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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Tu te fais beaucoup trop de tracas, compagnon !

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Le Lieutenant et la Générale cheminèrent un instant en silence. Sora boitait toujours. Primus non plus n'avançait pas très vite, pourtant il ne se souvenait pas l'avoir vraiment blessée. Elle réfléchissait, il la regardait réfléchir. Il avait déjà pris sa décision, mais comment réagirait-elle ? Pourrait-il rester avec elle, ou malgré elle ? Il espérait tellement qu'elle accepte. Qu'elle l'accepte.

Et c'est ce qu'elle fit, à son grand soulagement ; Parce qu'en acceptant, elle convenait tacitement qu'il aiderait tout autant Freyja. Après ce qu'ils venaient de vivre, il prit ça comme une fine lueur d'espoir et c'était tout ce qu'il lui fallait pour persévérer. A côté de cela, échouer dans sa mission pour la capitaine Fiona n'avait que peu d'importance. Maintenant il s'agissait de retrouver la rate, qui ne devait pas être loin et, il l'espérait, en bonne santé. Pourquoi se souvenait-il d'un arbre dans les airs ?

Freyja serait en danger ? Était-elle au moins en vie ?

Ses sens aiguisés par la montée d'adrénaline, il voulut courir en avant mais c'est pile cet instant que Ravness choisit pour lui bloquer le passage d'une main autoritaire. Il grogna et soutint le regard d'acier de la Générale. Avec sa posture droite, son armure, le sang sur son visage et le ton catégorique dans sa voix, elle était intimidante, il ne pouvait le nier.

Pourtant, il ne pouvait s'empêcher de penser au Capitaine Shang, et le souvenir le fit sourire malgré lui. La même droiture, la même fermeté. Le refus de l'insubordination. A l'époque, il avait servi dans sa compagnie, pour aider Ping.. enfin, Mulan. Il avait joué le jeu, obéi aux ordres, accompli des missions. Pour aider Mulan.

Ici à Sherwoord, les enjeux étaient aussi clairs qu'à la Terre des Dragons. Il y adhérait sans réserve. Son véritable souci était ailleurs, et il le frappait maintenant de plein fouet. Etait-il capable d'obéir sans réserve aux ordres de Primus, ou d'autres supérieurs de la Lumière, comme le parfait petit Lieutenant ? Il n'avait jamais eu besoin de 'supérieurs' pour vaincre Ansem et Xemnas. Juste d'amis.

Il n'y avait dès lors qu'une solution. Il mit ses poings sur ses hanches, ses yeux glissant de haut en bas le long de l'armure de la générale, une moue malicieuse aux lèvres... et finit par dire
"D'accord" en plongeant son regard dans le sien. "Je vous fais confiance. Je vous obéirai jusqu'à la fin de la guerre." Après tout, Ravness avait déjà cédé à sa supplique et n'avait pas utilisé son bouclier contre lui. Et en répondant à la menace à peine dissimulée dans les mots de la Générale par la promesse plus douce d'un autre genre de lien, il se sentait déjà mieux.

Il mit la main droite sur son cœur. Que disaient Bobby et ses amis déjà ?
"Si je mens, je meurs jusqu'à ce que je sois mort." Ses lèvres étaient droites, très sérieuses, mais ses yeux mutins le trahissaient. Ignorant la douleur à son genou, il contourna rapidement la masse de la Générale par la droite et reprit son chemin vers ce qu'il supposait être l'endroit où se trouvait Freyja. Regardant Primus par dessus son épaule, il lança d'un air entraînant : "On y va ? Freyja a sûrement besoin de nous. Oh, et je ne suis pas un Maître. Vous pouvez m'appeler Sora."

Sora tout court. Ça lui allait tellement mieux.
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"Si je mens, je meurs jusqu'à ce que je sois mort."

Elle leva les yeux comme toute réponse et regarda devant elle, vers le campement ; écoutant d’une oreille distraite la remarque de Sora.

"On y va ? Freyja a sûrement besoin de nous. Oh, et je ne suis pas un Maître. Vous pouvez m'appeler Sora."

Oh c’était d’un miracle dont Freyja allait avoir besoin. À vrai dire, la générale n’avait pas encore décidé ce qu’elle ferait de son cas. Jusqu’ici, elle l’avait protégée des ténèbres de Sora, épargnée quand elle aurait pu broyer ses jambes… mais c’était plus un désir de bien faire que de la pitié ou de la miséricorde. Elle avait remis à plus tard, à ce instant en fait, sa décision concernant Freyja… Loin du combat, dans une situation plus propice à la discussion… ou au sermon.

Mais c’était davantage à Sora que la jeune femme pensait. À quoi devait-elle s’attendre avec lui dans ses troupes ? Jusqu’où irait sa bonté ? Ravness blâmait le groupe de la lumière pour son effusion de bons sentiments depuis qu’elle l’avait rejoint, une effusion qui avait porté préjudice à plusieurs reprises non seulement au groupe mais à l’univers entier. Elle n’oublierait pas la principale coupable : Maître Aqua. Le héros de la lumière était-il fait du même bois qu’elle ? Devant la possibilité d’abattre Kefka, le ferait-il ?
Bien qu’elle eût toute confiance en lui, les choses devaient rester telles qu’elles étaient : Elle commandait les troupes de la lumière dans la forêt de Sherwood.

Une minute plus tard, ils arrivèrent au lieu du combat. Ne prêtant aucune attention à Sora, elle fixa Freyja, encore immobilisée sous l’arbre. La voir ainsi renforçait sa douleur, l’identifiait davantage. La capitaine des gardes resta parfaitement immobile, cligna à peine des yeux, perçant de ceux-ci la parodie de rebelle. L’arbre se souleva et s’écrasa quelques mètres plus loin. Lorsque le sol eut fini de trembler et que le fracas fut achevé, la jeune femme parla. Que la renégate parle avant elle l’aurait particulièrement mise en colère, sans doute. Mais le sentiment qu’elle ressentait n’était ni la colère, ni la rancune, ni quoi que ce soit d’autre que le soulagement. Son esprit entier était en euphorie, maintenant qu’elle était délestée d’une grande douleur. Néanmoins, elle ne brisa pas le lien psychique entre elle et la gêneuse, consciente qu’elle avait frappé cette dernière durant le combat. Une nouvelle fois, il n’y avait aucune empathie dans le fait de supporter cette douleur à sa place. Elle refusait simplement que la ratte se persuade d’être une victime.


« Je pense que vous êtes une mauvaise personne. » Déclara Général Primus d’un ton froid et sévère. Oh elle pouvait entendre la voix de milles personnes lui murmurer à l’oreille à quel point Freyja était gentille, douce… mais n’y croyait pas. En outre, Freyja n’avait comme seuls soucis que de penser à sa propre personne et de s’opposer à elle, oubliant la sécurité des milliers de gens vivant dans ce monde.

Les yeux rivés sur sa vis-à-vis, Ravness ne vit pas de suite une troupe de rebelles sortir de la haie d’épicéas et se diriger vers leur position. Quand elle les remarqua, ils n’étaient déjà plus qu’à une vingtaine de mètres. Elle s’étonna d’avoir tant tardé à les apercevoir et considéra que ses nombreux efforts avaient forcément du diminuer la puissance de son cerveau. Tout en regardant le Shérif, raide dans sa course, arriver vers elle, la générale continua de parler d’une voix méprisante.


« Ne soyez pas rassurée de les voir arriver. » Son regard se posa sur la rate et quoique son visage était absolument neutre, ses mots furent assez clairs pour ne pas douter de son opinion. « Ils ne sont pas de votre côté. » Freyja pouvait compter sur ses airs malades, sur un regard triste et un discours larmoyant, elle l’avait déjà fait. Mais voilà ce qui la distinguait de Ravness, une femme qui avait donné une chance à ce monde. Ce n’était pas d’une fausse sainte dont Sherwood avait besoin. C’était d’un général.
« Général ?! » Haleta le shérif en arrivant à proximité. La plupart des brigands se déployèrent à la recherche d’un assaillant. « Que s’est-il passé ?! Nous... »

« Rien de grave. » coupa Ravness sèchement, regardant encore la ratte. « Toute mauvaise nouvelle pourrait causer des problèmes à la veille de la bataille. » Elle avança de quelques pas, se mit devant Freyja et lui tendit la main.

« J’ai juste pitié de mon adversaire et lui propose mon pardon. »

Sa voix était froide, ses yeux accusateurs, ses sourcils froncés. Le moindre de ses traits criait au mensonge mais c’était toutefois ce qu’elle avait jugé le plus profitable pour la paix.
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Ce regard, celui que la Capitaine des Gardes lui adressait après avoir délesté ses jambes de cette geôle, elle croyait revoir une scène extraite du passé. Il y a encore une année, suite à cette seule entrevue qu’elle n’a jamais eue avec la Générale, elle aurait été effrayée ou passablement horrifiée d’avoir à subir une nouvelle fois son sermon. Cependant, il s’agissait du passé, un moment dans le temps révolu et qui n’aurait d’autre vocation que de torturer l’esprit de la rate. Une preuve supplémentaire de sa culpabilité et de sa nature. Machinalement, et âpre à se relever, elle finit par se dresser sur ses jambes et baisser son menton afin de maintenir le regard de l’envoyée de la Lumière. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, aucune douleur vint entraver ses mouvements, comme s’il n’y avait jamais eu d’arbre pour écraser ses genoux.

Finalement, Primus seule avait put voir ce qu’était réellement la rate et la traiter en conséquence. Depuis maintenant trop longtemps, Freyja avait profité d’une indulgence qu’elle ne méritait pas. D’un amour qu’on lui offrait alors qu’elle ne faisait que ronger avec avidité ce qu’on lui tendait, ainsi était la nature des rats de ce monde, une peste qu’il fallait éradiquer et cette dame l’avait déjà compris depuis bien longtemps.

Elle était résignée par rapport à son destin, attendant presque à ce que la Générale fasse apparaitre l’une de ses armes du bout de ses doigts et la pourfende d’un seul geste. Mourir aujourd’hui ou mourir demain durant la guerre ? Cela n’avait plus d’importance, elle accepterait sa fin avec joie si son vis-à-vis lui proposait. Seulement, ce ne fut que ses paroles qui cassèrent la clarté de la scène. Les paupières basses, un fin sourire sur son visage, Freyja était presque heureuse d’entendre cela de sa bouche, la seule personne à dire la vérité par rapport à ce qu’elle était vraiment. Durant des mois, elle voulait se persuader d’être la victime dans cette histoire, que Primus avait agi avec bien trop de sévérité et qu’elle manquait cruellement d’empathie. Tout cela était faux, et il fallut rencontrer Sora ainsi que les évènements de cette journée pour qu’elle se rende compte de ce qu’elle était réellement et quelle était sa place dans ce monde.

Aussi étrange que cela puisse être, Primus était la seule amie qu’elle n’ait jamais eue.

Elle était droite, honnête et ne cherchait qu’à protéger son prochain. Autant de terme qui ne pouvait définir la rate. Unis dans leurs différences, même si Primus ne devait pas la voir comme cela. Allait-elle pour autant cherche quelconque reconnaissance de sa part ? C’était parfaitement inutile, son jugement était rendu depuis longtemps et la seule façon que celui-ci évolue sera dans l’inéluctabilité de sa fin.

Enfermée dans sa bulle, la rate ne remarqua l’arrivé du Shérif qu’au moment où la Générale le congédia pour ensuite tendre sa main dans sa direction. Parlant de pardon alors que son regard ne laissait rien entendre à cela. Ainsi, c’est jamais ce qu’elle aura de cette amie : le mépris et le reflet sa nature. Soit, elle pourrait vivre le peu de temps qui lui restait avec cela. Et c’est ce qu’elle n’aura jamais de sa part, elle s’en contentera. Mesurant le ton de sa voix, Freyja fit attention à ne parler trop fort pour que seul Primus, et peut-être Sora, entendent ce qu’elle avait à dire.

- Vous aviez raison depuis le début, je suis loin d’être une bonne personne et je ne mérite aucunement l’attention que l’on me porte.
Freyja détendit les traits de son visage, cherchant à l’adoucir pour que Primus ne prenne pas cela pour une provocation. Ce n’était qu’un aveu qu’elle faisait à la Générale.

- Je suis la peste qui ronge ce monde, et vous en êtes le remède.
Relâchant l’emprise sur la main de Primus, Freyja ramena son bras le long de corps avant d’adresser un sourire à Sora et se retourner. Marchant quelques pas en direction de l’arbre l’ayant maintenu captive durant de longue minute, elle fléchit les genoux un instant avant de sauter et atterrir sur l’une des branches hautes. Tournant la tête sur la droite, apercevant les membres de la Lumière du coin de l’oeil, elle soupira avant de s’enfuir dans les branchages pour rejoindre le camp des rebelles.

S’enfuir, elle n’a jamais réussir à faire que cela dans sa vie.


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Les on-dit sur la puissance de la générale Primus n'étaient pas exagérés. Sora put le constater par ses propres yeux en voyant l'arbre qui bloquait Freyja se soulever et se déplacer, mû par la simple volonté de Ravness. Elle était résiliente aussi, remarqua-t-il quand il comprit que la rate ne ressentait aucune douleur aux jambes et qu'elle pouvait se relever sans problème. C'était donc la générale qui avait récupéré cette douleur, et elle ne l'avait même pas laissé paraître, ou alors il avait manqué d'attention. Ce qu'il eut du mal à saisir en revanche, ce fut l'échange entre les deux femmes.. Pourquoi Primus parlait-elle toujours en termes absolus ? Pourquoi ne pouvait-elle pas admettre que quelqu'un pouvait faire des erreurs, désobéir, surprendre, changer d'avis, sans pour autant devenir une mauvaise personne ?

*Elle ne peut pas comprendre. Elle en est incapable.*

Pourquoi ?

*Tu n'as pas deviné ?*

Non, il n'avait pas deviné. Mais l'ombre l'avait au moins incité à réfléchir.

Quant à Freyja, elle acceptait sans broncher d'être qualifiée de mauvaise personne. Pourtant, Sora voulait croire que Freyja et Primus étaient de bonnes personnes, même si c'était pour des raisons différentes. Freyja l'avait protégé, s'était mise en danger pour son ombre, pour lui. Elle n'avait rien à y gagner. Contre toute attente, Primus avait accédé à sa supplique et lui faisait confiance pour contenir ses ténèbres. Elle prenait un gros risque. Il leur était redevable à toutes les deux. Et lui, qu'avait-il fait pour les aider ? Jusqu'à présent rien, à part un beau discours pour redonner du courage et de l'espoir à la rate, un discours qui, et c'était une grande surprise, n'avait visiblement pas eu l'effet escompté.


"Je suis la peste qui ronge ce monde, et vous en êtes le remède", disait la rate avec grand sérieux. La peste, ce n'était donc pas Kefka ?

La rate s'enfuyait. Sora fit rouler ses yeux et se lança à sa poursuite. Il n'allait pas la laisser penser ce genre de choses, il n'allait pas l'abandonner à ça et peu importait si elle pensait ne pas mériter son attention. Affaibli depuis son retour de la pierre angulaire, il comptait au moins sur sa capacité à rassurer et motiver les autres. S'il avait aussi perdu ça, que restait-il de lui sinon cette ombre qui grandissait encore et encore ?

Sa poursuite ne le mena pas bien loin. Contrairement à Freyja, il avait une jambe blessée et la douleur, trop forte, l'obligea à arrêter sa course quelques mètres à peine après l'avoir entamée. Il se retrouva alors à proximité d'un ours anthropomorphe de fort beau gabarit qui le reluquait avec circonspection, l'air de dire 'et t'es qui, toi ?' Quelques brigands les entouraient, ne sachant pas s'ils devaient lever ou non leurs arcs. Il répondit à la question silencieuse :
"Je suis de votre côté. Je m'appelle Sora." Après un regard en direction de Ravness, il ajouta : "La Lumière m'a envoyé en renfort." Il cogna son poing sur sa poitrine, que ses propres griffes avaient lacéré.

Le shérif l'observa encore quelques secondes, visiblement peu impressionné. Il tourna la tête vers la Générale et commenta d'un ton morne, un tantinet acerbe :
"Je suppose que c'est mieux que rien", ce qui fit froncer les sourcils du renfort. Poussé par sa fierté, il avait bien envie de raconter au loup ses hauts-faits passés. Mais il se doutait que la guerre avait endurci ces gens. Ils n'avaient pas besoin de paroles, ils attendaient des actes. Et de toute manière, il n'était pas sûr d'être à la hauteur de sa légende. Le mieux à faire, c'était de leur prouver sa valeur. Il fit deux pas en direction de Primus, sa générale.

"Je vais parler à Freyja. Je suis sûr qu'elle a encore un rôle à jouer... comme les keyblades." Bien que las et meurtri, il put sourire à sa propre allusion. C'était ce qu'il avait répondu à Dame Ravness lorsqu'ils s'étaient croisés pour la première fois au Château Disney et qu'elle avait exprimé sa méfiance envers ces armes singulières. Histoire de la convaincre d'accéder à sa requête, il prit à son tour un risque : "Je répondrai de ses actes, Générale."

Un écho de sa vision, de son rêve, de son échappée vint un instant le distraire. Le Pays des Merveilles avait sombré. L'avait-il vraiment vécu ? Était-ce juste un cauchemar ? Il en doutait fort. Il devait y retourner, retrouver le fragment de pierre angulaire que le papillon avait emporté. Inutile d'en parler à la Générale tout de suite, car toute mauvaise nouvelle pourrait causer des problèmes.

Il y avait d'abord une guerre à gagner, et le plus tôt serait le mieux.


Dernière édition par Sora le Mer 25 Jan 2017 - 20:33, édité 1 fois
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Le remède…

Général Primus fronça les sourcils et fit volte-face, ne regardant plus Sora ou Freyja mais les quelques brigands qui s’étaient déployés dans le bois. Elle ouvrit ses deux mains devant sa bouche et fit deux hululements et un coucouement, dont le son se répandit dans les alentours. Avec soulagement, elle observa les brigands se retourner et se diriger vers le camp, restant vigilants. Elle soutint le regard de plusieurs d’entre eux, hochant la tête parfois en signe de reconnaissance, faisant une moue satisfaite de la bouche.

Elle n’eut pas besoin de la chercher pour s’apercevoir que Freyja était partie. Le lien de douleur entre les deux femmes s’était brisé, soulageant la générale d’une autre blessure assez grave. À dire vrai, Ravness n’avait plus envie de penser à Freyja et aux problèmes qu’elle lui posait. Définitivement, celle-ci n’était pas un bon soldat, n’agissait du moins jamais comme tel. Les brigands avaient beau être eux aussi des durs à cuir sentimentaux incapables d’accepter l’autorité et le principe hiérarchique, ils savaient remettre à plus tard leurs sentiments lorsque la situation l’exigeait, Freyja non. Était-ce cela, la peste ?

Ravness se mordit la lèvre, s’interdisant à nouveau de penser à cette histoire. Elle s’en sortait à bon compte, c’est ce dont elle devait se rappeler. Malgré son ressentiment envers Sora, elle comprenait sa chance de l’avoir à ses côtés. Combien de vies sauverait-il ? Quel dénouement apporterait-il à cette guerre ? Elle n’en savait rien mais se promit de ne pas oublier cette décision. Cet héros de la lumière, contrairement à Sa Majesté, le Roi Mickey, n’était pas arrivé dans la forêt de Sherwood avec de beaux discours sur l’espoir et le courage pour finalement s’en aller. Diable… Ça non plus, elle ne l’oublierait pas de si tôt. Sora avait vu un problème et décidé d’agir. C’est ce qu’elle appréciait chez un homme.

Sans le mesurer, elle regardait le héros de la lumière « discuter » avec le shérif, l’air impressionné. Oui, il lui faudrait expliquer la présence du jeune homme, mais après tout, ça ne pourrait avoir qu’un effet positif sur les brigands.



"Je vais parler à Freyja. Je suis sûr qu'elle a encore un rôle à jouer... comme les keyblades. Je répondrai de ses actes, Générale."

Elle acquiesça, bien qu’elle ne vît évidemment pas l’intérêt de la manœuvre. Elle ne pouvait pas dire être surprise non plus par cette décision, donc…

« Allez-y, lieutenant. Et soignez-la quand vous y serez. »

Ravness détourna les yeux de Sora et s’approcha du shérif. À présent seuls en dehors du campement, elle lui parla à voix basse. Ce campement avait fait assez de bruits comme ça pour tout l’hiver.

« Il a sauvé les mondes à de nombreuses reprises. »

« Jamais entendu parler. » grommela le shérif en secouant légèrement la tête, faisant danser les touffes de poils mouillés de sa gueule. « Pourquoi est-ce qu’on nous l’envoie ? »

« La lumière souhaite que je quitte mon poste. » Les deux soldats se toisèrent du regard en silence pendant un instant. Elle posa ses mains sur ses hanches et fit mine de réfléchir. « C’est la troisième fois qu’elle envoie quelqu’un dans mon secteur. Et c’est la troisième fois que je suis furieuse du résultat. » dit-elle d’une voix lente, pensant à l’état-major qui faisait tout ce qu’elle leur avait interdit. N’avait-elle pas dit à la Générale Cissneï qu’elle souhaitait avoir champ libre et autorité concernant Sherwood ?… « S’il y a une quatrième fois… La lumière souhaitera que je ne revienne jamais, croyez-moi. »

Le shérif troqua un acquiescement bourru pour un rire soutenu.

« Maintenant que c’est fait ! » conclut-il d’une voix catégorique. « Est-ce que Freyja participera à la bataille, en définitive ? »

« Oui. Vous aviez raison, ses sauts sont impressionnants et… » répondit Ravness avant de penser à la manière dont la ratte l’avait immobilisée. « Elle a un esprit tactique. Nous pourrons gagner quelques minutes sur Kefka, en l’utilisant bien. »

D’un geste de la tête, la générale fit comprendre au shérif qu’il était temps de rentrer.
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Alors ! C’est un peu impressionnant, c’est un rp qui promet d’être long déjà. En fait, je ne sais même pas si j’ai déjà noté un rp qui fait deux pages. Du coup, je pense que si je lis tout et que je note après, je vais oublier tout ce que je me suis dit au début de ma lecture. Je ne pense pas non plus faire rp par rp parce que ça m’ennuie et que je ne veux pas m’engager à le faire, vu que je ne le respecterai pas. Donc je vais faire des remarques au fil de la lecture. Ce sera sans doute un peu décousu mais j’espère que vous en retirerez quelque chose.

D’abord Sora tu commences et tu nous plonges immédiatement dans une ambiance un peu morose avec tout ton style et ton élégance. Juste une petite remarque sur la chanson (que j’adore d’ailleurs) que tu as très légèrement réécrite pour les besoins de ton récit :

« Il y a-t-il une âme qui priera pour tous »

Euh, je ne sais pas si c’est une faute volontaire mais ce n’est pas définitivement pas très joli en français. « Y a-t-il une âme », ça oui. Puis c’est un ménestrel qui parle plutôt bien de souvenir, donc voilà, c’est pas grave, à la limite on s’en fout mais bon, c’est une faute plus visible parce qu’elle est mise en évidence dans une chanson.

Je crois que Bobby est censé avoir 7 ans dans Robin des Bois, ici, il devrait avoir quoi… 15-17 ans  peut-être. C’est juste dommage de lui avoir donné 10 ans et d’en faire un « lapereau » mais bon, je veux bien concéder que tout l’aspect chronologie et âge des personnages disney sur ce forum est plutôt chaud à respecter.

D’une part, j’aime beaucoup le dessin animé et j’apprécie toutes les références que tu as réussi à faire au film en un seul rp : les deux chansons + le serment. Mais ouais, c’est peut-être un peu trop justement. A la rigueur, le serment, j’aurais dit qu’ils sont censés avoir grandi donc ouaip. J’apprécie ta fidélité au disney, t’es renseigné, vraiment, à l’opposé de ceux qui font de grosses erreurs de contexte mais bon, un peu d’originalité aurait été encore plus appréciable !

J’adore ton interprétation chaleureuse et bienveillante du coq, je crois même que c’est mon personnage préféré dans le dessin animé. Tu arrives vraiment bien à refaire passer sa poésie, c’est cool.


« Je suis la soeur de Bobby »

« Bonjour, je suis la soeur de Xaldin, je n’ai pas de nom »

Bon allez, je te charrie Very Happy. Tu as très bien démarré, tu as bien pris le temps de nous faire la mise en scène, l’arrivée d’un nouveau à Sherwood. C’est très bien écrit mais comme d’habitude, j’apprécie mettre en évidence ce qui me pose plus problème.

Freyja, à la lecture, j’ai l’impression que c’est la suite d’un exploit mélancolique que j’ai noté il y a quelques temps déjà. Et cette suite est… fidèle à Freyja, toute aussi mélancolique. Tu nous transportes directement dans des descriptions assez longues et contemplatives, plutôt poétiques. En fait, elle nous donne vraiment l’impression d’être totalement désespérée, résignée, au point d’être prête à faire une forme de suicide face aux sans-coeurs. En fait, c’est vraiment mon impression avec Freyja, comme si elle errait, attendant son heure. C’est un style qui de ce fait n’est pas très dynamique et réactif mais qui est cohérent avec le personnage.

C’est presque surprenant de la voir s’adresser si naturellement et presque avec de l’enthousiasme aux lapins. Comme si elle voulait continuer à jouer le jeu devant eux.

Il y a quelques fautes mais franchement pas beaucoup. Je remarque qu’il y a  une amélioration sur le choix des temps. Je pense même que quand tu fais une erreur c’est de la distraction et non un manque de compréhension parce que j’ai vraiment l’impression que t’as compris quand utiliser quel temps et je ne vois presque plus de présent dans le texte.

Ensuite, Sora, je trouve que tu arrives vraiment à faire avancer le rp, à lui donner du contenu, sans avoir trop à broder. Ce qui est toujours délicat d’après moi dans le cas d’un dialogue, d’une rencontre. Clairement, ici, la présence des PNJs aide beaucoup mais ça n’en reste pas moins dynamique et réaliste. Le petit passage sur la lumière était vraiment mignon, on sent aussi que Sora a ses réserves sur son propre groupe (n’est-ce pas le cas de beaucoup d’ailleurs ?).


Ce rp donne un regain de sympathie à Freyja je trouve, en dépit de ce que j’ai dit un peu plus tôt. Ici, elle sort un peu de sa solitude et de ses pensées obnubilées et elle semble s’intéresser aux enfants. Alors oui, je pense que Freyja est égoïste comme on a déjà pu en parler ensemble mais bon, c’est surtout à cause de ce qu’elle a vécu.

Et puis, il y a le moment où elle lâche tout et elle se confie à Sora. Je pense que c’est tout simplement hyper délicat de transmettre cela en rp sans rendre cela pathos. Parce que le problème c’est qu’elle vient juste de le rencontrer, alors pourquoi elle lui déballerait tout sans aucune forme de préambule ? Je pense tout simplement que Freyja est à bout de nerfs, que Sora a su trouver les mots justes, que ça l’a déstabilisée. Et tout ça fait que ça ne me semble pas débile que Freyja se confie. Comme je le disais, c’était risqué. J’avais vraiment peur que ça fasse trop « téléphoné », trop rapide. Mais au final, c’est plutôt bien amené et touchant à la fois.

C’est là qu’on voit que Sora a grandi. Déjà, il est moins con. Disons-le. Il est beaucoup plus fin, plus psychologue, il voit les choses avec plus de profondeur et ne répond pas à côté de la plaque en permanence. Ce que j’apprécie aussi c’est la pointe de naïveté qu’il reste. Parce que clairement, tes rps sont très classiques et sobres mais tu as gardé l’essence optimiste de Sora et tu l’as rendue plus mature.

C’est pas mal que Freyja mente pour faire plaisir à Sora, pour le rassurer. Et que par la suite, Sora la croie, vous jouez le jeu.

Ensuite on avance, et c’est pas plus mal, je n’aime pas quand les dialogues s’éternisent  et n’avancent pas. =)

La transformation de Sora, je ne m’y attendais pas du tout en fait. Enfin si, j’avais été spoilée, mais je ne pensais pas que ça viendrait à ce moment là. D’ailleurs, je n’ai pas compris tout de suite ce qui se passait. Ne connaissant pas si bien le personnage que ça, au début, j’ai juste cru qu’il était nerveux, puis j’ai compris. Et franchement, ouais, ça m’a permis de bien vivre l’intensité du truc, le stress que ça amène.

J’ai beaucoup aimé la forme noire de Sora. Son arrivée, ses dialogues. J’ai trouvé ça amusant, à mi-chemin entre la moquerie et la folie, d’ailleurs accompagnée d’une petite référence au chat de Cheshire. Cette partie amène un peu d’intrigue et de suspens au rp, je dois dire.

A nouveau, pas mal de références à Alice, et c’était assez fidèle au chapelier et au lièvre de Mars, d’ailleurs. N’empêche qu’au début je me disais « mais qu’est-ce qu’il fout ? pourquoi il nous emmène au pays des merveilles ? quel est le rapport avec Sora, son coeur, la pierre angulaire et tout le reste. » Puis j’ai compris, et j’ai été rassurée parce que j’avais vraiment peur que tu nous emmènes dans une nouvelle référence et un contexte uniquement pour le plaisir du style.

La provocation de Freyja envers le Sora noir était une bonne idée je trouve. Déjà parce que c’était pas mal écrit puis aussi parce que c’est clairement une bonne idée pour le débusquer. Et puis franchement, Freyja qui s’appelle elle-même la fouineuse, c’était drôle je trouvais (ou alors je n’ai pas compris ce qu’elle voulait dire ^^’).

Et puis Ravness arrive, et je suis contente que tu aies commencé le rp directement dans la suite de ce qu’avait fait Sora. Ca aurait vraiment trop cassé le rythme mais je pense que tu connais ces considérations et que tu l’as fait volontairement. Malgré tout, j’ai mis un peu de temps à comprendre de quoi tu parlais au début du rp et ce que tu étais en train de faire. Déjà parce que tu as parlé d’hybride et d’oiseau et parce que je n’ai pas fait le rapprochement avec Sora. Bref.

C’est vrai que quand je lis le rp de Primus, je perçois bien qu’elle est convaincue de bien faire, qu’elle pense que c’est ce qu’il y a de mieux à faire, même si ses pensées sont extrêmes, et tu le reconnais toi-même dans ton rp. Je n’ai franchement pas grand-chose de négatif à dire sur ce premier rp, il va à l’essentiel, on n’a pas le temps de s’ennuyer et il est définitivement fidèle à ton personne, qui peine à se faire apprécier.

Moi j’aime bien cette tension qu’il y a entre Freyja et Ravness. Le premier rp entre vous deux était super électrique. Là, on se rend compte que ça n’a pas vraiment changé. Freyja ne réfléchit pas un seul instant avant de s’interposer et de se mettre à gueuler sur Ravness. Non, elle est trop contrariée, elle s’opposera coûte que coûte. Elle ne cherche même pas à réfléchir à si ce que Ravness veut faire est vraiment mal. Non, elle est obnubilée par cette contrariété que le général crée chez elle. Et je trouve ça bien, parce que c’est humain, parce que Freyja s’acharne, quelque part elle fait elle même une erreur, elle est maladroite, et c’est cool. Tu parles de l’accumulation de la haine, et ouais, on y est vraiment.

Sora, c’est cool parce que au moment de Tweedledee je pense que tu arrives bien à écrire un dialogue « cohérent » (le mot est étrange étant donné le contexte) avec le Pays des Merveilles. Et là, ce n’est pas juste la reprise de dialogues déjà présents dans le film, non, là c’est de la création. Tu développes un dialogue, les personnages. Et on ne comprend rien ou presque, mais c’est cool.

Quand je lis Ravness, je me dis qu’elle est horriblement intransigeante, froide. Peut-être qu’il y a de la générosité en elle, mais bon sang, elle est sans pitié avec Freyja. Elle en parle comme un être indésirable, inutile, dangereux. Elle ne veut pas l’aider, elle préférerait en être débarrassée. Or, je suis sûre qu’elle est consciente que Freyja a des problèmes. Alors est-ce simplement que Ravness n’aime pas les êtres faibles, ceux qui ne savent pas résister à leur démons, ceux qui ont fauté, les âmes errantes ? Est-ce qu’elle est tout simplement intolérante, qu’elle ne sait pas pardonner ? J’en sais rien, d’un rp à l’autre, je passe de « ouais je la comprends » à « mais quelle connasse ». Tu vas me dire « c’est pas une remarque que t’écris ». En fait, non, j’essaie juste de cerner le personnage.

Du coup, je me demande si Freyja, en revenant à la charge fait vraiment ça pour protéger Sora, en tant que gardienne, comme tu le dis, ou si elle le fait par simple rage envers Ravness. Néanmoins je trouve que ta réplique concernant Sora, la guerre est très bonne, et ça la remet à sa place, de mon point de vue. J’ai bien aimé le moment avec Bobby , ce que Freyja lui dit, elle se blâme et met tout l’espoir de ce monde en lui et le futur. C’est un moment attachant.

Sora dans le pays des merveilles, j’ai par moment un peu de mal à suivre. Il y a pas mal d’information, d’incohérence (logique je te l’accorde) mais du coup, ça prend pas mal de place dans ton rp et ça me perd un peu. En revanche, j’ai bien aimé le coup du sans-coeur et de l’énigme !

Je saute quelques passages intéressants (mais pour lesquels je n’ai pas de remarques spécifiques) pour arriver au moment où le combat est fini et que Ravness vient libérer Freyja. Plus j’avance et plus je me dis que ce qui serait super intéressant c’est que Ravness commette une belle et grosse erreur, genre bien grave. Qu’elle se prenne une grande claque. C’est vraiment ce dont ce personnage a besoin, de l’humilité d’après moi. Je ne dis pas qu’elle est particulièrement vantarde, imbue d’elle-même. Mais pour revenir sur ce que je disais un peu plus tôt et sur ce que tu disais toi-même en rp : il semble qu’on prenne Ravness pour un tyran froid et Freyja pour une sainte (histoire d’exagérer le trait). C’est vraiment mon impression, elle manque d’humanité. Oui, elle est passionnée, « bouillonnante » pour citer Sora, mais son parcours est trop droit et ça se répercute dans sa façon de juger, de parler. Enfin, ce n’est qu’une interprétation, et tu n’as pas forcément envie de l’emmener dans ces eaux-là mais moi je trouverais ça assez intéressant.

Je ne sais pas trop quoi penser de Freyja qui rend les armes, qui reconnaît être le problème. En fait, c’est honnête et moi j’ai l’impression que ça ne date pas de ce jour-là (en rp). J’avais déjà l’impression dans l’autre rp que Freyja ressentait énormément de culpabilité, qu’elle se voyait comme une moins que rien, comme un poids pour les autres. Donc je ne pense pas que ce soit Ravness qui lui ait « ouvert les yeux ». Néanmoins, avec ce rp, plus que jamais, Freyja semble totalement désespérée. Elle va jusqu’à reconnaître ce qu’elle pense d’elle publiquement, devant Primus, devant Sora. On a juste l’impression qu’elle est sur le point d’aller se pendre.

Fin !

Bon allez, je vais conclure tout ça. En fait, plus que vous avoir fait des remarques, plus qu’avoir cité les défauts de vos rps, j’ai l’impression de vous avoir donné à tous les trois mon interprétation de vos rps. Je ne sais pas trop ce que ça peut vous apporter, peut-être à prendre du recul vous-même sur ce que vous transmettez potentiellement dans vos rps.

Du coup, je dois dire que je suis assez contente d’avoir lu ce rp. Ca m’a pris mega longtemps à lire tout ça, à commenter, en même temps et je suis assez exténuée. Mais dans les faits, je ne peux pas dire m’être ennuyée à un seul instant. Tout était bien écrit, tout se répondait bien. Tout le monde a respecté son personnage et y est allé à fond. Il n’y a pas eu de compromis. Je n’ai pas eu l’impression d’avoir eu de perte de rythme ou une accélération subite à la fin pour « en finir rapidement ». Vous avez bien travaillé. Je dirais qu’on a ici trois styles d’écritures et de personnages fondamentalement différents, mais on peut dire de vous trois que vous êtes vraiment bons dans ce que vous faite. Ce qui fait de votre rp un rp bien équilibré.

Par contre…

MISSION ECHOUEE BON SANG ! Je parle pour Fiona :

-Sora, tu n’es qu’un rat, tu ne m’as pas ramené Primus, et en plus, tu restes là-bas !

Primus

Périlleux : 40 points d’expérience + 350 munnies + 3 PS ( 2 en vitesse, 1 en dextérité)

Freyja

Périlleux : 40 points d’expérience + 350 munnies + 3 PS  (1 en vitesse, 1 en dextérité, 1 en défense)


Sora

Périlleux : 40 points d’expérience + 350 munnies + 3PS (1 en vitesse, 2 en défense)
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