~Instants radieux...~PV Aqua et Zexion Szp8~Instants radieux...~PV Aqua et Zexion 4kdk~Instants radieux...~PV Aqua et Zexion 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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*…*

Les derniers mots qu’elle entendit furent ses mots, toujours si plats… Le combattant se sentit traversée par une étrange force lorsqu’elle fut poussée dans un « elle ne savait où ». A vrai dire, ses yeux étaient fermés. Ce passage, c’était comme si…Elle était littéralement vidée de tout ce qui avait déjà existé en elle… Ce à quoi, elle avait pu aspirer un jour…Et puis, ici, il n’était même plus question de respirer… Non, c’était comme si on lui recouvrait la face avec un coussin de telles sortes qu’elle étouffe...L’air était dénué de toute existence possible. Soudain, elle ressentit enfin quelque chose… Enfin, après ce quelque chose fusionnèrent les désirs d’oublier tous ses ressentiments…Elle venait de s’écraser sur une surface plane mais loin d’être confortable, suite à quoi, elle avait roulé sur elle-même…Pourtant lorsqu’elle s’immobilisa, une douceur infiniment agréable lui caressa le visage. Elle en reconnut immédiatement les vertus…C’était si bon de le retrouver… Allongé sur une place ouverte, un corps inerte gisait…

*Le soleil…Quel plaisir de te retrouver…*

Ses paupières, l’une et puis l’autre aussi…se remuèrent doucement. Peu à peu, bien qu’aveuglée à l’initial, elle put rouvrir les yeux. Elle découvrait la journée, bonheur qu’elle n’avait pas connu depuis quelques temps déjà, ayant parcouru bien souvent dernièrement d’intenses et froides nuits. A vrai dire, elle aurait bien gardé ses yeux fermés, et dormit pendant des années entières à cette suite… Mais l’unique désir de retrouver tout ce qui était vivable et beau l’inspirait tant qu’elle voulut en profiter immédiatement. Les yeux ouverts, toujours allongée, elle prit une bouffée d’oxygène qu’elle dégusta avec plaisir. Pourtant, elle découvrit avec peine que son corps était criblé de douleurs, d’ouvertures et d’hématomes. Elle soupira cependant de soulagement, elle ne voulait pas se rappeler que quelques instants, elle était au comble du désespoir et encore moins se rappeler ce qu’elle avait désiré en cet instant… Elle ne voulait pas se dire qu’elle s’était enfuie et elle ne voulait pas subir les remords de sa dure conscience.

-Qu’il serait bon de vivre pour vivre...

Elle songea un instant à ce qu’elle venait de dire puis, ne voulant pas y réfléchir plus longtemps, elle tenta de se relever… Où était-elle cette fois ? Elle ne savait même pas comment elle était arrivée en cet endroit. La dernière chose dont elle se souvenait c’est d’avoir été poussée puis par la suite, avoir ressenti comme un étouffement. Elle réussit à s’asseoir, seulement s’asseoir. Tout en elle était vidé de toute énergie, elle reprenait à peine son souffle, tenant assise, à l’aide de ses bras… Son regard était décidément concentré sur le « en bas ». Oui, elle fixait le sol pavé, le regard vide. Elle releva ses mains, les fixant toutes les deux et par un de ses souffles, un vent humide l’entoura s’infiltrant en elle, en dessous de son armure, passant partout… Et comme l’herbe par la rosée du matin, elle fut lavée. C’était un plaisir divin de se sentir humidifiée. Elle en sourit. Ensuite, son armure disparut laissant place à une tunique terne et simple. Elle n’avait plus qu’à espérer que les similis ne viennent pas la chercher ici… Ou même les sans-cœurs. Elle frissonna se rappelant l’épisode précédent. Les ténèbres de cet instant. Elle saisit sa keyblade, la fixant, elle avait déjà subit quelques dommages. Arriverait peut-être un jour où elle se fracasserait littéralement sur un simili ou même sur autre chose, elles avaient déjà tant parcouru toutes les deux. Un léger sourire quelque peu nostalgique mais à la fois unique s’afficha sur son visage lorsqu’elle contempla « son » objet. Probablement la seule chose à laquelle elle attachait de l’importance, même son armure… ne valait rien à côté de sa keyblade, et c’était peut-être pour ça qu’elle ne s’en était jamais séparée depuis le premier jour. Triste jour … Elle releva les yeux contemplant enfin l’endroit… Des bâtiments délabrés… Un étrange endroit… Elle se trouvait à l’évidence sur une de ces petites places de ville. Elle continua sa contemplation pour enfin apercevoir non loin de là…la même ombre que dans les ténèbres de la nuit. Il était le même à l’exception qu’ici, il ne semblait pas être dans son élément idéal, déjà beaucoup plus visible à la lumière du soleil. Une boule se faufila dans la gorge pour la serrer… Elle se sentait soudainement beaucoup plus mal-à-l’aise…

Dernière édition par le Mer 4 Juil 2007 - 18:18, édité 1 fois
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L’ombre sortit non loin de la jeune femme qui était maintenant en tunique, ses bras toujours croisés, il fit un petit soupire, son torse l’empêchait de faire des mouvements plus précis, le trou noir disparut en ne laissant aucunes traces, les petites particules noir s’évaporèrent dans les aires, il s’avança quelque peu vers celle qu’il avait emmener ici, il vit un arbre non loin, il s’y assit a côté dans l’herbe fraîche en s’adossant lentement contre l’arbre, sa tête tomba vers le bas, mais il ne s’était pas endormit, juste pour ce cacher du soleil comme on se cache du démon, il garda sa capuche sur sa tête, ses jambes se replièrent vers son ventre, il resta longuement silencieux, en ne bougeant même pas d’un seul pouce, il respirait, doucement, lentement, il avait l’air si fragile dans un endroit si emplie de lumière, ses paupières se fermèrent lentement sous ses cheveux bleuté par sa capuche noir…
Il pouvait rester dans cette endroit plutôt hostile pour lui, mais il s’y sentait sûrement moins a l’aise que dans l’obscurité de toute a l’heure…
Il commençait a avoir chaud, enfin chaud pour lui n’existait pas vraiment, d’une main fluide, il ôta sa capuche lentement vers l’arrière, un regard léger se dirigea vers la jeune femme, avant que celui-ci se rabaisse vers ses mains, ses cheveux bleutés, son visage au traits fins, les yeux d’un bleu azur, ses yeux si vidés de toutes expressions ou sentiments, se demandant si c’était un humain d’avoir des sentiments si démuni et inexistant. Il dit d’une voix faible et légère mais surtout pas émotionnelle ou autre…

« Pas trop mal ? »

Il ne lui adressa même pas un regard, il n’y avait que eux deux ici, dans cette endroit où tout les bâtiments étaient emplie de trous et autres, on aurait dit qu’il y avait une guerre ici, tout est ravagé et sans vie, comme l’individu qui se tenait pas très loin de le demoiselle qui avait l’air dans un état plus avancé que toute a l’heure, le jeune homme pouvait a présent mieux distinguer le visage de la jeune femme dans le moindre détail, elle avait les même cheveux que lui enfin un peu plus décoloré et les yeux d’un même azur… Un ressemblance peu commune…
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Elle défia le soleil de ses yeux, si bien que comme sur l’eau, le soleil se refléta en son regard. Elle garda cette même position des minutes durant. Profitant de chaque seconde de douceur que lui prodiguait cette instant. Elle avait toujours su comme la vie de combattant était difficile sans véritablement savoir comment était une vie normale, à profiter des douces étreintes que procurait chaque jour chaque heure, chaque minute, chaque secondes…Son corps savait qu’il profitait d’un des seuls instants de tranquillité dans sa vie. C’est pourquoi, elle gardait bien en tête tous ces sentiments de bien-être. Ses yeux se perdaient parfois vers l’arbre qui s’étendait non loin, cherchant à trouver les mots… Les mots qu’elle devait, après tout, elle était redevable de sa personne pour son aide et aussi pour lui avoir sauvé la « vie ». Aussi pénible et aussi droite qu’elle avait pu être, c’était une vie. Bien sûr, comment s’exprimer quand c’est la première fois qu’on doit dire « merci… » ? Lorsqu’il s’adressa à elle, rompant ainsi le tranquille silence qui régnait depuis quelques minutes déjà, Aqua adressa un mince sourire à l’être sombre. Elle remarqua alors, effarée, que ses cheveux étaient d’un bleu, comme elle l’avait vu, que ses traits étaient fins et doux, tandis que ses yeux brillaient comme les siens… Quelle étrange ressemblance… Quelle cruelle similarité entre les ténèbres et la lumière…Question à laquelle, bien qu’étourdie, elle répondit.

-L’eau est imprenable, comment souffrir lorsque on est insaisissable …?

Aqua s’allongea à nouveau mettant ses mains derrière son cou, souriant légèrement, avec désinvolture comme amusée. Et, un rire perça le silence. Depuis combien de temps n’en avait-elle pas laissé sortir un ? Longtemps… Elle ne prenait plus le temps de rien alors…Elle se frotta l’endroit mordu par le simili, elle sentait toujours sa morsure… Elle grimaça et ajouta.

-En fait non, j’ai horriblement mal au cou…

Suite à quoi, elle laissa échapper un nouveau rire. Elle continua sa réflexion contemplative. Quel beau soleil. Elle réfléchissait. Elle se doutait bien que l’endroit n’était pas aussi vide qu’il y paraissait, et qu’à l’ombre d’un des batiments devait se cacher un simili ou même un sans-cœur. Mais à vrai dire, elle s’en fichait bien, pas mal… En cet instant, elle ne sentait pas l’obligation de renier l’humanité. Elle se contentait juste de la vivre comme certains la vivaient tous les jours… Un bien étrange sentiment de repos interne. Comment regretter un tel acte… ?

-Je voulais te dire…Merci…

Elle soupira de soulagement. Elle venait de se soulager d’un poids assez lourd, elle aurait préféré abréger l’attente tout de suite, mais comme elle n’avait l’habitude d’aucune conversation qui ne parlait pas d’une certaine mission ou bien encore d’une autre... Elle sentait une douce brise faire voltiger ses cheveux en une danse exotique… Comme le vent caresse la surface de l’eau en créant de lentes vibrations…Qui était-il ? D’où venait-il ? Quel était cet étrange phénomène complètement désinvolte ?

-Désolée si tu t’es blessé. C’est en partie de ma faute.
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L’ombre resta contre l’arbre a écouté la jeune femme parler, il resta stoïque, en rabaissant son visage, le soleil était peu être de trop dans son entourage, peut être qu’en faite il devrait repartir, dans les ténèbres, il était sûrement fait pour se laisser couler dans les ténèbres sans montrer aucune existence, et puis de toute manière ça ne changera rien, il est seul, il est fait pour ne rien faire, pour n’obéir qu’a lui-même, de se guider lui-même, aider les gens pour ne rien faire, quand il entendit la jeune femme dire « merci » il sombra un peu plus dans ses pensés, elle le remercie, pourquoi ? Pourquoi remercie t’elle un être sûrement imaginaire, une illusion ? Un être si froid et vidé de tout ?
Il appuya son dos contre l’arbre en se redressant lentement, comme une ombre, essayer de passer inaperçu…

« Hum… Ne me remercie, je ne fais ça pour personne, sûrement pas pour la vie… Pas pour celle qu’elle m’a rien offert… Mais si ça peux te faire du bien de prononcer ce mot… »

Des paroles si vidés cette fois ci, sans rien, on aurait dit qu’il parlait avec comme seul support le vide, on dirait un fantôme, un individu sans cœur, sans rien, ayant tout perdu, il s’adossa de nouveau contre l’arbre mais cette fois ci debout, il croisa de nouveau ses bras, la main droite tenant son livre, son petit livre. Il regarda la jeune femme s’allonger dans l’herbe en fixant le soleil, une brise survenu sans rien demander a personne, celui-ci fit bouger les cheveux de Zexion comme un danse lui aussi, mais il ne broncha pas, ne fit pas de sourire, ne fit rien de plus spéciale qu’avant, il n’avait l’air de ne rien prendre pour ne rien apprécier, il avait l’air si inhumain. Quand la fille qui se prétendait pour de l’eau ouvrit sa bouche pour dire que c’était de sa faute s’il était blesser et qu’elle en était désolé, le jeune homme ne bougea pas son expression neutre et vidé, ses yeux se dirigèrent seulement vers son interlocutrice, il répliqua alors de la même manière qu’il y a quelques instants.

« Je n’ai rien, j’existe pas, je suis une ombre de plus dans un monde qui ne m’a rien donné, je suis la pour faire marrer la nature de sa simple création… »

Il soupira alors, ni de soulagement, ni de rien, il soupira pour soupirer, il ferma lentement si yeux pour se plonger une nouvelle fois dans une obscurité peu complète puis qu’il y avait quand même des lueur du jour des quelles ils ne pouvait se cacher…
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Gardant en tête ces durs mots… Ce n’était plus d’indifférence qu’elle les ressentait mais d’une profonde tristesse…Il avait beau être ce qu’il prétendait, il pouvait l’être…Aqua ressentait à travers tout cela un profond vide. Qui savait comme le vide était triste plus qu’elle ? A présent, fallait-il qu’elle se plonge dans cette triste complainte… ? A vrai dire, elle n’avait jamais aimé le principe de se laisser aller sur une douce mélodie presque tragique et de se laisser agoniser dans un flux, s’évanouir dans les ténèbres et oublier le soleil comme il était et comme il avait toujours été… Peut-être artificiel mais…Rien n’était plus lumineux que lui…Et cela probablement à jamais. Elle ne voulut pas répondre à tout cela et se sentir profondément désespérée… Comme si en elle, on avait puisé tout ce qui ressemblait à de la tristesse, à de l’appréhension ou même à tout autre sentiment…Elle voulut en finir, si bien qu’elle se remit sur ses jambes. A vrai dire, une fois de plus, ses jambes n’avaient pas été très coopératives mais elle avait fait comme si et c’était enivrée de toute cette lumière pour énergie qu’elle y était parvenu. Alors, elle commença sa marche, quelque peu hasardeuse, à travers cette ville, visiblement déserte…Elle dépassa l’arbre de l’ombre nocturne et s’aventura dans les alentours de la ville…

*C’est étrange, j’ai l’impression de m’être déjà rendue ici…Les bâtiments…Ne serait-ce pas ici que… ?*

Oui, Dingo, et les autres… C’était ici qu’elle avait fait leur rencontre…Du moins, dans ces environs…Dans le coin, il devait y avoir d’ailleurs probablement le quartier général de la résistance. Mais… Elle ne voulait pas y aller. Et puis, l’endroit semblait beaucoup plus abandonné que la foi d’avant et, elle n’entendait aucun combat, aucune arme fendre un être vivant… Aucun cri de victoire… La ville semblait si vide à présent. Fallait-il déjà que les résistants la fassent vivre, et qui sait, peut-être que dans l’une des ruines, dans le quartier général…il y avait peut-être des êtres surveillant leur arrivée et leur avancée. Mais à vrai dire, l’idée même de les chercher lui importait peu, elle errait dans les quartiers comme tous ces fantômes des époques passées, comme si de rien n’était, essayant de se remémorer certaines choses. Peut-être bientôt retrouverait-elle son équipe, Dingo et tous ses amis, étant à la recherche de leurs amis, aux étranges noms… Ses mains voyageaient sur certains des murs, le visage terne, les yeux vides. Comme spectrale. Elle réfléchissait aux dernières paroles de l’inconnu qui malgré elle, la remettait quelque peu en question. Mais quelle idée ? Troublée par son indifférence et par sa vision d’une vie d’écume.

*C’est un peu péjoratif pour un si beau monde…*

Elle continuait sa marche comme si de rien n’était, bronchant de temps à autre, se questionnant sur l’identité de l’autre occupant de la ville le temps d’une brève contemplation.

*C’est étrange comme l’univers est grand, à se demander combien de mondes il existe, combien de temps cela prendrait pour les voir tous… Déjà faut-il le désirer mais l’ignorance n’est jamais bien amusante…*

Il était vrai qu’elle n’avait pas vu bien beaucoup de mondes… Non, son sommeil l’avait bien souvent écarté de son but, la menant à un autre, à un autre but ou à un autre monde pour à chaque fois, retomber sur ces similis ou sur ces sans-cœurs, qui, à l’évidence occupaient beaucoup de mondes. Et presque jamais, c’était elle qui avait pris pour décision de changer de monde, de s’éloigner. On la guidait de quelque part, comme un automate, elle se contentait de réagir selon l’endroit sur lequel elle tombait. Elle savait que certains personnages comme ce Dingo, passaient leur temps à voyager entre les mondes avec leur vaisseau dans le but de retrouver leurs amis. Les destinés de chacun étaient souvent différentes, car elle, n’avait jamais choisi son lieu de destination. Et cela continuerait sûrement des années durant, jusqu’à ce qu’elle passe de l’autre côté du monde.
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La jeune femme, n’avait pas l’air de vouloir rester ici tranquillement dans l’herbe, elle se redressa alors avec encore des difficultés voyantes, elle disparut derrière ces bâtiments délabrés, Zexion plongea son regard lentement dans son livre, en l’ouvrant d’une manière surprenante a se demander s’il a fait ça toute sa vie… Il resta ici un long moment, le visage lisant quelques phrases simples, des phrases que tout le monde devrait connaître dans son monde si joyeux pour certains et si froid pour d’autre.
Il pouvait savoir très simplement que la « chasser » était encore la, il le sentait, avec son « don » peut être unique mais le seul qu’il possède, il ne bougea gère de son arbre, il était bien, la pour le moment…
Mais lentement il se perdu dans ses pensés obscures, il respira lentement.

° Une vie si vide, voila ma destiné… °

Soudainement, il n’était plus a son arbre, celui-ci était vide, il venait de rentrer dans un des bâtiments pour mieux en ressortir par un des trous dans les murs, il sentait, il sentait qu’il n’était gère loin de la jeune femme, elle était dans un coin dans une rue déserte entre des bâtiments, la jeune ombre, se dévoila lentement d’un côté de cette rue comme de rien, il était sur le côté droit de la jeune femme, ses yeux se rivèrent sur elle lentement, puis il se tournèrent dans la rue…

« Tu cherche quelqu’un ? »

Demanda-t-il toujours de cette voix neutre et vidé, il n’avait même pas accentué sa question, si neutre, on pourrait se demander si c’était une affirmation… Une petite respiration se fit entendre avant qu’il n’enchaîne sur une autre phrase…

« Il n’y a personne ici, on est seul… »

Ses yeux se fermèrent lentement, toute a fait normalement, il se laissa tomber en arrière, son dos « s’écrasa » en quelque sorte contre le mur, pourtant aucunes expression fit apparition sur son visage pâle, il avait les pieds légèrement en avant et le dos adosser contre le mur, sa tête tomba en avant lentement, il ne dormait pas, il réfléchissait, calme et posé, sans rien montrer, sans rien donner a personne…
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Elle se retourna doucement, l’air comme étonné, alors que ce n’était pas elle qui avait posé la question. Elle soupira, l’air de rien…Puis se remit en marche… Toujours l’air de rien, elle continua sa marche, pour finalement… Se retourner vers son origine. Ainsi, elle s’avança vers lui taciturne, assez lentement, bien assez lentement. Arrivée à 2 pas de l’ombre, elle se stabilisa. Elle l’observa longuement dans les yeux. L’impassibilité, elle connaissait, même peut-être trop bien… Et à toute personne dénuée de sentiment, il existait une faille. Il se montrait si froid, si distant…Pourquoi ?

-Dans un si vaste univers, il n’y a pas toujours quelqu’un pour nous attendre…Je vais là où mes pas me guident…

Il paraissait si sûr du fait qu’ils étaient seuls dans cet endroit. Pourquoi ? Une fois de plus, la réponse à ses questions résidait dans l’identité et en la nature du personnage. Qui était-il ? D’où venait-il ? N’avait-il donc jamais souri ? Etait-ce un acte trop difficile pour lui ou tout simplement inutile ? Dérisoire ? Cette obsession de regarder tout sans rien en laisser paraître de l’impression que cela donnait. Etait-ce humain ? Elle n’en était pas sûre, derrière cette apparence humaine, à l’intérieur, y avait-il quelque chose d’humain ? Elle fixa la tache de sang qui maculait son habit se rappelant lorsque le simili l’avait mordu. Au moins, un liquide rougeâtre coulait dans ses veines…

-Quel genre de personnage es-tu ?

Posa-t-elle simplement. Cette question la perturbait depuis tout à l’heure, autant en venir au fait. Pourquoi se masquait-il autant devant toute l’ironie du monde ? Etait-ce au moins un masque où l’ironie résidait dans le fait qu’il soit tout simplement insensible. Elle s’approcha plus encore pour être à hauteur de son oreille. Elle soupira calmement et lui susurra ces quelques mots de réconforts…

-Si tu n’as rien à perdre dans cette vie qui n’en est pas une et plus rien à en retenir … Pourquoi erres-tu encore… ? Ne pourrais tu pas tout simplement rester ici avec moi à vagabonder ici tant que l’air y est bon et l’eau potable ?

Elle respira l’air qui ressortait des pores de cette ombre en enfuyant son visage dans son cou. Découvrant à l’évidence que…

-Tu ne transpires pas, tu ne sens ni le sang ni la mort…Tu ne sens rien…Mais qui es-tu ?

Cette dernière question, elle la posa relevant son visage, se reculant légèrement puis fixant on regard sur celui de l’homme qui ne lui était pas bien différent, l’air neutre.
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La jeune ombre et jeune membre de l’organisation resta stoïque sans broncher ni ne rien faire, il vit la demoiselle partir puis revenir vers, lui, vers un être non existant, son regard se plongea dans celui de la jeune femme, elle lui « expliqua » une chose, quand dans un si vaste univers qu’il n’y avait pas toujours une personne pour nous attendre, et qu’elle se guidait grâce a ses pas, son seul « guide », avant qu’il ne puisse dire quelque chose, enfin s’il avait quelque chose a dire, son regard se dressa sur son bras gauche, celui qui avait été mordu par un être de la même nature que lui, puis, elle lui posa cette question, a propos de la nature de l’ombre, il n’avait pas l’air de répondre que la jeune femme vint a son oreille lui susurrer quelques mots « réconfortants » pour certains, il répliqua alors quand celui-ci avait l’impression que la jeune femme sente, sa peau.

« J’erres dans ce monde, c’est la destiné un fantôme. »

Il ne dit rien après cela, c’est a se moment qu’elle lui posa une affirmation puis une question, la même de toute a l’heure, elle se recula en « sentant » un vide complet dans un corps d’un individu qui avait l’air si humain mais pourtant un complet simili…
C’est a ce moment la qu’il pu croiser de nouveau ses bras, le tissu de son vêtement noir se frontant entre la manche inférieur et celle qui faisait le croisement, ses mains toujours invisible causer part les gents.
Il répliqua sans rien dans la voix ces mots…

« Un fantôme de plus dans un monde où d’autres vivent avec le sourire, d’autre avec le soucis de la mort, d’autres avec l’envie de vivre et d’autre perdu cherchant une raison de vivre. »

A ce moment la son regard plongea dans celui emplie d’une couleur d’eau si pure de la jeune interlocutrice devant lui, on pourrait comparé un côté si pure a un côté si froid et noir, mais on ne pouvait prendre Zexion comme une personne faisant partie d’un côté, il n’existait pas vraiment, c’est vrai non ? Quand on croit qu’on existe pas, alors c’est vrai, mais quand on rien dans le cœur, si vide, ce n’est même pas la peine de chercher un but a sa vie, les gens dans se type font les choses qu’il veulent mais sans rien et personne car ils se guident si vaguement dans un mondes où le soleil sourit a tout le monde, leur infime endroit où ils se sentent bien c’est dans l’obscurité la plus totale…
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Son regard flancha, il était vrai, lorsque son regard trop vide s’imprégna dans sa mémoire, lui empêchant définitivement d’oublier comme la nature pouvait être cruelle quelques fois. Aqua soupira à nouveau, mais cette fois, c’était vital, en le regardant, elle en avait même oublié de respirer se privant ainsi d’une substance qui finalement lui était si vitale… L’ombre par ses paroles, voyait la chose, l’existence d’une manière si dérisoire et à la fois si triste qu’il fallait se demander à quoi bon avancer sur un chemin qui n’avait de sens que par la mort imminente. Elle releva son regard, obstinée à un « elle ne savait en fait pas du tout où elle voulait en venir »… Elle était cependant sûre de certaines choses, parce que certaines choses faisait partie d’une vie. De n’importe quelle vie, existence, qu’il y ait sur un monde ou un autre… Personne, rien ni personne ne pouvait y échapper. Il ne fallait jamais oublier que quoiqu’il arrive, on existait bien pour quelque chose.

-Qui que tu sois…Tu ne peux pas être là pour errer… Chaque être, qu’il soit né sur un tel ou un tel monde…Qu’il ait une conscience ou pas…Chaque être ressens au fond de lui une chose…Quelque chose…Et que quoiqu’il arrive, il n’oubliera pas cette chose…Elle restera à jamais dans sa mémoire…Tu ne peux pas être rien…Tu ne peux errer à jamais…

Elle saisit l’un de ses bras croisés avec poigne. Elle voulait comprendre pourquoi il était comme ça. Pourquoi ce froid, pourquoi cette indifférence, elle voulait savoir les réponses de chaque chose qui pouvait bien lui passer par la tête et quoiqu’il arrive, elle ne le lacherait pas. Elle cherchait en lui même la réponse, mais à la fois, elle cherchait des réponses au sens de son existence. Elle savait que quelque part, il devait bien exister une chose, pas une chimère, pas de l’abstrait, non, une chose, qui lui prouvait qu’elle était là pour quelque chose.Alors, ses mains décompressèrent son bras et doucement, elle partit vers un autre part dans les pensées, absente d’esprit, comme ça lui arrivait bien souvent.
-Ne voudrais-tu pas quelque chose au plus profond de toi ? Une chose…Aussi petite qu’elle soit…Ne voudrais-tu pas, même si parfois d’autres choses passe avant, la saisir de toutes tes forces, en concentrant toute ton âme…Pour ne jamais l’oublier…N’y a-t-il donc pas une autre issue que la fin de toutes choses à tes yeux ?

Elle s’arrêta, définitivement, elle le lacha, lui et son bras. Elle était fatiguée, et sa tête était lourde, lourde de trop de pensées. Elle s’adossa, elle aussi à un mur, en ne réfléchissant pas trop à ce qu’elle faisait. Elle se laissa glisser son dos sur le mur jusqu’à ce qu’elle soit finalement assise, dans cette rue, à faire comme si de rien n’était. A garder les yeux ouvert, à regarder l’opposé de la rue, sans la regarder vraiment, juste faire le vide. Elle savait qu’elle était en train de faillir à sa règle, à ce qui lui avait le plus tenu, auparavant, elle oubliait sa mission, elle oublait son attitude. Elle devenait vraiment humine, pleine de curiosité, de haine, et de désirs aussi. Quelques mots sortirent nostalgiquement de sa bouche entre-ouverte.

-Et si nous vivions un peu pour exister, serait-ce impossible ?
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L’ombre resta stoïque comme toute a l’heure, même s’il bougea quelque peu quand il se fit prendre le bras par la jeune femme, il haussa un sourcil a se moment, faiblement étonné, mais pas plus, puisqu’il ne pouvait rien ressentir, il avait écouté sa phrase avant qu’elle ne lui saisisse le bras avec telle détermination qu’on pouvait avoir l’impression qu’elle y restera accrocher toute sa vie, son visage s’abaissa a se moment précis, elle avait l’air si déterminer a lui redonner quelque chose, enfin, il avait l’impression qu’elle voulait l’aider en quelque sort, le comprendre, même s’il n’y avait rien a comprendre, il aurait tellement envie de sourire faiblement, mais rien ne venait, rien, pas une seul chose, même pas quelque chose qu’il n’aurait pu contrôler, il répliqua seulement avec une impassibilité des plus extrêmes.

« La nature le veux ainsi, que ça se passe comme ça, la nature veux regarder sa création pourrir d’ennuie, être perdu, sans pouvoir rien faire, je ne suis rien, je suis juste une création de trop, froide et impassible… »

Pourtant ces paroles pour un être humain auraient dû être prononcer de manière nostalgique, une touche de tristesse ou autre, mais rien, toujours rien, toujours cette voix vide, il aurait tellement envie de ressentir quelque chose, mais comment vouloir quelque chose quand on ne ressent rien, même pas une goûte d’envie ou autre…
Il sentit la pression du bras de la jeune demoiselle lâcher faiblement, elle partit alors dans ses pensés puis une autre question survint, lui demandant s’il y avait une autre issue a la fin des chose a ses yeux et s’il désirait au plus profond de lui-même quelque chose, Zexion la regarda alors de nouveau en répliquant de toutes les même manière au question, froidement…

« Je n’ai plus rien a envier, ni rien a désirer, toute chose a une fin a un moment ou autre. Rien n’est éternelle, surtout pas moi… »

Puis soudainement son bras se sentit léger, le bras de la fille n’était plus en train de le tenir, elle s’était adossé comme lui au mur du bâtiment délabré d’en face, a ce moment elle se laissa glisser jusqu’à ce que ses fesses touche le sol, elle regardait dans le vide, ça le voyait, elle regardait la ou était Zexion, mais sans vraiment s’y concentré, puis quand elle sortit ses petites paroles nostalgiques, le jeune homme aurait tellement voulu s’écraser au sol, peut être qu’il voulait exister pour vivre, il aurait tellement voulu savoir ce que ce mot « triste » pouvait signifier aux yeux d’un humain, mais il ne pouvait pas, c’était une carcasse vide, sans vie, sans rien, tellement répétitif, mais il n’y pouvait rien, c’est pas lui qui a voulu vivre ainsi, pourquoi ? Pourquoi lui dans un corps sans rien, peut être y’a-t-il une raison, mais peut être pas, une existence dans un nuage d’écume, si vague…

« Peut être parce que je n’ai rien ici… »

Tout cela fut prononcer toujours aussi froid, même si c'était triste pour certain.
Il mit alors sa main droite lentement a l’endroit ou il devait posséder un cœur, une chose qui peut permettre de recevoir et de donner des sentiments a d’autre personnes, a des gens qu’on aime, pour savoir ce qu’est le mot « triste » savoir quoi sa fait de ressentir la joie comme la tristesse, tout les sentiments qui se battent en milliards…
Mais voila, l’ombre n’a rien, pas de cœur. Voila la raison…
La voila sûrement…
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-Le soleil ne sera peut-être plus jamais aussi radieux qu’aujourd’hui…Ne voudrais-tu pas le regarder toi aussi…? Avec moi…? Loin de l’ombre des batiments…Là où il est plus éclatant que jamais !

Les jours sombres, sombres comme l’ombre qui lui faisait face, celle qui n’avait d’attirance que pour les mots froids, ternes et fades, semblaient arriver bientôt… Elle les connaissait déjà même mais…Elle n’avait probablement pas très envie de les retrouver pour se sentir vide, à nouveau. Le soleil l’inondait, elle mais aussi tout le reste…Et les ombres n’en étaient que plus grandes. Le soleil était haut, c’était une vie comme elle n’en avait pas connu… Elle fixait l’ombre intensément, concentrant ses esprits sur son irréversible teint blanc. Un regard parmis tant d’autres, dans son cas, c’était toujours le même, alors oui, probablement, elle le garderait toujours en tête, quelque part. Alors, elle se releva à nouveau, une fois pour de bon, elle s’approcha de l’opposé et l’air de rien, lui captura la main, l’attirant.
-Viens, loin de l’ombre…Pourquoi aurais-tu peur de ce dont nous avons tous besoin ?

*Et même toi, être des ténèbres…*

Comme il était si indifférent, elle n’aurait, bien entendu (XD) aucune difficulté à l’entraîner où bon lui semblait, même si ça pouvait le déranger. Quelle importance ! Elle erra des minutes durant entre les pavés de maisons, les ruines, gardant le silence comme meilleur allier, ne se retournant jamais, ou presque pour surveiller la mine de l’ombre, de toutes manières, elle ne changerait jamais. Elle devait bien évidemment tirer assez fort, effectivement, il ne semblait pas être du genre à se montrer coopératif. Aussi, peu importait la fatalité du moment, et tout ce qui pouvait lui préoccuper l’esprit, elle le tirait à travers toute la ville, jusqu’à ce qu’elle trouve, un point. Un point de la ville comme ça, un peu plus ouvert vers le reste que le reste de la ville. Elle s’arrêta, fixe, gardant sa main ou plutôt son gant, fermement pour ne pas qu’il s’en fuit. Sait on jamais…Elle se retourna vers lui se rapprochant.

-Reste avec moi et regarde-le.

Elle leva ses yeux une nouvelle fois vers le soleil pour le contempler à son apogée. Il était si bon de sentir ses rayons brûler les yeux et les faire lentement pleurer.

-Personne ne peut haïr ni chercher à fuir cela…Pas même un simili…

Elle se retourna béatement vers lui. Elle comprenait maintenant.
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Le jeune simili, et aussi membre de l’organisation XIII, vagabondait dans se pensés puis la jeune femme se mit a parler, elle lui posa plusieurs question, rester avec elle, regarder la boule de feu droit dans les yeux, mais avant qu’il ne puisse répondre, il sentit de nouveau la main de la jeune femme, mais cette fois, elle avait saisit son gant noir, tout comme lui et son esprit, il se sentit entraîner vers une direction encore inconnue, elle lui dit quelque mots pendant la petite marche, puis un silence complet, un silence qui ne pouvait se percer, ils marchaient entre les bâtiments en débris, les ruines du passés, sûrement tellement de souvenirs ici pour des personne ayant un cœur, ayant des « amies » des gens avec qui ils pouvaient s’amuser, la guide s’arrêta, puis l’ombre aussi, toujours avec une telle lenteur, elle se tourna en se rapprochant de lui, elle « reste avec moi, et regarde le », il se sentit toute a fait mal a l’aise, enfin mal a l’aise, une expression car comme on le sait cette carcasse ne ressens rien, pas a cause de la jeune femme en tunique, tout simplement, cette endroit, le soleil, peut être son ennemie, il avala péniblement, en gardant un regard sur la jeune femme, il haussa sa tête vers la boule orange, il ferma les yeux rapidement, en reprennent sa respiration, il était mieux derrière se voile cachant faiblement la lumière, il s’était remit en quelque sorte a respirer, il rabaissa sa tête, en écoutant son interlocutrice reprendre la parole… Simili, facile a savoir, un être si noir ne peux pas être un humain, un humain ne rejette pas le soleil, il ne rejette rien, enfin presque. Zexion garda tête basse comme pour répliquer, mais pour dire quoi, que c’était pas de sa faute s’il était comme ça, qu’il avait rien demander a la nature, qu’il ne voulait même pas exister, mais voila, elle en a décider ainsi, il resta donc bouche bée, mais on voyait qu’il voulait dire quelque chose, qu’il ne voulait pas rester la sans rien dire…

« Je… Je peux pas… »

Dit d’une voix faible et toujours neutre, il lui dit ces simples mots qui peux signifier grand comme rien, ses yeux se rivèrent sur sa main, qui était dans celle de la jeune demoiselle, enfin sur son gant, ses yeux remontèrent vers le haut de ses paupières, sa tête suivait, puis quand il fut a la hauteur des yeux de son interlocutrice aux yeux d’un magnifique bleu, il s’arrêta, de nouveau son regard disparut dans celle qui était devant lui, si elle voulait savoir quelque chose, même si ce quelque chose n’existait pas, c’était dans ses yeux qu’il fallait regarder…

« Simili ou pas, je ne peux pas. »
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Mais que ne pouvait-il donc pas faire ? Voir la vérité telle qu’elle était..? Ses yeux à elles se perdirent dans les siens dans une longue simple contemplation. Ses pensées l’avaient quitté, tout d’ailleurs alors qu’elle avait essayé de comprendre où se cachait la clef des pensées de l’ombre. Elle avait espéré, tant bien que mal, trouver certaines choses et que, alors qu’il lui avait offert ses yeux comme seule réponse… Enfin bref, alors qu’elle s’y concentrait, déconcertée, ses yeux la menèrent dans d’autres contrées lointaines…La tête vide. Ses deux mains tenaient toujours celles de l’ombre mais avec certes moins de conviction, enfin, elle paraissait ailleurs. Le ciel lui paraissait brumeux et le sol aride. Il ne faisait ni chaud ni froid… Il faisait juste vide. Le combattant, plongé dans un rêve tout en étant éveillé, ne voyait rien au loin. Rien…Comme si elle n’était nulle part, ou bien qu’elle s’était tout simplement perdue dans un monde sans limite, sans début, sans fin, sans rien… Aqua voulut en respirer les airs, mais rien ne vint à ses poumons… Rien. Aucune voix ne semblait atteindre cet endroit, aucun message. Mais le combattant ne se posait pas de questions, après quelques instants, il marcha pour avancer, sans connaître sa destination. De toute façon, là dedans, il n’y avait rien, et dans sa tête il n’y avait rien non plus. Et… les rêves ne semblaient pas les bienvenus ici. Elle sortit de ce monde, elle sortit de sa contemplation… Elle n’avait rien trouvé dans sa conquête… Et tout rapprochement n’aurait rien changé. Aqua ferma machinalement les yeux pour les rouvrir. Elle pouvait respirer l’oxygène, sentir le soleil sur sa peau, ressentir cet étrange contact avec la main de l’ombre, bien que d’un gant vêtue. Elle fixait, sans l’avoir désiré vraiment, le buste de noir habillé, au lieu des yeux récemment parcourus. Elle avait tout de même le souffle coupé, de ne savoir rien dire et de n’avoir rien découvert. Et c’était bien cela, le néant total dans une chair qui semblait si vraie, si humaine, si proche d’elle. Comment ne pas désirer qu’elle ne soit pas intérieurement qu’un gouffre sans fin, brumeux, où aucun mystère même ne flottait. Peut-être n’était-il pas vide, et il y avait une barrière à ouvrir pour arriver au fin fond de son âme mais…d’une profonde déception et d’un désir inconnu, elle était emplie.

-Tu ne peux pas être vide et n’avoir rien en toi…Ce n’est qu’une illusion et quelque part en toi il y a quelque chose… Tu parais si vrai, bien différent de l’un deux…

*Qui es-tu ? La question de qui sait en profiter*

Ses mains se relâchèrent, et elle déclina de sa presque étreinte. Elle dit ces quelques mots…

-Je vais partir de ce lieu et lorsque nous nous reverrons, j’espère voir des larmes couler sur tes joues blêmes…lorsque.

Elle lui adressa un sourire sans retour probable de la part de l’ombre.

-Cours vite te réfugier sous l’ombre de nos vies…
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