Sweet Home San Fransokyo

Test RP

S’il te plait frangin, arrête de bouger… Je n’arrive pas à redresser ta cravate… Et puis ... il faut que je te fasse des ourlets aux manches et aux jambes. Le vendeur te l’avait bien dis, tu tailles petit avec un mètre soixante-quatre.

- Soixante-cinq ! Pis ! Y en a marre ! Ôtes tes grandes paluches, je sais faire tout seul ! Tu peux parler toi... t’as cinq centimètres qui dépassent de partout, t’as l’air encore plus benêt que d’habitude. Tsss… On est tombé sur un blaireau  qu’a pas voulu se faire chier, pour le prix où il les vend ses complets noirs, à trouver du presque deux mètres. Arnaqueur ! On se vengera tu vas voir, je le mets sur ma liste.

- Il était gentil... Je l’aime bien moi. Pis il nous a offert de beau chapeau noir. Allez calme-toi, j’ai presque fini. Puis tu sais bien que maman a peur pour ton petit cœur quand tu t’énerves, et moi aussi. Tu lui as promis sur son lit de mort.

- A-RRE-TEUH ! De dire petit ! Ça suffit !.... on y va en tant que livreurs je te rappelle, pas des présidents. Mets les lunettes de soleil, ça fera bien assez l’affaire. Où se trouve le paquet ?

- Je l’ai là, ne t’inquiètes pas. D’ailleurs ça sent super bon, tu crois qu’on pourra y retourner quand on aura finis ici ? Pis t’as vu le bonhomme rondouillard de l’enseigne ? On dirait toi avec un tablier et un gâteau et une moustache et une perruque rousse…

Sauf que lui il a une bonne bouille, il n’a pas les sourcils tout le temps froncés... T’as pas un stylo ? Sûr que je peux le griffonner pour qu’il te ressemble. Ça serait pas plus crédible ? C’est une bonne idée, non ?

- Et tu crois peut être que mettre ton costume sur un manche à balai ça te fera passer pour un vendeur d’accessoire de ménage pour faire du porte-à-porte ! Imbécile ! Oui je sais on l’a déjà fait…Maintenant tais-toi et laisse-moi faire, ça vaut mieux…. Heureusement que je suis là pour diriger. Affiche ton plus beau sourire niais, je sais que tu sais le faire au moins.

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- Bonjour, on doit livrer le goûter de la rédaction. On est un peu en retard, on doit y aller avant que le journal télévisé commence. Vous savez comment ils sont s’ils n’ont pas leur dose de sucre. Oui oui… J’ouvre les bras… Non ! Non pas toi frangin …. Donne-moi la boite avant de la faire tomber, tu veux oui ?! Voilà maintenant tu peux. Je ne suis pas aidé.

- Ça chatouille pas, je sais bien j’ai l’habitude. Mais je n’ai pas d’armes, je n’aime pas trop bien ces choses-là. Vous devriez passer le détecteur de métal plus lentement on ne sait jamais. Vous aimez votre métier ? Vous devez voir plein de monde. Je rêve de voir Roxanne, vous croyez qu’elle sera là et qu’elle aime les beignets ?

- Oui bon on y va hein, on n’a pas que ça à faire et lui non plus alors arrêtes de nous bassiner avec tes histoires…….

…

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- Sérieusement, tu ne peux pas t’arrêter cinq minutes d’être... Toi ?

- Ah si je dois pouvoir essayer Cortez. Mais je ne sais pas bien comment je dois faire. En fait, je me suis jamais poser la question, même chez nous dans la banlieue de San Fransokyo avec les copains, j’étais bien en moi. Pas toi ? Enfin toi en toi. T’étais cool en ce temps-là.

- Tu veux dire tous ses petits bourgeois qui profitaient de ta crédulité avant que je leur casse les dents ? Réveilles toi un peu, ils ont jamais rien fait pour toi à part te mettre dans les embrouilles, même quand on en a eu besoin à la mort de papa.

Si je n’avais pas laissé tomber l’université pour reprendre son garage, tu crois que maman aurait pu continuer de n’être que serveuse franchement ? Tu me colles la migraine, Mintus. Sérieusement parfois, je me pose surtout la question de savoir pourquoi je ne t’ai pas laisser en prison…

Hey ! Faites gaffe merde ! Regardez où vous allez avec vos câbles. Bordel y a un monde dans ses couloirs, une vraie fourmilière, on se croirait un jour de frites à la cantoche, les bastons en moins. Enfin au moins ils ne s’inquiètent pas de nous comme ça. Bon deuxième étage et immédiatement à gauche qu’a dit le vigile.

- Hmmmm. Techniquement c’est moi qui suis sorti le premier et qui t’attendais dehors. Pour bonne conduite comme d’habitude. Je te l’ai dit, si tu t’énervais pas pour un rien, ça se passerait bien mieux pour toi là-bas. Au bout de trois fois tu devrais t’y être habitué. Je peux jouer avec les boutons dis, j’adore toutes ses petites lumières ?

- Quand on sortira si tu veux. Regarde tiens, profite du miroir pour te recoiffer. Ça nous va bien le chapeau au final… T’en penses quoi ? Je suis séduisant nan ? Les rouflaquettes c’est intemporel, que ça soit sur l’ovale de ta tête d’œuf ou sur ma mâchoire carrée de caïd déterminé. Pas la barbe de clodo ni le bouc des tapettes d’artistes qui se la jouent. Mais on n’aura pas le temps de draguer de toute façon.

Bon d’accord pour le moment on a fait que des petits boulots de merde depuis que j’ai fait sauter accidentellement le garage, mais maintenant on prend notre envol. Les boss c’est nous, on va bien se trouver un de ses nouveaux mondes à prendre sous notre coupe. J’en ai marre d’obéir aux autres. J’ai les tempes qui grisonnent maintenant…

– Moi ça me gêne pas. On n’est pas trop…. Noir ? Cheveux, lunettes, chapeau, costume, y a que la chemise qui est blanche et notre peau. Attends moi, j’appuie sur les boutons… Voilà héhé, il va faire yoyo, ils vont rigoler ceux qui monteront après nous.

- Ecoute-moi bien, cervelle de noix. On n’est jamais trop noir. Noir c’est classe. Noir c’est imposant. Noir c’est professionnel. Noir c’est mystérieux. Noir c’est….. On est arrivé. Souris et tais-toi!


…

…

- C’est bon, y a plus personne, ils sont au maquillage, pose donc la boite de beignet sur la table et sors-moi le commutateur sous la deuxième rangée de beignet que je le branche sur la caméra. Tiens pendant que t’y es prend moi un sandwich.

- Voilà, mission terminée. On est bon. Je crois que je vais aimer ce nouveau métier. Je crois qu’il y a des crevettes dans celui-là…

- Hein ? Quoi ? Bon laisse tomber, finis donc de brancher le câble et laisse-moi faire. Tu sais bien que je déteste les crevettes, ça pue la pisse des recoins de taule. Voyons voir hmmm tiens avocat, pour une fois que je peux m’en farcir un, il trouvera le chemin de la sortie celui-là.

- Il parait que la télé ça fait paraître plus gros… Je ne vois pas pourquoi on dit ça, t’as l’air comme d’habitude là. On doit vraiment repartir vite ? J’aimerais un autographe de Roxanne moi…. C’est quoi qu’on livre maintenant ?

- Pourquoi y a si peu de beignets dans la boite ? Ne me dit pas que tu en as distribué en route… Lâche cette caméra bougre d’andouille! T’as encore rien compris au plan ma parole. Entre toi bien ça dans ton crâne de piaf ! On n’est pas des livreurs ! C’était l’excuse pour livrer les beignets ! Une excuse ! Et pourquoi donc ?

- Parce qu’on devait repayer la Shinra pour notre voyage en fraude dans la soute.

- Oui ! Non ! On s’en fou de ça… Tu vois ce délicieux beignet et ce délicieux sucre glace … Tu te rappelles Figor le dealer de la cinquième avenue? Il nous a vendu cette drogue hautement hallucinogène qu’il vend sur les rave party étudiantes.

- Ah oui tiens ? Qu’est-ce que tu en as fait ? Ça te ressemble pas d’acheter quelque chose et de ne pas l’utiliser.

- Elle est sur les beignets ! Triple buse ! Le plan c’est de décrédibiliser l’Eclaireur je te rappelle ! Pour que notre plan plus global passe inaperçu petit à petit jusqu’à conquérir tous les mondes ! Pas comme Megamind. Ce génie n’as rien compris à vouloir absolument rechercher la reconnaissance de tous ces tocards à Illusiopolis.

J’ai vu l’émission qui nous expliquait la découverte des mondes extérieurs et leur histoire résumée sur Channel5. Je ne ferais pas son erreur. Mais avant il faut briser le média… Un monde qui ne s’informe pas, ne vois pas le danger arriver.

Le commutateur nous permettra de contrôler leurs images ou d’y insérer un programme d’hypnose quand je l’aurais fini. Et la drogue c’est pour qu’ils se tapent un trip en direct et que tous les spectateurs remettent en causes leurs informations. Terminer les nuits dans la rue ou dans des chambres sordides, les petits boulots à la con pour grappiller de quoi manger.

- Donc … qu’est-ce qu’on fait ce soir Cortez, si on livre plus rien ?

- Comme tous les soirs Mintus. Nous tentons de conquérir les mondes… Sainte Marie mère de miséricorde…

- T’as pas le droit de blasphémer ! Tu l’as promis à maman !

- Ecoute, je lui ai surtout promis de m’occuper de toi et tu ne m’aides vraiment pas pour ça ! Quand on aura notre propre monde, on aura plus à quémander, plus à voler, plus à courir. La police sera à nos pieds et je leur cracherais tous à la gu…. C’est quoi cette lumière ? Quand l’as-tu allumé au juste ???

- Sur la caméra ? Tu crois que ça filme ? Coucou ! Euh coucou Marty ! Salut Johnny ! Hey maman tu nous vois ? Ah bah non tu peux plus… Allez viens on passe à la télé ! Dis quelque chose. Aïe non ! Aïeuh arrêtes avec ton chapeau. T’as promis à maman d’arrêter de me taper sur la tête!

- Couuuuuuurs !!!! Non pas vers dans l’ascenseur !