Il faut manger au moins cinq... Par jour
Je me retrouvais vraiment pour la première fois dans cet endroit qu'est le quartier général de la Coalition Noire.
Et je dois dire que je trouve cela assez étrange... Ce n'est pas du tout comme je me l'étais imaginé. Et je devais bien l'avouer que c'était plutôt agréable... Je ne dis pas que ça sent la joie de vivre ni que c'est beau. Mais je m'attendais à pire en fait.
Je me doute bien aussi que les gens qui me regardaient dans la rue ne doivent pas être habitué à une présence telle que la mienne.
Peut-être parce que je suis un petit jeune dans ce nouveau monde... Ou bien est-ce que c'est parce que les gens comprennent que je ne suis pas vraiment « Elle » ?
Il fallait que j'essaye d'être le plus naturel possible et que je m'attèle à cette tâche et qui je dois l'avouer me fait...
Sacré nom de nom... Ce dinosaure est... Imposant. Bon, je sais que techniquement ces choses sont peu communes mais... Je ne pensais pas qu'un jour j'aurai la possibilité d'en voir un... Et de cette taille.
Je ne savais pas s'il à un nom et pour être tout à fait honnête, je n'ai pas envie de lui faire graver une plaque qu'on pourrait mettre autour de cet immense cou...
Et je m'égare. Mais qui ne réagirait pas de la même manière que moi à cet instant en découvrant « ça » ?
Il s'en est fallu de peu pour que je me fasse repérer.
Je m'avançai donc vers la direction que l'homme de la garde venait de m'indiquer un peu plus tôt.
C'est là que ma vision un peu plus joyeuse de tout à l'heure changea. Le fait de me retrouver devant des gens enfermés, attachés pour certains. Bâillonnés et blessés pour d'autres.
Ça me faisait presque froid dans le dos de voir ça. Mais une autre part de moi, n'était pas si dérangé que ça.
Je vais finir par devenir fou si je continue de me poser toutes ces questions...
Je m'approchai à cet instant d'un autre homme, il montait lui aussi la garde devant les cellules des prisonniers.
Le garde ouvrit une des portes de la cellule et fit sortir cinq jeune hommes. Les deux premiers étaient d'une carrure plutôt normale, les deux suivants, étaient eux plutôt gringalets et le dernier, lui était assez imposant.
Il me faisait presque peur... J'espérais à cet instant que ces liens étaient solidement attachés. Il était presque aussi moche que « bébête ».
En vrai, il me faisait froid dans le dos ce type, mais il ne fallait surtout pas que je lui montre.
Je leur demandais de se mettre les uns derrière les autres, mais à ma droite. Je regardai avec un air mauvais le plus robuste tout en tapotant -avec deux de mes doigts- doucement la poignée de ma rapière. L'air de dire « Fais un mouvement brusque et je te coupe ».
Je remarquai bien à cet instant sa façon de déglutir, mon petit coup de bluff avait eu l'effet escompté. Il détourna son regard de mon arme pour zieuter à présent le sol.
J'étais plutôt fier de moi à cet instant. Et je décidai de repartir vers le dinosaure en compagnie de mes cinq petits « amuse-bouche ».
Aucun d'eux ne daignaient ouvrir la bouche pour parler. Mais lorsqu'on arrivait à une dizaine de mètres de l'immense créature. Un des hommes se tourna vers.
Je levai les yeux au ciel à cet instant et les faisaient rouler. Il fallait bien qu'il y en ai au moins un qui essaye de m’embobiner.
On arrivait enfin devant le premier garde que j'avais croisé un peu plus tôt. Il se mit à sourire... Mais c'était presque vilain. Je ne savais pas trop à quoi il pouvait penser à cet instant... Je commençais à presque avoir peur de lui également.
Je lui indiquai à qu'il pouvait s'occuper désormais de ces hommes. Mais il me fit « non » de la tête.
Un frisson glacé parcouru à cet instant mon échine. Il n'avait pas tellement eu besoin de me dire autre chose, je compris exactement ce que je devais faire. Et je n'avais qu'une envie, c'était de fuir.
Mais je pris mon courage à deux mains et poussai doucement les prisonniers qui ne voulaient vraiment pas bouger.
Je dégainai mon arme et posai la pointe de la rapière sur le dos d'un des hommes, il grimaça mais refusait toujours d'avancer.
L'homme se contenta de grogner mais regarda un des autres homme et opina de la tête. Ce dernier se retourna directement vers moi. Ma lame toujours sortie, je me la brandit devant lui. La pointe de la rapière était collée à sa gorge. Il s'arrêta net, j'en profitai pour regarder les autres hommes un à un qui regardaient cette scène de « rébellion » improvisée.
Celui qui m'avait supplié un peu plus tôt, voulu lui aussi tenter l'expérience. Mais cette fois, je ne fis pas qu'une simple menace. Je le frappai avec mon arme, la lame taillada une partie de sa joue.
Je respirai avec beaucoup de mal, ces hommes me faisaient peur et le dinosaure également. J'étais terrorisé à l'idée de rater cette mission, c'était mon baptême à la Coalition Noire, je ne devais en aucun cas échouer.
Ces cinq hommes me tournèrent le dos et s’avancèrent vers la créature. Je ne rangeai toujours pas mon arme mais les suivis de près.
Ils étaient tous désormais face au monstre. J'en profitai pour en pousser un le plus violemment possible vers le monstre.
C'est alors que la créature toujours attachée mais qui bougeait légèrement depuis que j'étais près d'elle avec mes prisonniers se pencha rapidement vers le premier et se contenta de le prendre directement dans sa gueule.
Je l'entendis crier, mais cela ne dura que quelques secondes avant que le reptile géant ne s'attaque au suivant. Je me contentai de les bousculer les uns après les autres.
Lorsque le dernier homme fut englouti, je me contenant de rengainer mon arme et de repartir à reculons vers le garde.
Je n'osai pas me retourner, j'avais qu'une peur que je serve également de casse-croute. Lorsque je vis dans mon champ de vision le gardien, je relâchai ma respiration.
Je regardai partout autour de moi avant de repartir vers le quartier général de la Coalition.
Et je dois dire que je trouve cela assez étrange... Ce n'est pas du tout comme je me l'étais imaginé. Et je devais bien l'avouer que c'était plutôt agréable... Je ne dis pas que ça sent la joie de vivre ni que c'est beau. Mais je m'attendais à pire en fait.
Je me doute bien aussi que les gens qui me regardaient dans la rue ne doivent pas être habitué à une présence telle que la mienne.
Peut-être parce que je suis un petit jeune dans ce nouveau monde... Ou bien est-ce que c'est parce que les gens comprennent que je ne suis pas vraiment « Elle » ?
Il fallait que j'essaye d'être le plus naturel possible et que je m'attèle à cette tâche et qui je dois l'avouer me fait...
- HAAAAAA !
Sacré nom de nom... Ce dinosaure est... Imposant. Bon, je sais que techniquement ces choses sont peu communes mais... Je ne pensais pas qu'un jour j'aurai la possibilité d'en voir un... Et de cette taille.
Je ne savais pas s'il à un nom et pour être tout à fait honnête, je n'ai pas envie de lui faire graver une plaque qu'on pourrait mettre autour de cet immense cou...
Et je m'égare. Mais qui ne réagirait pas de la même manière que moi à cet instant en découvrant « ça » ?
- C'est vous... La nouvelle ?
- Oui ! Je m'appelle Max... Milla. Enchantée.
- Oui ! Je m'appelle Max... Milla. Enchantée.
Il ne faut vraiment pas que j'oublie ce qu'il m'a dit... Me comporter comme une femme... Alors par pitié Maxwell ne donne pas ton nom. Réfléchis, ça ne te tuera pas... Bon, faut que j'évite aussi de me faire ce genre de blague stupide.
- Vous êtes là pour ?
- Le nourrir... Enfin pas avec moi mais...
- Les prisonniers sont là-bas. Il me coupe tout en tendant son bras vers sa gauche.
- Merci !
- Le nourrir... Enfin pas avec moi mais...
- Les prisonniers sont là-bas. Il me coupe tout en tendant son bras vers sa gauche.
- Merci !
Il s'en est fallu de peu pour que je me fasse repérer.
Je m'avançai donc vers la direction que l'homme de la garde venait de m'indiquer un peu plus tôt.
C'est là que ma vision un peu plus joyeuse de tout à l'heure changea. Le fait de me retrouver devant des gens enfermés, attachés pour certains. Bâillonnés et blessés pour d'autres.
Ça me faisait presque froid dans le dos de voir ça. Mais une autre part de moi, n'était pas si dérangé que ça.
Ce que je ressens sont mes sentiments et ceux de Milla ou ce ne sont que les miens ou les siens ?
Je vais finir par devenir fou si je continue de me poser toutes ces questions...
Je m'approchai à cet instant d'un autre homme, il montait lui aussi la garde devant les cellules des prisonniers.
- Mot de passe !
- Il y a un mot de passe !?
- Non je plaisante ! J'aime bien taquiner les nouveaux.
- Hahaha ! C'était bien trouvé ! Je répond tout en souriant.
- Il y a un mot de passe !?
- Non je plaisante ! J'aime bien taquiner les nouveaux.
- Hahaha ! C'était bien trouvé ! Je répond tout en souriant.
Tu m'en diras tant... Imbécile.
- Non plus sérieusement vous êtes là pour quoi ?
- Je dois donner à manger à... « La grosse bête ».
- Amusez-vous bien ! Il vous en faut combien ?
- Heu... Je ne sais pas trop. Vous en donneriez combien pour caler son estomac ?
- Bof... Quatre ou cinq et d'ici quelques heures, il sera de nouveau nourrit.
- D'accord. Va pour cinq alors !
- Je dois donner à manger à... « La grosse bête ».
- Amusez-vous bien ! Il vous en faut combien ?
- Heu... Je ne sais pas trop. Vous en donneriez combien pour caler son estomac ?
- Bof... Quatre ou cinq et d'ici quelques heures, il sera de nouveau nourrit.
- D'accord. Va pour cinq alors !
Le garde ouvrit une des portes de la cellule et fit sortir cinq jeune hommes. Les deux premiers étaient d'une carrure plutôt normale, les deux suivants, étaient eux plutôt gringalets et le dernier, lui était assez imposant.
Il me faisait presque peur... J'espérais à cet instant que ces liens étaient solidement attachés. Il était presque aussi moche que « bébête ».
En vrai, il me faisait froid dans le dos ce type, mais il ne fallait surtout pas que je lui montre.
Je leur demandais de se mettre les uns derrière les autres, mais à ma droite. Je regardai avec un air mauvais le plus robuste tout en tapotant -avec deux de mes doigts- doucement la poignée de ma rapière. L'air de dire « Fais un mouvement brusque et je te coupe ».
Je remarquai bien à cet instant sa façon de déglutir, mon petit coup de bluff avait eu l'effet escompté. Il détourna son regard de mon arme pour zieuter à présent le sol.
C'est ça, brave petite bête !
J'étais plutôt fier de moi à cet instant. Et je décidai de repartir vers le dinosaure en compagnie de mes cinq petits « amuse-bouche ».
Aucun d'eux ne daignaient ouvrir la bouche pour parler. Mais lorsqu'on arrivait à une dizaine de mètres de l'immense créature. Un des hommes se tourna vers.
- Pitié !
- Hum ?
- J'ai une femme et des enfants !
- Oui... Moi aussi j'ai une famille.
- C'est vrai ?
- Non !
- Vous pouvez essayer de me comprendre...
- Tais-toi !
- Je suis innocent...
- Ils disent tous ça.
- Je ne mens pas !
- En général, quand on se retrouve derrière les barreaux. Il y a toujours une raison. On ne se retrouve jamais là par hasard.
- Je suis aussi innocent qu'un bébé qui vient de naître ! Croyez-moi...
- ...
- Hum ?
- J'ai une femme et des enfants !
- Oui... Moi aussi j'ai une famille.
- C'est vrai ?
- Non !
- Vous pouvez essayer de me comprendre...
- Tais-toi !
- Je suis innocent...
- Ils disent tous ça.
- Je ne mens pas !
- En général, quand on se retrouve derrière les barreaux. Il y a toujours une raison. On ne se retrouve jamais là par hasard.
- Je suis aussi innocent qu'un bébé qui vient de naître ! Croyez-moi...
- ...
Je levai les yeux au ciel à cet instant et les faisaient rouler. Il fallait bien qu'il y en ai au moins un qui essaye de m’embobiner.
On arrivait enfin devant le premier garde que j'avais croisé un peu plus tôt. Il se mit à sourire... Mais c'était presque vilain. Je ne savais pas trop à quoi il pouvait penser à cet instant... Je commençais à presque avoir peur de lui également.
Je lui indiquai à qu'il pouvait s'occuper désormais de ces hommes. Mais il me fit « non » de la tête.
- Comment ça ?
- Il est attaché.
- Normal !
- Il ne bouge pas.
- Et donc ?
- Il faut lui donner.
- C'est une blague !?
- J'ai l'air de rigoler ?
- Il est attaché.
- Normal !
- Il ne bouge pas.
- Et donc ?
- Il faut lui donner.
- C'est une blague !?
- J'ai l'air de rigoler ?
Un frisson glacé parcouru à cet instant mon échine. Il n'avait pas tellement eu besoin de me dire autre chose, je compris exactement ce que je devais faire. Et je n'avais qu'une envie, c'était de fuir.
Mais je pris mon courage à deux mains et poussai doucement les prisonniers qui ne voulaient vraiment pas bouger.
Je dégainai mon arme et posai la pointe de la rapière sur le dos d'un des hommes, il grimaça mais refusait toujours d'avancer.
- Tu préfères mourir vite ou dans d'atroces souffrances avec moi ?
L'homme se contenta de grogner mais regarda un des autres homme et opina de la tête. Ce dernier se retourna directement vers moi. Ma lame toujours sortie, je me la brandit devant lui. La pointe de la rapière était collée à sa gorge. Il s'arrêta net, j'en profitai pour regarder les autres hommes un à un qui regardaient cette scène de « rébellion » improvisée.
- Je ne me répèterai pas une nouvelle fois !
Celui qui m'avait supplié un peu plus tôt, voulu lui aussi tenter l'expérience. Mais cette fois, je ne fis pas qu'une simple menace. Je le frappai avec mon arme, la lame taillada une partie de sa joue.
Je respirai avec beaucoup de mal, ces hommes me faisaient peur et le dinosaure également. J'étais terrorisé à l'idée de rater cette mission, c'était mon baptême à la Coalition Noire, je ne devais en aucun cas échouer.
- Osez recommencer une dernière fois et je vais souhaiter une bonne nuit à vos familles...
Ces cinq hommes me tournèrent le dos et s’avancèrent vers la créature. Je ne rangeai toujours pas mon arme mais les suivis de près.
Ils étaient tous désormais face au monstre. J'en profitai pour en pousser un le plus violemment possible vers le monstre.
C'est alors que la créature toujours attachée mais qui bougeait légèrement depuis que j'étais près d'elle avec mes prisonniers se pencha rapidement vers le premier et se contenta de le prendre directement dans sa gueule.
Je l'entendis crier, mais cela ne dura que quelques secondes avant que le reptile géant ne s'attaque au suivant. Je me contentai de les bousculer les uns après les autres.
Lorsque le dernier homme fut englouti, je me contenant de rengainer mon arme et de repartir à reculons vers le garde.
Je n'osai pas me retourner, j'avais qu'une peur que je serve également de casse-croute. Lorsque je vis dans mon champ de vision le gardien, je relâchai ma respiration.
- Ce n'était pas la mer à boire.
- La prochaine fois, tu t'en occuperas.
- La prochaine fois, tu t'en occuperas.
Je regardai partout autour de moi avant de repartir vers le quartier général de la Coalition.