C’était un beau jour pour faire des achats ! Bon d’accord on n’avait pas droit au soleil habituel des Caraïbes parce que de fins nuages le dissimulaient par moment, mais on avait tout de même le plaisir de bénéficier d’une agréable chaleur, adoucit par les embruns marins. Ce qui au final donnait une température agréable, ni trop chaude, ni trop froide. Un temps parfait pour se promener tranquillement dans les rues de Ports Royale de bon matin sans avoir à se plaindre de quoi que ce soit.
Preuve en est que la population était particulièrement enjouée d’une journée aussi calme et reposante, et bon nombre de personne se promenait allégrement en famille ou entre ami en flânant, sans trop penser aux tracas de la vie.
Parmi tout ce beau monde, une petite tignasse rose très connue des environs se faufilait joyeusement et énergiquement en direction du quartier des affaires pour y réaliser un projet de longue date qui lui tenait à cœur. Trimballant sur ses épaules son inséparable sac à dos de voyages qui semblait pour l’occasion remplit à ras-bord et dont de nombreux sons de grelots ne cessaient de résonner chaque fois qu’il faisait un pas.

Depuis moins d’une semaine qu’il était revenu, Natsu en avait non seulement profité pour se dérouiller, mais également pour se mettre sérieusement à compter la petite cagnotte qu’il avait accumulée depuis tout ce temps. Il en avait également parlé avec tous ses collègues, ainsi qu’avec Fred, pour avoir leurs avis générales. Et tous lui avaient été de précieux conseils, même si la plupart des Mercenaires lui préconisaient plutôt d’utiliser son argent pour faire la fête pendant une semaine entière. Ils avaient parlé des prix qu’ils avaient vus ou entendus à force de rondes et de gardes interminables, ainsi que de lieux qui pouvaient plaire au Chasseur Ardent. Au final, un seul semblait lui avoir donné un coup de cœur suffisant pour qu’il se décide à franchir le pas. Raison pour laquelle il s’attelait chez le notaire.

Quand le Mercenaire arriva devant la blanche devanture de chez « Maximus et Fils » celle-ci arborait une enseigne ovale en métal noir, représentant une large balance et deux hommes en son centre qui étaient assis face à face en train d’écrire. Sur la pancarte était également fixé trois écussons de cuivre qui représentaient respectivement la loi, la justice et l’état. Juste en-dessous, une petite porte en bois clair, couverte d’une vitre opaque sur la partie supérieure. Sur la partie droite du bâtiment, une large fenêtre en bois sombre permettait d’observer l’intérieur des bureaux tout en laissant la lumière naturelle du soleil y filtrer pour que ceux travaillant dans les locaux ne soient pas perdu dans la pénombre. En même temps, quand on est orienté plein Sud, on ne peut que profiter d’une belle clarté au quotidien. Enfin, le jeune homme aux cheveux roses constata qu’il y avait également un second étage à la bâtisse, parsemé de deux-trois fenêtres plus petites. Le propriétaire devait probablement vivre là-haut. Il fallait reconnaitre que c’était pratique de vivre sur son lieu de travail, ça permettait de se reposer à tout moment et de garder ce côté conviviale de la vie de tous les jours en la mêlant au train-train quotidien du travail. Natsu en connaissait quelque chose, lui qui vivait toujours au Centurio comme la plupart des Mercenaires.

Après que le Draconicus eut franchi le seuil de l’entrée, une importante odeur de poussière, de bois et de vieux papier vinrent lui chatouiller les narines, sans oublier les odeurs du notaire et de sa famille qui vivait avec lui. Le bâtiment quant à lui était extraordinairement grand, comme le nom du cabinet le mentionnait, il était suffisamment spacieux pour permettre à ce que deux bureaux puissent être agencée, chacune d’entre eux étant séparé par ce qui semblait être de fine cloison en bois. Juste à côtés de la porte, un petit comptoir, derrière lequel se trouvait une petite femme d’âge mûr –probablement l’épouse du propriétaire, son odeur est très ancrée dans la bâtisse-, était positionné pour accueillir les visiteurs, tandis qu’à ses côtés étaient disposées cinq chaises pour permettre aux clients de patienter.

La brave femme afficha un fin sourire chaleureux en même temps qu’elle apportait ses lunettes devant ses yeux pour mieux saluer le nouvel arrivant. Bien entendu, son sourire disparut aussitôt pour laisser place à la surprise quand elle constata qui se trouvait en face de sa personne.

- Hum…Bien le bonjour monsieur…Puis-je…vous aider en quelque chose ?
- B’jour madame ! fit Natsu le sourire aux lèvres en restant le plus poli possible, comme le lui avait enseigné Sally. J’viens pour acheter une maison !
- Ho..heu…je vois répondit-elle en fouillant dans son registre…Un instant je vous prie. Puis quelques secondes plus tard, elle redirigea son regard en direction du jeune homme aux cheveux roses. Je ne vois votre nom nulle part. Avez-vous prit rendez-vous ?
- Nan ! pourquoi ?
- Dans ce cas…je vais vous demander d’attendre votre tour ici, fit-elle en montrant les sièges du doigt. Je vais prévenir Monsieur Maximus de votre venue.


La veille femme disparut dans l’un des bureaux durant quelques instants en même temps que le Chasseur Ardent s’installa tranquillement. Il y entendit une conversation en chuchotement sans en comprendre le sens. Puis au bout d’une demi-minute, la vieille femme fut accompagnée par un homme barbu du même âge qu’elle. Il était plutôt grand, presque imposant, ça faisait bizarre de voir un type qui passait toutes ses journées le cul posé sur une chaise avec une telle apparence. Bon il avait quand même une bonne grosse brioche qui pendait de son ventre, ça jouait beaucoup sur sa carrure. Il était vêtu d’un gilet carmin superposé sur une chemise blanche qui s’enfonçait dans un pantalon beige large de taille mais très serré au niveau des jambes.

- Monsieur Dragneel ! fit chaleureusement l’homme avec une voix légèrement cassé mais pleine de force tout en tendant sa puissante main pour saluer le jeune homme. Si j’avais su qu’un jour j’aurais le plaisir de recevoir votre visite.
- B’jour Monsieur ! répondit ce dernier en lui rendant sa poignée de main tout en se levant Ça serait pour vous acheter une maison
- C’est bien ce que j’ai cru comprendre de mon épouse. Suivez-moi dans mon bureau, nous parlerons de tout cela tranquillement.


Le Notaire accompagna alors le jeune homme dans le second bureau, passant devant celui d’où il était sorti où Natsu put y apercevoir brièvement un jeune homme discuter avec un couple de personne.

- J’vous dérange pas au moins ? Non parce que j’peux attendre vous savez ! j’suis pas trop pressé. Même si il disait cela, le Chasseur Ardent était excité comme une puce à l’idée de réaliser cette transaction.
- Hmm ? Non ne vous en fait pas, lâcha courtoisement l’homme en faisant brièvement danser ses doigts dans les airs comme si il chassait des mouches imaginaires. J’assistais mon fils en attendant le prochain rendez-vous…qui aura lieu dans deux bonnes heures. Autant vous dire que j’ai du temps devant moi pour vous recevoir.
- Ho Cool !


Le duo entra dans un bureau carré de deux mètres, identique au second autant dans ses dimensions que dans la disposition des meubles : une table était posée en plein milieu, de chaque côté de la pièce était entreposé une multitude d’étagères dans lesquelles étaient soigneusement rangé chaque dossiers et contrat que le cabinet avait réalisé depuis sa réalisation, il y a trois générations.

- Bien ! Installez-vous et dite moi ce que vous recherchez précisément !
- Ben…fit le Mercenaire après s’être assis tout en se demandant combien de fois il fallait se répéter avant d’être servie. J’viens pour acheter une maison.
- Et bien des maisons nous pouvons en fournir de toutes sortes. Mais pour cela il nous faut savoir en détail ce que vous recherchez. Avez-vous des aspects particuliers que vous recherchez ? Un lieu précis, un agencement bien défini, une taille correctement adaptée à vos besoins…
- Ah non mais y’a pas besoin de vous prendre la tête avec tout ça ! j’ai déjà trouvé la baraque !
- Ho ! Dans ce cas vous nous facilité aisément la tâche. Nous n’aurons pas besoin de perdre du temps dans nos recherches alors. Vous êtes-vous assuré que la maison était à vendre ?
- Vue les clochards qui y squattent, ça m’étonnerait qu’elle appartienne encore à quelqu’un !
- Je vous demande pardon ?
- Vous connaissez le vieux Thierry ! le plus gros poivrot de Port Royale ! et ben il squatte de temps en temps avec deux autres copains dans cette maison vue que plus personne y habite depuis….un bon moment.
- Seigneur dieux….Mais, comment peut-on laisser de tels individus souiller ainsi des habitations ?
- Ah ben en même temps, ça va être dure de les empêcher d’entrer avec la porte en vrac !
- …Q….Quoi… ?
- La porte de la maison, ben elle est plus là…Allô ! on se réveille !
- J’ai du mal à vous suivre Monsieur Dragneel….Qu’elle est cette maison exactement ?
- Ben de celle qu’est dans le quartier du Tanneur ! Vous savez ?  A droite, juste avant l’angle de la rue qui va en direction de la droguerie de Smytie ! Elle a une p’tite coure juste derrière
- Ho je vois ! c’était un cordonnier qui vivait ici autrefois n’est-ce pas ?
- Ah non ! lui il habitait juste en face ! y’a encore son enseigne qui pend et qui est à deux doigts de tomber.
- Je dois vous avouer que j’ai du mal à me la représenter.


Le Notaire sortie de la poche de son pantalon une montre à gousset, il fit un rapide calcul dans sa tête en estimant le temps de trajet jusqu’au quartier en question puis finit par rendre son verdict.

- Je pense que nous devrions allez faire un état des lieux ! j’ai suffisamment de temps pour cela. Il me sera ensuite plus facile d’établir un premier diagnostic du montant de la demeure.
- C’est vous le patron, patron ! lâcha joyeusement le Mercenaire en affichant un large sourire joviale avant de se lever à nouveau pour ouvrir la voie au vieil homme.


Ce dernier annonça à son épouse qu’il sortait pour le travail et qu’il reviendrait dans trois quart d’heure grand maximum. Puis le petit duo se rendit tranquillement en direction de la dite maison qui remplissait inlassablement l’esprit enfantin du jeune homme aux cheveux roses.

Lorsqu’ils arrivèrent devant l’objet de ses désirs, Natsu affichait un large sourire d’exaltation, tandis que le notaire ouvrait de grands yeux d’incrédulité et de dégout face à la bâtisse collée-serrée entre deux autres maisons plus imposante. Et pour cause : la façade en pierre de quatre mètres de large sur deux et demi de haut qui se dressait devant eux était noire de crasse, en son centre se trouvait une ouverture qui laissait deviner l’ancienne présence de ce qui semblait être une porte, dont les fenêtres carrés de un mètre de coté qui se situaient à sa droite et sa gauche avaient perdu la quasi-totalité de leur composition de verre.

- Mais….Mais….Mais qu’est-ce qu’il s’est passé ici ?
- Alors j’me souviens plus trop…ça remonte quand même à quatre ans cette histoire. Mais je crois me rappeler qu’il y avait un p’tit gang de voleur qui créchait dans cette baraque depuis un p’tit moment. On m’a payé pour les retrouver, et c’est ce que j’ai fait !
- Vous…Vous êtes responsable de ça !
- Ouaip fit fièrement le Draconicus. Mais j’vous rassure, y’avais plus personne qui vivait là-dedans à l’époque déjà ! J’vous fais visiter !


Abasourdie par ce qu’il venait d’entendre, le Notaire se mit à suivre le Mercenaire presque machinalement s’en pouvoir s’empêcher de fixer chaque recoin en ruine de cette bâtisse. Si on pouvait encore l’appeler ainsi.

Une fois à l’intérieur, le vieil homme frôla la crise cardiaque quand il réalisa que celui-ci était encore plus en mauvais état que l’extérieur. L’unique salle de six mètres et demi de long qui composait la bâtisse disposait d’un tel mauvais état qu’il en venait à se demander à répétition comment tout cela pouvait encore tenir debout : Le plafond -qui était élevé d’une auteur total de trois mètres- était percé de deux trous, un gros et un moyen et dont une partie de la charpente semblait jouait dangereusement au domino ; le plancher en pierre était aussi sale que les murs et était perforé d’une dimension égale au plus gros des deux trous du plafond, juste en-dessous de ce dernier ; la pluie qui s’était infiltrée par le plafond y avait fait végéter de la mousse depuis un sacré moment, tachetant l’intérieur d’une couleur verdâtre par endroit. Tout au fond de la pièce, à l’opposé de l’entrée, ce trouvait une seconde porte –elle aussi brisée- sur le côté gauche du mur. Au milieu de ce dernier et jusqu’au l’extrémité droite se trouvait les restes d’une fenêtre de trois mètres de large sur un de haut qui donnait une vue sur une cour arrière dont la végétation commençait à peine à atteindre le sommet du rebord de la fenêtre.

Alors que le notaire restait offusqué du désastre qui avait pu avoir lieu dans cet endroit, son regard se posa sur l’unique meuble encore un tant soit peu intact qui était disposé juste en-dessous de la large fenêtre dans l’angle qu’elle rencontrait avec le mur de droite : Un imposant fourneau en fonte noir aux rebords en laiton d’une largeur de un mètre et demi, haut de quatre-vingt-cinq centimètres et profond de soixante-cinq centimètres. Il disposait de deux trappes sur chaque extrémité de sa façade qui permettait ainsi d’allumer deux feux simultanément pour réaliser de nombreuses préparations à la fois : celle de droite –légèrement haute et un peu plus large- permettait d’alimenter quatre plaques de cuissons, très pratique pour cuisiner plusieurs plats en même temps. Celle de gauche –proche du sol- était superposée par un autre compartiment qui pouvait servir de four. Au centre de cet échafaudage métallique, accolé contre le mur en pierre, un large tuyau en fer sombre permettait l’échappement des fumées des deux feux. Il grimpait sur une hauteur d’un mètre et demi avant de tourner subitement pour disparaitre dans le mur juste au-dessus de la grande fenêtre.

L’homme s’approcha alors avec un œil observateur, décryptant chaque détail de ce fascinant objet. Il finit par se retrouver à genoux à ouvrir l’ensemble des trappes et des compartiments pour les étudier avec minutie. Au bout d’une demi-minute, il se redressa en se dépoussiérant les jambes et les mains avec un légère mine de satisfaction.

- Et bien…je ne m’attendais pas à trouver un petit bijou de ce genre dans une telle déchetterie ! C’est un véritable miracle qu’il soit encore en si bon état malgré le désastre qui a dû arriver ici.
- J’débutais à peine chez les Mercenaires, lâcha le jeune homme tout sourire en repensant à sa jeunesse. J’avais pas la même puissance que maintenant.
- C’est probablement le quartier que vous auriez rasé en effet, rétorqua pour lui-même le vieux notaire tout bas avant de continuer la visite des lieux en se rendant en direction de la cour arrière


Celle-ci était située entre d’autres habitations, à l’abri des regards, exceptés de ceux qui résidaient dans la demeure délabré qu’étaient en train de visiter le duo. De toute vraisemblance, le propriétaire originel de cet endroit semblait avoir eu le désir de gouter à son petit jardin personnel. Sa largeur était identique au mur du bâtiment désaffecté, quant à sa longueur, elle paraissait être d’environ de un mètre et demi. Et comme il semblait l’avoir été observé de l’intérieur, la végétation avait atteint une croissance démesurée, signe que personne ne s’en était occupé depuis bien longtemps.

Le Notaire passa plusieurs minutes supplémentaires à faire l’état des lieux, s’épongeant par moment le front à l’aide d’une serviette qu’il gardait dans la poche droite de son gilet. Puis il finit par inviter le Mercenaire à le suivre à l’extérieur, de peur qu’un coup de vent malencontreux ne vienne achever la pauvre bâtisse. Une fois de retour dans la rue, le vieil homme rendit son verdict en se frottant les mains avec une certaine appréhension.

- Bien….je ne vais pas vous mentir : cet endroit demande de nombreux travaux.
- Hmmm, acquiesça Natsu en hochant la tête, et la maison elle coute combien alors ?
- Et bien…pour l’instant je ne suis pas totalement sûr de son prix…Mais en prenant en compte sa superficie, sa hauteur, et le fait qu’elle dispose d’une petite cour arrière….d’après mon expérience….cet endroit devrait couter entre 800 et 1200 munnies.
- Vendu ! s’exclama le Mercenaire joyeusement en serrant un poignet de main amicale au Notaire.
- Je vous demande pardon, répondit ce dernier décontenancé par la soudaine explosion de joie du Chasseur Ardent.
- Si le prix le plus fort c’est 1200 munnies, alors j’peux vous la payer cash quand vous voulez fit-il en ouvrant son sac à dos pour dévoiler une multitude de bourse empilées les unes sur les autres. Il y en avait pour une véritable petite fortune ! Environ 1500 munnies
- Quoi ?...Mais…Mais il faut faire une analyse plus poussée des lieux pour estimer au mieux son prix, et puis il faut également déterminer le coût nécessaires aux réparations ! je ne veux pas qu’un accident arrive à un client tant que la vente de la maison n’est pas totalement finalisée ! ce qui signifie qu’il faut attendre d’abord la fin des réparations.
- M’sieur, fit Natsu en apposant une main amicale sur l’épaule du Notaire, j’ai l’habitude de tabasser des bestioles qui peuvent détruire des châteaux…c’est pas une p’tite maison qui va avoir ma peau.
- Mais…Vous avez déjà réalisé des réparations de ce genre ?
- Nan ! mais ça doit pas être bien compliqué !
- Sauf que…Si des dégâts se répercutent sur le voisinage cela risque d’être lourd en conséquence et en matière de frais de réparation pour rembourser les autres habitants.


Pendant un bref instant, le jeune homme aux cheveux roses se figea dans ses pensées. Réfléchissant aux dernières paroles du notaire. Si il venait à être responsable d’une nouvelle bourde destructrice de masse, il risquerait de se faire tirer les oreilles. Et vue la période de crise du Centurio, ça n’aiderait en rien leur situation financière….Mouai….peut-être bien que laisser faire de vrai professionnel pour ce genre de boulot ne serait pas plus mal.

- Et….finit-il par prononcé de façon bougon et légèrement hésitante, ça couterait combien les réparations ?
- Je dois faire appel à un ami maçon pour qu’il vienne voir l’étendue des dégâts. Une fois cela fait je vous contacterais pour vous mettre au point sur les démarches à faire et leur coût. Qu’en dite vous ?
- Que c’est compliqué, râla le jeune homme…Mais qu’il faut bien de ça pour que ça marche. Allez topez-là ! fit-il joyeusement en brandissant la main.
- Parfait ! dans ce cas nous pouvons retourner à mon cabinet afin de voir ensemble les clauses du contrat. Étant donné que cette demeure est abandonnée depuis longtemps, elle doit être probablement devenue une propriété de l’état des Caraïbes. Il va donc falloir voir ouvrir une négociation avec la Gouverneur sur le prix de vente….


Et pendant que le Notaire commençait à expliquer la looooooongue mais importante démarche à suivre pour que l’achat de Natsu se fasse sans encombre sur le chemin retour, ce dernier était en train de se plaindre intérieurement en constatant la complexité d’une telle démarche. Pourquoi acheter une maison c’est pas aussi simple qu’acheter un tapis ? bordel !

Il lui faudra également trouver suffisamment de petits boulots pour réunir un peu plus d’argent en attendant de connaitre la somme exacte de son acquisition et…..Tient, une affiche aux allures de fête….qu’est-ce que c’est….Géniale ! Il va y avoir un concert à Tortuga ce soir !
Le nom du groupe qui y joue ce nomme….Alestorm….Et y’aura un grand gueuleton en guise de repas !!!! Faut pas manquer ça ! Direction le Centurio pour aller en parler à Fred !