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Kingdom Hearts RPGConnexion
Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Un ambiance de fou à Tortuga ces derniers jours... On parle de... De phénomène de masse, cela tient entre le surnaturel et la folie, les enfants pleurent, les maris sont des veufs... C'est très simple : les mamans ont disparues.

La jeune fille qui m'héberge - une simplette Laura - m'a raconté à quel point les rues de Tortuga semblaient vide et inanimées... Enfin... Les bambins ne sortent pas parce que personne leur en donne l'autorisation, puis ne rentrent pas parce que les mères ne viennent pas les chercher. J'arquais un sourcil, elle m'a demandé si j'étais inquiet pour la mienne, ma réponse fut un simple "Ma mère est déjà partie depuis très longtemps."

Je pris ma canne et j'allais faire un tour dehors, boiter ne m'empêchera pas de sortir, malgré les protestations de Laura, je lui fis un signe en souriant puis je passais le pas de la porte.

Bon sang que c'est mort... Je dirais que y'a pas un rat si on était pas à port royal mais comme on y est les rats c'est monnaie courante. Tranquillité ça décrit bien mais c'est.... C'est tellement calme. C'en est dérangeant. Laura n'avait pas tort sur le côté... Côté déprimant. Le bruit de ma botte et de ma canne, c'est tout.

Je saluais deux trois personnes qui avaient l'air mornes. Puis je m'avançais d'un premier pas assuré, puis l'autre un peu moins, puis le troisième assuré, et l'autre encore un peu moins... Je passais à côté d'une taverne : parfaitement vide, l'idée était que les pères s'occupent de leurs enfants. Je me grattais la tempe et je continuais ma marche à moitié bancale.

Je serpentais dans les ruelles, j'avais envie d'rentrer maintenant, parce que le monde est soudainement devenu moche alors qu'il fait grand soleil...

Puis un cri attira mon attention, pas le cri de la bête féroce qui tente de fêler la détermination du guerrier non... Je parles bien d'un cri de nourrisson. Oui c'est le genre de cri qui me terrifie au sang... P'tet parce que mon paternel était taré et que j'ai jamais eu d'éducation véritablement propre et que je me sentais pas capable d'assumer un rôle de père depuis la disparition de ma femme ? Fin' ça c'était une discussion avec mon oncle.

Je m'approchais de la demeure et je toquais, rien, un peu plus fort ? Toujours rien. J'tentais d'ouvrir, fermé à clef. << Ben voyons >> je reculais, une deux trois !

Plus de porte !

J'ai craché tout ce que mon sac a insulte possédait, des fils de pute jusqu'à blasphémer les dieux du sanctum. Tain de chiasse ça m'apprendra à réfléchir à deux fois avant de foncer tête baissée. La dernière fois ça a manqué de tuer Fabrizio. Je me redressais. Bon pour un mec qui avait une jambe dans le dur je l'avais défoncé comme une porte devait se défoncer. C'est à dire avec une bonne force brute!

Je boitais dans la maison à la recherche d'un papa – puisque les mamans sont absentes – rien du tout. C'est un p'tit endroit vraiment singulier où il y a pas trop de meuble, y'a des cageots vides et un petit cadre qui dépeint un homme fier en tenue, avec un ruban noir.

En suivant les cris – ce qui était pas compliqué, mais le compliqué c'était mes oreilles qui sifflent – avant de tomber sur un berceau craquant, je me penchais dessus en arquant un sourcil.

C'est un bébé bien sûr. A quoi m'attendais-je ? Il s'arrêta un instant pour me regarder... Avant de se remettre à hurler de plus belle.
<< Ok d'accord j'suis pas beau t'as un problème contre ça ? Bon sang. T'as quoi ? T'as pas ta totosse ? Ton doudou ? Ta moman ? Bien sûr qu'elle te manque la mienne aussi me manque un peu... Bon... Écoute j'vais m'occuper de toi le temps qu'elle revienne, c'est d'accord? >>

J'y connais rien en psychologie de bébé moi... Bon il avait p'tet faim. Ce qui tombe bien... Il avait l'air assez âgé pour ne plus avoir à se gaver de lait maternel... La réponse à cette question m'emplissait d'une grande fierté avant de réaliser que je n'avais aucune putain d'idée de quoi ça peut bouffer un bébé.

Je sais. Laura saurait peut-être m'aider ! Après tout qu'importe l'âge les filles ont l'instinct maternel... Enfin j’espère que j'tombes pas dans le préjugé parce que dans ce cas on serait dans la mouise. J'attrapais le marmot comme je pus puis je me démenais avec pour sortir de là.

V'la la garde. J'ai dû défoncer la porte UN PEU trop fort en fait.

<< Heinrich ! >>

Et v'la bartuc, lui c'en est un gros de garde... Enfin c'est un capitaine mais pour un capitaine il a un petit embonpoint fait maison à coup de porc et de vinasse.

<< Salut Bartuc, comment ça roule?
-Heinrich ! Qu'est ce que vous faites avec un nourrisson dans les bras ?! Un kidnapping?!
-Bartuc bien sûr que c'est un kidnapping, sauf si tu sais t'occuper d'un gosse orphelin!
-Vous vous moquez de moi Heinrich ! On dirait un adolescent qui se fout de ses parents.
-Ok j'admet un peu. Mais j'ai entendu de gosse pleurer la mort et avec la disparition des mamans j'me suis dit que si le papa était pas dans les environs j'allais m'en occuper moi même. >>

Ohla il est devenu tout rouge Bartuc...

<< C'est...!>>

Ohla il fonds en larmes le Bartuc...

<< C'est adorable Heinrich ! Qui l’eut-crû qu'un rustre comme vous ayez si grand cœur? >>

Il est si cœur d'artichaud que ça ce type ? T'es capitaine de la garde bordel... Un p'tit peu de tenue ! Enfin mais t'es pas dénué de compassion et ça c'est quelque chose de bien.

<< Allez y Heinrich ! Je réparerais cette porte... Pour vous! >>

La voie du hasard est une bien étrange chose. « Merci Bartuc j'te revaudrais ça », je continuais ma route et je l'entendais se moucher dans le mouchoir... Ha voilà quelque chose.

De retour chez Laura, elle fut compréhensive et compatissante quand à la situation du gamin, enfin gamin qui était une fille en vérité ! A un certain âge les bébés se ressemblent tous.

Quelques journées passèrent...

Quelqu'un toqua à la porte.
Laura s'occupait du môme alors moi j'allais ouvrir. Je vis Bartuc.
Pas que Bartuc.

<< Voilà mon ami ! Je vous ai aidé dans votre noble quête et j'ai rassemblé tout les enfants du quartier qui n'avait pas de parents pour s'occuper d'eux! >>

Ils étaient une bonne DIZAINE, ça allait de 3 à 12 ans à vue d’œil...

<< Bartuc....
-Ne me remerciez pas, mon ami ! C'est vous que Tortuga devrait remercier, sur ce, je m'en vais ! Chanter vos louanges! >>

Laura en tombait des nues, mais elle restait positive. Quand à moi, en mon fort interieur...

BARTUUUUUUUUUUUUUUUC !
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Il… Il… Il y a un point dans ton titre. Mon coeur se brise en voyant cela, un peu comme une trahison ou la mort d’un chien dans un film à grand succès…

Henri, tu étais l’élu ! Tu devais amener l’équilibre, pas le détruire…

Bref, j’arrête de dire de la merde et j’vais commenter le rp. D’ailleurs, j’vais l’dire rapidement ici, t’est toujours compliqué de parler d’un texte « aussi » vieux. Dans l’idée où, ça ne sert à rien que j’tape sur tes doigts pour le contexte. Comme c’est vieux. Il me reste donc que le fond ! Donc, le commentaire pour celui-ci sera plutôt court.

D’ailleurs, j’ai pas grand chose de négatif à raconter ici. Limite, il y a un truc qui traversait mon esprit durant l’histoire avec le Milicien.

Dans l’sens où, une phrase sur trois quand tu t’adresses à lui, tu donnes son nom. Vraiment, est-ce qu’au moment où t’es en discussion avec un type, tu répètes quinze fois son nom ?! Mon esprit à été en pause pendant ce moment-là, j’me demande s’il ne s'agit pas d’un moyen pour que je n'arrête pas de répéter « Bartuc » jusqu’à ce que j’aille au lit ce soir. Bref, c’est le détail qui attire mon attention. Et pas des moindres ! Ça va me hanter toute la journée.

Sinon, le rp, j’aime beaucoup en soit. Le fait que Tortuga soit totalement à l’arrêt est peut-être excessif, mais l’idée où les mômes et les pères soient dans l’mal, j’adore cette idée. C’était une des thématiques que j’voulais voir. D’autant que ça se colle bien à ton personnage, c’est agréable d’avoir cette comparaison avec la jeunesse d’Henri et ce qu’il aurait pu être en tant que père.

Purée, par contre, Laura est une sainte. Elle se retrouve à gérer un vieux et une dizaine de mioches, elle a sa place au panthéon sur Sanctum.

En finalité ! Un rp intéressant, j’ai bien aimé celui-ci. Dommage que je n’ai pas eu à le noter plus tôt, j’aurais eu d’autre chose à raconter. Comme quoi, Henri, il a vraiment une salle gueule ! Néanmoins, il sait tenir un bébé dans les bras, ce qui n’est pas donné à tout le monde.


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