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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Caesys



Identité

  • Prénom : Caesys



  • Titre  : L'ignorant



  • Camp :  Errant



  • Monde d'Origine : Atlantica




Histoire


Dans les mondes peuplés d'innombrables créatures, toutes différentes les unes des autres, se trouve Atlantica. Il s'agît ici sans-doute du lieu regroupant le plus d'êtres aquatiques que partout ailleurs. Bien sûr, il y a les animaux qui habitent d'autres endroits, comme les poissons. Il y a aussi les créatures plus rares, qui ne vivent pas qu'ici, même si c'est connu pour être leur foyer principal. Ce sont les sirènes. Parmi elles, se trouve leur roi, Triton. Il est respecté par grand nombre de ses semblables et même plus encore. Pourtant, l'unanimité n'existe pas et certaines races ne désirent pas être affilées à ce monarque et son pouvoir, bien qu'elles n'aient rien contre lui. Ce sont les élémentaires, ou dans une certaine limite, certains d'entre eux. Dès lors, ils décidèrent de quitter les océans. La migration s'est déroulée sur plusieurs années, mais ils vivent désormais sur la terre ferme, restant cependant des créatures aquatiques à part entière.

Ce peuple d'élémentaires ne porte aucun nom, mais il a des caractéristiques précises. Ils sont avant-tout asexués et leur reproduction ne suit aucun schéma pré-établi. Il est admis que lorsqu'un élémentaire décède, un autre apparaît parmi les siens. De ce fait, la population de cette espèce est très stable, il n'y a jamais sur-population comme il n'y a jamais eu de risque d'extinction. Une autre de leur particularité, c'est qu'ils sont entièrement constitué d'eau. Par là, il faut comprendre qu'il n'y a rien d'autre de visible. Pas de cellule, pas d'organe, absolument rien mise à part cette eau. Pourtant, ce liquide semble doué de pensée, d'une intelligence difficile à quantifier si on devait le comparer à d'autres espèces. Ces élémentaires semblent apprécier le mimétismes et il n'est alors pas rare de les voir prendre la formes d'autres animaux et même d'humains. Par ailleurs, ils vivent relativement loin de ces derniers. Ils semblent nourrir de la curiosité envers eux, mais sont tout aussi peureux. Ils ne cohabitent qu'avec très peu de créatures, bien souvent de petits animaux pacifiques et sans danger.

D'après les rares hommes ayant pu les approcher, ces élémentaires n'auraient pas conscience de leur existence en tant qu'individu. De plus, il n'y aurait qu'extrêmement rarement, des différences de comportement d'un spécimen à l'autre. S'ils se nourrissent, cela n'a jamais été observé tout comme personne n'a pu estimer leur espérance de vie. Ils sont si mystérieux que beaucoup encore ne croient pas en leur existence, ils les imaginent comme faisant partie de fables, de mythes. En cette nuit illuminée d'une pleine lune, un chercheur décidait d'aller à leur rencontre. D'après ce qu'il avait entendu, ces créatures seraient plus excitées les soirs où le satellite apparaît entier dans le ciel.

C'est accompagné d'un aventurier connaissant bien les lieux, que le scientifique du nom d'Eddie Neal s'enfonçait dans la forêt non loin de la ville. N'étant pas dense, elle laissait les rayon de la lune pénétrer facilement et n'obligeait pas l'utilisation de torche. Le but était de ne pas les effrayer et donc d'être le moins visible possible. Leur destination était un point d'eau un kilomètre plus loin, un lac minuscule, presque un étang. Ce serait un lieu apprécié des êtres recherchés. La marche ne fût pas longue avant d'arriver à l'endroit prévu, ils se sont juste arrêtés à une vingtaine de mètres. Le chercheur demanda à l'aventurier de déposer toutes leurs affaires contre un arbre. Il fallait vraiment faire le moins de bruit possible pour pouvoir espérer approcher les élémentaires. Une fois cela fait, ils commencèrent à avancer à tâtons. Maintenant à cinq mètres, ils s'assirent et attendirent. Pour l'instant, il n'y avait rien à admirer hormis les reflets de lumière dans cette eau pure.

Trente minutes plus tard, l'aventurier commençait à s'impatienter, alors qu'il s'apprêta à parler, le chercheur posa le doigt contre ses lèvres pour l'interrompre. De l'autre main, il pointa le lac. De légères lumières apparurent et, petit à petit, leurs formes se firent plus nettes, de l'eau flottait un peu partout. Il y avait bien une cinquantaine de bulles d'eau de tailles diverses qui virevoltaient. Le chercheur commença à prendre des notes, il voulait comprendre ce qu'il voyait en oubliant presque la beauté de la chorégraphie qui s'opérait devant ses yeux. D'ici, il distingua bien vite que chaque sphère n'était pas un individu, mais plus un membre du corps d'une entité plus grande. Après quelques minutes d'observation, il constata qu'un spécimen était constitué de trois à cinq bulles en moyenne.

C'est à ce moment que les deux hommes purent voir à l’œuvre le mimétisme des élémentaires. Certains se transformèrent en oiseaux, toujours entièrement faits d'eau. Dès lors, leurs mouvements devinrent ceux des volatiles. Tout aussi gracieux et rapides, dans une formation qui ferait oublier qu'il ne s'agit pas là d'oiseaux. De l'autre côté de l'étendue d'eau, un groupe d'élémentaires prirent quant à eux l'apparence de faons, mais le plus étonnant restait à venir. Tout près des deux hommes, le dernier individu se changea en forme humaine. À ce moment, il était frappant de constater un changement de quantité d'eau, ce n'était pas scientifiquement possible ou, tout du moins, cela sembler bafouer les règles de la physique. Ce n'est que quelques secondes plus tard que le chercheur remarqua qu'il ne s'agissait pas de l'apparence de n'importe qui, c'était la sienne qui fût répliquée.

La conscience professionnelle du chercheur gardait encore le dessus. Il s'empressa de noter toutes les évidences qui lui sautaient au yeux en voyant cela. Premièrement, la copie était réellement précise. D'où il se situait, il put voir jusqu'aux rides marquant son front de vieil homme. Deuxièmement, même s'il n'y a aucun organe visuel, il était maintenant certain qu'ils pouvaient voir ce qui les entoure et distinguer précisément les choses, voire même, d'interagir avec. Eddie Neal décida donc de s'approcher d'eux, il désirait savoir si le contact était possible. L'aventurier le suivit de près. Tout deux avancèrent très lentement, autant qu'il leur était possible. Tous les élémentaires reprirent leur forme originelle à l'unisson, pourtant ils restèrent là, en lévitation, comme en suspens. Cela donnait presque l'impression que le temps s'était arrêté. Quand les deux hommes arrivèrent au bord du lac, les entités s'approchèrent plus vite que l'on aurait pu imaginer. Ils commencèrent à dessiner une orbite autour des humains. Ainsi ils tournèrent, tournèrent et ce, de plus en plus vite à tel point que cela en donnait le tournis. Une minute ainsi sans s'arrêter, à sans-cesse donner l'impression d'accélérer.

Les élémentaires formèrent comme une bulle plus grande qui englobaient le chercheur et l'aventurier, jusqu'au moment où ce dernier, stressé, dégaina son arme. Dans l'action, il imprégna la lame d'une magie de feu. Tous les êtres se dispersèrent instantanément et disparurent aussi vite hormis un seul individu qui resta à un mètre de là. Tous restèrent ainsi, sans bouger, mais l'aventurier pointa l'élémentaire de la pointe de son épée. Quelque seconde plus tard, l'être aquatique fonça sur l'homme armé pour entrer avec force dans sa bouche. Des cris de peur et de douleur s'ensuivirent. L'aventurier chuta sur ses genoux, serrant sa tête dans le creux de ses mains. Le chercheur, tétanisé ne bougea pas, restant impuissant devant cet événement qu'il ne saurait expliquer. Soudainement, les hurlements s'arrêtèrent. Le silence de la nuit devint inquiétante, il n'y avait même plus le hululement des chouettes, rien d'autre que la respiration des deux hommes.

Toujours dans cet absence de bruit, l'aventurier se releva, gardant la tête baissée, comme si son corps était incapable d'en soutenir le poids. Puis, brusquement, il se mit à courir dans l'eau avant de sauter tête première dans le lac. L'impact ne causa que peu de remous et surtout, si l'eau était d'une clarté totale, il n'y avait rien sous sa surface. L'aventurier avait totalement disparu ne laissant aucune trace de lui. C'est à ce moment qu'Eddie reprit ses esprits, mais dans la panique, il s'est enfuit tout en maintenant fermement le calepin dans lequel il avait noté toutes ses observations. Cette nuit-là et la suivante, il ne parvint pas à fermer les yeux. Il resta enfermé chez lui, ne parlant de cela à personne...

Dans la pénombre transpercée par la faible lumière d'une bougie lointaine, Eddie le chercheur était assis à son bureau. Ses mains tremblaient encore, c'était impossible pour lui de mettre des mots sur ce qu'il avait vu. Il lisait ses notes pour la énième fois sans rien y voir de plus et, petit à petit, dans son esprit, naissait l'idée d'aller retrouver l'aventurier. Seulement, si l'envie devenait plus forte à mesure que le temps avançait, la crainte grandissait aussi. Soudainement, de violents coups se firent entendre contre la porte de la pièce. Dans la surprise, ces chocs furent comme des coups de massue. Il devenait paranoïaque, le moindre bruit était effrayant. Ça ne s'arrêta pas, toujours trois coups, toujours espacés de la même façon. Forts, mais pas pour forcer l'entrée. Boum... boum... boum... puis un silence pour enfin reprendre. Boum... boum... boum.

Le chercheur s'approcha de la porte avec une lenteur extrême. Avant de saisir la poignée, il attrapa son parapluie, sans doute imaginait-il s'en servir comme une arme. Doucement, il tourna la poignée et la porte s'ouvrit violemment laissant chuter le chercheur en arrière. Il s'empressa de se relever et devant lui, il pu voir un corps étalé sur le sol, celui de l'aventurier. Il se hâta donc vers la personne pour la tenir par les épaules, posant sa tête dans le creux d'un de ses bras. L'aventurier toussa, de l'eau sortait de sa bouche. Sa peau était pâle et humide, comme s'il avait échappé de très peu à la noyade. Essayant de parler, aucun mot n'était perceptible. Eddie tentait tant bien que mal de comprendre, lui faisant répéter, mais rien ne marchait. Il finit par le traîner par la force de ses bras maigres sur le lit d'à-côté. Il se précipita vers l'extérieur pour aller chercher du secours, un médecin en particulier. Cinq minutes plus tard ils se retrouvèrent tous dans la pièce, le médecin auscultant l'aventurier. Cela dura quelques instants sans que la moindre personne ne parle.

« Il a tous les symptômes de la noyade et en temps normal, je dirais qu'il irait mieux très vite après un temps de repos. Seulement, je reste perplexe sur la quantité d'eau qui s'évacue. Cela ne semble pas s'arrêter. Peut-être faudrait-il que j'appelle un confrère... Vous me dites qu'il est dans cet état depuis combien de temps ? »

« Je... je ne sais pas... Deux jours peut-être... »

« Autant !? C'est un cas unique et je m'étonne moi-même qu'il ne soit pas déjà décédé. »

Il se retourna vers l'aventurier qui commençait à s'agiter doucement. Le patient leva le bras brusquement vers le médecin pour plaquer sa paume contre la bouche de ce dernier et commença à serrer. Le docteur tentait de se débattre mais l'étreinte se faisait de plus en plus fort bien que ce ne soit pas le principal souci. De l'eau s'échappait des pores de la main de l'aventurier et coulait dans la bouche de celui qu'il tenait. Si au départ, le flux était faible, il ne tarda pas à s'amplifier pour finalement ressembler à un mini geyser qui menaçait de noyer le pauvre homme. Contrairement à la dernière fois, Eddie ne se laissa pas être figé par la peur. Il attrapa un de ses livres et asséna les coups les plus puissants qu'il puisse porter. Après une dizaine de coups qui l'ont fatigué, il constata avec stupeur que cela n'a servit à rien. Très vite, le docteur tomba au pied du lit, inerte, les yeux écarquillés et la tête gonflée, imbibée d'eau.

Eddie recula, il ne voulait plus être à porté de celui qu'il considérait avant comme une personne de confiance. Pourtant, l'aventurier le regardait paisiblement. Il pencha la tête comme les animaux le font lorsqu'ils sont curieux, quand ils essayent de comprendre quelque chose. Des sons étranges s'échappèrent de lui, ça ressemblait à un chant de baleine. Moins fort, plus grave, mais d'une perfection étrange. Plus impressionnant encore, Eddie comprit ce que disait la personne en face de lui. C'était des mots prononcés ni dans les airs, ni par la pensée. Il n'y avait pas de mot, juste ce son presque envoûtant dont il pouvait saisir le sens. Une langage inconnu que l'on peut comprendre comme sa propre langue maternelle. Et cette voix, ce qu'elle disait, c'était effrayant.

« Eddie... Ne laisse... Pas cette chose faire... Eddie... Sauve... »

La voix s'arrêta nette. La tête de l'aventurier se pencha de l'autre côté, brusquement comme s'il s'opérait une dualité à l'intérieur. Il se leva d'une façon étrangement normale, comme s'il ne lui était rien arrivé. Un pas, deux pas, puis un troisième. Il s'avançait du chercheur mais ce dernier s'enfuit tant qu'il le pouvait encore. L'aventurier ne chercha même pas à le suivre, à l'empêcher ou quoi que ce soit d'autre. Il se contenta de le regarder fuir comme il l'avait fait au bord du lac. Il jeta un œil au corps sans vie qui jonchait le sol pour finalement détourner le regard vers les notes du chercheur. Il pose l'index comme pour essayer de lire, quelques secondes après, le papier se retrouvait humidifié. On pouvait voir l'eau l'imprégner petit à petit pour finalement déformer l'encre et rendre le tout illisible. L'aventurier fit bouger brusquement sa tête vers l'arrière, étonné. Il oublia vite pour se tourner vers la fenêtre. De là, il pouvait voir qu'il se trouvait au premier étage et il désirait sortir. Il essaya de passer le bras avant de se cogner contre la vitre. Il laissa s'échapper un son d'étonnement, puis, à quelques reprises, il toucha la vitre à différents endroits. Il finit par comprendre qu'il y avait quelque chose d'invisible qui l'empêchait de passer.

Il donna un coup violent et le verre se brisa coupant au passage sa peau. Il eût un mouvement de sursaut,la douleur semblait si... bizarre. Il avança pour se pencher au-dessus du vide et bascula sans crainte. La chute fût rapide, mais il n'y eu aucun choc. Au moment où il y aurait dû en avoir un, son corps se liquéfia totalement pour ne former qu'une flaque. Cette eau se mit à se mouvoir doucement dans le direction de la forêt. À chaque mètre parcouru, elle semblait gonfler, prendre forme, être plus précise. Ainsi le corps de l'aventurier se reforma pour être comme il l'était avant. S'il s'agissait toujours bien de lui.

Désormais dans la forêt, il se laissa guider par le même chant dont il était l'auteur plus tôt. C'était familier, ça appartenait à son peuple. À chaque minute qui s'écoulait, son apparence semblait changer. Il ne s'agissait plus d'un corps d'humain imprégnée d'eau à l'apparence morbide. L'amure de cuir de l'aventurier changea peu à peu de couleur, virant du marron vers le bleu. Toutes les coutures disparurent pour ne former qu'un seul élément. Un mélange de cuir et de peau, ce n'était plus une couche supplémentaire, mais une chose faisant partie intégrante de ce corps en mouvement. Sa cape autrefois lourde et chaude s'allégea pour devenir presque transparente, toujours teintée de ce bleu donnant l'illusion d'une eau en mouvement. Sa ceinture imposante devint quelque chose de proche de l'argent, aussi bien en couleur qu'en matériau. À sa taille était attachée le fourreau de la lame qui avait été dégainée lors de la rencontre avec les élémentaires. Comme pour tout le reste, cet étui se changea à l'image de l'armure.

Vînt alors le visage. La peau se cristallisa faisant disparaître le bouche aplatissant le nez tout en bouchant les narines. Les pupilles commencèrent et pâlir tandis que le reste de l'oeil prit une teinte bleue brillante. Les poils des sourcils tombèrent et le haut du crane se transforma lui aussi un cristal prenant l'apparence d'un diadème dont les pointes partaient en arrière. L'allure globale était celle d'un masque fusionnée à une couronne de cristal, mais il s'agissait bien là de son nouveau visage, comme couvert d'une capuche du même bleu sombre que l'armure. Un être nu laissant croire qu'il était vêtu comme tout aventurier.

Le lac était désormais visible et les élémentaires virevoltaient comme à leur habitude. L'entité qui venait d'arriver se sentit immédiatement apaisé. C'était son foyer, il était près des siens. C'est sans aucune forme retenue qu'il s'avança au bord de l'étendue d'eau claire. Tous les élémentaires qui étaient calmes la secondes d'avant fuirent sans attendre. La créature se stoppa, sans comprendre. Était-ce de la surprise qu'il ressentait ? De l'incompréhension ? L'envie de comprendre naquît. Pourquoi les élémentaires fuyaient un des leurs ? C'est à cet instant bien précis qu'il comprit sa nouvelle condition. Il n'était plus un d'eux et peut-être qu'il n'était pas humain non plus. Qu'était-il alors ? Comment cela se faisait-il qu'il se pose même la question ? Les souvenirs vinrent. La notion même de mémoire était difficile à interpréter pour lui. Tout ce qu'il savait, c'est qu'avant, il se contentait de flotter, de bouger et de prendre des formes diverses et variées. Il comprenait maintenant qu'à l'époque, il n'avait même pas conscience d'exister sauf peut-être... Sauf lorsque l'aventurier avait dégainé son arme. Quand l'épée s'était enflammée, ça avait été le déclic, il se souvint avoir eu le désir de savoir faire la même chose.

Désir... Encore une notion étrangère, mais cela fait deux jours qu'elle creuse son chemin dans l'esprit de l'entité. Désirs au pluriel, car il n'était pas question uniquement du feu. Ce n'était pas juste savoir faire, mais savoir tout court. Le feu, mais tout le reste aussi. L'eau était son élément, il savait tout de suite que la manier était en lui. Quand il y pensa, une certaine quantité de liquide sortit du lac pour commencer une parade gracieuse autour de lui. Il pouvait lui donner la forme qu'il désirait, la manier comme un membre de son propre corps.

Ses yeux se penchèrent alors sur l'épée de l'aventurier qui était restée par terre des jours durant. Lorsqu'il attrapa, il constate une première chose, son corps lui-même semblait avoir sa propre mémoire, son passé. Les années d'entraînement de l'aventurier auraient-elles leur propre pouvoir ? C'est instinctivement qu'il fit quelque mouvements qu'aurait fait un habitué du maniement de l'épée. Ce n'était pas aussi élégant que cela aurait pu l'être, mais il était évident qu'il y avait une notion de maîtrise. Toutefois, rien de parfait, mais en comprenant qu'il pouvait tirer les enseignements d'un passé qu'il n'avait pas vécu, il pourrait arriver à faire plus. C'est donc vers ce qui a causé le déclic qu'il voulait se diriger. Le feu, diamétralement opposé à l'eau et pourtant, ça l'appelait. Comme une voix apaisante à la sortie d'un sombre tunnel.

Mais comment ? Comment faire pour que naisse la flamme ? Appeler l'eau et la faire naviguer dans les airs, c'était d'une facilité déconcertante. Le feu, il fallait le créer et n'ayant jamais été en contact avec, comprendre l'essence même de cette chose était complexe. Il passa la main gauche par-dessus la lame comme il avait vu l'aventurier faire. Rien ne se produisit, juste le bruissement des feuilles dans le vent. Il réessaya encore et encore sans s'arrêter durant dix pleines minutes. Les échecs à la suite faisaient naître et grandir un sentiment de frustration mêlé à celui de la colère. C'était nouveau aussi comme émotions aussi, seulement l'envie de créer le feu demeurait plus forte pour le moment.

En conséquence, une heure durant, il répéta inlassablement le même unique mouvement, avec cet espoir inchangé de sentir la chaleur d'une flamme nouvelle. S'il comprenait qu'il voulait tout savoir et tout pouvoir, il n'atteindrait pas son but si dès le premier jour, l'échec subsistait. C'en devint le combat de l'ego d'un être contre l'impassibilité de la nature. Sans-doute était-ce puéril de s'acharner autant, mais la question ne se posait même pas. Un objectif, aucune limite. Et enfin arriva l'instant tant attendu, le feu jaillit pour imprégner la lame. Ce fût long, mais la détermination n'avait faiblit à aucun moment.

Il ne saurait expliquer ce qu'il ressentait à ce moment. C'était de la joie, évidemment, mais il n'avait encore jamais vécu ça, ni la colère quelques instants plus tôt. Pour la première fois, il se posa une question. Et maintenant ? Il savait ce qu'il désirait le plus ou plutôt c'était ancré en lui, comme une conscience supérieure. Toujours est-il qu'il ignorait comment s'y prendre et à cet instant, il se sentait vide, si vide. Le feu semblait avoir rempli une partie de vide, mais ça ne suffisait clairement pas. Quelle sera la nouvelle chose qu'il apprendra ? Comment fera-t-il pour tout savoir et tout comprendre ?

Le lendemain matin, la lumière du soleil pénétra le feuillage des arbre pour atteindre la surface du lac. L'ancien élémentaire était resté là, debout à observer l'eau sans voir aucun des siens apparaître de nouveau. C'était le moment de partir, il n'y avait plus rien pour lui ici. Il rengaina l'épée d'un geste mécanique. C'est naturellement vers la ville qu'il se dirigea. Dans la nuit il n'avait rien vu, mais cet endroit l'appelait aussi désormais et les humains s'y rassemblaient. C'était sans-doute le lieu parfait pour découvrir de nouvelles choses. Il ne s'arrêta pas aux abords, ça lui semblait normal de continuer de marcher quand il arrivait dans les rues. Certaines personnes autour de lui semblaient interpellées, d'autre au contraire ne montraient aucune curiosité à son égard et il y avait ceux qui ne le remarquaient même pas parmi la foule.

Nombre d'hommes se regroupaient vers un immense bâtiment. Il y avait de grosses lettre d'or qui formaient un mot. Il parvenait à le lire, c'était Musée. Si quelques souvenir de la vie antérieure de ce corps flashait de temps à autre dans son esprit, il n'en comprenait pas le sens. Il savait qu'il voyait des images de l'intérieur du musée, même brièvement. Est-ce pour autant qu'il comprenait ce qu'était un musée ? Non. Ça n'en restait pas moins intrigant alors il continua d'avancer vers le bâtiment. Il entra, toujours sans stopper sa marche. Très vite, une femme l'interpella. Il ne comprit pas tout de suite que c'est à lui qu'elle s'adressait.

« Monsieur ! Monsieur s'il vous plaît. Vous ne pouvez pas entrer armé, c'est contre le règlement et il faut payer le droit de visite. »

Il continua, au loin se trouvaient des images dans des cases. Pourquoi ?

« Monsieur ! Veuillez vous arrêter s'il vous plaît. »

Il réalisa enfin que c'est après lui qu'elle en avait, alors il s'arrêta et se tourna vers elle.

« Vous ne pouvez entrer de la sorte, comme je vous l'ai dit, l'entrée est payante, monsieur... ? »

Il resta ainsi, à la regarder, sans savoir quoi faire ou dire.

« Quel est votre nom ? »

Un nom ? Il avait un nom ? Il n'en savait rien et pourtant, à cette question, il n'y avait qu'une réponse qui voulait sortir.

« Caesys. » prononça-t-il sans mot, toujours avec son chant étrange.

Caesys était le nom qu'il venait de se donner ? Celui qu'il a depuis toujours ou celui de l'aventurier qui le portait autrefois ? Il l'ignorait tout autant que quiconque.

« Très bien Monsieur Caesys, veuillez me suivre, le guichet est par ici. Il y a aussi des rangements prévus pour tout équipements. »

Il ne la suivit pas, il préféra plutôt aller vers ce qu'il ignorait être des tableaux. Il y était sensible sans en discerner la teneur. Mettre dans des cases des représentation de choses qui existent ou non. L'art lui était inconnu, mais ça semblait fonctionner. Il s'approcha encore un peu plus.

« Monsieur ! »

Elle se tourna vers un homme non loin.

« Bon, appelez la sécurité, un homme armé est entré illégalement. »

De son côté, Caesys était face à la peinture, presque collé. Il commença à y poser une main sans aucune précaution. Il avait comme le sentiment de pouvoir y pénétrer et arriver dans un nouveau monde inconnu. C'est sans surprise qu'il abîma l’œuvre, encore plus lorsque de l'eau commença à couler dessus. La couleur commençait à dégouliner, se délaver et l'image n'avait plus rien d'artistique par endroit. Il venait de détruire quelque chose de très précieux pour beaucoup de monde. Se sentait-il coupable ? Non, il n'en avait simplement pas conscience. Assez rapidement, cinq hommes arrivèrent à sa hauteur. Tous armés et au visage déterminé. C'est d'une voix forte et puissante qu'un d'eux se mit à parler.

« Il va falloir nous suivre maintenant et sans résistance. »

Aucune réaction de la part de l'interpellé, aucun mouvement. Un des homme s'approcha encore pour poser sa main sur l'épaule de Caesys et y exercer une pression relativement forte. Ce dernier vit cela comme une menace et instinctivement, donna un coup d'épaule pour bousculer l'homme de sécurité. La seconde suivante il dégaina son épée férocement et une sphère d'eau se mit à voler autour de lui. Il prit une posture défensive, mais lui laissant l'opportunité de passer à l'offensive très vite. Il n'avait pas à y réfléchir, tout se faisait de manière très naturelle. De sa main gauche, il attrapa le tableau derrière lui. Il le voulait sans pour autant savoir pourquoi, mais il était venu ici dans une optique et refusait de partir sans rien. Il ne savait pas quel sens avait ce tableau, mais là encore, il désirait comprendre.

Tous les agents de sécurité dégainèrent matraque et autre joyeuseté, prêts à en découdre. Ils l'encerclèrent, personne ne donnait le premier coup. Caesys, désormais décidé à partir de cet endroit, se mit à avancer. Un des hommes tenta donc d'asséner un coup au niveau du poignet gauche du trouble-faits. La matraque ne toucha pas, ou du moins, pas tout à fait. Cette partie du corps se liquéfia, lâchant par la même occasion l’œuvre pour finalement se reformer tout de suite. Caesys agita son arme vers l'homme qui l'avait agressé, lui coupant la joue au passage. Les autres resserrèrent les rangs pour donner moins de marge de manœuvre à l'élémentaire.

Caesys passa maintenant la main gauche devant la lame pour faire comme dans la forêt. Ce ne fût pas des flammes qui sont apparues, mais de l'eau contrairement à ce quoi il s'attendait. Il entreprit des mouvements d'escrime dont il ignorait les secrets. Ça touchait, ça faisait peur aux autres avant que plusieurs coups lui soient portés dans le dos. La douleur se fit sentir violemment, il hurla dans son chant. Toutes les personnes tout autour se bouchèrent les oreilles. Caesys, en profita pour sauter à plat vente et s'éclater en une flaque. Le liquide s'avança sinueusement sur le sol en direction de la sortie pour reprendre forme normale. Les agents le suivirent de près, alors il courut aussi vite qu'il pût sans réfléchir. Très vite il comprit vers quoi il se dirigeait ; l'océan. Ni une, ni deux, il plongea tête première dans l'eau et s'enfonça profondément.

Il oublia un temps ce qu'il venait de se passer. La nage était dans sa nature et il se sentit apaisé en étant immergé. Des poissons et même un dauphin se mirent à nager avec lui, c'était agréable. Il atteignit des profondeurs extrêmes pour quiconque n'est pas capable de vivre sous l'eau. Au loin apparût sous ses yeux le palais de Triton. Si c'était bien la première fois qu'il l'observait, il se souvenu qu'à un moment, les générations d'élémentaires précédant la sienne décidèrent de s'en tenir éloigné. Il était intrigué, mais ne s'y dirigea pas. Caesys repensa alors à tout ce qu'il venait de se produire, à tout ce qu'il a vu, fait et penser depuis qu'il avait investi ce corps. Il se laissa porter par l'eau pour atteindre la surface, flottant sur le dos.

S'il devait transposer ses sentiments à cet instant. Il serait ce point noir dans l'océan, vu du ciel, il serait minuscule. Cette étendue d'eau serait tout le savoir qui lui reste à découvrir, tellement immense. Était-ce seulement possible qu'une si petite chose devienne un jour si grande ? Il espérait que ce soit le cas, car cette sensation de vide en lui l'effrayait grandement. C'est là qu'il vit plusieurs vaisseaux aller et venir vers la gare...




Questions diverses



- Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ?
Grande question sans réponse.

- Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ?
La chouette, pour sa symbolique de la connaissance. Ou en tout cas, c'est ce vers quoi mon personnage veut tendre.

- Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ?
L'esprit de camaraderie, bah il sait pas ce que c'est. En fait, c'est une notion qu'il apprendra certainement à comprendre suivant les personnes qu'il rencontre. Quelqu'un de bienveillant, qui n'essaye pas de l'empêcher d'être qui il est, sera quelqu'un d'apprécier par mon personnage.

- En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales.
Rien à voir avec la race, mais mon personnage est avide de connaissance et veut apprendre à faire plein de chose. C'est naturellement qu'il ira au contact des gens, encore plus si ceux-ci peuvent l'aider dans sa quête.

- Quelle est la devise de votre personnage ? S'il y en a plusieurs, donnez les toutes.
Ce n'est pas vraiment une devise qu'il a, mais plus une façon de penser.
« Si le savoir c'est le pouvoir, alors je veux les deux. »

- Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points forts et points faibles?
Un de mes points faibles est certainement la concordance des temps, ça a souvent été le cas. Un autre, qui fait que la concordance est une lacune qui reste, c'est que j'ai du mal à me concentrer. Donc j'écris parfois de manière un peu décousue. Par contre, quand j'ai une idée en tête, je la tiens et je peux à partir d'une idée ou d'un concept simple, aller loin.

- Pourquoi incarner ce personnage ?
Y a pleins de raisons et je peux en oublier :

Je voulais incarner un perso dont le physique n'était pas dans les normes. Loin des humains ou des animaux. Il reste humanoïde de part sa forme, mais on voit tout de suite qu'il est différent.

Je ne voulais pas que cette différence soit seulement physique. D'ailleurs ce physique permet juste de comprendre qu'il est différent, point. Si tu le croises dans la rue, tu ne vas pas vers lui comme tu irais voir n'importe quel passant pour lui demander l'heure.

Malgré ça, je voulais qu'il ait un côté très humain et c'est le cas. Dans un premier temps et ça changera au fil des rps, il faut le voir presque comme un enfant. Plein de question à poser, plein de chose à apprendre, un désir intarissable. La réalité du monde n'aura pas encore entaché ses rêves.

Comme un enfant, donc, il lui manque encore beaucoup de notion sur comment fonctionne la société et il a d'ailleurs aucune notion de ce qui est bien ou mal. Ce n'est pas qu'il en a une vision floue, c'est qu'il ignore l'existence même d'une morale comme ça. Il finira par apprendre et voir les limites comme on le lui apprendra ou par mimétisme, mais aussi de par ses propres expériences.

Je voulais donc incarner un personnage qui a encore beaucoup à apprendre. Il débute Errant, mais s'il rejoint un groupe, ça se fera en fonction des rencontres. C'est un électron libre et pour le moment, aucune voie précise n'est dessinée. Il a juste un objectif, il empruntera le route qui se présente à lui.

Par contre, malgré tout ça, je sais que cette fiche aura un défaut pour certains. Elle ne sera pas imprégnée de tout l'univers KH. Dans la mesure où c'est dans le rp que je veux que la découverte de cette univers se fasse, ça ne me dérange pas. En plus de ça, c'est un personnage extrêmement jeune n'ayant pas encore voyagé, donc ça reste logique.


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Salut !

Alors… C’est une fiche très intéressante. En lisant j’ai trouvé peu de défauts mais je pense qu’en commentant, je parviendrai à mettre la main sur deux trois trucs.

Commençons par la fin, les réponses à tes questions. Le problème majeur de ta fiche, c’est la forme. C’est pas un gros problème mais tu es quelqu’un qui a beaucoup de style dans ton écriture et de manière générale, tu n’as vraiment pas une mauvaise orthographe mais oui, ici il y a deux soucis qui sont ceux que tu as cités :

1) La concordance des temps qui fait ce qu’elle veut. Je suis franchement pas terrible dans le domaine, moi non plus. A vrai dire, je fais totalement au feeling, à l’oreille. Si tu lisais tout haut certaines de tes phrases, tu te rendrais compte qu’y a des trucs qui clochent.
2) Tu vas trop vite. Bon attention, je ne pense pas qu’on puisse écrire trop vite mais y a beaucoup de fautes totalement idiotes qui auraient pu être évitées si tu avais fait attention. Je dois commenter ta fiche de souvenir, je ne l’ai pas sous les yeux, mais je sais qu’à un moment déterminant de l’histoire, quand l’aventurier embrase sa lame… il se passe un truc, ta phrase… bug… je sais pas comment dire ça autrement, et j’ai du la relire deux trois fois et lire la suite pour saisir le principe. Tu te doutes que ça casse le rythme.

Voilà, ça aurait été idiot de ne pas en parler.

La fiche quant à elle, du premier coup d’œil, a un format que j’aime bien. Pour moi, il faut adapter la fiche de présentation à ce qu’on a envie de faire. Ici c’est une histoire… avec du physique, du caractère, mis en rp.

Quand j’ai commencé à lire… premier paragraphe, j’ai été surpris par le style. C’était pas inintéressant mais j’ai eu peur je dois dire. La première partie est très documentaire, très objective. Moi je trouve ça très intéressant comme point de vue mais j’avais peur que ce ne soit pas fait exprès (dans quel cas c’est la catastrophe. )

Donc on est dans… un documentaire, réellement… et on va approcher la caméra de manière un peu plus subjective du scientifique.

Alors tout le moment documentaire et tout le moment où on voit ce que le scientifique découvre, j’ai trouvé ça intéressant même si j’ai pas été pris dans la lecture. En résumé, j’ai trouvé le contexte très sympa. J’ai beaucoup aimé ce que tu avais créé, cette petite histoire des élémentaires et surtout, leur fonctionnement. Non y a beaucoup de choses que je trouvais très cools. En soi, le style m’a un peu gêné mais c’est un choix que tu as fait, commencer avec un truc très impersonnel.

Et en fait, ce choix, selon moi, va avoir beaucoup d’importance. Mais continuons !

Tout le moment où le scientifique rentre chez lui et qu’il a peur et que médecin et que l’aventurier arrive chez lui, c’est la faiblesse de ta fiche. Nécessaire mais un peu ratée. J’ai une théorie, en fait, sur ta fiche. Y a de grandes chances pour que tu n’aies pas pensé à faire ça, mais c’est ce que tu as fait et je trouve ça excellent.

Au fur et à mesure de ta fiche, on zoom. On commence avec un point de vue objectif et impersonnel (celui du narrateur omniscient) pour aborder un point de vue objectif mais personnel (celui du scientifique) pour de plus en plus se diriger vers du subjectif et personnel. A partir d’un moment (la transformation), on ne décrit plus ce qu’on observe, on décrit les émotions. On est carrément à l’intérieur d’un des personnages, ton personnage.

J’ai adoré ça. J’y reviendrai mais j’ai trouvé la découverte du monde de Caesys super. Le style change du tout au tout et devient vraiment super cool.

Et donc ici, ce moment où on est chez le scientifique dans sa baraque et qui a peur. Oui on est déjà dans la description de sentiments… mais personnellement je n’y ai pas cru une seconde.

Bref.

La transformation… est pour moi un des grands points forts de ta fiche. D’une parce que c’est à partir de là que le style change et en plus parce que la transformation sauve la description lacunaire de ton physique. Alors oui… tu vas me dire que t’as quand même pas mal décrit mais pour moi, une description physique complète d’un personnage comme le tien, ça prend grand minimum une page avec ton niveau. Alors ici, c’est léger… Mais ! Mais j’ai adoré comment ça a été fait. De toutes les pirouettes pour décrire un physique que j’ai vus dans les physiques écrits en rp ou dans les tests rps, c’est une de mes préférées. Franchement j’ai trouvé ça très très bon. Tu décris comment il se transforme, comment il devient autre chose que ce qu’il était, pour décrire le physique de ton personnage, c’est très bien joué.

Pour te dire, sur le coup je me suis même fait avoir en me disant « Woah, le physique est sacrément bien décrit » alors que non. C’est pas catastrophique, c’est juste léger ^^

On avance un peu et on découvre jusqu’à la fin de ta fiche le caractère de ton personnage. Je l’ai trouvé excellent. Je ne dirais pas que le personnage qui « apprend » le monde est sur le podium de l’originalité, mais si c’est bien transcrit, c’est extrêmement intéressant.

Pour parler généralement de l’histoire, elle est très bien. J’avoue qu’en lisant, j’ai pas forcément compris le détour Atlantica. Je parle bien d’Atlantica. Quand il nage, quand il flotte… ça j’ai aimé. Ca avait un intérêt dans la compréhension de ton personnage.

J’ajouterais que c’est toujours cool d’avoir un personnage vierge, qui n’a pas vécu d’aventure. Je ne trouve pas intéressant de tellement reparler de Genji mais il avait ce souci d’avoir déjà trop vécu. Je te l’avais dit, d’ailleurs, lors de ta fiche. Et pour le coup là t’as fait tout le contraire ^^, le personnage pourrait partir dans n’importe quelle direction, absolument n’importe quelle.

Je te donne le grade de seigneur. C’est naturellement à lui que j’ai pensé en finissant de lire ta fiche. C’est une très bonne fiche.

Fiche validée et toutes conneries du style.

Xaldin…

Admin retr… Ah non zut !
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