« Borne d’Arcade. Ouverte de 10h à 18h. Préparez-vous à être numérisé. Merci. »
« Comment ça, numérisé ? »
Les rares habitués parmi les passagers tentaient de rassurer tout le monde, aucune douleur, à peine un chatouillement, mais une disparition partielle pour réapparaître de l’autre côté… Petits morceaux par petits morceaux.
…
…
Trop tard c’était la panique complète pour la mercenaire qui ouvrait grand les yeux et qui se jeta sur la porte séparant le cockpit de la soute pour la tambouriner à grands coups de poings et de pieds.
« Comment ça par morceaux ??? Comment ça peut ne pas faire mal ??? Non mais moi je ne veux pas disparaître oh !! Je reste là hein ! Je ne veux pas y aller !!! Laissez-moi sortir... NON LAISSEZ MOI ENTRER ! BORDEL»
Elle se recula lorsqu’elle vit sa main disparaître en cubes minuscules alors qu’elle frappait encore. Les passagers avaient beau lui parler, elle n’entendait rien, le pouls accéléré, tétanisée sur place à se voir morcelée. Ses pieds s’effaçaient alors qu’elle ne tombait même pas.
Elle sentait la progression d’une sensation de fourmillement alors que le néant la dévorait. C’était la fin, son corps n’était plus rien, elle tenta vainement de tendre le visage vers le haut pour pouvoir continuer de respirer, comme si elle allait se noyer.
La soute était désormais vide, aucune cendre, aucun souvenir oublié, tout juste une porte d’accès au cockpit marqué de coup violent la déformant.
En un clignement de paupière, Lenore était passée d’une lutte pour la survie contre un groupe de passagers dans une soute de vaisseau de transport, en une lutte pour la survie contre un groupe de passagers dans un grand hall de station Shinra, une gare toute en longueur, en luminosité, et en résonance, emplie de brouhaha et d’une population dense.
« Bon sang mais calmez-vous, tout va bien, tout est normale ! Asseyez-vous et arrêtez de paniquer sinon je vous attache! » Fit une brune en short et petit débardeur en descendant ses lunettes de soleil sur son nez.
Elle ressemblait à une randonneuse avec son sac à dos mais avait sur elle de quoi ranger une arme de poing et une corde en travers du buste.
La mercenaire ne comprenait plus rien à la situation. En une seconde tout avait changé, pourtant les mêmes passagers étaient autour d’elle, bien qu’ils s’égrainaient à partir faire ce qu’ils avaient à faire maintenant que la situation se calmait.
L’adrénaline retombait brutalement, s’asseoir était une bonne idée, elle se laissa tomber à même le sol dès l’injonction de la randonneuse.
« POUIK ! » Un bruit étrange la fit sursauter, elle avait écrasé quelque chose.
Se redressant rapidement en pivotant sur elle-même, elle eut tout juste une demi-seconde pour apercevoir une boule verte, ressemblant à une tête de cochon sans corps, avec de grosses dents et un regard stupide.
Dans un réflexe, elle continua son mouvement, en pivot sur sa jambe pour ……. Shooter dans ce truc bizarre et l’envoyer loin d’elle.
« J'aime les situations explosives ! Et là, je perds patience ! » La femme replaça ses lunettes convenablement et gifla la mercenaire avant de croiser les bras.
Lenore était enfin calmée, le choc bien physique venait de l’ancrer dans la réalité. C’était rassurant mine de rien. La tension retombait, rassurant sa voisine, restée seule auprès de la rousse.
« Bienvenue chez moi ! Je vais vous faire visiter. Vous êtes là pour quoi ?» Fit la femme en embrassant la gare d’un geste ample de la main.
« Un peu au hasard… » Rétorqua la mercenaire en se frottant la joue douloureuse.
Son hôte lui expliqua l’endroit, les règles dont la teneur était répétée en boucle par un cube où chaque face présentait un hérisson bleu, les conséquences de la vie dans un jeu vidéo et en dehors, même en dehors de ce monde. La nouvelle venue ne comprenait pas la moitié des mots techniques utilisés et ne retenait donc pas grand-chose.
Chaque porte donnait sur un autre monde où ils jouaient une sorte de pièce de théâtre pour des êtres extérieurs. D’ailleurs une sirène retentit avant que la brune ne termine ses explications, et une lumière intense rouge sonna l’alerte devant le jeu lui servant de lieu de travail. Elle abandonna donc Lenore pour s’y précipiter en lui désignant un bar, « Chez Tapper ».
« Le barman vous expliquera le reste, allez y, il y a toujours du monde ! » Lanca la brune en sautant sur son véhicule en partance avec d’autres personnages.
Mar 3 Jan 2017 - 19:43« Comment ça, numérisé ? »
Les rares habitués parmi les passagers tentaient de rassurer tout le monde, aucune douleur, à peine un chatouillement, mais une disparition partielle pour réapparaître de l’autre côté… Petits morceaux par petits morceaux.
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Trop tard c’était la panique complète pour la mercenaire qui ouvrait grand les yeux et qui se jeta sur la porte séparant le cockpit de la soute pour la tambouriner à grands coups de poings et de pieds.
« Comment ça par morceaux ??? Comment ça peut ne pas faire mal ??? Non mais moi je ne veux pas disparaître oh !! Je reste là hein ! Je ne veux pas y aller !!! Laissez-moi sortir... NON LAISSEZ MOI ENTRER ! BORDEL»
Elle se recula lorsqu’elle vit sa main disparaître en cubes minuscules alors qu’elle frappait encore. Les passagers avaient beau lui parler, elle n’entendait rien, le pouls accéléré, tétanisée sur place à se voir morcelée. Ses pieds s’effaçaient alors qu’elle ne tombait même pas.
Elle sentait la progression d’une sensation de fourmillement alors que le néant la dévorait. C’était la fin, son corps n’était plus rien, elle tenta vainement de tendre le visage vers le haut pour pouvoir continuer de respirer, comme si elle allait se noyer.
La soute était désormais vide, aucune cendre, aucun souvenir oublié, tout juste une porte d’accès au cockpit marqué de coup violent la déformant.
En un clignement de paupière, Lenore était passée d’une lutte pour la survie contre un groupe de passagers dans une soute de vaisseau de transport, en une lutte pour la survie contre un groupe de passagers dans un grand hall de station Shinra, une gare toute en longueur, en luminosité, et en résonance, emplie de brouhaha et d’une population dense.
« Bon sang mais calmez-vous, tout va bien, tout est normale ! Asseyez-vous et arrêtez de paniquer sinon je vous attache! » Fit une brune en short et petit débardeur en descendant ses lunettes de soleil sur son nez.
Elle ressemblait à une randonneuse avec son sac à dos mais avait sur elle de quoi ranger une arme de poing et une corde en travers du buste.
La mercenaire ne comprenait plus rien à la situation. En une seconde tout avait changé, pourtant les mêmes passagers étaient autour d’elle, bien qu’ils s’égrainaient à partir faire ce qu’ils avaient à faire maintenant que la situation se calmait.
L’adrénaline retombait brutalement, s’asseoir était une bonne idée, elle se laissa tomber à même le sol dès l’injonction de la randonneuse.
« POUIK ! » Un bruit étrange la fit sursauter, elle avait écrasé quelque chose.
Se redressant rapidement en pivotant sur elle-même, elle eut tout juste une demi-seconde pour apercevoir une boule verte, ressemblant à une tête de cochon sans corps, avec de grosses dents et un regard stupide.
Dans un réflexe, elle continua son mouvement, en pivot sur sa jambe pour ……. Shooter dans ce truc bizarre et l’envoyer loin d’elle.
« J'aime les situations explosives ! Et là, je perds patience ! » La femme replaça ses lunettes convenablement et gifla la mercenaire avant de croiser les bras.
Lenore était enfin calmée, le choc bien physique venait de l’ancrer dans la réalité. C’était rassurant mine de rien. La tension retombait, rassurant sa voisine, restée seule auprès de la rousse.
« Bienvenue chez moi ! Je vais vous faire visiter. Vous êtes là pour quoi ?» Fit la femme en embrassant la gare d’un geste ample de la main.
« Un peu au hasard… » Rétorqua la mercenaire en se frottant la joue douloureuse.
Son hôte lui expliqua l’endroit, les règles dont la teneur était répétée en boucle par un cube où chaque face présentait un hérisson bleu, les conséquences de la vie dans un jeu vidéo et en dehors, même en dehors de ce monde. La nouvelle venue ne comprenait pas la moitié des mots techniques utilisés et ne retenait donc pas grand-chose.
Chaque porte donnait sur un autre monde où ils jouaient une sorte de pièce de théâtre pour des êtres extérieurs. D’ailleurs une sirène retentit avant que la brune ne termine ses explications, et une lumière intense rouge sonna l’alerte devant le jeu lui servant de lieu de travail. Elle abandonna donc Lenore pour s’y précipiter en lui désignant un bar, « Chez Tapper ».
« Le barman vous expliquera le reste, allez y, il y a toujours du monde ! » Lanca la brune en sautant sur son véhicule en partance avec d’autres personnages.