Descendant du transport Shinra, Lenore souriait. Quelle aventure ! Personne ne croirait son rapport, c'était complètement fou. Après avoir fui un vendeur d'esclave trop gourmand qui pensait faire d'elle un de ses produit phare, elle avait fait un court séjour de quelques heures à la Salle d'Arcade. Un monde en perpétuelle folie. De couleur, de possibilités, d'imaginaire. Des esclaves? Elle en avait trouvé! Une cinquantaine, qui tenaient dans une ... valise magique! Elle ne put s'empêcher de rire toute seule. Non elle n'était pas ivre. A moins que le débarquement particulier du monde de la Salle d'Arcade, ait des effets secondaires inattendus.
Elle était revenue à Thèbes pour livrer ses nouveaux esclaves. Nourris de quelques fruits, logés , blanchis si on peut dire ça vu le peu de vêtements qu'ils possédaient, c'était pour eux l'occasion d'une nouvelle vie, au lieu de moisir sur le sol de la gare centrale comme des clochards ignorés.
Il lui fallait près de six heures de marche avant d'atteindre la mine, leurs nouveaux quartiers. Ce n'était pas un soucis pour la mercenaire, surtout avec "si peu" de bagages. Ils ne pesaient rien, c'était épatant. Comme si ils avaient disparus dans une trappe en entrant dans la valise. De temps en temps elle les entendait à l'intérieur, de "hop" et de bruit de trompettes assourdis.
Mais avant de les livrer, elle avait une affaire de vengeance à régler. Elle avait eu tout le trajet pour y penser. Fuir pour sa peau avant d'être vendue elle même comme esclave? D'accord, mais rester sur cet impression de faiblesse? Jamais! Elle allait choper cet enculé d'esclavagiste et lui offrir un sort pire que la mort.
Elle sourit en coin, un brin sadique, sans même s'en rendre compte. Elle reprit son chemin à travers les ruelles vers le quartier commerçant. Quelques heures auparavant à peine, elle fuyait en tentant de ne pas trop renverser de caisses , bousculant des clients pas assez souple ou rapide pour lui céder le passage. Il était donc normal qu'on lui adresses certains regards noirs. Elle préféra ne pas y portée d'attention. Après ce qu’elle allait faire de toute façon, on parlerait d'elle. Restait à savoir si ce serait en bien ou en mal.
La mercenaire approcha du coin de rue réserver au marchand d'esclave avec qui le Centurio avait l'habitude de travailler. Cet enflure n'avait pas hésité à se retourner pour le profit. Elle veilla à ne pas se faire voir par lui mais fit un signe discret lorsqu'elle aperçut ses deux hommes de main seuls. Un doigt sur la bouche, elle leur fit signe d'approcher.
Les deux brutes se regardèrent étonnés avant de lentement rejoindre la rousse qui hors de portée, levait les mains en l'air, paumes ouvertes, la valise entre les pieds. Elle ouvrit rapidement la bouche avant que ne leur vienne l'idée de lui sauter dessus.
" J'ai un marché à vous proposer, à vous deux , pas à lui. Vous voulez bien au moins me laisser le temps de vous en parler?"
Leur mine perplexe trahissait leur incompréhension, C'était du jamais vu, et elle avait déjà réussis à les entourlouper en leur filant entre les doigts. Mais ils lui firent signe de continuer. Lenore sourit et baissa les mains.
"Je compte me venger de lui, pas de vous. Mais si vous prenez son parti au lieu de m'y aider comme je vais vous le proposer, je n'aurais aucun scrupule à vous abattre avec lui."
Ils rirent, forcément avec sa stature, c'était assez peu crédible mais elle n'en démordait pas. Elle avait réfléchis à son argumentaire. Après tout , le langage de l'argent était universel et elle comptait sur leur appât du gain pour se les mettre dans la poche et quelques astuces pou r flatter leur ego.
"Vous savez que le Colisée a perdu pas mal de gladiateurs. Avec votre carrure, vous y feriez un tabac là bas. Et franchement ... actuellement vous êtes petites frappes pour un escroc qui vend ses propres clients? Dans combien de temps va-t-il vous vendre vous aussi ? Réfléchissez, Gladiateur dans ce monde c'est presque un demi dieu, vous savez combien ils sont payés?... La gloire, les femmes, la richesse... Vous ne l'aurez pas avec lui. Vous seriez presque sans patron au Colisée, personne à part Philoctète pour vous retenir. Si vous m'aidez, je veille à ce que le demi-bouc vous embauche à coup sûr."
Elle attendit un peu pour que l'idée germe et fasse son petit chemin dans leur esprit. Ils étaient bien tenter, ça se voyait à leur regard et leur façon de se gratter le menton mal rasé. Son sourire s'élargit légèrement alors qu'ils attendaient toujours la suite. C'était presque conclut.
"Vous me l’assommez et vous le livrez à la mine de souffre des mercenaire. Il va en devenir esclave lui même pour lui apprendre à essayer de m'enfler. Hésitez pas à lui faire mal, tant qu'il est en état pour creuser à coup de pioche."
Lenore jubilait à l'idée que cette ordure pourrisse au fond de la mine entourer des bestioles bleus infernales et de la boule orange bruyante. Il allait finir complètement fou rapidement. les deux hommes acceptèrent le contrat et se dirigèrent lentement vers la boutique de leur ancien patron.
Il ne restera plus qu'à trouver un autre fournisseur d'esclave à Thèbes pour les mercenaires. La rousse souriait, l'histoire ferait certainement le tour de la ville et ils apprendront à ne pas tenter d'enfler les mercenaires.
Mar 3 Jan 2017 - 22:54Elle était revenue à Thèbes pour livrer ses nouveaux esclaves. Nourris de quelques fruits, logés , blanchis si on peut dire ça vu le peu de vêtements qu'ils possédaient, c'était pour eux l'occasion d'une nouvelle vie, au lieu de moisir sur le sol de la gare centrale comme des clochards ignorés.
Il lui fallait près de six heures de marche avant d'atteindre la mine, leurs nouveaux quartiers. Ce n'était pas un soucis pour la mercenaire, surtout avec "si peu" de bagages. Ils ne pesaient rien, c'était épatant. Comme si ils avaient disparus dans une trappe en entrant dans la valise. De temps en temps elle les entendait à l'intérieur, de "hop" et de bruit de trompettes assourdis.
Mais avant de les livrer, elle avait une affaire de vengeance à régler. Elle avait eu tout le trajet pour y penser. Fuir pour sa peau avant d'être vendue elle même comme esclave? D'accord, mais rester sur cet impression de faiblesse? Jamais! Elle allait choper cet enculé d'esclavagiste et lui offrir un sort pire que la mort.
Elle sourit en coin, un brin sadique, sans même s'en rendre compte. Elle reprit son chemin à travers les ruelles vers le quartier commerçant. Quelques heures auparavant à peine, elle fuyait en tentant de ne pas trop renverser de caisses , bousculant des clients pas assez souple ou rapide pour lui céder le passage. Il était donc normal qu'on lui adresses certains regards noirs. Elle préféra ne pas y portée d'attention. Après ce qu’elle allait faire de toute façon, on parlerait d'elle. Restait à savoir si ce serait en bien ou en mal.
La mercenaire approcha du coin de rue réserver au marchand d'esclave avec qui le Centurio avait l'habitude de travailler. Cet enflure n'avait pas hésité à se retourner pour le profit. Elle veilla à ne pas se faire voir par lui mais fit un signe discret lorsqu'elle aperçut ses deux hommes de main seuls. Un doigt sur la bouche, elle leur fit signe d'approcher.
Les deux brutes se regardèrent étonnés avant de lentement rejoindre la rousse qui hors de portée, levait les mains en l'air, paumes ouvertes, la valise entre les pieds. Elle ouvrit rapidement la bouche avant que ne leur vienne l'idée de lui sauter dessus.
" J'ai un marché à vous proposer, à vous deux , pas à lui. Vous voulez bien au moins me laisser le temps de vous en parler?"
Leur mine perplexe trahissait leur incompréhension, C'était du jamais vu, et elle avait déjà réussis à les entourlouper en leur filant entre les doigts. Mais ils lui firent signe de continuer. Lenore sourit et baissa les mains.
"Je compte me venger de lui, pas de vous. Mais si vous prenez son parti au lieu de m'y aider comme je vais vous le proposer, je n'aurais aucun scrupule à vous abattre avec lui."
Ils rirent, forcément avec sa stature, c'était assez peu crédible mais elle n'en démordait pas. Elle avait réfléchis à son argumentaire. Après tout , le langage de l'argent était universel et elle comptait sur leur appât du gain pour se les mettre dans la poche et quelques astuces pou r flatter leur ego.
"Vous savez que le Colisée a perdu pas mal de gladiateurs. Avec votre carrure, vous y feriez un tabac là bas. Et franchement ... actuellement vous êtes petites frappes pour un escroc qui vend ses propres clients? Dans combien de temps va-t-il vous vendre vous aussi ? Réfléchissez, Gladiateur dans ce monde c'est presque un demi dieu, vous savez combien ils sont payés?... La gloire, les femmes, la richesse... Vous ne l'aurez pas avec lui. Vous seriez presque sans patron au Colisée, personne à part Philoctète pour vous retenir. Si vous m'aidez, je veille à ce que le demi-bouc vous embauche à coup sûr."
Elle attendit un peu pour que l'idée germe et fasse son petit chemin dans leur esprit. Ils étaient bien tenter, ça se voyait à leur regard et leur façon de se gratter le menton mal rasé. Son sourire s'élargit légèrement alors qu'ils attendaient toujours la suite. C'était presque conclut.
"Vous me l’assommez et vous le livrez à la mine de souffre des mercenaire. Il va en devenir esclave lui même pour lui apprendre à essayer de m'enfler. Hésitez pas à lui faire mal, tant qu'il est en état pour creuser à coup de pioche."
Lenore jubilait à l'idée que cette ordure pourrisse au fond de la mine entourer des bestioles bleus infernales et de la boule orange bruyante. Il allait finir complètement fou rapidement. les deux hommes acceptèrent le contrat et se dirigèrent lentement vers la boutique de leur ancien patron.
Il ne restera plus qu'à trouver un autre fournisseur d'esclave à Thèbes pour les mercenaires. La rousse souriait, l'histoire ferait certainement le tour de la ville et ils apprendront à ne pas tenter d'enfler les mercenaires.