Killian débarqua du vaisseau de la Shinra, posant pour la première fois le pied au Jardin Radieux. Rufus avait eu la drôle de lubie de vouloir offrir un présent à sa secrétaire Scarlett et c’est sur lui que cette tâche était retombée. Son associé devait toujours lui en vouloir pour avoir malencontreusement tué son personnel. Et passer la serpillière en buvant du rhum avec Manolo n’était pas une punition suffisante – il aurait du s’en douter qu’il y avait des caméras dans cette usine !
Quoi qu’il en soit, le pirate n’avait d’autre choix que d’accéder à la requête du blond platine – du moins tant qu’il n’aurait pas la capacité d’avoir le Pays Imaginaire sous contrôle. Et ce monde, avec ses rues fleuries, ses nombreux commerces, ses artistes vadrouillant partout et son somptueux sommet des arts, était l’endroit idéal pour un brin de recherche. Il trouverait bien une breloque qui satisferait l’employée et l’employeur. Soupirant, il commença donc à s’aventurer dans ce nouveau monde, suivant la foule qui quittait la station Shinra.
Le Capitaine Crochet entra d’abord dans une boutique de fripes. Les femmes adoraient les vêtements et il état sûr de faire plaisir. Sauf que trois problèmes s’étaient immédiatement posés à lui. Que devait-il choisir parti tous les vêtements qu’on lui proposait ? Une robe, une jupe, une chemise, des collants, des sous-vêtements, il n’en savait rien. Quelle taille de vêtement portait la secrétaire ? Il l’avait croisé une ou deux fois, mais il n’avait jamais vraiment payé attention à ses mensurations – et quand bien même, il n’était pas couturier ou tailleur, il ne pouvait les deviner à l’œil nu. Enfin, le dernier problème qui se posa à lui fut la politique vestimentaire qu’imposait le Vaisseau-mère. À quoi bon offrir une magnifique robe si Scarlett ne pouvait pas la mettre ?
Le brun ressortit donc bredouille de la boutique et marcha dans la rue sans regarder autour de lui. Que pouvait-il bien choisir comme cadeau ? Un livre peut-être ? Si Scarlett était intellectuelle, cela pourrait lui plaire. Mais seulement si elle l’était, et qu’il n’en prenait pas un qu’elle avait déjà ou sur un sujet qui ne lui disait rien. Et puis son associé risquait de l’insulter de pingre, ce qui était hors de question. Si le livre ne convenait pas, peut-être que des fleurs le pourraient ? Les femmes appréciaient ces choses. Sauf qu’il fallait avoir le temps de s’en occuper et que le Vaisseau-mère n’était pas connu pour sa biodiversité en ce qui concernait les végétaux. Au vu des horaires de folies de la secrétaire, elle ne verrait jamais les fleurs ou la plante quelconque qu’il aurait choisi et qui mourrait très rapidement.
-Bloody hell, je comprends pourquoi il n’a pas voulu faire ses courses lui-même…
Que restait-il à la légende vivante ? Qu’est-ce qu’un homme fortuné offrait à une femme ? Et soudain l’inspiration lui vint ! Il n’avait jamais pu le faire pour sa propre femme – sauf lors de leur mariage – mais il avait régulièrement vu les bourgeois de la ville offrir des breloques en or ou en argent à leur bourgeoise. Il pouvait acheter un bijou, quelque chose de suffisamment cher et discret pour ravir à la fois Rufus et Scarlett sans enfreindre une quelconque politique vestimentaire ! Le sourire aux lèvres, il parcourut les rues d’un pas rapide, cherchant le joaillier le plus proche.
L’imposteur finit par en trouver une entre une maison et un forgeron. L’enseigne indiquait « Aux beaux atouts » et la boutique avait en vitrine des colliers, des bracelets, des boucles d’oreilles et des bagues. Il avait trouvé l’endroit, restait à trouver le cadeau. Il entra à l’intérieur et salua le vendeur d’un signe de tête.
-Bonjour monsieur.
-Bonjour.
-Puis-je vous aider ?
-C’est possible, dit-il en faisant glisser sa main sur le comptoir. Je suis ici à la demande de mon associé qui veut offrir un… cadeau à femme. Une femme très cher à ses yeux.
-Je vois. Nous parlons d’une petite-amie ? D’une femme ? D’une possible fiancée ?
-La troisième option, lança-t-il avec un sourire.
L’homme passa l’heure qui suivit à choisir la plus jolie bague de fiançailles qu’il put trouver. Il s’arrangea ensuite avec le vendeur pour qu’elle soit livrée directement chez Scarlett – il avait appelé Manolo qui s’était renseigné pour lui avoir l’adresse discrètement – et que n’apparaisse pas sur la facture la mention de bague. A la place, Rufus ne verrait apparaître qu’un collier de perle, et des boucles d’oreilles assorti. Il avait du prétexter que madame risquait de découvrir la facture, et donc comprendre la future surprise qui l’attendait.
-Et maintenant, je peux faire mes propres emplettes, rit-il sous cape tandis qu’il sortait de la boutique pour vadrouiller en ville.
Quoi qu’il en soit, le pirate n’avait d’autre choix que d’accéder à la requête du blond platine – du moins tant qu’il n’aurait pas la capacité d’avoir le Pays Imaginaire sous contrôle. Et ce monde, avec ses rues fleuries, ses nombreux commerces, ses artistes vadrouillant partout et son somptueux sommet des arts, était l’endroit idéal pour un brin de recherche. Il trouverait bien une breloque qui satisferait l’employée et l’employeur. Soupirant, il commença donc à s’aventurer dans ce nouveau monde, suivant la foule qui quittait la station Shinra.
Le Capitaine Crochet entra d’abord dans une boutique de fripes. Les femmes adoraient les vêtements et il état sûr de faire plaisir. Sauf que trois problèmes s’étaient immédiatement posés à lui. Que devait-il choisir parti tous les vêtements qu’on lui proposait ? Une robe, une jupe, une chemise, des collants, des sous-vêtements, il n’en savait rien. Quelle taille de vêtement portait la secrétaire ? Il l’avait croisé une ou deux fois, mais il n’avait jamais vraiment payé attention à ses mensurations – et quand bien même, il n’était pas couturier ou tailleur, il ne pouvait les deviner à l’œil nu. Enfin, le dernier problème qui se posa à lui fut la politique vestimentaire qu’imposait le Vaisseau-mère. À quoi bon offrir une magnifique robe si Scarlett ne pouvait pas la mettre ?
Le brun ressortit donc bredouille de la boutique et marcha dans la rue sans regarder autour de lui. Que pouvait-il bien choisir comme cadeau ? Un livre peut-être ? Si Scarlett était intellectuelle, cela pourrait lui plaire. Mais seulement si elle l’était, et qu’il n’en prenait pas un qu’elle avait déjà ou sur un sujet qui ne lui disait rien. Et puis son associé risquait de l’insulter de pingre, ce qui était hors de question. Si le livre ne convenait pas, peut-être que des fleurs le pourraient ? Les femmes appréciaient ces choses. Sauf qu’il fallait avoir le temps de s’en occuper et que le Vaisseau-mère n’était pas connu pour sa biodiversité en ce qui concernait les végétaux. Au vu des horaires de folies de la secrétaire, elle ne verrait jamais les fleurs ou la plante quelconque qu’il aurait choisi et qui mourrait très rapidement.
-Bloody hell, je comprends pourquoi il n’a pas voulu faire ses courses lui-même…
Que restait-il à la légende vivante ? Qu’est-ce qu’un homme fortuné offrait à une femme ? Et soudain l’inspiration lui vint ! Il n’avait jamais pu le faire pour sa propre femme – sauf lors de leur mariage – mais il avait régulièrement vu les bourgeois de la ville offrir des breloques en or ou en argent à leur bourgeoise. Il pouvait acheter un bijou, quelque chose de suffisamment cher et discret pour ravir à la fois Rufus et Scarlett sans enfreindre une quelconque politique vestimentaire ! Le sourire aux lèvres, il parcourut les rues d’un pas rapide, cherchant le joaillier le plus proche.
L’imposteur finit par en trouver une entre une maison et un forgeron. L’enseigne indiquait « Aux beaux atouts » et la boutique avait en vitrine des colliers, des bracelets, des boucles d’oreilles et des bagues. Il avait trouvé l’endroit, restait à trouver le cadeau. Il entra à l’intérieur et salua le vendeur d’un signe de tête.
-Bonjour monsieur.
-Bonjour.
-Puis-je vous aider ?
-C’est possible, dit-il en faisant glisser sa main sur le comptoir. Je suis ici à la demande de mon associé qui veut offrir un… cadeau à femme. Une femme très cher à ses yeux.
-Je vois. Nous parlons d’une petite-amie ? D’une femme ? D’une possible fiancée ?
-La troisième option, lança-t-il avec un sourire.
L’homme passa l’heure qui suivit à choisir la plus jolie bague de fiançailles qu’il put trouver. Il s’arrangea ensuite avec le vendeur pour qu’elle soit livrée directement chez Scarlett – il avait appelé Manolo qui s’était renseigné pour lui avoir l’adresse discrètement – et que n’apparaisse pas sur la facture la mention de bague. A la place, Rufus ne verrait apparaître qu’un collier de perle, et des boucles d’oreilles assorti. Il avait du prétexter que madame risquait de découvrir la facture, et donc comprendre la future surprise qui l’attendait.
-Et maintenant, je peux faire mes propres emplettes, rit-il sous cape tandis qu’il sortait de la boutique pour vadrouiller en ville.
Mais ça m'a fait sourire ! C'était pas con, et bien vu le coup de la bague. Et puis, soyons honnêtes, c'est en effet un beau cadeau !