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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.


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-Attendez… !
-Là !
-Ah oui ! En voilà encore un !


Tous regardaient le ciel, s’étant arrêté en plein milieu de la rue, et bloquant de ce fait l’accès vers la zone résidentielle.

-S’il vous plait, laissez-moi passer.


Elle essaya d’abord gentiment  de passer entre les hommes et les femmes attroupés là, mais rien n’y faisait, il n’y avait pas la place.

-Hey ! Là ! Vous entendez ?
-Oui ! Vous croyez qu’il l’a eu ?
-Je ne crois pas, je l’entends encore drenser.
-Drenser ? Qu’est-ce que ça veut dire ?
-C’est quand le cygne crie.
-On voit bien que vous venez de la campagne, vous !
-Vous en voyez un autre ?
-Oui ! Là… et là !


Les doigts se tendaient vers l’horizon, où plutôt vers ce que les toits du Jardin Radieux laissaient apparaître. Raiponce se hasarda à regarder en haut, effrayée par l’idée qu’il soit déjà trop tard et qu’une victime de plus ait été faite. Elle pouvait, elle aussi, apercevoir des oiseaux voler de tous les côtés, s’échappant à mesure que le bruit d’une explosion s’approchait. Pascal, manifestement irrité, et certainement moins patient que Raiponce décida alors de prendre les choses en main. Il sauta sur l’épaule d’un des hommes qui se tenait devant la jeune femme et plongea sa langue dans son oreille interne et la retira aussitôt, manifestement peu dégoûté par la situation. L’homme, ayant à peine eu le temps de se retourner vers ce qui s’était posé sur son épaule, cria et se débattit violemment, tapant son oreille à plusieurs reprises.

-Aaaaah ! Aaaah ! Sortez-le moi de là, sortez-le ! Vite, bon sang ! Mon oreille ! Une bête !
-Quoi, mais quoi !? Qu’est-ce que c’est ?


Entre temps, il avait bousculé tous les autres passants et une place s’était créée entre les habitants. Raiponce saisit l’occasion pour passer, jugeant qu’il n’était pas nécessaire d’avertir l’homme que c’était son caméléon qui l’avait « sauvagement attaqué ».

-Il était sur mon épaule ! J’en suis sûr.
-Eh bien, il n’y a rien à présent !
-Et s’il s’était caché dans mon oreille ?
-Quoi que ce soit, et même si vous avez de très grandes oreilles, je doute qu’une bête ait pu y pénétrer.


Tandis qu’ils essayaient de calmer la victime de Pascal, le petit reptile avait eu le temps de s’agripper à sa maîtresse et de se camoufler sur sa robe. La jeune femme se remit donc en marche vers le quartier résidentiel, tout en tapotant la tête de son cher ami. Une détonation plus tard, elle décida qu’il était temps pour elle de courir. Heureusement, elle avait eu la bonne idée se faire attacher les cheveux  dans la matinée.

Quand elle fut suffisamment proche pour entendre de très près les cris des différents oiseaux, elle se mit à chercher l’homme qu’elle devait raisonner. Comprenant vite que la tâche allait être facile si elle suivait les rires des gens et leurs regards, elle se mit à chercher le moindre indice. Elle fut rapidement amenée vers un petit groupe de personnes qui semblaient observer quelque chose depuis le balcon de leur maison. Elle suivit ensuite leurs regards et remarqua un petit homme bourru et un rien enveloppé, tenant bien fermement dans ses mains une carabine. Il devait avoir une soixantaine d’années et ne semblait pas prêt à stopper son occupation. Il gardait les yeux fixement tournés vers le ciel, appréhendant le moindre mouvement suspect. Pour peu, il aurait aussi pu bien tirer vers un vaisseau. Raiponce ne voulut pas attendre une seconde de plus, remarquant qu’il n’avait pas encore eu de prises en ce jour. Elle se précipita aussitôt à sa rencontre et tenta d’attirer son attention.

-Monsieur…euh…Julien, c’est ça ?!
-Mmmhh…


Tandis qu’il semblait réagir, Raiponce arbora un grand sourire chaleureux, espérant que ce serait un bon point de départ pour leurs débats à venir. Elle attendit quelques instants qu’il lui réponde, mais rien n’arriva, il gardait son regard vers le ciel et n’ajouta rien à son premier balbutiement.

-Euh… Monsieur ?
-…


Soudain, une bête apparut dans le ciel, passant d’un toit à l’autre. Alors, il leva le canon vers le ciel et suivit son mouvement, attendant le moment crucial pour tirer. Dans un instant de réflexe, ou de folie, Raiponce s’avança vers lui pour saisir le canon et le pousser à viser le mur d’un bâtiment voisin, au moment même où il appuyait sur la gâchette. Une nouvelle explosion, et le projectile alla s’écraser sur la façade de la maison, abimant très légèrement le colombage de celle-ci.

-Non…! Non mais ça va pas ?!


Le Chasseur se tourna enfin vers Raiponce et la regarda avec stupeur mais également avec un peu de colère. Cette dernière, désarçonnée par le coup qu’elle avait senti partir dans le fusil, resta muette quelques secondes.

-Qu’est-ce qui vous prend de faire ça ?!


Le fait qu’il ait mentionné l’idée qu’elle n’avait pas le droit de faire ce qu’elle venait de faire réveilla aussitôt la jeune fille qui reprit ses esprits, durcissant au passage son expression. Tout sourire avait disparu de son visage, il avait réussi à entamer sa bonne humeur habituelle.

-Comment ça ? Mais c’est vous…! C’est vous qui alliez tirer sur cette bête alors qu’elle ne vous avait rien fait !
-Et alors ?! Êtes-vous naïve au point de croire qu’on abat que les bêtes dangereuses, celles qui nous attaquent ? Les sans-coeurs ne nourrissent pas beaucoup d’estomacs, vous ne le saviez pas ?
-Bien sûr que si, mais vous n’avez aucun droit de chasser ici !
-Je suis consul de la chasse, croyez-vous que je suis là pour nourrir les poules ?
-Ce que vous faites de… Peu importe, il est formellement interdit de chasser en pleine ville. Vous pourriez blesser quelqu’un. De plus, vous dérangez le voisinage avec vos nuisances sonores.
-Mes… mes nuisances sonores ! ? Ca, c’est la meilleure ! Ce sont ces bêtes qui empêchent tout le monde de dormir, criant au moindre bruit, cancanant dès le petit matin, alors que le soleil n’est pas encore levé ! Et c’est moi qui embête les autres ?
-Ce n’est pas une raison pour…
 -Il a pas tort le monsieur ! C’est vrai qu’elles nous enquiquinent ces bêtes. Ya qu’à voir combien elles sont pour savoir qu’il y en a trop. C’est pas une basse cour ici !
-Ahah ! Vous voyez !


Tandis qu’une des personnes penchées au balcon avait pris parti pour le chasseur, ce dernier s’était mis à triompher, redressant son buste, tout fier qu’il était de lui-même. Raiponce décida donc de hausser la voix pour que chacun puisse l’entendre tandis qu’elle continuait de s’adresser au chasseur.

-La présence de ces bêtes dans ce quartier n’est pas permanente. Nous sommes sincèrement désolés qu’elles vous importunent. Une fois que le temple d’Aphrodite sera achevé, je suis certaine que les bêtes se concentreront sur ces zones et que vous serez tranquilles. D’autre part, la loi concernant les tirs dans cette zone n’en reste pas moins inflexible, et il est beaucoup trop dangereux que vous continuiez à attaquer ces animaux.
-Dites plutôt qu’il y a du favoritisme… pour la déesse.
-Il est vrai que ces animaux bénéficient d’un statut exceptionnel au Jardin Radieux, leurs vies étant liées à l’humeur d’Aphrodite. Personne ici, y compris vous, ne souhaiterait la vexer ou subir son courroux. Mais que ce soit pour une colombe ou un corbeau, à moins d’être en cas de grand danger, pour vous défendre par exemple, vous devez absolument renoncer à attaquer quelque être que ce soit dans la ville.


L’humeur de la jeune femme s’était radoucie et ses mots se faisaient à présent plus raisonnables et rassurant. Elle ne voulait en aucun cas créer une émeute ou un débat alors qu’elle était convaincue en elle-même qu’autoriser à tirer au sein de la cité reviendrait à permettre une bien trop grande anarchie. Le chasseur n’avait pas encore répondu, mais il semblait hésiter.

-Pensez-y, et s’il y avait des enfants…
-Mais qu’est-ce que vous me chantez là ? Les enfants ne volent pas…
-Ils n’en sont pas moins maladroits, ils pourraient vous pousser et vous pourriez appuyer sans le vouloir, et alors… Qui sait quel drame pourrait arriver ?
-Vous n’avez peut-être pas totalement tort.


Tout le monde, à présent, observait la scène et les coeurs échauffés s’étaient maintenant assagis.

-Je suis aussi venue dans votre intérêt, Monsieur. Sachez qu’en cas de récidive, une peine plus lourde que quelques amendes aurait pu s’abattre sur vous, et personne ne souhaite ça.
-Bon… bon…
-Je suis certaine que vous pourrez trouver d’autres zones pour chasser, que ce soit dans les plaines environnantes ou dans d’autres mondes plus boisés.


Elle posa sereinement sa main sur son épaule, espérant avoir apaisé sa colère.

-Vous ai-je convaincu ?
-Oui !


Un jeune homme venait de répondre, lui aussi du balcon. La jeune femme lui adressa un sourire, même si ce n’était pas à lui qu’elle avait voulu poser la question.

-Et vous ?
-D’accord… d’accord. Mais j’espère que vous saurez tenir vos promesses quand le temple sera « inauguré ». Si la situation ne s’améliore pas, j’irai moi-même me plaindre avec d’autres au sommet de l’art, et nous verrons qui avait raison !
-Si vous y tenez, mais j’ai bon espoir…
-Je l’espère dans l’intérêt de tous.
-Donc je peux y aller, vous allez ranger vos armes, n’est-ce pas ? Promis ?
- Oui, promis.
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Mission accomplie.

Alors, la mission est impeccable.

Salut.

Mais je vais te reprocher ce que je viens de dire à Pamela. En fait je trouve dommage qu'il y ait peu de réflexion par rapport... non pas à la chasse mais par rapport à cette histoire d'Aphrodite et de temple. Attention je ne t'ai pas donné cette mission pour que tu écrives avec passion tout le bien que Raiponce pense d'Aphrodite... mais au moment où Raiponce dit :

"Une fois que le temple d’Aphrodite sera achevé, je suis certaine que les bêtes se concentreront sur ces zones et que vous serez tranquilles.(...) leurs vies étant liées à l’humeur d’Aphrodite. Personne ici, y compris vous, ne souhaiterait la vexer ou subir son courroux."

J'aurais aimé que Raiponce réfléchisse un peu, mûrisse une réflexion sur toute cette histoire de déesse et tout !

Enfin bon ! Je reste très satisfait. Je crois que si je m'en souviens, j'essaierai de réutiliser toute cette histoire plus tard.

Mission facile : 11 xp, 110 munnies et 2 PS en dextérité.
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