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Kingdom Hearts RPGConnexion
Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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" D'abords les mauvaises herbes et maintenant des souris ? Tu t'y connais en vermines... " Lâche Fred, retranché derrière son comptoir, me tendant un verre d'alcool, caustique et provocateur mais très calme.

En temps normal, un mec qui me nargue de la sorte, soit je lui fait la misère dans la seconde, soit je vous offre tout un discours sur la haine sans fin que je dois refouler. Or, j'ai aujourd'hui toutes les raisons de ne faire ni l'un, ni l'autre. La première étant que je suis malade comme un chien : courbaturé de partout, le nez bouché, forcé de respirer uniquement par une bouche menant à une gorge obstruée d'une angine, la tête comme empalée par des pics à glaces et avec cette sensation de froid qui ne me quitte pas un instant mais ne m'empêche pas de transpirer des litres de sueurs après quelques pas. Cette même putain de transpiration qui refroidit dans la minute, me gelant encore plus... et merde, j'avais plus ma cape noire ! Comment vous dire ? Je l'ai toujours eu, elle m'a toujours tenu à l'abri du froid ou du chaud, toujours parfaitement adapté à la situation, c'était ma seule pote. En pleine hiver, je n'ai pour m'habiller que mon armure de cuir noir déchirée de partout... les tenues estivales de Costa Del Sol prévu pour le soleil le plus éclatant qui soit... et ne porte en cet instant que mes vêtements les plus chauds : une chemise en lin et un jogging noir. Tout ça avec mes Roxswagg modèle Roxas II à cent balles pleine de boue et complètement dégueulasse, méconnaissable, qui prenne désormais l'eau. Je vis dans le quartier le moins cher de Port Royal, dans une grande maison où chaque pièce fut réhabilitée en appartement. Si l'extérieur reste présentable pour l'image de marque des mercenaires, l'intérieur est un vrai taudis réservé au moins friqués dans un monde où le fric est roi. C'est pas chauffé, à peine meublé et ça ne correspond même pas aux normes réglementaires des immeubles de de la Dark City d'Illusiopolis.

Alors je vous jure... là tout de suite... j'aime le Centurio au point où je serais prêt à nettoyer le parquet avec ma langue s'il le fallait pour y rester ! La taverne est bien chauffée, vachement propre et j'ai carrément un verre sous le nez... putain, j'en verserais presque une larme tellement ça me fait du bien. Quand je regarde le barman, si à l'aise, on le sent comme un poisson dans l'eau et on se demande qui de lui ou du comptoir était là en premier. On en vient à la deuxième raison qui me fait rester le calme : les gueules de pioches, faces de pierres et têtes de cailloux qui trainent ici arme à la main. Un geste ou un mot de travers, une attitude qui ne passe pas ; je finirais trouer comme du gruyère la seconde d'après. Ils ont l'air de respecter Natsu dans le coin mais je ne pense pas que ce dernier s'offusquerait qu'on m'abatte comme un chien. Je n'ai pas souvenir de m'être déjà senti aussi bien à la Coalition Noire où mon train de vie était pourtant celui d'un bourgeois.

J'attrape le verre tendu... le renifle et c'est du rhum bien sucré qui me débouche presque les narines rien qu'à l'odeur, un bon vieux p'tit ponch des familles qui va me retourner la gueule... mais qu'on ne me prenne pas pour un pigeon non plus.

" C'est combien ? "

" Dix munnies. "

J'avale la moitié du verre d'une traite... sent le liquide se répandre en moi... doux comme du miel et brûlant comme un brasier. Ce qui obstrue ma gorge semble alors fondre, je renifle bruyamment et longuement jusqu'à pouvoir avaler ma morve. Putain que ça fait du bien ! Je repose alors le verre comme on abat une masse, ce qui me vaut quelques regards menaçants qui passent vite à autre chose.

" J'ai quinze munnies sur moi... y a moyen de me le remplir et d'en mettre un autre derrière ? "

" Qui sait. " Me répond-il alors, froid comme la mort.

A peine le temps de lâcher mes quinze munnies sur le comptoir qu'ils ne sont déjà plus là. Fred sort alors une vieille bouteille pour remplir le verre et la laisse sur le comptoir. On reste tous les deux là, sans rien dire. Moi assis à déguster mon rhum bien plus lentement pour le faire durer tandis que lui s'occupe de ranger les munnies dans sa caisse et de voir ce qu'il lui reste comme bouteille à portée de main. Tandis que le barman se met à transvaser le contenu de bouteilles dans d'autres, il s'adresse à moi sans un regard, toujours aussi froid.

" T'es sûr qu'on aura plus d'emmerdes avec ces petites saloperies ? "

" Sûr et certain. "

" Ah ouais ? Comment tu peux être si sûr qu'il en reste pas qui traine ? "

" La détection magique, tu connais ? "

" Ouais. Comment t'as fait pour les faire sortir ? "

" Un magicien révèle jamais ses secrets. "

" T'es mignonne quand tu te la joues mais le client c'est moi et je veux savoir. Tu veux être payé ? " Lança Fred, sec comme le désert avec une question paraissant plus comme un ordre. Évidement que je voulais être payé et après une gorgée gourmande, j'ai répondu, puisque le client est roi.

" J'ai utilisé un sort qui peut priver une zone de son air... et pour ne pas finir asphyxier, elles se sont enfuis à l'extérieur puis j'ai placé des pièges à souris à la sortie des trous dans les murs. "

" On t'as donné de la mort-aux-rats, pas des pièges à souris. "

" La matière noire, tu connais ? "

" Ça non par contre, jamais entendu parler. "

Plutôt que de le baratiner, j'ai mis une de mes mains en évidence devant lui... des filets violets ont commencés à s'y amasser. Petit à petit, la quantité de ténèbres était suffisante pour que cela forme une sorte de brume sombre que j'ai matérialisé en canif complètement noir. En tendant la garde vers le barman, celui-ci s'en saisit et observa l'arme sous toutes les coutures avec une pointe d'intérêt dans les yeux. D'un geste de ma main, l'objet se dissipe en filets violets dans l'air comme du sucre dans le café.

" Okay... et t'as des preuves de ce que tu m'avances ? "

En guise de réponse, après gorgée qui acheva mon verre, j'ai hoché la tête en direction de Daigoro qui passait par là... et ma seule preuve était une queue de souris dépassant d'entre les dents du clébard. D'ailleurs, c'était vraiment un chien ce truc ? On aurait plus dit un petit lion chinois, il était super bizarre et ressemblait à rien de ce que je connaissais. Ce dernier s'est approché de moi et j'ai pu le caresser, vite fait, avant qu'il parte en grognant doucement, s'apercevant probablement que j'avais plus rien à lui donner.

" Daigoro, c'est vrai ? "

" Wouaf. "

" Daigoro confirme donc c'est bon, tu seras bien payé. "

L'expression incrédule, j’ai pensé à une mauvaise blague. Les mercenaires ne me font pas confiance parce que je fais partit de la Coalition Noire... et ils ont bien raison, le groupe du Faucheur lui-même ayant déjà tord de me faire confiance. Par contre, ils font confiance à un chien ?

" Tu parles aux animaux... ? "

Fred rigole doucement, se foutant ouvertement de ma gueule mais avec le rhum, je le prends bien... alors quand il me ressert un demi-verre, je le prends encore mieux.

" Daigoro est un vieux de la vieille au Centurio... c'était le chien du mercenaire le plus radin et avide qu'on ait jamais connu. On lui fait confiance. "

" J'ai bien fait de me le mettre dans la poche alors. "

" Ne rêve pas trop, il est bien trop malin pour... hé oh ? "

Trop tard, je me suis déjà endormis, m’affalant comme une masse sur le comptoir ! Fred en profite pour s'envoyer mon verre d'une traite et ne se privera pas de me le facturer... tandis que Daigoro me pisse dessus.
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M'enfin Daigoro lui pisse pas dessus bordel ! tu sais pas où ça a put trainer ce truc !

Bon quoi qu'il en soit j'ai adoré cette mission parce qu'elle n'était pas comme j'ai l'habitude d'en voir...du coup ça ma agréablement surpris un truc de ce genre Smile. Pour une mission de cette difficulté, c'est clair que c'est facile d'y recourir...mais n’empêche ça reste cool Smile

J'veux dire.....pourquoi faire compliqué alors qu'on peut faire simple ? Pourquoi s’embêter à faire une mission détaillé alors qu'on fera ensuite un rapport à peu près du même genre plus tard pour relater nos faits d'armes ? Et ben moi du coup j'ai trouvé ça fun Smile

Allez, pour une fois j'ai pas grand chose à dire en commentaire c'était frais, simple, ça se lit tranquillement et sans trio de fautes (enfin j'en ai pas vue pour ma part ^^)

Mission Très facile: 5 points d'expérience + 50 munnies + 1 PS (Psychisme ! Parce qu'il t'as fallut resté concentré à mort pour diriger tes sorts tout en maintenant ta détection magique Smile)
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