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Kingdom Hearts RPGConnexion
Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Il arrive que, par moment, des gens me demandent quelle est la vie que je mène en étant consul. Pourquoi me poser ce genre de question ? J’ai bien souvent envie de répondre à ces personnes, que je rencontre tard le soir dans un célèbre établissement des Citées Dorées, qu’ils n’ont qu’à me rejoindre avec tous les artistes pour le découvrir. Arpenter les mondes à la quête de nouvel ingrédient ou d’autre merveille pour enrichir nos collections, recruter les plus talentueuses danseuses ou les plus hardis forgerons, ou simplement profiter de la vie en pratiquant ce qui nous rend le plus heureux.

Nous pouvons conter nos histoires, cependant, rien n’est plus puissant que de vivre l’instant.

Mais voilà, je ne réponds jamais cela… Je suis bien trop bavard, une véritable pipelette ! Remplissez mon verre et je suis parti pour parler toute la nuit de ma dernière mission, ça finira par me perdre. Néanmoins, c’est ce genre de discussion qui me permet de me recentrer avec moi-même et de faire le bilan de la vie d’artiste.

Hier encore, je racontais mes combats dans le grand vallon situé à l’extérieur de la ville. Et aujourd’hui, je me retrouve les fesses sur un chariot à transporter les tonneaux frappés de mon emblème et de celui du Consulat dans un monde parfaitement inconnu ! Quand le Tragédien me parla de cet endroit, il me fallut plusieurs minutes pour réaliser que je partais à la découverte d’une contrée encore inconnue par les archivistes consuls. Pendant un instant, imaginer que le pochard de la capitale soit l’émissaire dans un monde récemment apparu. Même si je me retrouve à vendre de la bière aux comptoirs du coin, ça reste prestigieux comme expédition.

Après une location à la station encore en construction, et une bourse allégée d’une bonne centaine de munnies, je me retrouve sur un sentier battu au beau milieu des bois avec mon chariot de provision. Et quelle direction à prendre ? J’ai naïvement suivi l’indication d’un petite fille chargée d’un panier et recouvert d’une cape rouge me promettant de trouver l’auberge au bout du chemin alors qu’elle allait traverser le bois. Bien polie mais surtout courageuse ! Du haut de mes deux mètres, je ne me risquerais pas à traverser ses bois… Il y a probablement des araignées grosses comme ma main cachées derrière les arbres. Et donc, après cette rencontre fortuite, je fouettais l’air des rennes de mon attelage pour rejoindre la fameuse auberge du « Canard Boiteux ». Un nom original, il me tarde d’admirer l’endroit afin de l’ajouter à mon guide personnel des établissements des mondes.

Ainsi donc, j’arpente le chemin de terre en mâchouillant un épi de blé afin de faire passer le temps plus vite. Je ne me trompais pas de direction au moins, plusieurs panneaux empruntant la forme et la couleur à l’animal indiquant clairement la route à suivre m’accompagnait dans mon voyage. Et seulement après une petite heure sur la route, une cheminée fumant au loin m’invitait à croire qu’enfin, j’avais atteint mon premier client !

Arrêté devant la porte, déchargeant le premier tonneau ainsi qu’une dizaine de pintes taillées spécialement pour l’évènement, j’étais prêt à faire la connaissance de la fine fleur de ce monde !

Et c’est une fois la porte passée, suivis de ma voix forte indiquant mes plus sincères salutations que je découvris la clientèle présente. Commençons par le début avec le butor aussi grand que moi avec un casque à corne, me regardant avec le sourcil levé, s’attendant probablement à voir débarquer de tout sauf un énergumène de ma trempe. Ou encore le gars avec un crochet à la place de la main, me fixant lui aussi, et comme la plupart des gens de cet endroit… Ah non, un client est assoupi contre le bar. Bref, ils avaient pour la plupart le regard posé sur ma fourrure, m’observant dans le plus parfait des silences, même les rats d’un gars sur une table me fixaient ! Et pendant ce temps-là, je restais immobile avec mon tonneau dans une main et les chopes dans l’autre à attendre une réaction autre que le fait de me dévisager.

Hum… Une petite bière de la part du Consulat ?
D’une flexion de mon pouce, ou du moins, le doigt de ma patte s’y apparentant le plus, je faisais sauter le bouchon à travers la pièce et versais la brune dans les chopes que je tenais de l’autre main. Avant même que j’entende le projectile toucher quelconque surface, qu’une horde de clients s’affrontait devant moi pour s’arracher les verres gratuits. Et un peu effrayé par l’aspect bestial de la scène, je m’empressais de lâcher le récipient ainsi que les contenants à mes pieds et me frayer un chemin jusqu’au bar longeant l’auberge d’un bout à l’autre. Un homme, aussi grand que les autres portant un casque de fer masquant son visage frottait les verres avec acharnement ainsi qu’un chiffon sale, et c’est à peine si j’entendais sa voix caverneuse à travers l’épais métal.

- T’es bien gentil pour un inconnu, mais il faudra payer tes consommations, Consulat.
- Euh… C’est ma propre bière que je viens d’apporter… Et je me nomme Chen, pas Consulat, c’est le groupe que je représente aujourd’hui.
- Connais pas, c’est quoi, une troupe de théâtre ? Et si tu crois que je vais te laisser distribuer tes échantillons sans rien te demander, tu te mets le doigt dans l’oeil jusqu’au coude ! J’ai une jambe de bois à payer, et un plafond à refaire.
- J’ai peur de ne pas bien comprendre.


J’entendais un craquement derrière moi pour me retourner et découvrir mon tonneau vide, et passablement détruit par les clients de l’endroit.

Ça te fera deux-cent munnies pour les verres et le tonneau, payable maintenant.
Je me retournais pour protester et découvrir le barman pointant une épée sous mon nez. Naïvement, je posais mon doigt sur la pointe et écarta la lame avant de reprendre la parole, un aire vaguement surpris sur le visage.

- J’ai une meilleure idée, je vous offre trois tonneaux de cette même bière ainsi qu’un beau set de verre à offrir à vos plus fidèles client, et nous sommes quittes !
- Et je dois faire quoi ?
- Rien ! Simplement mettre cet emblème en évidence et donner mon adresse pour les plus curieux.
- Ouais… Dépose tes machins devant ma porte et fou moi le camp avant que je ne change d’avis !
- Et je peux aussi vous livrer n’importe qu’elle quantité de tonneau, intéressez ?!
- On verra ce que mes gars pensent de ta pisse de veau.
- Co… Comment ?!


À peine ai-je prononcé ses derniers mots que l’audience me fixais à nouveau, main sur la poignée de leurs armes. Sans demander mon reste, j’acquiesçai poliment et me dirigeai vers la sortie de l’établissement.

N’oubliez pas, le nom de Stormstout et du Consulat !
Je me dépêchais à quitter la pièce, monter sur le chariot pour pousser trois tonneaux et claquer la croupe de l’âne pour dégager de ce taudis aussi vite que possible ! Insulté ma bière, en voilà des manières ! Bonne poire, je me ramène avec la plus grande bonté du monde afin de faire découvrir les meilleurs ingrédients des Citées Dorées et je me fais traiter comme un malpropre. Je vais en faire toute une histoire de ce monde de Grimm ! Bon, il me reste encore cinq tonneaux au fond du chariot, je vais bien trouver un autre endroit pour faire de la pub de ma splendide brasserie. À de vrai gens, amateur des bonnes choses de la vie ! D’ailleurs, je me prendrais bien un verre pour la route…


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Mission accomplie.

J'ai pas franchement été transporté, je dois dire. Sans être mécontent, je ne suis pas satisfait de cette mission. Je m'explique. Autant le début est très bien... L'intro est sympa, curieuse (dans le sens où je me demandais pourquoi tu commençais ainsi), et la narration jusqu'au moment où il arrive au canard baveux m'a assez plu. C'est assez précis, très agréable. C'est un bon texte.

A la rigueur je sauve volontiers le premier paragraphe durant lequel tu décris l'auberge en question, qui est plutôt bien.

Mais après, bof quoi. L'interaction est un peu fade, il se passe pas grand chose. C'est typiquement le genre de mission où tu t'es contenté de remplir l'objectif. T'as pas franchement essayé d'ajouter quelque chose au rp.

Comprends-moi bien, il est bien écrit, ton rp. Il n'est même pas mauvais. Simplement moi je l'ai trouvé ennuyeux, mal porté, pas franchement intéressant.

Alors quel conseil je pourrais donner... ? Je n'en ai pas vraiment sous la manche mais il faut bien se dire une chose : Que le contenu d'un rp ne soit pas original, ce n'est pas grave. Mais il doit toujours être intéressant. Et si l'intérêt ne se trouve pas dans l'action, qu'il soit au moins dans le point de vue, dans les descriptions et dans la narration. Ici tu étais bien parti, tu pars sur "A quoi ressemble la vie de consul ?" et pourtant cette question trouve sa réponse dès les premiers paragraphes. Je ne dis pas que tous les rps doivent répondre à un thème donné au début tel un épisode d'Esprit criminel. Mais pourquoi ne pas garder le point de vue que tu as utilisé pour commencer ton rp, pour l'entièreté de ce dernier ?

Il faut donner un fond à son rp, même si parfois, le fond d'un rp est exactement le fait de ne pas avoir de fond.

Mission normale : 20 xp, 200 munnies et 3 PS en dextérité.
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