d’avoir mérité de respirer quelques secondes… Debout, lui tournant le dos, son pouvoir était moins grand et il pouvait être question pour le tragédien de résister, de se préparer au prochain contact. La chaleur qui l’animait jusqu’à il y a encore quelques secondes et qui à présent le quittait doucement, lui laissait une amertume profondément désagréable. S’il avait écouté son cœur, il en aurait farouchement voulu à Pamela d’ainsi se moquer de lui, s’approcher et s’éloigner de lui comme d’un fruit que l’on hésite à croquer.   Mais de cette âcre sensation, il se força à soustraire quelque chose de positif, une résolution. Quelques secondes auparavant, il aurait tout donné pour que Pamela daigne l’embrasser… à présent, il se rendait compte que tout cela n’était pas un jeu. La plus belle femme de l’univers ne rendait pas les hommes moins responsables de leurs actes, au contraire… Elle les mettait de force face à leurs responsabilités.

Genesis écouta Pamela, bien sûr, mais sans oublier cette chose qu’il détesterait avouer, mais qu’il devait pourtant dire.


« Veuillez m'excuser. »

La politesse exigea de Genesis qu’il détournât les yeux, le temps de laisser à Pamela le temps de se reprendre, de sécher ses larmes. C’est ce qu’il fit, les sourcils froncés et le regard soucieux, presque coupable. Il ne voulait pas reproduire son erreur… et s’approprier une nouvelle fois une femme qu’il aimait, pour l’emprisonner, l’empêcher d’être heureuse ailleurs. Non seulement celle-ci ne s’abandonnerait jamais à lui, mais il avait le devoir de l’en empêcher ou de s’empêcher de l’en convaincre.

Il ne remarqua pas l’intrusion des mogs, tout comme le liquide tiède perçant son pantalon le laissait parfaitement indifférent. Mais lorsque de nouveau elle le regarda, arrangée, dans de meilleurs dispositions, il croisa de nouveau son regard et répondit d’un sourire à ses excuses. Si elle les avait présentées, pour un acte qui en apparence ne pouvait être de sa faute, c’est qu’elle se rendait compte de l’envoûtement qu’elle lui infligeait sans le désirer. Il hocha la tête nerveusement, un peu rassuré à cette idée. Cela faciliterait son deuxième devoir de la journée…


«  C'est d'accord. Je veux bien le faire. »

Genesis sourit, une nouvelle fois, avant de frotter ses yeux du bout de ses doigts. Il ne doutait plus de sa participation depuis quelques minutes déjà, aussi ce ravissement n’était bien sûr que pure politesse, courtoisie.

« Fabuleux, Pamela. J’en suis ravi. Nous commencerons bientôt… doucement. Pour le début, notre stratégie sera simplement de nous apprêter au déferlement médiatique dont vous serez la cible, si j’ose dire. »

Il se leva, comme pour s’en aller, déposant sa tasse vide sur la table basse, non sans en essuyer le pied d’une serviette. Il s’approcha de la consule comme pour lui dire au revoir mais s’arrêta vite. Bien sûr, il avait quelques choses à dire… certaines plus futiles que d’autres, mais ainsi était la vie d’un consul occupé : pleine de futilités.

« La nouvelle concernant votre ascension au titre de femme la plus belle du monde arrivera de manière parfaitement orchestrée… Je ne suis pas encore sûr de la méthode que nous emploierons mais nous nous débrouillerons pour que l’information ait l’air de ne pas venir du Consulat. Nous ferons une annonce officielle peu après et commencerons votre exposition médiatique… Et enfin, je me débrouillerai pour vous obtenir cette interview sur la chaîne d’information la plus regardée de l’univers… qui le sera davantage encore lorsque elle sera coupée de publicités utilisant votre image. »

Il fit un geste de la main pour signifier que le reste viendrait facilement à partir de là… ce qui était vrai. Pamela allait coûter cher au Consulat dans un premier temps mais pourrait rapporter bien plus pour peu que le Consulat investisse des sommes faramineuses dans des produits de beauté et dans la mode. Grâce aux publicités, Pamela serait aussi rentable pour le Consulat que le Moulin rouge. De là, impossible de prédire la suite.

« Je gage d’être encore en vie lorsque le peuple inventera de nouvelles expressions vous concernant. » plaisanta-t-il, faisant un pas en arrière.

« Ceci étant dit… Je souhaite être honnête pour une fois dans ma vie, Pamela. » Il prit une légère inspiration. Parler lui était douloureux, pas effrayant, toutefois à cet instant, la jeune femme en robe de nuit lui semblait incroyablement grande. « Je n’ai aucun mérite à vous avoir dit jadis, avant même que vous déteniez la pomme d’or, que vous étiez une femme magnifique. Néanmoins, j’ai osé le dire tout comme j’ose aujourd’hui vous avouer que toutes les femmes que j’ai aimées et que j’aime sont des beautés ternes comparées à vous. »

Ce furent des mots cruels qu’il nierait avoir prononcés si on les répétait en place publique, mais ils les pensaient. Il ne s’arrêta pas là, reprit prestement son aveu avant que la jeune femme n’en soit embarrassée.

« Mais voilà. J’aime ma compagne plus que tout au monde et si ma laideur n’a pas d’importance à ses yeux, la comparaison de sa beauté à la vôtre n’a aucun sens. Aussi vais-je vous paraître terriblement inconvenant… Je m’en excuse. » s’interrompit-il un instant pour baisser légèrement le menton. « Mais quand bien même vous regarderais-je, vous désirerais-je, vous adorerais-je de la plus vile des façons, je ferai ce qu’il faudra pour ne jamais vous aimer. »
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Pamela se remettait doucement de ses émotions. De plus le Tragédien lui avait laissé le temps qu'elle avait besoin pour ça.

Après lui avoir dit qu'elle acceptait sa proposition, elle remarqua aussitôt la joie sur le visage du consul.

« Fabuleux, Pamela. J’en suis ravi. Nous commencerons bientôt… doucement. Pour le début, notre stratégie sera simplement de nous apprêter au déferlement médiatique dont vous serez la cible, si j’ose dire. »


La sorcière devient légèrement anxieuse en entendant les mots « cible » et « médiatique ». Elle repensa immédiatement à une personne qu'elle avait connu il y a bien longtemps. Elle n'avait plus eu de ses nouvelles depuis quelques temps mais elle su pertinemment que cette folie autour d'elle, ferait revenir cette personne au galop.

Mais elle avait accepté et il était désormais trop tard pour faire machine arrière. Pamela ne voulait pas donner de faux espoirs à Genesis ou encore moins jouer au yoyo avec ses dires, elle passerait pour une vraie girouette.

Elle se contenta donc de sourire poliment en l'écoutant de continuer de parler.

Mais la jeune femme remarqua aussi que son visage s'était légèrement assombri en voulant lui faire part de quelque chose qu'il avait sur le cœur.

- « Mais quand bien même vous regarderais-je, vous désirerais-je, vous adorerais-je de la plus vile des façons, je ferai ce qu’il faudra pour ne jamais vous aimer. »


Pamela ne lui en voulait pas de dire une chose pareille. Elle comprit immédiatement pourquoi.

La jolie rouquine s'approcha de lui et posa ses lèvres sur le jour du Tragédien. Elle ne venait pas de faire ça pour vouloir lui faire changer d'avis. C'était juste un acte pour le remercier et elle savait très bien que la Pomme était un objet de malheur agissant sur les hommes et les femmes qui croisaient son regard.

Elle le raccompagna alors jusqu'à la porte pour le laisser repartir dans ce froid. Et elle retourna dans le salon pour récupérer les tasses et les ramener dans la cuisine.

Mais avant de faire cette tâche, elle pris dans ses mains celle du Consul et regarda par la fenêtre.

- Et moi je ferais tout mon possible  pour ne pas vous aimer aussi. Je ne veux plus voir les gens que j'aime souffrir. Et encore moins vouloir me rapprocher plus de vous pour cette nouvelle vie que vous m'offrez, ce serait inconcevable et indécent de ma part de faire ça... Même si je sais que ça sera difficile pour moi.


La jeune femme ferma les yeux tout en continuant de garder la tasse entre ses doigts et resta devant cette fenêtre de son salon à s'imaginer tout ce que pourrait devenir sa vie à présent qu'elle serait connue de tous.











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Bon ! J’avais lu vos deux premiers postes il y a très longtemps… Et j’en garde pas grand souvenir (sauf Gen qui se pointe en chaleur chez Pam) !
Je vais commenter au fil de ma lecture, puis je parlerai de cette histoire de lien !

On commence par toi Gen ! Premier paragraphe, première phrase !
Si t’as froid, pourquoi t’enlèves tes gants ?!? Ca me fait penser à Grey de Fairy Tail qui se désape tout le temps. Mais lui résiste au froid !
Alors ! Déjà j’aime bien l’intro ! Je sais vaguement que Mizore était une joueuse, et qu’elle est la « compagne » de Gen ! C’est cool d’apprendre rapidement comment s’est déroulé leur première rencontre, et d’avoir un rapide aperçu de ta situation en couple ! Tu dors avec ta moitié c’est bien ! Après tu vas quand même voir d’autres femmes mais bon… On n’est pas là pour juger (Oups, j’le suis!). Tu retranscris bien le froid mordant de l’hiver (bien que je me demande s’il fait vraiment si froid au Jardin RADIEUX ! J’ai juste été un poil déboussolé au départ. Tu n’as posté la demande de correction que maintenant et du coup je me disais que le rp prenait place en été ! Été, froid… mon cerveau a bugué !
Mais cet hiver cruel sert la narration ! Certes, le rp est de juillet… mais tu le places dans le contexte de notre super mois de décembre avec l’apparition d’un monde par semaine ! Il fait froid partout sauf dans le nouveau monde tropicale Costa Del Sol ! Depuis le temps, on a eu quelques rps là-bas, on est habitué au monde… Toutefois la mention dans ce rp qui date, et qui devait être un des premiers à en parler, c’est super ! On oublie pas que la vie évolue à côté de nos petits tracas !
« Le tragédien se renfrogna sur lui-même, pressant encore le pas. »
Ca me fait penser à Septi ! On est bien assorti !
« S’il n’avait pas craint une chute mortelle pour sa réputation, il aurait sans aucun doute couru »
Surtout pour un mec qui peut VOLER ! A quoi bon courir ? Ou même marcher ?
Alors… autant la mention de Costa était cool. Autant, à partir du moment où tu reviens sur ta situation à toi, pour refaire ensuite un résumé de l’endroit où tout le monde part en vacances… j’ai trouvé ça un peu lourd et maladroit. Je pense qu’évoquer tout ce à quoi te faire penser le monde dès la première mention aurait été mieux.
« Aussi devait-il s’attendre à une maison en désordre, car c’était ainsi que ressemblait sa tour. »
Gen est bordélique, ok pourquoi pas ! Mais c’est pas le cas de tout le monde. Surtout qu’en règle générale, les femmes sont plus soigneuses que les hommes ! Et il me semble que tu avais déjà filé des Mog à Pam à ce moment-là (ou je confonds avec plus tard) donc niveau domestique qui pouponne la fille, ça va quoi !
« Bien que Pamela eût droit à trois mogs de ménage qui travaillaient bénévolement. »
Voilà en plus ! Et puis bénévolement tousse, ils sont payés en se rinçant l’oeil et en piquant les sous-vêtements de leur patronne !
« À vrai dire, n’importe quel homme aurait accepté, lui y compris. »
Encore une généralité ! Fausse en plus ! Je sais que tu fais référence à la pomme d’or… mais son effet ne marche que lorsqu’on voit Pam. Si tu proposes ce boulot à un gay, ou à Chen, Septimus et j’en passe… j’suis pas sur qu’ils vont vouloir quitter leur situation pour devenir la bonniche de Pam hein ! Gen bave sur Pam, pomme ou non ! Mais pas tous les autres !

Passons à Pamela maintenant !
« profitant encore des dernières petites minutes avant qu'une nouvelle journée de travail pointe le bout de son nez. »
Je pige l’idée hein ! Tu traines au lit, tu veux pas bosser et tout. Mais… le jour est déjà là. Gen se pointe pas au milieu de la nuit. Tu te réveilles mettons à 6, 7 ou 8h… Du coup les dernières petites minutes avant la journée… ça rend la phrase très étrange. Et puis, en tant qu’artiste, consul, je ne suis pas certain que tu aies un emploi du temps strict et fixe. Chen bosse très tôt et très tard dans la journée. Mais à midi il glande et se repose par exemple. Donc… Non, je trouve cette phrase dérangeante !
« la couverture qui était sur elle »
On va encore dire que je chipote hein mais… C’est le deuxième paragraphe ou plutôt la deuxième phrase du rp. La première étant que tu étais enveloppé dans tes draps. Je pense qu’insisté sur le fait que la couverture est effectivement sur toi… alourdit inutilement le rp. Si tes phrases/paragraphes étaient plus grands, plus denses en idées et digressions… je ne dis pas. Mais là, ça nous prend 5 secondes pour lire les deux. A moins d’être Dory, on s’en rappelle !
« Elle enfila ensuite rapidement une petite robe de chambre en satin aussi »
Draps, robe de chambre, maison, domestiques… On voit que t’es pleine aux as en tout cas ! Pense aux petites gens quand même ! Tu risquerais de te faire brûler par les pauvres qui meurent de froid et de faim ! Après, dans les faits, il me semble que tu es une des plus riches du forum, et le consulat te chouchoute particulièrement (surtout Gen) donc… c’est logique ! Mais dieu que c’est énervant !
«  son reflet. Image qu'elle voulu oublier très rapidement »
Alors… c’est intéressant. Je suppose que c’est lier à la pomme d’or puisque je n’ai pas plus d’info. Mais quand tu fais ce genre de phrases, donner un ou deux détails sur le pourquoi, ça peut être pas mal ! Je suis intrigué, tu as réussi à harponner ton lecteur ! Maintenant, il faut satisfaire sa curiosité !
(Oh et se brosser les dents au réveil, avant le petit dej… bizarre hein!)
«  Il n'y en a pas un de vous qui voudrait être adorable et faire du café ? Tu te rattrapes bien. T'es mignon. »
Je ne vais probablement pas commenter tous les dialogues mais… Celui-ci, je pense que c’est nécessaire ! Tu rends plutôt bien les mogs (enfin pour ce que je connais d’eux), tu arrives pas mal à mettre en scène le côté docile, pervers et j’en passe. Mais ! Quand à la phrase d’avant, tu dis qu’ils t’énervent dès le réveil, que tu les appelles des dissidents… Je ne sais pas… Faire la gentille, faire la manipulatrice alors que tu gueulais comme une poissonnière… Je trouve que les deux se mêlent très mal. A la rigueur, si tu avais fait une pause, que tu disais que tu prenais sur toi, et que tu faisais une voix plus aigue/plus suave… Ca aurait pu passer je pense. Mais en l’état actuel ? Non !
« Pamela passa une main dans sa longue tignasse rousse pour essayer de la dompter et de leur donnée une apparence moins sauvage. »
Dieu sait que je ne me coiffe jamais. Et je ne suis pas habitué aux petits rituels féminins. Mais… tu étais devant ta glace il n’y a pas 5 minutes, ça aurait été logique de faire ça à ce moment-là ! Qui plus est… tu viens de te lever, on t’emmerde avec des cousins, et tu n’attends pas de visite. Normalement, tu as le temps de faire ça après, quand tu t’habilleras, et que tu seras prête à partir ! Ca ne devrait pas te gêner. Surtout que tu es habituée aux mogs… et qu’ils te voient dans tous tes états depuis des jours, des semaines !
« Bande d'ingrats... »
C’est… une réflexion très étrange. Les mogs bossent pour toi gratuitement (même si leur deal avec Gen est de te mater comme paiement), ils essaient de répondre à toutes tes envies… Et tu les traites d’ingrats ? Je n’ai pas lu tous tes rps, loin de là. Mais sur ceux que j’ai lu, à chaque fois que tu faisais intervenir les mogs… tu ne faisais jamais rien pour eux ! Donc dans ces conditions, je ne vois pas comment ils pourraient être ingrats. Fainéant, lourd, débile et j’en passe oui mais ingrats ? Soit le terme est mal choisi, soit… J’ai manqué un épisode important.
Alors j’aime beaucoup la réaction de Pam face à Gen… pas tant pour ta réaction que pour la sienne ! Je m’imagine que tu as la tronche d’Anna au réveil dans la Reine des neiges, et pourtant Gen est ébahis par toi, et n’arrive pas à te regarder dans les yeux ! Je veux bien que la pomme fasse des miracles mais il y a des limites quand même! Parce qu’entre vous deux, à part sa maladie et les joies rougies/blanchies par le froid… c’est Gen qui est bien sapé, et c’est Pam qui devrait en être toute chamboulée !
« Faites comme chez vous. Que puis-je pour vous ? »
Ca fait très bonne maîtresse de maison ! C’est bien, c’est poli. Et c’est peut-être un poil à côté de la plaque ! Gen vient de dire qu’il avait besoin de s’entretenir d’urgence avec toi ! Donc un je vous écoute ça va. Mais un que puis je pour vous ? A la rigueur, que désirez vous boire ou posez vous près de la cheminée que je m’empresse d’allumer ! C’est pas toujours facile de rp à deux, de prendre en compte tous les détails, toutes les mimiques de l’autre. Mais quand tu reprends le dialogue de ton partenaire, essaie d’être raccord ! Jusqu’à présent ça allait mais sur la touche final du rp… ça casse tout !

Retournons vers le chaud lapin !
« Il arriva dans le salon, où il put voir deux des trois mogs qu’il avait lui-même recrutés. »
D’entrée de jeu ! Et même remarque que pour Pam. Les mogs sont tous les trois dans la cuisine en train de préparer le café, et de prendre tout leur temps. Certes, elle leur demande d’accélérer parce que t’es là… mais elle ne mentionne pas que les mogs arrivent pour lui faire face, ou qu’ils sont dans le salon. C’est un détail, on est d’accord mais… ça casse un peu l’effet que tu voulais donner. Je pense que ton idée aurait d’ailleurs eu plus d’impact s’ils s’étaient figé avec une tasse de café à la main (qui serait tombé ou aurait refroidi peu importe) ! Après, ils auraient pu tenter de cracher dans ta tasse sans que tu t’en rendes compte ! Alors que là, c’est certains qui le font, et tu n’as aucun moyen de savoir !
« Dire qu’eux-mêmes étaient des consuls sonnait étonnamment. »
Jusqu’à présent, je n’ai pas trop fait gaffe aux fautes et autres erreurs d’inattention. Mais là, la phrase n’est pas terminé ! Il manque quelque chose ! Je me la repasse en boucle dans le crane mais… ouais, elle me semble non finie.
« occupait-il »
Je… ne suis pas certain que ce soit une faute. Si tu parles des mogs, comme le ils après semble le suggéré, s’en est une. Si tu parles de toi, que tu occupes leurs journées… dans ce cas non. Mais personnellement, je pense qu’en écrivant tu parlais des mogs et non de toi. C’est ce que je retire du texte en tout cas.
« Le Consulat est composé d’hommes et de femmes et d’autres créatures sur un même pied d’égalité, acceptant de prendre des responsabilités pour accomplir une mission commune. »
Je suppose que tu utilises le présent de vérité générale donc là aussi ce n’est pas une faute. Par contre, dans un texte au passé… ca crée une dissonance. Est-ce que mettre un était aurait vraiment amoindri cette vérité ? Je ne pense pas ! Mais c’est ton choix. Personnellement, j’essaie autant que possible de les éviter !
«  Il la fixa quelques secondes, inspira une longue seconde »
Je pense que tu vois où je veux en venir ! C’est pas toujours évident d’écrire des actions, de rendre le rp vivant… et d’éviter d’alourdir le texte par des répétitions. Ici, c’est le cas. Peut-être mettre un instant à la place d’un des deux secondes ?
« Mais il l’avait découvert. »
Alors même si tu abordes tous ceux qui bossent pour toi, de gré ou de force, le secours de divinité et tout (même si je me demande comment elles interviennent)… Tu fais comme Pam pour son reflet ! Tu intrigues ton lecteur, et le laisse sur sa faim, lui jetant juste un petit os sur le comment tu aurais pu être mis au courant de la nouvelle ! On veut des certitudes, du concret bon sang !
« certes légèrement mais de manière peu appropriée à la gravité de la situation. »
Une robe de chambre, une nuisette ou un pyjama… c’est clair qu’on part pas à la guerre comme ça ! Mais jusqu’à présent, je ne vois pas la gravité de la situation ! Et puis tu la surprends chez elle, sans être attendu, au petit matin ! Elle n’allait pas être sur son trente et un !
« Autant dire que s’il racontait cet entretien à Mizore, Pamela serait dans son discours vêtue traditionnellement… concernant les jolies femmes, il savait que la pomme d’or avait un effet indésirable. »
Alors ! Tu recommences ! Qu’est-ce qu’une tenue traditionnelle aux yeux de Genesis ?!? On veut savoir !
Et de même, la pomme d’or est puissante. Après, est-ce qu’on est véritablement jaloux/amoureux/énervé/joyeux juste à l’évocation de Pamela ? Qu’on l’ait déjà vu ou non… Je doute que l’effet soit le même. Voire agisse tout court.
«  Je ne comprends pas pourquoi vous ne m’en avez pas parlé, Pamela »
Hypocrite !
Le concours d’yeux de la mort est sympathique ! Mais… Ca aurait été bien que les mogs se comportent autrement… de manière plus loufoques ! Surtout qu’ils doivent défendre leur viande contre un chaud lapin qui s’invite quand il veut sur leurs terres !

Retournons à Pamela !
Déjà ! Juste visuellement ça fait plaisir. On passe d’un « paragraphe », une phrase, à un paragraphe, plusieurs phrases ! Pas tout le temps mais c’est mieux !
Alors je ne connaissais pas le terme de causeuse même si j’ai pu deviner que c’était un meuble grâce au contexte ! Du coup, bon point pour le vocabulaire !
« C'est ne que »
Comme je le disais à Gen, je ne me concentre pas trop sur les éventuelles fautes et tout ! Mais faites attention quand même !
« Je ne pouvais être un enfant moche à la naissance !? »
Bon de même mais ce n’est pas pour ça que j’ai pris cette phrase ! La pomme d’or semble quand même être un cadeau du ciel ! Tu manipules n’importe quel homme, tu es sure d’être aimé par celui que tu choisirais. Seul petit défaut, les femmes sont jalouses (surtout quand tu leur piques leur copain). Normal ! Mais ça ne semble pas être un si lourd fardeau que ça. Pas suffisamment pour désirer être né moche en tout cas. Je ne sais pas ce que je penserais dans pareil situation. Peut-être Comme Pam. Ou pas du tout. Va savoir ! En tout cas la réflexion est intéressante. Mais la solution à son problème est juste évidente ! Donc… fardeau ? Pas des masses ! Mais j’ai bien aimé ce que tu en as fait.
Pour le reste du rp… je n’ai pas grand-chose à dire. Tu fais souvent intervenir le même mog, aussi je ne peux que te suggérer de changer de temps en temps (même si c’est un vieux rp, et que tu as déjà pu changer ta façon de faire).
L’idée d’une Pamela… honteuse, agissant comme une enfant qui a fait une bêtise est assez drôle. Surtout quand on sait qu’après, elle se sert de sa pomme pour séquestrer des hommes dans sa cave !

Et on revient au malade imaginaire !
« Il souffla du nez »
Quand je vois ça… je pense à un dragon ! Ca me fait beaucoup rire, et j’ai du mal à imaginer ça d’un humain (ou alors un truc vraiment grotesque) ! Gen cache-t-il un secret comme Maléfique ?!?
« Je ne pensais pas vivre autant de mois depuis que je l’ai annoncé »
C’est vrai que pour un homme mourant… Il pète la forme ! Et il reste longtemps ! C’est quand qu’il passe l’arme à gauche ?
«  Disons que je serai celui qui prendra les risques et qui vous protégera vous et le Consulat et que… jusqu’à ma mort, vous me ferez confiance. »
J’ai… vu pire comme approche de drague ! Le chevalier servant, ça marche bien ! Non mais sans blague… Je sais que la pomme agit sur lui, mais qu’il lutte un peu ! Il est pas censé être heureux en ménage ? Pourquoi il cherche à voir ailleurs ! C’est quoi le binz ????
« Il fit derechef un arrêt, ne détachant pas son regard de Pamela. »
Il y a un jeu de j’te regarde, j’te regarde pas. Et globalement ça passe depuis le début mais… Bon, à force ça devient un brin lourd quand même ! On sait que la pomme et ses désirs agissent, qu’il « tente » de lutter et tout ! Personnellement, je serai pour ne pas insister dessus, ne pas rabâcher sans arrêt ça. C’est un parti pris que tu fais. Et je dois dire que ça ne me convainc pas au fur et à mesure que la lecture se poursuit.
« C’est elle qui m’est apparue pour m’annoncer que vous aviez la pomme d’or et cet immense pouvoir. »
Ca se sera fait attendre ! Mais on sait enfin comment Gen sait pour la pomme ! Et c’est à la fois malin, et cool de faire intervenir Aphrodite puisque c’est elle qui l’avait reçu de Paris. Merci la mythologie ! Après… est-ce qu’une mortelle pourrait vraiment parvenir à arracher cette pomme d’une déesse qui pourrait changer de forme pour être la plus belle n’importe quand ? Est-ce qu’une femme plus belle que toutes les autres peut vraiment perdre ce titre détenu depuis des siècles, des millénaires sans s’enlaidir ? La réflexion se pose !
« Elle reste plus puissante que vous et moi »
Nouvelle réflexion ! En effet, Aphro est une déesse, invincible sur le monde d’Héraclès. Pas de soucis la dessus. Mais… l’est-elle quand elle quitte son monde ? Est-ce que ça ne devient pas comme pour les persos de jeu qui quitte leur borne d’arcade ? Qui quitte même leur monde ? La question se pose ! Ok elle resterait très puissante mais pas forcément plus que vous deux… ou du moins plus que quelques membres qui se ligueraient contre elle. Ou Roxas. Ouais Roxas est un dieu partout maintenant !
« je n’en suis pas peu fier »
Ego Genesis sonne moins bien que Ego Hugo mais… ouais. Qu’est-ce qui ne le rend pas fier au final ? Le mec est un artiste, un « tragédien » et il dirige tous les autres artistes (même si c’est démocratique blablabla) ! Donc son égo est plus important que celui de Death, Rufus, Roxas et Matthew réunis !
« Je graisserai les pattes qu’il faudra pour qu’on vous accorde une interview complète auprès de l’éclaireur, qu’on répète partout que vous êtes… la femme la plus désirable et belle du monde »
Pour ça, il suffit juste d’un journaliste ! Un ! En tout cas, le plan de faire de Pam une top modèle est assez drôle, et va bien dans l’optique du Consulat ! Répandre les arts et la jalousie. Entretenir la beauté et son culte ! C’est… cool ! Pas imprévisible (Chen l’avait spotté avant même que Pam ait la pomme j’en suis sur) mais cool !
On en est au milieu du rp… mais cette fin sur le rappel de son recrutement (dont je me souviens légèrement, vu comme tu lui rentrais dedans, pour la débaucher) ! C’est génial ! Non vraiment ! Je pense que tu aurais difficilement pu faire mieux qu’avec ça !

Et on repasse à la plante verte.
« Pamela était vraiment gênée par cette révélation. Une déesse lui en voulait, c'est alors qu'elle se releva tout en essayant de répondre. »
On revient aux phrases paragraphiques ! Et au manque de développement d’idée. Savoir ce que ressentait, ce que pensait Pamela sur le fait qu’une déesse lui en veut… c’est priceless ! Ca aurait été génial ! Mais tu balaies ça par une action sans approfondir le sujet. Même si par la suite tu reviens un peu sur l’idée… tu te concentres surtout sur Genesis, et sur des actions que tu fais. Pense à enrichir ton rp avec des émotions, des pensées, des souvenirs, ce que tu veux ! Puis effectue tes actions !
« La sorcière ne rouvrit pas les yeux, elle ne voulait pas voir le regard que son supérieur aurait pu avoir sur elle à cet instant. »
Tu joues beaucoup avec l’idée du supérieur, comme si ce serait un amour maudit, tabou, incestueux presque ! Mais… Pas vraiment en fait ! Tu es une artiste (même si c’est juste des plantes), tu as la pomme d’or. Vis tes émotions, montre les. Comme dit assez souvent Gen, il faut qu’il y ait une explosion de passions tumultueuses, tourbillonnantes ! C’est ça qu’on veut voir !
Oh ! Et puis ce n’est pas parce que c’est ton « supérieur » (techniquement on est toujours en démocratie et il parle juste au nom de tous vis à vis des autres groupes!) qui t’a sorti de la bouse mercenarial que tu ne peux rien lui refuser hein !
« Mais imaginons un seul instant, qu'avec toute cette médiatisation autour du Consulat et moi. Elle venait à... »
Pour une fois je peux faire comme Chen, et gueuler sur la ponctuation ! Ton point ma cocotte ! Ton point ! Tu termines ta phrase… alors que tu viens de la commencer ! Il faut quelque chose qui aille avec l’idée de médiatisation ! De dieu ! On va monter un groupe pour crier après tous ceux qui foirent leur ponctuation !
« Elle pourrait avoir envie de me tuer, pire même, détruire tout ce que vous avez crée. La fin du Consulat. »
Qu’elle puisse te tuer ? Ouais ça reste faisable, même en dehors de l’Olympe. Pour le reste ? Ah ah ! Elle a beau être une déesse, ça serait un trop gros travail juste pour elle ! Et je tiens à rappeler deux choses ! D’une, c’est la déesse de l’amour, pas de la guerre. Donc un meurtre d’une concurrente pourquoi pas ? Mais à un groupe, à plusieurs mondes ? Non. De deux… les dieux n’agissent pas des masses. Ils embêtent les mortels mais sinon… ce sont leurs émissaires qui agissent pour eux ! Qui accomplissent ou tentent d’accomplir leur volonté.
« Ses yeux toujours fermés, elle sentait cependant qu'ils se gonflaient. »
Je… suis curieux car je n’arrive pas du tout à me le représenter, à l’imaginer. Je suppose qu’elle est au bord des larmes mais… Ouais non, il me faudrait une photo, un film dessus !
« elle était-elle même »
Le tiret n’est pas entre les bons mots !
Sinon… tu ne peux être la perte d’un mec qui devrait déjà être mort, et qui a constamment son pied dans la tombe ! C’est un peu… illogique ! Mais je mets ça sur le compte de la forte émotion, sur la peur et l’amour que tu ressentais à ce moment-là !

Et on revient au mort-vivant.
« un immense espoir en loi »
C’est le seul truc que je relève… et qui a cassé ma lecture ! Car j’étais aussi captivé par ta lecture que tu ne l’étais par Pamela ! Toute cette… mesmérization est extrêmement bien faite ! On s’y croit ! Même si je doute toujours que ce soit seulement l’effet de la pomme… Chaud lapin !
« Bien qu’à peu supportable, il remercia cette douleur de l’avoir sorti de cette torpeur. »
NONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN. J’étais à fond dedans ! Et cette tasse de café me sort autant du rp que Gen de sa transe ! Maudit sois-tu ! Mais plus sérieusement, c’était très bien écrit !
« Il ne voulait être tenté davantage et… encore moins être éconduit par la sorcière en se montrant trop aventureux »
C’est surtout cette peur qui le fait aller vers sa copine, et l’empêche de sauter sur Pam ! Tss… Infidèle !
La fin du rp est aussi bonne que le début ! Reprendre le serment du styx est vraiment cool ! La mythologie, y a que ça de vrai !

Et on repasse à la rouquine.
« La jeune femme sentit les mains du tragédien resserrer la sienne, elle commença à retrouver un rythme cardiaque plus lent, elle se sentit à ce instant apaisée. »
Le passage de la peur panique à la tranquillité d’esprit… est vraiment trop rapide. C’est un autre rp, mais faut pas oublier qu’il ne s’écoule que quelques secondes entre les deux que tu as fait ! Je… pourrai le concevoir si Pamela aimait Genesis. Être auprès de l’amour de sa vie, le seul qui peut vraiment la rassurer, la protéger. Ok. Mais ça n’est pas le cas. Pas dans ce rp-ci en tout cas. Donc ouais… Essaie de ralentir le passage d’une émotion forte, négative, vers une plus positive, plus tranquille !
«  les siens légèrement rouge par la douleur de ce souvenir néfaste. »
Les pleurs rendent les yeux rouges. La magie noire et l’ambition rendent ceux de Voldy rouge. Mais se souvenir d’un simple souvenir, aussi douloureux soit-il ? Ca ne les rend pas rouge !
« Il avait peut-être aujourd'hui le physique d'un vieillard »
Je… me représente peut-être mal Gen, mais à part les cheveux qui blanchissent, la peau qui peut se décolorer, et une impression constante de lassitude/douleur sur la tronche… Il garde l’âge qu’il a. S’il a 40 ans, il ressemble à un homme de 40 ans avec les défauts mentionnés ! Qui plus est… il vient d’être subjugué par toi, il était fou d’amour pour toi. Ce simple fait doit le rendre plus vivant, plus « jeune » qu’il ne l’est, qu’il ne se sent.
« De façon très douce, mais son regard s'assombrit tout aussitôt ; c'était tout de même son patron. ! »
Des idylles patron/employé ça se voit ! Et je le répète, c’est juste un porte parole ! Donc d’où vient cet idée d’interdit ? Elle veut le choper, elle le fait ! Et puis c’est tout ! En plus ça plairait au grand cornichon !
« Pamela cherchait à se cacher à ce moment, elle se sentais stupide. »
Elle n’a strictement rien fait, si ce n’est penser à quelque chose… De quoi elle se sent stupide (d’ailleurs il y a une faute au niveau de la terminaison) ? Au contraire même ! C’est son attitude qui est louche et qui risque d’alerter l’autre !
« ls sont mignons, mais il me tapent doucement sur les nerfs... »
La encore… Ils t’énervent au premier rp, dès ton réveil. Ils vont des conneries tout du long… et tu les supportent depuis plusieurs jours. Tu es, comme tu l’as écrit juste avant, dans un état de nerf très fragile entre la peur, le désir, la honte et blablabla… Comment tu peux penser qu’ils sont mignons, ou qu’ils te tapent DOUCEMENT sur les nerfs ? C’est… illogique !

Allez ! Dernier rp du mourant !
« Debout, lui tournant le dos, son pouvoir était moins grand »
Si en étant dans la même pièce, mais en ne la regardant pas (et elle qui ne te regarde pas)… comment la pomme pourrait agir sur d’autres, à la simple mention au simple souvenir de Pam ? La question que j’ai posé tout du long est toujours présente !
« Il ne voulait pas reproduire son erreur… et s’approprier une nouvelle fois une femme qu’il aimait, pour l’emprisonner, l’empêcher d’être heureuse ailleurs. Non seulement celle-ci ne s’abandonnerait jamais à lui, mais il avait le devoir de l’en empêcher ou de s’empêcher de l’en convaincre. »
J’en reviens aussi à ce commentaire ! Arrêtez d’attiser ma curiosité pour me laisser en rade ! Il a kidnappé Mizore ? Il la retient de force ? Il fait ça souvent ? Et il s’avoue enfin qu’il aime Pamela, pomme ou non ? Raaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !
Bon, outre ça, je n’ai plus grand-chose de neuf à dire. Le rp est bien écrit, l’idée de médiatiser Pam est bien martelé dans nos crânes. Et l’aveu final du je ne t’aimerai point… aurait pu être classe sans tous les sentiments qui l’ont animé auparavant !

Dernier rp de la plus belle blablabla…
« Après lui avoir dit qu'elle acceptait sa proposition, elle remarqua aussitôt la joie sur le visage du consul. »
Moui alors un mec qui sourit et se frotte ensuite les yeux… j’sais pas si j’appellerai ça de la joie inscrite sur un visage ! Ca s’apparente plus à de la lassitude polie chez moi ! Voire à un début de frustration/colère !
« Elle se contenta donc de sourire poliment en l'écoutant de continuer de parler. »
De continuer de parler ? Continuer de/à parler ou même parler tout court suffit !
« ses lèvres sur le jour du Tragédien »
Attention aux fautes sur le dernier rp qui conclut l’ensemble ! C’est celles qui restent le plus et ça donne une mauvaise impression !


Bon, c’était un bon rp, sympa à lire !
Il n’est pas parfait, mais quel rp l’est après tout ?

Maintenant, concernant votre lien d…
Je ne sais pas si je dois prendre en compte vos relations passées. Le débauchage de Pam par exemple. Donc je vais faire les deux ! Ca comptera ! Mais pas pour beaucoup !
Gen… entre l’objetisation de Pamela, ton désir avoué envers elle et les émotions de la Pomme… clairement, il y a quelque chose ! Tu l’as très bien rendu et c’est… un peu malsain !
Pam… je dois avouer que mis à part sur les… deux, trois derniers rps, quand tu as peur et que tu avoues ton amour secret pour ton « patron », le lien est moins… visible. Néanmoins, tu démontres quand même un fort attachement pour Genesis, pour son avenir, et tu es lié à lui (même si tu tiens à faire passer ça pour malsain).
Donc vous obtenez un lien D !


Pour tous les deux, ce sera une mission facile.
Vous obtenez 10 d’xp, 100 munnies et 2 PS en psychisme.
Genesis, tu reçois un PS bonus en dextérité.

Je te laisse rajouter ça sur vos deux fiches.
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