Un réveil douloureux. Quelque chose d’humide et de pestilentiellement aviné lui touchait les lèvres. Elle ouvrit doucement les yeux, avec une migraine atroce pour voir le vieillard nain qui lui faisait du bouche-à-bouche, allongée qu’elle était sur le comptoir avec tous les brigands inquiets autour.
Elle se souvenait de sa mission, l’évasion des brigants de cette taverne, hors des murs de la caserne royale de la Capitale. Elle se souvenait du dernier combat pour leur liberté, sa liberté, et des étoiles avant de s’évanouir.
Et maintenant çà.
C’en était trop. Elle explosa de rage. Elle saisit le nain à la gorge et le propulsa dans les airs à l’autre bout de la pièce pour se retrouver pendu sur un plafonnier, soufflant du nez, une envie de meurtre sur le visage.
« Le prochain qui me touche je l’éviscère. » Dit-elle en s’asseyant sur le comptoir alors qu’ils faisaient tous un pas en arrière. Elle s’essuyait furieusement les lèvres en crachant partout.
« Où est ma paie ! » Hurla la mercenaire, pressée de quitter l’endroit.
« Ici. »
C’était un brigand encore inconnu, muni d’un crochet auquel pendait une bourse qui avait répondu. Son air mauvais répliquant à celui de Lenore, il ne donnait pas l’impression de vouloir prendre des pincettes avec la jeune femme belliqueuse. Il grogna et retroussa une grimace rehaussée de ses toutes fines moustaches sur son grand visage rond et chauve.
« Et la prochaine fois, pas dans cinq mois, si vous ne voulez pas qu’on vous apprenne à faire votre boulot. »
« Visiblement vous n’avez rien à m’apprendre les gars. »
Lenore répondit avec amertume, prenant la bourse au bout du crochet d’un geste vif et se dirigea vers la sortie sous leurs regards insistants et silencieux.
Elle plissa les yeux à l’extérieur sous la lumière naissante du jour, se débarrassa des lambeaux de sa bâche rouge sur place mais conserva sa fibule qu’elle épingla à sa cape véritable avant de reprendre sa route.
Elle devait d’abord passer se nettoyer de la farine dans le lac le plus proche, se baigner la calmerait.
Ensuite elle regagnerait le prochain vaisseau Shinra pour Port Royal. Elle devait absolument prendre des nouvelles de l’affaire des mères disparues.
Il était hors de question de faire quoique ce soit avant de récupérer Pierrette.
Jeu 17 Nov 2016 - 17:12Elle se souvenait de sa mission, l’évasion des brigants de cette taverne, hors des murs de la caserne royale de la Capitale. Elle se souvenait du dernier combat pour leur liberté, sa liberté, et des étoiles avant de s’évanouir.
Et maintenant çà.
C’en était trop. Elle explosa de rage. Elle saisit le nain à la gorge et le propulsa dans les airs à l’autre bout de la pièce pour se retrouver pendu sur un plafonnier, soufflant du nez, une envie de meurtre sur le visage.
« Le prochain qui me touche je l’éviscère. » Dit-elle en s’asseyant sur le comptoir alors qu’ils faisaient tous un pas en arrière. Elle s’essuyait furieusement les lèvres en crachant partout.
« Où est ma paie ! » Hurla la mercenaire, pressée de quitter l’endroit.
« Ici. »
C’était un brigand encore inconnu, muni d’un crochet auquel pendait une bourse qui avait répondu. Son air mauvais répliquant à celui de Lenore, il ne donnait pas l’impression de vouloir prendre des pincettes avec la jeune femme belliqueuse. Il grogna et retroussa une grimace rehaussée de ses toutes fines moustaches sur son grand visage rond et chauve.
« Et la prochaine fois, pas dans cinq mois, si vous ne voulez pas qu’on vous apprenne à faire votre boulot. »
« Visiblement vous n’avez rien à m’apprendre les gars. »
Lenore répondit avec amertume, prenant la bourse au bout du crochet d’un geste vif et se dirigea vers la sortie sous leurs regards insistants et silencieux.
Elle plissa les yeux à l’extérieur sous la lumière naissante du jour, se débarrassa des lambeaux de sa bâche rouge sur place mais conserva sa fibule qu’elle épingla à sa cape véritable avant de reprendre sa route.
Elle devait d’abord passer se nettoyer de la farine dans le lac le plus proche, se baigner la calmerait.
Ensuite elle regagnerait le prochain vaisseau Shinra pour Port Royal. Elle devait absolument prendre des nouvelles de l’affaire des mères disparues.
Il était hors de question de faire quoique ce soit avant de récupérer Pierrette.