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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Davy Jones



Identité

  • Nom  : Jones

  • Prénom : Davy

  • Titre  :  Capitaine

  • Monde d'Origine: Port Royal

  • Race  : "Immortel" maudit

  • Grade désiré : Capitaine




Le capitaine du Hollandais Volant




La nuit était chaude et le reflet de la lune scintillait sur la frondaison de la forêt dense qui bordait l'eau. Depuis plusieurs heures déjà, la barque remontait la rivière au rythme cadencé des battements de rames et une impression étrange se faisait sentir parmi ses occupants...celle d'être observé. Chaque nouveau membre d'équipage se devait d'aller la voir, ou du moins c'est ce qu'avaient dit les autres mais ce qui au départ avait l'air d'un simple bizutage de mousse prenait maintenant un aspect bien plus inquiétant.
Au bout d'un moment, des lumières avaient commencées à s'allumer sur les rives devant l’embarcation. Des torches de plus en plus nombreuses. Jusqu'à embraser le cours d'eau mais sans jamais vraiment dissiper l'obscurité. Soudain la rivière marqua un tournant où les rives s’écartaient en laissant apparaître une étrange maison sur pilotis face à la chaloupe.
Une fois que la barque eut atteint le petit ponton devant l'habitation, les rameurs l'arrimèrent solidement avant de lancer un : « Vas-y, elle t'attends » et de se rasseoir dans l'embarcation.


En passant la porte on pouvait voir les choses les plus étranges. Les étagères étaient couvertes de fioles et de bocaux comme chez un apothicaire. Au plafond, les herbes séchées partageaient l'espace avec autant de bouteilles et de flasques remplis de poudres et de liquides inconnu. Partout avait été allumé des bougies et sur une table au centre de la pièce on avait éparpillé ce qui semblait être des pinces de crabes. Les odeurs âcres se mêlaient dans cette sinistre bicoque.
Une femme était assise à la table, un singe sur l'épaule. Elle avait un regard qui transperce l’âme et un sourire carnassier.

« Hmmm...voyez donc ce que les vents m’amènent... ou est-ce ton capitaine qui t’envoie ? Celui-là a toujours su où trouver des recrues de valeur pour son équipage. Alors que me demande-t-il de te donner ?... De la force ? Du courage ? De la chance peut-être...Hmm ? »

Son regard se fit malicieux.

« La connaissance... oui. Il veut que tu sache...bien. Parmi toutes les histoires que l'on raconte sur la mer, tu as probablement déjà entendu parler... de Davy Jones...Un grand marin, un homme de la mer. Un jour il tomba amoureux d'une femme... aussi changeante et indomptable que les océans. Celle-ci lui brisa le cœur, alors plutôt que de supporter la douleur... il s'arracha le cœur, l'enferma dans un coffre et le mit à l’abri du monde entier...

Hmmm... tu es curieux, tu veux en savoir plus. Ton capitaine t'as bien choisis... TRÈS BIEN... je te raconterais toute l'histoire. »

« Jadis, il y avait un jeune garçon Nommé David qui grandit en Écosse près de la mer et chaque jour de sa vie il la regardait plein de désire. On dit que c'est à 13 ans qu'il embarqua pour la première fois et que jamais il ne se retourna.
Le jeune marin travaillait durement et gagna vite en expérience et fini même par devenir second d'un capitaine fort influent dans la marine royale. Par une habile combinaison de liens, de réputations et d'argent, son supérieur fit monter le jeune marin au grade de capitaine dans la flotte royale. Aucune tempête ne pouvait couler son navire tellement son expérience était grande et ses mécènes virent rapidement que leurs ressources n'avaient pas été dépensé vainement. Il n'y avait océan ou mer sur laquelle il n'avait vogué et quel que soit sa mission, les marchandises arrivaient toujours à bon port...et les ennemis de la couronne finissaient toujours soit au bout d'une corde, soit dévorés par les flots. Le capitaine devint ainsi un corsaire redouté au service de l'empire britannique.
Mais l'homme de la mer aimait sa liberté plus que tout et l'autorité royal le tenait prisonnier. Un jour il se disputait à ce sujet avec un autre gradé de la flotte et dans la bagarre, le tua. Sa réputation en prit un sérieux coup et ceux qui l'avaient soutenu, se détournèrent de lui. C'est à ce moment qu'il décida de quitter la marine... le corsaire devint pirate et il prit pour nom Davy Jones.
Il désirait faire construire le meilleur navire aux mondes, le plus solide mais surtout...le plus rapide, pour que personne ne puisse se mettre entre lui et son inassouvissable désire de parcourir les océans...mais sans le sous cela devenait difficile. »

« Quand on entend l'histoire de Davy Jones, un partie est toujours confuse... son amour. Certains affirment qu'il aimait la mer pardessus tout ! Quand d'autres sont persuadés qu'il aurait aimé une femme...La vérité est bien moins tranchée sur la question.

Durant une de ses innombrables expéditions en mer, Jones rencontra bel et bien une femme...mais elle n'était pas ordinaire. Elle se nommait Calypso, la déesse des mers. De par sa nature, Jones aima immédiatement la déesse d'un amour ardent. Et face à la dévotion sans limites du marin pour son domaine, Calypso ne put que l'aimer tout autant en retour. Ils se fiancèrent et s’échangèrent des pendentifs jumeaux contenant un mécanisme jouant un hymne à leur amour.

Ils se jurèrent de s'aimer éternellement... mais l'éternité d'un mortel est bien éphémère aux yeux des divins et la condition de Jones était un obstacle à leur promesse.
Alors, les deux amants firent un pacte irréversible, ainsi l'homme de la mer rejoindrait sa douce dans l'immortalité. Mais en ces mondes, toute chose a un prix et celui d'une telle magie est très élevé : Davy Jones devrait dés lors surveiller les âmes de ceux mort en mer pendant dix ans, pour que celles-ci trouvent le chemin du royaume des morts. Après une décennie de service en mer, Jones pourrait enfin mettre pied à terre un jour durant pour retrouver son aimée. Telle fut le prix de son immortalité.

Pour l'aider dans sa mission, Calypso fit surgir des tréfonds de l'océan le navire dont le pirate avait rêvé toute sa vie mortelle durant. Elle l'avait fait de fragments d'épaves et de divers ressources tirées des profondeurs, lui permettant même de naviguer sous la surface. La coque était si bien assemblé, tant en résistance qu'en finesse, qu'elle en était presque invulnérable et que par vent contraire ou en absence de brise ce vaisseau fantastique pouvait rattraper n'importe quel navire. Ce n'est qu'avec un vent favorable que quelques rares bâtiments pouvaient lui échapper mais la tâche restait ardue. Le navire dont la déesse fit de Davy Jones le capitaine, était si rapide qu'à distance il semblait voler au dessus des vagues, raison pour laquelle il fut baptisé le ''Hollandais Volant''.

Le capitaine fit équiper le Hollandais de deux rangées de canons sur chaque bord et de deux triple canons de proue qui se rechargent alternativement de façon à ce qu'ils puissent tirer pendant que l'équipage équipait les deux canons restants pour une rafale ininterrompu et destructrice. Jones fit aussi orner sa cabine d'un orgue monumental pour en jouer à loisir.

L'équipage, quant à lui, était composé de survivants de naufrages, de pauvres âmes ayant échappé à un désastre seulement pour mourir de faim ou d'épuisement perdu en mer. À ceux-là, Davy Jones faisait une offre : Voir ses souffrances abrégé rapidement, être condamné au jugement de l'autre monde et voir tout ses péchés exposé et punis, ou voir repoussé l'inévitable par un siècle de servitude forcé à bord de son vaisseau.

Une fois l'équipage embarqué, le capitaine du hollandais partait pour le Royaume des Morts. Là-bas, Jones escortait les âmes des marins ayant trouvé la mort en mer. Et durant dix ans il accomplit sa tâche en songeant à Calypso qu'il devait retrouver à terre pour l'épouser.

Au bout de ses dix ans quand quand le Hollandais revint parmi les vivants et que Davy Jones mit pied à terre, Calypso était introuvable, car les mers sont indomptables et imprévisibles, comme le fut la puissante déesse qui régnait sur ce domaine. Il chercha pendant tout le jour et toute la nuit jusqu'au lever du soleil où il fut contraint de remonter à bord de son navire le cœur lourd de tristesse et de colère.

Jones laissa libre cours à sa rage et commença à détruire tout navire qui croisait sa route, sans pitié, et sans survivants. Tuant coupables et innocents sans distinction. Aveuglé qu'il était par toute sa fureur, le capitaine du Hollandais Volant délaissa sa tâche de gardien des âmes laissant les morts dérivé sur les sombres marées des limbes. Cela, Calypso ne pouvait le laisser impuni.

Davy Jones et ses hommes furent horriblement défigurés. Divers créatures marines et déchets des profondeurs vinrent se greffer sur leur corps les transformant en monstres d'une indicible laideur. Le capitaine lui même vit ses cheveux changés en tentacules, son bras gauche et sa jambe droite furent remplacés par les membres d'un crabe géant, quant-à sa main droite, elle devint visqueuse et son index, une tentacule s'enroulant sur son poignet à défaut de quelque chose à agripper.
Le navire n’échappa pas à la malédiction. Sa proue s'orna d'une effroyable mâchoire de prédateur, à l'image de ce que son capitaine était devenu. De plus, il ne pouvait plus être réparé comme un navire ordinaire. Devenu organique, le hollandais se réparait en assimilant les membres d'équipage dans sa coque à la manière des plaquettes dans le sang. Une phrase bien connue des hommes du hollandais résume parfaitement leur état :« Partie de l'équipage, partie du navire », et rien n'est plus vrai.
La malédiction ne s’arrête pourtant pas là. Calypso divisa l'âme de Jones en deux. D'une part, le capitaine du hollandais et d'autre part, le Kraken pour condamner Davy Jones à errer en mer. Cette immense créature tentaculaire contient la part la plus bestiale du capitaine et sert sa soif de destruction et de mort. Jones invoque sa bête grâce à un mécanisme sur le pont du navire et se sert d'elle pour traquer ses proies.

La malédiction redoublant la rage du capitaine maintenant tentaculaire qui se rendit avec son navire à la baie des naufragés. Là, il convoqua les neuf seigneurs pirates de l'époque pour fonder la première confrérie des pirates. Étant lui-même imbu de la magie de la déesse des mers, Davy Jones connaissait bon nombre de ses secrets. Il promit à la confrérie qu'ils obtiendraient le contrôle total des océans une fois débarrassé de Calypso. Ainsi il leur enseigna comment par un rituel ils pourraient l'enfermer dans sa chaire et la rendre mortelle.
Les seigneurs pirates accomplirent le sombre rituel et la lièrent avec les neuf pièces de huit. Et comme annoncé par le capitaine du hollandais, débarrassé de la déesse, la mer se calma et devint plus facile à naviguer. Mais contrairement à sa promesse, les océans n’appartenait pas plus aux pirates qu'avant la capture de Calypso, car désormais Davy Jones était libre de semer la mort sans entraves divines. Avant que la confrérie ne le comprit, les pièces de huit était déjà éparpillées et cachées, la Calypso mortelle avait disparu et tous craignaient la colère de la déesse s'ils la libéraient. La vengeance du capitaine maudit était accomplie.

Sa bien aimée maintenant disparue, le cœur de Jones le tenaillait. Le capitaine si redoutable et si cruel... était rongé par le remord et les regrets. Mais sa rancune était plus grande que toutes les souffrances que lui imposait son cœur d'amant trahi. Il fit alors la chose que seul son immortalité lui permettait de faire : de son épée, il s'ouvrit la poitrine et en arracha l'organe maudit responsable de son tourent, se séparant par la même occasion de la dernière part d’humanité qui lui restait. Le capitaine enferma ensuite son cœur encore battant dans un coffre qu'il cacha en un lieu connu de lui seul et garda sur lui la clé dont il ne s'en sépare jamais.
Désormais totalement libre, il hante les eaux des mondes semant chaos et destruction sur le passage de son navire maudit.

On raconte que la seul façon de tuer Davy Jones serait de trouver son cœur et de le transpercer. Mais le Hollandais Volant doit toujours avoir un capitaine, et celui qui tuerait l'ancien en deviendrait le nouveau. Condamné à être le berger des naufragés.

Voilà tout ce que je peux te dire du tristement célèbre... Davy Jones...  »


Le sourire de la sorcière se mua en un regard glacial.

« Maintenant retourne d'où tu viens et vas rappeler à ton capitaine... qu'il a une dette à payer. »


---


Deux jours plus tard, les flots se fendaient sous la proue du navire lors de sa traversée en direction de Port Royal. Depuis qu'il avait reçu le message de la femme de la rivière, le capitaine semblait agité. Pourtant, il n'y avait pas l'ombre d'un nuage à l'horizon de ce bel après-midi ensoleillé, un temps idéale pour naviguer.
Soudain il y eut un choc et la frégate se figea nette.
« -On à touché un haut-fond ?
-Pas si loin des terres, ça doit être un récif. »

Un nouveau choc. La coque grinça.
« -C'était quoi ça ?
-J'en sais rien, j'ai jamaaaaaaAAAARGH !!! »

Le matelot venait de se faire happer par un énorme tentacule et cinq autres s'agrippaient de part et d'autre du navire. Peu de temps après, au milieux de la panique générale, deux énormes bras d'une centaine de mètres de haut s'élevèrent hors de l'eau avant de s’abattre sur le pont dans un craquement du tonner et une pluie d'échardes.
L'attaque était terminée en moins de dix minutes. L'équipage n'avait même pas eu le temps d'armer les cannons. La chose était repartie aussi vite qu'elle était apparue, laissant dans son sillage une traînée de corps ballottés par les vagues qui continuait à frapper les fragments d'épave où les rares survivants s'accrochaient encore sans grand espoir de revoir jamais la terre ferme.
Des nuages noir s'amassaient au dessus des débris alors qu'un brouillard épais empêchait de voir à trois mètres devant sois. Le ciel s'obscurcit.
Après un long silence, une longue mâchoire surmonté de voiles grisâtres cousues d'algues surgit de la brume, glissante sans bruit sur une mer d'huile. Le silence ne dura pas, car déjà une horde de créatures cauchemardesques apparut pour fouiller l'épave à la recherche de survivants. elles ressemblaient à des cadavres couverts d'algues, de coquillages ou de mollusques et certains était plus poisson qu'homme.
Ces horribles rejetons de la mer finissaient d'aligner les naufragés quand sorti du bois même de l'épave, un homme barbu de grande taille, vêtu d'un long manteau noir et coiffé d'un chapeau  a bord large. Il avança claudicant sur sa jambe de bois vers la créature avec une tête de requin-marteau qui tenait une lanterne et qui semblait être son second. Au moment où il entra dans la faible lueur de la lampe l'illusion d'humanité disparut. Ce qui aurait pu passer pour une jambe de bois était en fait une épaisse patte de crustacé et les mouvements dans sa barbe trahissaient la nature tentaculaire de celle-ci. Le second pris la parole :
« Sept survivants capitaine, le reste est déjà parti. »

Le capitaine sorti une grosse pipe en bois vermoulu de sa poche et dégagea de sous son manteau, à l'endroit où aurait due se trouver son bras gauche, une énorme pince sur laquelle il tapota sa bouffarde pour en extraire les reste de cendre. Pendant quelque minutes dans un nouveau silence encore plus pesant que le précédent, il remit du tabac dans la pipe et l’alluma, faisant apparaître ses yeux froids et cruels sous son large chapeau. Il prit une bouffée et recracha la fumée par le siphon de sa face de poulpe, avant de faire quelques pas lents pour s'arrêter devant le dernier prisonnier de la rangée. Le capitaine s'accroupit devant celui-ci et reprit une bouffée, faisant rougeoyer les centres qui se reflétaient dans ses yeux malfaisants :



« As-tu peur de la mort ?... »






Questions diverses



1) Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ?
Depuis la trahison de Calypso, il refuse d'aimer.

2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ?
Techniquement, c'est déjà le cas: le Kraken.

3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ?
Ils sont absent chez lui. Il s'est refermé sur lui-même. Il donne un ordre et ses hommes obéissent, dans le cas contraire, le dissident meurt.

4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales.
Il n'a pas d'amis, il n'en veut pas. Ses subordonnés sont ce qu'il y a de plus proche de ce qu'on peut appeler "ami" chez lui.

5) Quelle est la devise de votre personnage ? S'il y en a plusieurs, donnez les toutes.
As-tu peur de la mort ?
Rejoins mon équipage, et repousse l'inévitable.
La vie est cruelle. Pourquoi l'après-vie serait-elle différente ?
Je suis la mer !

6) Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points forts et points faibles?
Points forts: C'est pas mon premier perso. Je connais ce perso et je l'adore. Je me documente de manière encyclopédique sur l'histoire maritime du XVIIème siècle (si si ça a son utilité).
Points faibles: L'orthographe, L'orthographe et L'orthographe.

7) Pourquoi incarner ce personnage ?
J'aime le sushi et la piraterie ^^


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Salut salut.

Alors, donc donc...

L'introduction m'a bien plu. Enfin, pour être tout à fait exact, l'introduction en tant que texte à part entière m'a bien plu. C'est bien écrit, c'est très descriptif, et même si on voit très vite le truc venir... La sorcière, tout ça... Bah c'est assez agréable de faire un bout de chemin avec le marin, jusqu'à une femme presque mystérieuse.

Le problème est exactement au moment où elle commence à parler.

Calypso commence à parler... toute seule. Et elle aurait pu dire "Merci, narrateur ! Je prends le relai", parce que dès lors qu'elle a commencé à raconter son histoire, même les dix plaies dans sa face n'auraient pu la faire taire. C'est un peu ce que je reproche à ton test rp... C'est un peu maladroit. En ça, ça pue le test rp. Tu introduis vaguement en rp toute l'histoire de Calypso... et à partir du moment où elle cause, diable... Aucune réponse du marin, aucune interaction, aucune description (description de la scène, hein... Des descriptions dans le dialogue, il y en a).

Ce n'est pas désagréable à lire MAIS... C'est pas vraiment un test rp.

Moi je vais te le dire cash, ce que tu as fait, c'est une histoire avec un physique. Sans rire, tu aurais juste enlevé le physique de tout ce texte pour le mettre dans un texte à part... en l'étoffant un peu... Et c'était une fiche normale sans caractère.

Le problème c'est que le côté "rp" du test rp est carrément absent.

J'aurais pu passer outre si il y avait eu un caractère plus étoffé. Mais là franchement... On ne peut que deviner, sérieusement. On n'a même pas d'indices, juste certaines des actions de Davy Jones dont on est censé déduire un caractère.

Pour le physique, c'est impeccable. Tu aurais pu être plus précis mais je pense que si tu l'avais été davantage, ça aurait pu être difficile à lire;

Et c'est là qu'arrive le plus gros problème de ton test rp.

Il ne faut jamais oublier qui est le narrateur, quand on écrit. Ici, c'est Calypso...

Or quand je te lis, je n'ai pas du tout l'impression que c'est une déesse de la mer, sorcière hyper puissante, et femme mystérieuse. J'ai juste l'impression que c'est toi, à certains moments.

"Le capitaine fit équiper le Hollandais de deux rangées de canons sur chaque bord et de deux triple canons de proue qui se rechargent alternativement de façon à ce qu'ils puissent tirer pendant que l'équipage équipait les deux canons restants pour une rafale ininterrompu et destructrice."

C'est tellement précis... Je ne l'imagine pas dire ça. Sans dire "c'est une femme et les femmes ne parlent pas de canons", bah... je pense que dans Pirate des caraïbes 3, quand elle était à bord du Black Pearl, elle n'a pas jeté plus d'un regard aux canons du navire.

J'espère que tu comprends ma critique parce que malgré son air un peu superficiel, il me semble que c'est très important. Tout le monde ne parle pas pareil.

Finalement, j'en reviens au caractère. Tu ne l'as qu'effleurer et c'est dommage.

"Au bout de ses dix ans quand quand le Hollandais revint parmi les vivants et que Davy Jones mit pied à terre, Calypso était introuvable, car les mers sont indomptables et imprévisibles, comme le fut la puissante déesse qui régnait sur ce domaine. Il chercha pendant tout le jour et toute la nuit jusqu'au lever du soleil où il fut contraint de remonter à bord de son navire le cœur lourd de tristesse et de colère. "

C'est la clé de voute du personnage, cet instant. Sa meuf ne vient pas alors que ça fait dix ans qu'il trime et qu'elle est pas foutue de venir le seul jour où ils peuvent se voir... C'était l'instant parfait pour décrire un peu le bonhomme.
Tu me dis qu'il est en colère, qu'il est triste mais y a un moment où il faut s'arrêter de décrire et ou il faut absolument dire ce qu'il pense. Même si ça n'apporte aucun "fait", même si ça fait pas avancer le schmilblik... Si tu n'expliques pas ce qu'il pense, pourquoi il est en colère, ce qu'il ressent, comme si c'était toi... Le lecteur ne ressentira rien.

Tu dois écrire ce genre de moments comme tu parles à ton psy. Tu dis un fait, tu dis pourquoi c'est important pour toi, tu dis ce que tu ressens... Ca peut prendre cinq ans juste pour ça, c'est pas grave.

Je ne vais pas te mentir, je suis assez déçu. Les tests rp, ça peut être bien mais il faut qu'il y ait un intérêt à choisir un test rp plutôt qu'une fiche normale. Et dans ce cas-ci, je ne vois vraiment pas l'intérêt.

Le texte est bien. L'histoire et le physique sont biens (j'ai vraiment apprécié tout le passé, pour le coup inventé, de Davy Jones.) mais... le caractère est absent et je ne ressens pas la touche "narratrice".

Je finirais là-dessus. Je pense que tu avais une bonne idée dans la tête. Je crois que tu l'as encore, en fait. Je suis sûr que si je le voulais, je pourrais te faire cracher plus de choses sur tout ce qui manque dans ton test rp... Mais tu n'as pas fait ça à fond. Des détails même dans l'histoire sont manquants.

Mon appréciation est mitigée. J'ai bien aimé, c'est un bon texte mais tu peux clairement faire mieux, plus abouti. Faut pas que ce commentaire te décourage de jouer ton personnage, ce serait bête. Je pense qu'il est excellent et totalement fait pour ce forum.

Le grade qui me vient en tête, assez spontanément, c'est Lieutenant.

Fiche validée et toutes conneries du style.
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