« Death, je te retiens… »
La Citée du Crépuscule est un dédale impressionnant de rues et ruelles qui montent et descendent, se croisent en tous sens. Tout cela cernés par des immeubles avec d’innombrables fenêtres, terrasses et toits qui forment autant de passages aériens. Moi qui venait d’arriver, je ne savais rien des lieux et me perdrait sans doute facilement… contrairement aux rebelles qui connaissent l’endroit comme leurs poches, sous un soleil noir qui irradie de si agréables rayons de ténèbres… mais qui dissimule tout le monde. Avec un peu chance, des membres de la résistance viendront empêcher ça, m’a dit le vengeur masqué… mais d’exécuter des prisonniers sur la Place des Fêtes ? Une bonne douzaine de ruelles au moins débouche sur ce foutue no man’s land, la mission qu’on me donne, c’est de la provocation pure et dure ! Alors aujourd’hui, je suis plutôt de bonne humeur… Death me parle comme à son chien et je ferais pareil à sa place… mais il me l’a donné, cette occasion de montrer de quoi je suis capable.
Sur le devant de la scène, bras croisé et ma Keyblade à mes côtés enfoncé dans le bois de l’estrade, j’observe attentivement les lieux. Des regards peureux épient la scène depuis derrière leurs volets tandis que la garde rameute petit à petit la populace. Derrière moi, cinq prisonniers pieds et poings liés, les yeux bandés, attendent que je les exécute. Je reste sur mes gardes, cette mission est bien plus dangereuse qu’elle en a l’air.
Finalement, lorsque la foule est suffisamment dense, je fais signe à un garde de m’amener le premier prisonnier. Celui-ci se tient alors tremblant sur le devant de la scène tandis que je tourne lentement autour… ma capuche baissé ne laisse voir qu’une esquisse de visage aux yeux jaunes et enfin, j’attrape mon épée-clef.
« Celui-là a refusé de dénoncer son voisin alors qu’il savait pertinemment que celui-ci était un rebelle… »
J’ai tourné sur moi-même avant de sèchement frapper ses genoux, de face ! Ses jambes se plièrent dans le mauvais sens et au sol, il criait. De main désarmée j’ai attrapé ses cheveux et l’ai soulevé à ma hauteur… avant de le laisser retomber sur ses jambes fracassés. Ensuite, j’ai attrapé son bras droit, l’ai tendu au mieux et est frappé son coude, pliant son bras dans le mauvais sens. Finalement, j’ai enfoncé ma Keyblade dans son ventre avant de la retirer, le laissant se vider de son sang et de quelques tripes.
Pour ma part, je trouve ça un peu vulgaire comme façon de faire… mais je sais qu’une exécution publique ne vaut rien si elle n’est pas sensationnelle.
« On a le temps avant qu’il ne meurt… faites venir le prochain… »
Un deuxième prisonnier se retrouva debout, sur le devant de la scène… me plaçant dans son dos, je tendis la main vers lui… mes doigts se crispèrent et mon bras entier tremblait… mon ombre s’étendit alors sur le sol et prit la forme de monstrueuses griffes semblables à celle d’un sans-cœur. Soudain, mes doigts ne rencontrèrent plus aucune résistance… et mon ombre se referma sur le prisonnier, si fort qu’on entendit ses os se broyés. Le cadavre, en retombant, laissa sa tête retombé juste en face du public… les yeux ouverts mais sans vie. Sinistre mais les autochtones ne parurent pas si choqués, ils ont dû en voir des exécutions…
« Lui s’est contenté de tagué des conneries dans les rues… »
Je tendis mon bras désarmé en arrière et le membre formé par mon ombre suivit, attrapant un prisonnier sans le broyer… juste avant de cogner au sol plusieurs fois de suite… et de le jeter dans la foule, soudainement paniquée ! Ah… enfin une réaction. J’ai du attendre que les gardes ramène le calme avant de passer au quatrième prisonnier. Je l’ai saisit par le col de son haillon et lui ait enfoncé le crane dans la carcasse du premier exécuté, le maintenant pendant ses gémissements de plus en plus bruyants et ses gesticulations de plus en plus frénétiques. Si je n’avais pas une certaine image à renvoyer, je n’aurais pas su retenir mon fou-rire… il bouge dans tous les sens et… s’éteint d’un coup.
On pourrait philosopher sur la fragilité de la vie, sa valeur… mais j’en ai encore deux à exécuter. Ce qui nourrit cette rébellion, c’est l’espoir… et il faut leur montrer à quel point ca peut être décevant.
Les deux derniers prisonniers ont été amenés sur le devant de la scène… puis je les ai libérés.
« Donnez leurs des armes… » Les gardes se sont regardés, ne comprenant pas… mais mon regard insistant leur inspira confiance et ils firent glissés deux épées à leurs pieds. « Bien, vous êtes libres et armés, que faites-vous ? »
Il y eut un instant de silence… et juste après… je parais un coup avec ma keyblade, repoussant en arrière mon premier assaillant. Pendant qu’il cherchait mon équilibre, j’assénai un revers contondant au deuxième. Je me retourne et le frappe au plexus de ma botte… l’autre ne se relève même pas, choqué par le coup. Mes yeux jaunes se tournent vers le public.
« Quelle est la différence entre eux… et vous… ? Ah oui, ces deux-la sont armés et vous non… à deux contre un, personne ne peut m’accuser d’être déloyal. Allez, relevez-vous ! Montrez-leur qu’il y a de l’espoir bon sang ! »
Ils se jettent sur moi simultanément, comme galvanisé par mon discours… je lève la main et l’abaisse simplement, infligeant un sort de lenteur à l’un des condamnés. Je me retourne soudain et afflige un revers violent à mon ennemi, sa mâchoire nageant dès lors sous sa peau ensanglantée. Mon sort de lenteur prit fin, et pour bien montrer la différence de niveau, je me contentais de parer ses coups. A chaque fois, il était projeté en arrière, ses coups rebondissaient contre mon arme… et le repoussant hargneusement, je m’approchait de lui en vitesse. Ma main enserra sa gorge et mon arme levée…
… le mur se fissura sous l’impact et me laissa retomber à genou. Je ne distinguais rien, sinon un treillis militaire…
« Il y a de l’espoir ! » Hurla-t-il, soulevant la foule avec cinq mots alors qu’il y a cinq secondes à peine, ils étaient abattus comme des morts.
Me relevant, je titubais lors de mes premiers pas, encore sonné… mais bien vite, je repris mes esprit et le chargea sans retenue. D’un pas sur le côté, il esquiva et me fit un croche-patte… à terre, je me retournais pour le voir… il était dans mes âges, ses cheveux bruns vers le haut et les yeux noisettes. D’un coup, je le fis reculer… et me dépêcha d’incanter un sort d’invisibilité. Son coup m’aurait tué mais c’était si rapide, je peinais à distinguer son arme.
Ce rebelle, je m’en foutais… par principe, je devais exécuter mon cinquième prisonnier ! Traçant mon chemin dans la foule, sans me soucier de savoir sur qui je marchais ou qui je poussais, je vit mon prisonnier que deux rebelles aidaient à fuir.
Ne me voyant pas, j’arrivais par derrière… mon épée-clef, malgré son nom, n’a rien d’une lame… c’est une mélange affreux de hache et de masse. Sans mal, j’enfonçai mon arme au travers du torse de mon prisonnier ! Redevant visible, j’échangeais des coups avec eux… ils parvinrent à me faire des coupures, ici et là… mais ils partirent dans deux directions différentes, les lâches.
« C’est ici que ça se passe ! »
Je me suis retourné et… j’ai vu ce salopard m’affliger de son sourire niais… ses coups furent incroyablement rapides. J’en déviai plusieurs… m’en prit une, en dévia d’autre et m’en prit un deuxième. Plus ca allait, plus cet échange de coups m’affaiblissait… incanter un sort, il ne m’en laissait pas le temps et me noyait sous ses coups. Finalement, dans une ultime attaque, il m’envoya à plusieurs mètres ! Ma capuche tombée, j’avais le visage déformé de rage… et heureusement, les gardes sont arrivés en renfort.
« Tu es du genre faiblard, hein ? »
« T’es qui, toi… ? »
« Hayner, ravie de te rencontrer ! » Son arrogance fut perturbée par l’arrivée massive de garde et je vis son arme… un bâton de struggle… mais il s’échappa bien trop vite. Hayner, le chef de la rébellion ?! Et je l’ai raté ?! Sa vitesse était impressionnante. Il me surpassait et selon mon propre code de valeur, ça lui donne tous les droits... et je ne le supportais pas...
« Bordel, il s’est échappé ! Tu ne sers à rien ! »
Je n’aime pas la défaite… et j’aime encore moins qu’on me prenne de haut… me relevant, je lui ai jeté un regard assassin. Mes yeux jaunes se mirent à luire… ma bouche s’ouvrit dévoilant une masse de crocs démesurés ruisselantes de sang… et je lui arrachai le visage d’un croc ! Il fut le seul à le voir, c’était un simple sort de peur… mais j’étais passablement énervé. Pas conte lui mais contre Hayner… néanmoins, à la Coalition Noire, il vaut mieux savoir s’imposer. Ainsi, sans un mot et le coin de mes lèvres vers le bas, je lui pris un de ses bras et m’en alla sans me retourner sur le manchot où ses collègues.
Sam 18 Avr 2015 - 14:16La Citée du Crépuscule est un dédale impressionnant de rues et ruelles qui montent et descendent, se croisent en tous sens. Tout cela cernés par des immeubles avec d’innombrables fenêtres, terrasses et toits qui forment autant de passages aériens. Moi qui venait d’arriver, je ne savais rien des lieux et me perdrait sans doute facilement… contrairement aux rebelles qui connaissent l’endroit comme leurs poches, sous un soleil noir qui irradie de si agréables rayons de ténèbres… mais qui dissimule tout le monde. Avec un peu chance, des membres de la résistance viendront empêcher ça, m’a dit le vengeur masqué… mais d’exécuter des prisonniers sur la Place des Fêtes ? Une bonne douzaine de ruelles au moins débouche sur ce foutue no man’s land, la mission qu’on me donne, c’est de la provocation pure et dure ! Alors aujourd’hui, je suis plutôt de bonne humeur… Death me parle comme à son chien et je ferais pareil à sa place… mais il me l’a donné, cette occasion de montrer de quoi je suis capable.
Sur le devant de la scène, bras croisé et ma Keyblade à mes côtés enfoncé dans le bois de l’estrade, j’observe attentivement les lieux. Des regards peureux épient la scène depuis derrière leurs volets tandis que la garde rameute petit à petit la populace. Derrière moi, cinq prisonniers pieds et poings liés, les yeux bandés, attendent que je les exécute. Je reste sur mes gardes, cette mission est bien plus dangereuse qu’elle en a l’air.
Finalement, lorsque la foule est suffisamment dense, je fais signe à un garde de m’amener le premier prisonnier. Celui-ci se tient alors tremblant sur le devant de la scène tandis que je tourne lentement autour… ma capuche baissé ne laisse voir qu’une esquisse de visage aux yeux jaunes et enfin, j’attrape mon épée-clef.
« Celui-là a refusé de dénoncer son voisin alors qu’il savait pertinemment que celui-ci était un rebelle… »
J’ai tourné sur moi-même avant de sèchement frapper ses genoux, de face ! Ses jambes se plièrent dans le mauvais sens et au sol, il criait. De main désarmée j’ai attrapé ses cheveux et l’ai soulevé à ma hauteur… avant de le laisser retomber sur ses jambes fracassés. Ensuite, j’ai attrapé son bras droit, l’ai tendu au mieux et est frappé son coude, pliant son bras dans le mauvais sens. Finalement, j’ai enfoncé ma Keyblade dans son ventre avant de la retirer, le laissant se vider de son sang et de quelques tripes.
Pour ma part, je trouve ça un peu vulgaire comme façon de faire… mais je sais qu’une exécution publique ne vaut rien si elle n’est pas sensationnelle.
« On a le temps avant qu’il ne meurt… faites venir le prochain… »
Un deuxième prisonnier se retrouva debout, sur le devant de la scène… me plaçant dans son dos, je tendis la main vers lui… mes doigts se crispèrent et mon bras entier tremblait… mon ombre s’étendit alors sur le sol et prit la forme de monstrueuses griffes semblables à celle d’un sans-cœur. Soudain, mes doigts ne rencontrèrent plus aucune résistance… et mon ombre se referma sur le prisonnier, si fort qu’on entendit ses os se broyés. Le cadavre, en retombant, laissa sa tête retombé juste en face du public… les yeux ouverts mais sans vie. Sinistre mais les autochtones ne parurent pas si choqués, ils ont dû en voir des exécutions…
« Lui s’est contenté de tagué des conneries dans les rues… »
Je tendis mon bras désarmé en arrière et le membre formé par mon ombre suivit, attrapant un prisonnier sans le broyer… juste avant de cogner au sol plusieurs fois de suite… et de le jeter dans la foule, soudainement paniquée ! Ah… enfin une réaction. J’ai du attendre que les gardes ramène le calme avant de passer au quatrième prisonnier. Je l’ai saisit par le col de son haillon et lui ait enfoncé le crane dans la carcasse du premier exécuté, le maintenant pendant ses gémissements de plus en plus bruyants et ses gesticulations de plus en plus frénétiques. Si je n’avais pas une certaine image à renvoyer, je n’aurais pas su retenir mon fou-rire… il bouge dans tous les sens et… s’éteint d’un coup.
On pourrait philosopher sur la fragilité de la vie, sa valeur… mais j’en ai encore deux à exécuter. Ce qui nourrit cette rébellion, c’est l’espoir… et il faut leur montrer à quel point ca peut être décevant.
Les deux derniers prisonniers ont été amenés sur le devant de la scène… puis je les ai libérés.
« Donnez leurs des armes… » Les gardes se sont regardés, ne comprenant pas… mais mon regard insistant leur inspira confiance et ils firent glissés deux épées à leurs pieds. « Bien, vous êtes libres et armés, que faites-vous ? »
Il y eut un instant de silence… et juste après… je parais un coup avec ma keyblade, repoussant en arrière mon premier assaillant. Pendant qu’il cherchait mon équilibre, j’assénai un revers contondant au deuxième. Je me retourne et le frappe au plexus de ma botte… l’autre ne se relève même pas, choqué par le coup. Mes yeux jaunes se tournent vers le public.
« Quelle est la différence entre eux… et vous… ? Ah oui, ces deux-la sont armés et vous non… à deux contre un, personne ne peut m’accuser d’être déloyal. Allez, relevez-vous ! Montrez-leur qu’il y a de l’espoir bon sang ! »
Ils se jettent sur moi simultanément, comme galvanisé par mon discours… je lève la main et l’abaisse simplement, infligeant un sort de lenteur à l’un des condamnés. Je me retourne soudain et afflige un revers violent à mon ennemi, sa mâchoire nageant dès lors sous sa peau ensanglantée. Mon sort de lenteur prit fin, et pour bien montrer la différence de niveau, je me contentais de parer ses coups. A chaque fois, il était projeté en arrière, ses coups rebondissaient contre mon arme… et le repoussant hargneusement, je m’approchait de lui en vitesse. Ma main enserra sa gorge et mon arme levée…
… le mur se fissura sous l’impact et me laissa retomber à genou. Je ne distinguais rien, sinon un treillis militaire…
« Il y a de l’espoir ! » Hurla-t-il, soulevant la foule avec cinq mots alors qu’il y a cinq secondes à peine, ils étaient abattus comme des morts.
Me relevant, je titubais lors de mes premiers pas, encore sonné… mais bien vite, je repris mes esprit et le chargea sans retenue. D’un pas sur le côté, il esquiva et me fit un croche-patte… à terre, je me retournais pour le voir… il était dans mes âges, ses cheveux bruns vers le haut et les yeux noisettes. D’un coup, je le fis reculer… et me dépêcha d’incanter un sort d’invisibilité. Son coup m’aurait tué mais c’était si rapide, je peinais à distinguer son arme.
Ce rebelle, je m’en foutais… par principe, je devais exécuter mon cinquième prisonnier ! Traçant mon chemin dans la foule, sans me soucier de savoir sur qui je marchais ou qui je poussais, je vit mon prisonnier que deux rebelles aidaient à fuir.
Ne me voyant pas, j’arrivais par derrière… mon épée-clef, malgré son nom, n’a rien d’une lame… c’est une mélange affreux de hache et de masse. Sans mal, j’enfonçai mon arme au travers du torse de mon prisonnier ! Redevant visible, j’échangeais des coups avec eux… ils parvinrent à me faire des coupures, ici et là… mais ils partirent dans deux directions différentes, les lâches.
« C’est ici que ça se passe ! »
Je me suis retourné et… j’ai vu ce salopard m’affliger de son sourire niais… ses coups furent incroyablement rapides. J’en déviai plusieurs… m’en prit une, en dévia d’autre et m’en prit un deuxième. Plus ca allait, plus cet échange de coups m’affaiblissait… incanter un sort, il ne m’en laissait pas le temps et me noyait sous ses coups. Finalement, dans une ultime attaque, il m’envoya à plusieurs mètres ! Ma capuche tombée, j’avais le visage déformé de rage… et heureusement, les gardes sont arrivés en renfort.
« Tu es du genre faiblard, hein ? »
« T’es qui, toi… ? »
« Hayner, ravie de te rencontrer ! » Son arrogance fut perturbée par l’arrivée massive de garde et je vis son arme… un bâton de struggle… mais il s’échappa bien trop vite. Hayner, le chef de la rébellion ?! Et je l’ai raté ?! Sa vitesse était impressionnante. Il me surpassait et selon mon propre code de valeur, ça lui donne tous les droits... et je ne le supportais pas...
« Bordel, il s’est échappé ! Tu ne sers à rien ! »
Je n’aime pas la défaite… et j’aime encore moins qu’on me prenne de haut… me relevant, je lui ai jeté un regard assassin. Mes yeux jaunes se mirent à luire… ma bouche s’ouvrit dévoilant une masse de crocs démesurés ruisselantes de sang… et je lui arrachai le visage d’un croc ! Il fut le seul à le voir, c’était un simple sort de peur… mais j’étais passablement énervé. Pas conte lui mais contre Hayner… néanmoins, à la Coalition Noire, il vaut mieux savoir s’imposer. Ainsi, sans un mot et le coin de mes lèvres vers le bas, je lui pris un de ses bras et m’en alla sans me retourner sur le manchot où ses collègues.