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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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-J’espère qu’il ne va pas trop traîner… J’ai peu de temps devant moi…

La jeune fille se tenait devant la porte d’entrée de la zone la plus sécurisée de tout le Jardin Radieux : la forteresse personnelle du grand Picsou, l’homme, ou plutôt le canard le plus riche de tout le Consulat. Il en était même le plus grand actionnaire, si l’on pouvait parler en ces termes. Pour ces raisons, il était tout à fait impensable que Genesis n’intervienne pas lorsque le vol fut connu de tous.

-Ca fait déjà dix minutes. J’espère qu’il va finir par m’ouvrir. Il a bien du voir via l’interphone que je n’étais pas une voleuse.

Pour ces raisons et sans doute grâce à sa bonne nature, Raiponce avait été choisie pour enquêter sur le vol. Apparemment, très peu de choses étaient connues sur les circonstances du crime, ce qui devait mettre le milliardaire dans une situation d’autant plus stressante. Elle ne se faisait pas d’idées quant à son agilité à enquêter. Elle n’avait d’ailleurs jamais enquêté, mais elle supposa que tous les Consuls étaient amenés à jour à faire ce genre d’enquête.

Au bout de cinq minutes supplémentaires, elle entendit la porte trembler et s’ouvrir devant elle.  C’était une de ces portes coulissantes en métal, imposante et impossible à fracturer. Ce qui présentait déjà un obstacle pratiquement insurmontable pour une personne venue de l’extérieur. C’était la première fois qu’elle le voyait mais elle comprenait déjà d’où venait sa réputation. Il avait apparemment assez mauvais caractère.

-Bonjour Monsieur Picsou. Je m’appelle Raiponce, je…
-Eh bien ! Vous en avez mis du temps à venir, il était temps ! Vous ne vous rendez pas compte ! Cet argent, c’est… c’est… ce qui soutient fermement les fondations de cette ville, ce qui met le pain à la bouche des enfants, c’est…
-Oui ! On m’a bien envoyée pour le cambriolage, alors autant commencer tout de suite, si vous êtes d’accord. D’abord…

Elle se demanda un instant comment procéder vu qu’elle n’avait jamais eu à réfléchir à ce genre de choses.

-D’abord, y a-t-il d’autres moyens d’entrer dans votre coffre qu’en entrant par cette porte ?
-Non, non et non ! C’est absolument impossible, c’est la seule et unique porte d’entrée.
-Et des fenêtres ?
-Non.
-Et des petites issues, des égouts, des conduits ?
-Eh bien comme tout bâtiment muni de l’eau courante, nous sommes effectivement reliés au réseau, mais je doute que quiconque puisse y passer…
-D’accord…

Elle commença à griffonner quelques informations sur le carnet qu’elle tenait en main.

-A moins que…

Entendant un ton suspicieux dans sa voix, elle releva la tête et l’observa se frotter le menton.

-Une idée ?
-Eh bien… Je vois parfois des fées au jardin, vous savez, de toutes petites fées de rien du tout. A tous les coups, elles, elles pourraient passer !
-Mais pourquoi les fées voudraient-elles s’en prendre à votre fortune ?
-Qu’est-ce que j’en sais moi, c’est vous qu’on envoie enquêter !

Ils traversèrent alors la porte et elle observa Picsou refermer aussitôt la porte et réenclencher son système d’alarme.

-Et maintenant, il faut envisager la possibilité que les autres personnes ayant accès au coffre, ou en tout cas au bâtiment soient impliquées. Combien de personnes ont accès à ce bâtiment ? Combien y travaillent, ont les clés ou un mot de passe ?
-Dix. J’ai dix employés, y compris ma secrétaire. Trois comptables, deux femmes de ménage, un agent technique, ma secrétaire, deux hommes de main et mon directeur financier.
-Je vois. Pensez-vous que l’un d’eux pourrait être impliqué ?
-Pas vraiment, même si Ella, une des femmes de ménage ne m’a jamais parue bien louche. Il faut bien reconnaître qu’elle a de drôles de sourcils qui lui donnent un air mauvais.
-A-t-elle des antécédents de ce type ?
-Vous êtes folle ! J’ai bien veillé à n’engager que des personnes recommandées avec un parcours sans faute, même pour mes femmes de ménage. Mon créneau, c’est la sécurité ! Et de toute façon, même si ça devait être un de mes employés, quelque chose clocherait.
-Quoi ?
-Eh bien… Vous n’êtes pas au courant !? Aucune alarme n’a sonné, aucun dispositif ne s’est mis en marche, rien ! Autant dire que mon système ne sert à rien si…
-Monsieur Picsou, tout système peut être mis à mal, bien que je n’y connaisse pas grand-chose…
-Pas le mien, jamais ! Je n’ai jamais eu aucun problème. Et le pire dans tout ça… Aucune image vidéo, aucune apparition de personne suspecte dans le coffre lors du vol.

Ils passèrent alors en revue les différents « pièges » mis en place par le milliardaire pour piéger quiconque se risquerait à tenter de le voler. Force étai de constater que c’était de la folie. Le moindre couloir était en fait un système bien compliqué et déchiffrer et à débloquer, le moindre pas sur un pavé pouvait s’avérer « fatal », le moindre mouvement dans un rayon lançait l’alarme. Un dédale de pièces s’enchainaient ainsi laissant peu de places au hasard. Elle était de plus en plus persuadée qu’il y avait du y avoir un problème avec cette alarme.

-Mais n’est-il pas possible que le système ait été défectueux et qu’il se soit arrêté, même pour cinq minutes ? Se pourrait-il par exemple que quelqu’un ait fait en sorte que le système s’arrête à distance, disons grâce à une espèce de commande…
-Impossible ! L’ordinateur, qui est lui même indépendant et alimenté par une source propre et relié à un groupe électrogène nous aurait signalé sa défaillance.Or, il n’a rien signalé.

Il amena la jeune fille devant une porte d’autant plus barricadée et imposante. Dessus, une grande roulette à tourner pour déverrouiller l’accès à la salle la plus prisée de tout le Jardin Radieux, celle du coffre-fort.

-C’est ici.

Il inspecta une dernière fois la jeune fille tentant de déterminer s’il pouvait ou non lui faire confiance. L’instant d’après il actionna le dernier mécanisme et laissa l’immense porte en acier s’ouvrir d’elle-même. Derrière, ce ne fut que lumière éblouissante, celle-là même reflétée sur la très grande quantité de pièces d’or qui se trouvaient dans cette immense fosse.

Raiponce, qui pourtant n’était pas vénale, était bien forcée de reconnaître qu’elle était plus qu’impressionnée. Elle poussa un soupir d’admiration, ce qui ne manqua pas d’inquiéter le riche canard.

-Ne faites pas trop état de ce que vous avez vu, voulez-vous… Je ne veux pas attiser la curiosité ou la jalousie.
-C’est trop tard, Monsieur Picsou, tout le monde sait déjà que vous êtes riche comme Crésus.
-Admettons… Mais l’argent ne peut apparemment pas tout acheter, je suis incapable de protéger tout cet argent du monde extérieur.
-Excusez-moi mais… comment savez-vous que quelque chose a été volé… je veux dire… avec tout cet argent.

Le milliardaire sembla choqué par la question de la jeune fille, comme si elle venait de l’insulter.

-Je ne suis pas encore sénile, vous savez ! Premièrement, je connais parfaitement mon coffre et l’état dans lequel je le quitte à chaque fois. Cet état n’est en aucun cas modifié par quiconque puisque je suis le seul à y pénétrer, et accessoirement à y faire des plongeons.

Elle remarqua de suite le plongeon qui se tenait devant eux.

-De plus, il y a cette mesure sur les murs du coffre qui démontre clairement que le coffre est rempli  à 47,121% au lieu de 47,125%.
-Quoi ?!
-Eh bien oui, ce coffre possède une mesure, c’est une technique qui porte très bien ses fruits, ça et la pesée de la fortune.
-Vous voulez dire que vous avez perdu… 0,004% de votre fortune ? Soit rien du tout, en somme !
-Rien du tout !? Mais elle est folle ma parole, sachez Mademoiselle que ce vol représente plus que vous ne pourrez jamais gagner. Bien plus, vous entendez ! Alors si ça ce n’est pas déjà trop…! Rendez-vous compte, combien de personnes pourrait-on nourrir avec tout cet argent ? Combien !?
-C’est vrai que sous cet angle…
-Ah ! Vous voyez ?
-C’est tellement mieux quand il croupit dans un coffre.
-Je n’apprécie pas tellement votre sens de l’humour, Mademoiselle. Je m’attendais à bien plus d’obédience de la part d’un envoyé du Consulat.
-Je ne suis qu’une tardive recrue, mais… N’allez pas croire que je ne saisis pas l’importance de ce vol. J’essayais seulement de remettre les choses en perspective.
-La perspective n’a pas d’importance, ici, seuls comptent les résultats, et j’espère que vous en aurez ! Rendez-vous compte que si on a pu dévier mon système une fois et me dépouiller de cette petite part, un nouvel épisode est tout à fait envisageable dans les jours, et peut-être même dans les heures à venir. Que ferez-vous quand il ne restera plus rien.
-Ne vous inquiétez pas, je vais me mettre au travail.

La jeune fille se remit alors à observer le moindre coin, la moindre trace partout autour d’elle. Après avoir minutieusement examinée le coffre et découvert qu’il n’y avait aucun autre accès que la porte, elle se concentra sur le chemin qu’il fallait emprunter pour y arriver. Chaque système lui sembla en effet intact et bien fonctionnel. Elle en eut même la démonstration lorsqu’une mouche traversa un des rayons lasers. Une sirène insupportable se mit à hurler jusqu’à ce que l’un des hommes de mains soit contacté pour mettre fin au processus de sécurité. Entre temps, deux grilles s’étaient abattues sur chacune des issues.

Elle inspecta ainsi chaque bouche d’aération, chaque trappe vissée pour inspecter s’il semblait qu’ils avaient été empruntés récemment. Picsou insista sur le fait que si même quelqu’un avait pu les atteindre, il aurait été vu par une des caméras de surveillance, mais pendant des heures et des heures il ne s’était rien passé.

Au bout d’une heure, Raiponce commença à désespérer de pouvoir trouver quoi que ce soit tant la scène de crime était parfaite et que rien ne semblait avoir été laissé au hasard, aucun indice.

-Qu’est-ce que c’est ? Une pièce ? Non je ne crois pas… On ne dirait même pas de l’or…
-Quoi ?

Pleine d’espoir, la jeune fille se retourna dans un sursaut et se précipita presque vers le canard pour découvrir ce qu’il tenait entre ses plumes. Un petit bouton doré s’y trouvait. Il n’avait rien d’exceptionnel. Il aurait, à vrai dire, pu appartenir à n’importe qui. Elle se découragea un instant et puis hésita. En effet, il était banal, à un motif près. Un petit trèfle y avait été estampillé.

-Un trèfle…. Mmm.. Peu courant au Jardin Radieux, ça vous évoque quelque chose ?
-Hmmm… Pas vraiment.
-Il me semble avoir lu quelque chose là dessus. Des êtres magiques, tout habillés de vert.
-Comme des… fées ?
-Ce ne sont pas des fées. Ils sont attirés par l’argent. Ils le récoltent. On les appelle les Farfadets.
-Quoi ?! Vous ne pensez quand même pas que des petites bêtes malicieuses auraient pu rentrer dans mon coffre et me dérober tout cet argent ?
-Pourquoi pas ? S’ils en ont le pouvoir…
-Mais comment arrêter les coupables ? Comment les trouver, les débusquer et les mettre en prison ?
-J’ai bien peur qu’il faille y renoncer. Je crois qu’ils n’apparaissent que quand ils en ont l’envie. Il est rare qu’il se fasse prendre à ce jeu. Je peux néanmoins lancer un avis de recherche au Consulat, au cas où…

Au moment où elle prononça ces mots, elle douta d’être prise au sérieux par les autres consuls, mais si elle devait en arriver là pour rassurer le milliardaire, elle préférait y passer. De plus, les Farfadets, s’ils étaient bien coupables, n’avaient volé que bien peu par rapport à ce qu’ils auraient pu, elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’il y avait des choses bien plus graves. Au moins le milliardaire avait une réponse.

-Mais comment vais-je faire pour empêcher que cela se reproduise.
-Les fées…
-Quoi les fées…?
-Celles-là mêmes que vous accusiez un peu plus tôt de vous avoir volée.
-Oui, et bien quoi ?!
-Vous pourriez peut-être leur demander de vous aider à protéger votre coffre en y jetant un sort qui empêcherait à quiconque d’y pénétrer grâce à la magie. Ainsi vous seriez protégé sur le plan physique et sur le plan magique. Que pourrait-il arriver ensuite ?
-Vous croyez que ça pourrait marcher ?
-Je dis que ça vaut la peine de demander leur avis aux fées. Ce sont elles les expertes.

Picsou prit une mine tétanisée, il semblait se rendre compte d’une énorme erreur.

-Elles ne vont jamais accepter…
-Mais pourquoi ? Elles sont plutôt gentilles…
-J’ai refusé de leur prêter de l’argent !

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Mission accomplie.

Cet rp m'a beaucoup plu, comme toujours. C'est un rp typiquement consul, surtout composé de discussion mais aussi de réflexion. Et j'aime voir un rp comme ça où on ne se sent pas obligé de mettre de l'action juste pour le principe.

J'ai remarqué que dans cet rp tu avais fait un certain nombre de fautes d'inattention ! Ca ne sert à rien que je les pointe du doigt puisqu'elles sont précisément dues à de l'inattention. Y a rien d'utile à en tirer.

Alors évidemment, en te donnant cette mission, je pensais à un voleur en lien avec la Saint-Patrick, ce que tu as fait. Super. La fin est très sympa.

Je n'ai rien d'autre à dire, c'est une bonne mission. Le dialogue est très bon même si je n'ai pas forcément senti Picsou derrière ses mots.

Mission normale : 22 xp, 630 munnies et 3 PS... en vitesse.

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