A quoi es-ce que je peux bien servir sans un sabre ? Pas à grand-chose et c’est parce que sans une lame je ne suis rien que je leur accorde le plus grand respect. Mon arme, celle que je possédais du temps où j’étais garde de l’empereur m’a accompagné toute ma vie… et est resté dans le creux de ma main alors que j’avais atterris dans les Enfers d’Hadès. Je me suis enfui avec Sora qui m’a dit ceci… je ne me souviens pas de la tournure exactement mais en bref, il me disait que je méritais bien de penser un peu à moi. Être samouraï n’est pas un style de combat, c’est un style de vie et… je n’ai plus d’empereur à protéger ni de Chine à servir. Si j’allais à la Terre des Dragons aujourd’hui, probablement que j’y perdrais tous mes repères… même si ces histoires de dragons m’intéressent grandement. Mon honneur n’a plus rien à voir… je suis un mercenaire aujourd’hui et demeurer samouraï me pèse, j’y cois depuis toujours une incohérence qui me perturbe. Aujourd’hui je suis mort et si mon don pour l’arme blanche reste… il est temps pour moi de changer de carrière pour une autre qui me conviendrait, aujourd’hui, beaucoup mieux : celle d’un chevalier noir.
Mon arme mérite de reposer en paix, au côté du Capitaine Angelica Teach, la dernière Boss des mercenaires. Par contre… à aucun moment je ne veux du repos eternel. Je le mérite mais je préfère clairement continuer à me battre et continuer à hanter ce vieux bar.
On raconte que les Undead ne reste que par magie ou parce qu’ils ont encore quelque chose à faire… moi je me suis enfui des Enfers et de cette façon, j’ai combattu l’emprise qu’Hadès aurait du avoir sur moi. Ca ne s’est pas fait sans aide… Sora, Hercule, le canard agaçant et le labrador niais m’ont aidé. Après, il n’y avait que moi et l’élu de la clef au moment d’affronter Cerbère. Finalement, j’ai passé trop de temps à me poser trop de questions et ce virage qui me fait devenir chevalier noir… c’est plus ou moins une manière d’arrêter de me prendre la tête.
En fait, ce qu’il me reste à faire… c’est de hanter à jamais le Centurio. Quand bien même on mettrait un terme à mon ancienne vie, je ne retournerais pas aux Enfers… et même si c’est sous la forme d’un spectre sans consistance, ma place est dans ce bar, pour l’éternité.
Or, ma nouvelle épée devra être terrible, offensive et brutale. Je ne veux pas une épée… je la veux faite par un talentueux forgeron et où se trouve le talent, sinon au Consulat ? Je frappe trois coups secs à la porte et rentre, apercevant le Forgeron qui détourne son attention de son travail pour me regardez. J’attends quelques secondes qu’il finisse et quand il se tourne vers moi, je m’adresse à lui avec une voix grave et lente.
« Auron du Centurio, l’Aurore Rouge de Port Royal. Je suis ici pour passer une commande particulière… une arme sur-mesure. »
A défaut d’avoir accepté, il montre un intérêt à l’égard de ma demande alors je développe.
« Je voudrais une arme à deux mains. » Je lui dis ça froidement avec mon bras gauche en écharpe, ma manche trainant dans le vide comme le manchot que je ne suis pas. Mon visage est dissimulé par mes lunettes et mon col mais ca ne m’empêche pas de le fixer de mon dernier œil. « Quelque chose de lourd, très lourd… le poids n’est vraiment pas un problème pour moi. » Je dis ça parce que je peux soulever le géant si l’envie m’en prend et qu’une épée légère... je n’en ai jamais vu l’intérêt. « Une lame large qui commence où le manche s’arrête et la garde faite à ma main. Mon envie se porterait sur des coups tranchants véloces et puissants… mais une estoc avec une forte capacité de pénétration. Que ca puisse traverser une armure lourde, ou un mur. Quelque chose qui laisse une énorme plaie béante ouverte. Encore à propos de la lame… je n’utilise pas de bouclier, juste quelques pièces d’armures légères et je dois absolument pouvoir parer efficacement avec cette épée. Ce qu’il me faut en plus de tout ça, c’est que l’épée puisse supporter de forte température sans fondre ou perdre en qualité. J’ai toujours eu quelque chose avec le feu… et j’ai prévu d’enflammer mon épée, plus ou moins souvent, alors elle doit y résister. »
Voilà je n’ai rien oublié… ah si, je reprends brusquement, toujours froid et stoïque.
« Le manche… je l’aimerais qui rappelle la garde d’un Katana. Certes il sera beaucoup plus long qu’un Katana classique… mais simplement dans l’allure. Je ne dis pas non à pas mal d’allonge non plus. Je ne suis pas contre quelques fioritures mais à condition que tu ne m’allumes pas pour ça. »
Je suis mercenaire… alors quand il s’agit de parler argent et de négocier, chaque mercenaire vous mange tous les Consuls à ce petit jeu-là. A ce niveau là, je suis… inflexible. Ce n’est pas un géant qui va me flouer. Enfin, peut-être que si, vu comme j’arrive à être bête en ce moment.
« Alors, on verra les détails mais… ca te parait faisable ? »
Ven 19 Sep 2014 - 19:49Mon arme mérite de reposer en paix, au côté du Capitaine Angelica Teach, la dernière Boss des mercenaires. Par contre… à aucun moment je ne veux du repos eternel. Je le mérite mais je préfère clairement continuer à me battre et continuer à hanter ce vieux bar.
On raconte que les Undead ne reste que par magie ou parce qu’ils ont encore quelque chose à faire… moi je me suis enfui des Enfers et de cette façon, j’ai combattu l’emprise qu’Hadès aurait du avoir sur moi. Ca ne s’est pas fait sans aide… Sora, Hercule, le canard agaçant et le labrador niais m’ont aidé. Après, il n’y avait que moi et l’élu de la clef au moment d’affronter Cerbère. Finalement, j’ai passé trop de temps à me poser trop de questions et ce virage qui me fait devenir chevalier noir… c’est plus ou moins une manière d’arrêter de me prendre la tête.
En fait, ce qu’il me reste à faire… c’est de hanter à jamais le Centurio. Quand bien même on mettrait un terme à mon ancienne vie, je ne retournerais pas aux Enfers… et même si c’est sous la forme d’un spectre sans consistance, ma place est dans ce bar, pour l’éternité.
Or, ma nouvelle épée devra être terrible, offensive et brutale. Je ne veux pas une épée… je la veux faite par un talentueux forgeron et où se trouve le talent, sinon au Consulat ? Je frappe trois coups secs à la porte et rentre, apercevant le Forgeron qui détourne son attention de son travail pour me regardez. J’attends quelques secondes qu’il finisse et quand il se tourne vers moi, je m’adresse à lui avec une voix grave et lente.
« Auron du Centurio, l’Aurore Rouge de Port Royal. Je suis ici pour passer une commande particulière… une arme sur-mesure. »
A défaut d’avoir accepté, il montre un intérêt à l’égard de ma demande alors je développe.
« Je voudrais une arme à deux mains. » Je lui dis ça froidement avec mon bras gauche en écharpe, ma manche trainant dans le vide comme le manchot que je ne suis pas. Mon visage est dissimulé par mes lunettes et mon col mais ca ne m’empêche pas de le fixer de mon dernier œil. « Quelque chose de lourd, très lourd… le poids n’est vraiment pas un problème pour moi. » Je dis ça parce que je peux soulever le géant si l’envie m’en prend et qu’une épée légère... je n’en ai jamais vu l’intérêt. « Une lame large qui commence où le manche s’arrête et la garde faite à ma main. Mon envie se porterait sur des coups tranchants véloces et puissants… mais une estoc avec une forte capacité de pénétration. Que ca puisse traverser une armure lourde, ou un mur. Quelque chose qui laisse une énorme plaie béante ouverte. Encore à propos de la lame… je n’utilise pas de bouclier, juste quelques pièces d’armures légères et je dois absolument pouvoir parer efficacement avec cette épée. Ce qu’il me faut en plus de tout ça, c’est que l’épée puisse supporter de forte température sans fondre ou perdre en qualité. J’ai toujours eu quelque chose avec le feu… et j’ai prévu d’enflammer mon épée, plus ou moins souvent, alors elle doit y résister. »
Voilà je n’ai rien oublié… ah si, je reprends brusquement, toujours froid et stoïque.
« Le manche… je l’aimerais qui rappelle la garde d’un Katana. Certes il sera beaucoup plus long qu’un Katana classique… mais simplement dans l’allure. Je ne dis pas non à pas mal d’allonge non plus. Je ne suis pas contre quelques fioritures mais à condition que tu ne m’allumes pas pour ça. »
Je suis mercenaire… alors quand il s’agit de parler argent et de négocier, chaque mercenaire vous mange tous les Consuls à ce petit jeu-là. A ce niveau là, je suis… inflexible. Ce n’est pas un géant qui va me flouer. Enfin, peut-être que si, vu comme j’arrive à être bête en ce moment.
« Alors, on verra les détails mais… ca te parait faisable ? »