Mes dents ? Je les tiens de Mère-Grand voyons ! [Terminée]

Identité

• Nom  : Inconnu


• Prénom : Red


• Titre  :  Le Petit Chaperon Rouge


• Âge :  20 ans apparents


• Camp :  La coalition noire


• Monde d'Origine : Histoire de Grimm


• Race  : Fille-Loup


• Grade désiré : Officier

Histoire

Tous les contes et toutes les légendes ont une origine encrée dans la réalité, et ce n'est pas un habitant du monde de Grimm qui osera dire le contraire. Mais les cas où plusieurs de ces histoires plus ou moins abracadabrante ont une seule et même source est plutôt rare. Tels est le cas du conte du Petit Chaperon Rouge et de la légende de la Fille de la Lune Rouge. Deux histoire, mais une seule et même personne, sans que pour autant qui que ce soit ne puisse le confirmer ou l'infirmer.

C'était donc par une belle matinée de printemps que l'histoire de Red, appelée le Petit Chaperon Rouge par tout son village à cause du capuchon de la dite couleur, débutait. Sa mère, s’inquiétant de ne pas avoir de nouvelle de la grand-mère de la jeune fille blonde, décidait d'envoyer sa fille lui rendre visite et lui amener quelque provision. Toujours heureuse de rendre service, la gamine s'emparait du petit panier d'osier contenant les victuailles et prenait la direction de la maison de sa grand-mère, au cœurs des bois à coté du village.

Malgré la promesse faites à sa mère de ne pas traîner en chemin, l'enfant aux cheveux blonds se prenait à flâner dans les bois et à discuter avec un inconnu, bien trop poli et curieux pour être honnête. L'homme bien que charmant, avait un regard étrange, luisant presque d'une teinte dorée alors qu'il se trouvait à l'ombre d'un pommier. Il semblait presque vouloir la ralentir en étirant la conversation autant que possible et lui soutirait bien des informations avant de finalement la laisser partir.

Ils reprenaient alors chacun leur chemin, sans que la jeune fille ne sache que le raccourci qu'il venait de lui indiquer était bien plus long que le chemin d'origine et que l'homme se précipitait lui aussi vers la maison de son aïeule, déchirant ses vêtements alors que son corps se couvrait de poil et qu'il revêtait l'apparence d'un énorme loup bipède. Arrivant le premier à la chaumière, il imitait alors la voix de Red à la perfection et avalait tout rond la vieille femme aillant fait l'erreur de lui indiquer comment déverrouiller la porte de l’extérieur.

Ce n'est que quelques heures plus tard que la jeune fille arrivait dans le piège qui lui été tendu, le monstre aillant pris la place de sa grand-mère dans son lit et profitant de la naïveté de la gamine pour la faire s'approcher autant que possible, les deux interlocuteur récitant la tirade qui rendrait ce conte célèbre. Lorsqu'enfin l'enfant se rendait compte de la supercherie, il était déjà trop tard et elle avait à peine le temps de hurler de terreur avant que le loup ne la saisissent par les épaules et l'enfonce toute entière dans sa gorge. Repue, la décidait d'aller se recoucher et de prendre un peu de repos, ignorant que les cris de terreur avait alertait un bûcheron non loin, qui viendrait l'éventrer pour libérer son repas avant de le remplacer par des rocs et de recoudre le ventre de la bête avec la complicité de la vieille femme. Assoiffé et alourdi, le loup s'en allait alors à la rivière pour se désaltérer, où il finissait noyé après avoir glissé de la berge et avoir été entraîné au fond pas les pierre dans son estomac. Chacun retournait alors à sa vie, le Petit Chaperon Rouge rentrant chez lui par le chemin le plus court.

Ce que le conte ne nous dis pas par contre, c'est que sous son capuchon maculé du sang et du suc gastrique de son agresseur, une des mèche de cheveux de la jeune fille avait viré au noir, ni qu'une balafre lui marquait la joue droite, résultat d'une léger manque de précision de son sauveur, ni les conséquences imprévisibles de ce bain forcé dans les fluides d'une créature fantastique digne des pires cauchemars. L'enfant grandissait alors, devenant adolescente, puis femme d'une beauté inégalée dans sa petite bourgade, ne perdant rien de sa gentillesse et de sa joie de vivre.

C'est en l'absence de sa mère qu'elle se rendait chez sa grand-mère afin de lui tenir compagnie. La vieille femme était mourante, son grand âge finissant par la rattraper, sa fille et sa petite-fille se relayant alors afin qu'elle ne soit pas seule le moment venu. Et c'est par une nuit de veille que Red ouvrait une fenêtre afin de laisser sa grand-mère profiter de la chaleur d'une nuit d'étè. Grand mal lui prenait alors de lever les yeux au ciel et de regarder la pleine lune teintée de rouge. Son cœur se serrait alors dans sa poitrine alors qu'elle avait le souffle coupé, tombant à genoux et hurlant de douleur alors que son corps tout entier lui donnait l'impression de brûler.

Alertée par le bruit, la vieille femme se levait, voyant à peine la silhouette de la jeune femme en train de se tordre de douleur au sol, alors que ses cheveux viraient entièrement au noir, ses yeux luisant dans la nuit comme deux petits soleil doré avec de fines pupilles en amande, noir comme le ciel nocturne.

Lorsque les spasmes cessaient enfin, la grand-mère se tenant debout agrippée à sa commode se penchait sur la jeune fille semblant essayer d'articuler quelque chose.

"J-je-J'ai f-f-ai… J'ai faim !!!"

En un éclair, la tête de la vieille femme heurtait le mur de sa chambre, puis le sol, sans que son corps ne bouge du moindre centimètre. Il était maintenu en place par les épaules par de puissantes griffes au bout de mains couverte de fourrures noire, elles même reliée à des avant bras dans la même situation. Le visage de la jeune femme maculé de sang collé contre sa gorge alors qu'elle plantait deux paires de crocs dans sa chair et se mettait à dévorer la carcasse encore chaude, ne laissant derrière elle que des os et du sang.

Elle quittait alors la demeure, hurlant de rage, de douleur et de tristesse vers le ciel, avant de tomber une fois de plus à genoux, se tenant le ventre. La faim était toujours là et elle devenait de plus en plus intense. Les larmes aux yeux elle se relevait alors et courrait vers le village en appelant à l'aide. Le premier à entendre ses cris était l'homme lui ayant sauvé la vie bien des années auparavant armé de sa haches alors qu'il quittait la maison jouxtant la scierie, il s'approchait de la villageoise paniquée d'un pas sur, posant une de ses énorme main sur son épaule. Le pauvre homme ne se rendait compte que trop tard de la queue se balançant derrière elle dans la pénombre et du sourire carnassier accompagné d'un ricanement malsain qui replaçait maintenant les pleur. Il aurait voulu donner l'alerte à ce moment précis, mais une puissante douleur lui traversait le thorax, alors que les mains du Petit Chaperon Rouge lui écrasait les poumons après lui avoir brisé plusieurs cotes. Il sentait sa chair se déchirer alors qu'elle les arrachait pour les dévorer, laissant sa proie agoniser au sol avant de se remettre à marcher vers les autres habitations.

A l'orée des bois, les silhouettes furtives d'une meute apparaissaient, se ruant sur les corps encore frais abandonné dans les maison et dans les fermes. Lorsque le soleils se levait enfin, il ne restait que les loups et Red dans le village, titubant le regard vide, ayant conservé sa nouvelle apparence et riant frénétiquement alors que les larmes continuait de couler sur ses joues. Elle retournait alors instinctivement dans la forêt, suivie de près par la meute. Ce n'est que des semaine plus tard, alors qu'une caravane décidait de s'arrêter que le carnage était découvert, des squelette abandonné dans les maison vides, les murs couvert de trace de griffes et tout ce qui pouvait l'être dévoré par les bêtes et par le feu.

Un des marchant pensait alors apercevoir une silhouette dans les bois, une magnifique jeune femme vêtue de rouge et couverte de sang prenant la fuite à son approche. Il se lançait alors à sa poursuite, avant de se retrouver encerclé par les loups. La jeune femme avançait alors vers lui en souriant, les yeux mis clos alors qu'elle se mettait à ricaner avant de lui arracher le bras et de le donner en pâture aux animaux. C'est pendant que les bêtes se disputait le morceau de viande qu'elle prenait la fuite avec son autre main sur sa blessure. Ses collègues le retrouvait au moment où il sortait des bois, tous remontant dans leur charrette et prenant la fuite en voyant la silhouette au yeux dorés se tenant debout à l'ombre des arbres.

Les années suivantes, plusieurs personnes disparaissaient après avoir fait l'erreur de visiter le village la nuit ou d'avoir la malchance de trouver la chaumière apparemment abandonnée dans les bois. Cela semblait toutefois n'arriver qu'aux personnes isolées et avec le temps, l'histoire devenait légende pour effrayer les enfants refusant de dormir, avec plus ou moins de succès. Les nouveaux habitant trouvaient une vie paisible, malgré les disparition de quelques personnes isolées dans les bois, chose qu'ils attribuaient aux animaux sauvages ou à la Fille de la Lune Sanglante selon leur envies, pour maintenir la légende qui leur servait d'excuse pour forcer les gens à se déplacer en groupe dans les bois. L'absence d'un nouveau bûcheron laissait à la forêt la chance de reprendre ses droit, à l'exception d'un chemin soigneusement entretenu par marchands de passages et villageois sans distinction.

Somme toute un endroit idéal pour vivre, jusqu'à ce qu'un autre massacre aie lieu, des inconnus arrivant dans ce monde et massacrant le village, ne laissant derrière eux qu'une marque au sol et l'odeur de la mort, attirant à nouveau la meute et sa dirigeante. Son sourire carnassier apparaissant accompagné de ricanement incontrôlables alors qu'elle s'exclamait :

"J'aime leur odeur, ils sentent la nourriture fraîchement tuée, ça me donne faim."

Elle humait alors l'air environnant, marchant en sautillant alors qu'elle ramassait des morceaux de chair qu'elle fourrait dans son panier avant de prendre la direction de l’orée de la forêt, sa silhouette commençant à se troubler pour finalement disparaître en même temps que la piste olfactive.

Questions diverses