J'venais d'refaire tout mon outillage en Osmium, un métal extrêmement solide et résistant à la chaleur suit à la forge d'une épée faite du même matériau auquel mes vieux outils n'avaient pas résisté.
J'en avais aussi profité pour refondre le marteau noir en ajoutant une plaque d'osmium dans l'alliage. Mon marteau adoré avait d'nouveau un poids adapté à ma force et sa solidité s'en retrouvait augmenté en même temps.
Rhapsodos nous avait donné, à Chen et à moi, la mission de débarrasser la terre des dragons d'un des Monstres qui ravageaient l'pays. Comme l'brasseur l'avait déjà combattu, on s'était décidé à prendre l'temps d'se préparer.
L'combat contre Ariez avait été difficile, trop difficile même et m'avait ouvert les yeux sur une faille dans ma façon d'combattre, la cicatrice sur mon épaule en était la preuve. J'étais fort oui...mais pas immortel. Y m'fallait une armure si j'voulais pas prendre l'même risque que contre l'Fenrir d'Ariez.
L'client de l'épée n'se montrant pas, j'avais décidé d'me mettre à forger mon armure.
Pour optimiser ma défense, y m'faudrait un plastron, des nouvelles épaulières, des gants et une côte de maille, mes bottes actuelles étaient encore assez solide pour n'pas avoir à les remplacer.
Depuis l'attaque d'princesse cinglée, chaque pause, chaque temps libre, j'le passais à dessiner des models d'armures. L'but était avant tout d'trouver l'équilibre entre une solide défense et une bonne mobilité, si mon armure m’empêchait d'esquiver un coup ou d'en asséner un, ça n'me servirait à rien.
Après la refonte d'mon arme, j'passais en revue tout les croquis d'armure réalisé jusqu'là. Une des dernières esquisses sortait vraiment du lot, une armure à côté d'laquelle j'avais mis une annotation : « la Brise-fer ».
L'armure que j'avais faite pour Ravness m'aidait beaucoup pour constituer la mienne, celle-ci serait plus facile même vu qu'elle était moins p'tite. Y m'fallait cela dit plus d'temps au vu d'la surface à marteler. Pas question d'la couler dans un moule, l'format n'le permettait pas. Non, mon armure se ferait à grands coups d'marteau sur l'enclume.
Y m'fallut trois jours pour tordre et travailler les plaques rougeoyantes pour leur donner la forme parfaite qui s'assembleraient comme les pièces d'un puzzle. Durant ces trois jours je n'suis sorti qu'pour remplir mon frigo avant d'retourner au boulot. Avec l'travail de l'épée, ça faisait cinq jours qu'je tournais au plats à réchauffer sans sortir d'chez moi,... et j'avais pas co fini.
L'quatrième jour d'la fabrication de l'armure, j'le passais à monter les lanières et les jointures pour assembler les différentes parties et à graver des motifs sur les plaques. On n'pourra pas dire qu'ce cordonnier serait l'plus mal chaussé. Chaque épaulière était ornée d'un visage barbu stylisé comme on en trouve sur les constructions d'mon peuple. Les gantelets étaient couvert d'motifs de flammes en hommage à ma terre natale. Le plastron quant-à lui, faisait le lien entre les autres pièces en prolongeant les barbes et les transformant en flammes. Le tout donnait un résultat harmonieux des courbes et d'arabesques subtiles n'enlevant rien à l'efficacité d'la cuirasse.
L'jour suivant l'armure étant fini, j'me mis à assembler la cotte de maille qui achèverait d'me préparer à affronter l'dragon.
J'savais à quoi m'attendre en commençant à enrouler le fil d'acier pour couper les maillons. Je m'était levé l'plus tôt possible et même là, j'savais qu'je n'finirais la cotte que tard dans la nuit et ça seulement si je ne m’arrêtais pas.
C'est évidemment à c'moment là qu'le client pour l'épée s'décida à s'pointer... Au moins j'serais prêt pour l'départ d'la mission.
Lun 27 Juil 2015 - 19:45J'en avais aussi profité pour refondre le marteau noir en ajoutant une plaque d'osmium dans l'alliage. Mon marteau adoré avait d'nouveau un poids adapté à ma force et sa solidité s'en retrouvait augmenté en même temps.
Rhapsodos nous avait donné, à Chen et à moi, la mission de débarrasser la terre des dragons d'un des Monstres qui ravageaient l'pays. Comme l'brasseur l'avait déjà combattu, on s'était décidé à prendre l'temps d'se préparer.
L'combat contre Ariez avait été difficile, trop difficile même et m'avait ouvert les yeux sur une faille dans ma façon d'combattre, la cicatrice sur mon épaule en était la preuve. J'étais fort oui...mais pas immortel. Y m'fallait une armure si j'voulais pas prendre l'même risque que contre l'Fenrir d'Ariez.
L'client de l'épée n'se montrant pas, j'avais décidé d'me mettre à forger mon armure.
Pour optimiser ma défense, y m'faudrait un plastron, des nouvelles épaulières, des gants et une côte de maille, mes bottes actuelles étaient encore assez solide pour n'pas avoir à les remplacer.
Depuis l'attaque d'princesse cinglée, chaque pause, chaque temps libre, j'le passais à dessiner des models d'armures. L'but était avant tout d'trouver l'équilibre entre une solide défense et une bonne mobilité, si mon armure m’empêchait d'esquiver un coup ou d'en asséner un, ça n'me servirait à rien.
Après la refonte d'mon arme, j'passais en revue tout les croquis d'armure réalisé jusqu'là. Une des dernières esquisses sortait vraiment du lot, une armure à côté d'laquelle j'avais mis une annotation : « la Brise-fer ».
L'armure que j'avais faite pour Ravness m'aidait beaucoup pour constituer la mienne, celle-ci serait plus facile même vu qu'elle était moins p'tite. Y m'fallait cela dit plus d'temps au vu d'la surface à marteler. Pas question d'la couler dans un moule, l'format n'le permettait pas. Non, mon armure se ferait à grands coups d'marteau sur l'enclume.
Y m'fallut trois jours pour tordre et travailler les plaques rougeoyantes pour leur donner la forme parfaite qui s'assembleraient comme les pièces d'un puzzle. Durant ces trois jours je n'suis sorti qu'pour remplir mon frigo avant d'retourner au boulot. Avec l'travail de l'épée, ça faisait cinq jours qu'je tournais au plats à réchauffer sans sortir d'chez moi,... et j'avais pas co fini.
L'quatrième jour d'la fabrication de l'armure, j'le passais à monter les lanières et les jointures pour assembler les différentes parties et à graver des motifs sur les plaques. On n'pourra pas dire qu'ce cordonnier serait l'plus mal chaussé. Chaque épaulière était ornée d'un visage barbu stylisé comme on en trouve sur les constructions d'mon peuple. Les gantelets étaient couvert d'motifs de flammes en hommage à ma terre natale. Le plastron quant-à lui, faisait le lien entre les autres pièces en prolongeant les barbes et les transformant en flammes. Le tout donnait un résultat harmonieux des courbes et d'arabesques subtiles n'enlevant rien à l'efficacité d'la cuirasse.
L'jour suivant l'armure étant fini, j'me mis à assembler la cotte de maille qui achèverait d'me préparer à affronter l'dragon.
J'savais à quoi m'attendre en commençant à enrouler le fil d'acier pour couper les maillons. Je m'était levé l'plus tôt possible et même là, j'savais qu'je n'finirais la cotte que tard dans la nuit et ça seulement si je ne m’arrêtais pas.
C'est évidemment à c'moment là qu'le client pour l'épée s'décida à s'pointer... Au moins j'serais prêt pour l'départ d'la mission.