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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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A quoi es-ce que je peux bien servir sans un sabre ? Pas à grand-chose et c’est parce que sans une lame je ne suis rien que je leur accorde le plus grand respect. Mon arme, celle que je possédais du temps où j’étais garde de l’empereur m’a accompagné toute ma vie… et est resté dans le creux de ma main alors que j’avais atterris dans les Enfers d’Hadès. Je me suis enfui avec Sora qui m’a dit ceci… je ne me souviens pas de la tournure exactement mais en bref, il me disait que je méritais bien de penser un peu à moi. Être samouraï n’est pas un style de combat, c’est un style de vie et… je n’ai plus d’empereur à protéger ni de Chine à servir. Si j’allais à la Terre des Dragons aujourd’hui, probablement que j’y perdrais tous mes repères… même si ces histoires de dragons m’intéressent grandement. Mon honneur n’a plus rien à voir… je suis un mercenaire aujourd’hui et demeurer samouraï me pèse, j’y cois depuis toujours une incohérence qui me perturbe. Aujourd’hui je suis mort et si mon don pour l’arme blanche reste… il est temps pour moi de changer de carrière pour une autre qui me conviendrait, aujourd’hui, beaucoup mieux : celle d’un chevalier noir.
Mon arme mérite de reposer en paix, au côté du Capitaine Angelica Teach, la dernière Boss des mercenaires. Par contre… à aucun moment je ne veux du repos eternel. Je le mérite mais je préfère clairement continuer à me battre et continuer à hanter ce vieux bar.

On raconte que les Undead ne reste que par magie ou parce qu’ils ont encore quelque chose à faire… moi je me suis enfui des Enfers et de cette façon, j’ai combattu l’emprise qu’Hadès aurait du avoir sur moi. Ca ne s’est pas fait sans aide… Sora, Hercule, le canard agaçant et le labrador niais m’ont aidé. Après, il n’y avait que moi et l’élu de la clef au moment d’affronter Cerbère. Finalement, j’ai passé trop de temps à me poser trop de questions et ce virage qui me fait devenir chevalier noir… c’est plus ou moins une manière d’arrêter de me prendre la tête.
En fait, ce qu’il me reste à faire… c’est de hanter à jamais le Centurio. Quand bien même on mettrait un terme à mon ancienne vie, je ne retournerais pas aux Enfers… et même si c’est sous la forme d’un spectre sans consistance, ma place est dans ce bar, pour l’éternité.

Or, ma nouvelle épée devra être terrible, offensive et brutale. Je ne veux pas une épée… je la veux faite par un talentueux forgeron et où se trouve le talent, sinon au Consulat ? Je frappe trois coups secs à la porte et rentre, apercevant le Forgeron qui détourne son attention de son travail pour me regardez. J’attends quelques secondes qu’il finisse et quand il se tourne vers moi, je m’adresse à lui avec une voix grave et lente.


« Auron du Centurio, l’Aurore Rouge de Port Royal. Je suis ici pour passer une commande particulière… une arme sur-mesure. »

A défaut d’avoir accepté, il montre un intérêt à l’égard de ma demande alors je développe.

« Je voudrais une arme à deux mains. » Je lui dis ça froidement avec mon bras gauche en écharpe, ma manche trainant dans le vide comme le manchot que je ne suis pas. Mon visage est dissimulé par mes lunettes et mon col mais ca ne m’empêche pas de le fixer de mon dernier œil. « Quelque chose de lourd, très lourd… le poids n’est vraiment pas un problème pour moi. » Je dis ça parce que je peux soulever le géant si l’envie m’en prend et qu’une épée légère... je n’en ai jamais vu l’intérêt. « Une lame large qui commence où le manche s’arrête et la garde faite à ma main. Mon envie se porterait sur des coups tranchants véloces et puissants… mais une estoc avec une forte capacité de pénétration. Que ca puisse traverser une armure lourde, ou un mur. Quelque chose qui laisse une énorme plaie béante ouverte. Encore à propos de la lame… je n’utilise pas de bouclier, juste quelques pièces d’armures légères et je dois absolument pouvoir parer efficacement avec cette épée. Ce qu’il me faut en plus de tout ça, c’est que l’épée puisse supporter de forte température sans fondre ou perdre en qualité. J’ai toujours eu quelque chose avec le feu… et j’ai prévu d’enflammer mon épée, plus ou moins souvent, alors elle doit y résister. »

Voilà je n’ai rien oublié… ah si, je reprends brusquement, toujours froid et stoïque.

« Le manche… je l’aimerais qui rappelle la garde d’un Katana. Certes il sera beaucoup plus long qu’un Katana classique… mais simplement dans l’allure. Je ne dis pas non à pas mal d’allonge non plus. Je ne suis pas contre quelques fioritures mais à condition que tu ne m’allumes pas pour ça. »

Je suis mercenaire… alors quand il s’agit de parler argent et de négocier, chaque mercenaire vous mange tous les Consuls à ce petit jeu-là. A ce niveau là, je suis… inflexible. Ce n’est pas un géant qui va me flouer. Enfin, peut-être que si, vu comme j’arrive à être bête en ce moment.

« Alors, on verra les détails mais… ca te parait faisable ? »
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Depuis quelqu' temps un truc n'allait pas. Depuis mon arrivée au Consulat, on m'avait envoyé courir les mondes pour telle ou telle mission et y faut l'dire, j'me démerdais pas mal. Mais à force d'courir et d'me bastonner à gauche à droit j'avais gagné du muscle, sans parlé d'mon travail à la forge dont la productivité n'avait rien à voir avec l'travail dans mon monde.
Mais c'était pas ça l'problème, pas les missions, pas les muscles et sûrement pas l'travail. Non, l'problème c'était principalement mon marteau, l'fameux Marteau Noir. J'remarquais maintenant qu'y n'était plus assez lourd. Pas qu'le poids avait changé, mais avec l'développement d'ma force, l'poids d'mon arme devait suivre.
C'problème en amenait un autre, comment augmenter l'poids sans l'rendre encombrant. Parce qu' oui, c'est facile d'ajouter des plaques d'acier mais ça finirait par l'rendre énorme et inutilisable.

J'avais fait quelqu' p'tites recherches dans mes vieux bouquins d’apprentis pour retrouver un métal qui n'demanderait qu'une fine couche en plus, quitte à un jour remplacer complètement la tête du marteau. Y n'me fallut pas longtemps pour trouver, l'Osmium. Un métal parmis les plus lourds et les plus résistants sans avoir l'prix exorbitant d'autres métaux plus rares.
L'souci avec un matériau comme ça c'est qu'y n'fond qu'à 3000°C. Y faudrait combattre directement DANS la lave d'un volcan pour entamer une arme comme celle là. Même moi ça me mettait la sueur au front rien qu'à l'idée.

« Y m'faudrait un nouveau four » c'était en gros c'que j'avais mis en plus des caractéristiques sur la lettre d'commande que j'avais fait parvenir à Génésis. Ça faisait un bout d'temps que j'osais plus lui passer commande en personne.

Quelqu' jours plus tard, une grosse caisse fut livrée avec une lettre du Tragédien menaçant d'restreindre mon budget si j'le rentabilisait pas c'four. J'ai même pas pris la peine d'regarder l'prix d'la machine que j'rentrais la caisse pour la mettre près d'la caisse d'osmium arrivée plus tôt dans la semaine et transporté un lingot à la fois à cause du poids.
J'avais mis une nuit entière à monter l'engin galérant ne serait-ce qu'pour comprendre les plans couvert d'annotations ''kupo'' quoi qu' ça veuille dire.

J'venais d'finir et m'apprêtais à l'allumer quand on frappa à la porte. Quand j'me suis retourné, un type en rouge s'tenait dans l'entrée.

« Auron du Centurio, l’Aurore Rouge de Port Royal. Je suis ici pour passer une commande particulière… une arme sur-mesure. »

Merveilleux...un client alors que j'allais bosser pour moi...et un mercenaire en plus. Il allait droit au but sans un bonjour, ça m’irritais mais au moins on y gagnait du temps. En y pensant, c'était mon premier vrai contacte avec un des gars du Centurio. J'avais bien vu leur camp sur l'nouveau mondes vu d'loin, mais sans plus.
Y continuait d'causer, citant les caractéristiques de l'arme voulue. J'écoutais, gardant tout en tête en allant chercher mon carnet sur mon bureau pour tout noter.

« Alors, on verra les détails mais… ça te parait faisable ? »

J'levais les yeux d'mes notes pour lui jeter un regard presque amusé.

« Ha ! Tout est faisable ici... si t'y met l'prix, et vu la commande j'espère que t'as d'quoi payer. »

Habituellement j'commence pas par là mais c'était un cas particulier. J'en avais entendu des rumeurs  sur les mercenaires quand j'allais boire un verre à la taverne avec Chen. Marchands, malhonnêtes, voleurs et arnaqueurs, voilà c'que les rumeurs disaient d'eux, alors s'il pensait m'avoir c'était mort.
À New York, quand on est marchand, on apprend avec les meilleurs. Là-bas, les touristes s'font plumé pour un café. Même si moi j'restais honnête, j'connaissais quand-même tout les trucs.
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« Je t’ai pourtant déjà dit que j’étais mercenaire alors oui, j’ai de quoi payer. »

Le cash ! Pas la peine de le nier… nous les mercenaires avons toujours de l’argent sur nous, car nous enchainons les contrats et dépensons nos primes jusqu’à la prochaine mission à accomplir moyennant finance. Puis à Port Royal… tout est négociable à Port Royal… et tout le monde essaye de vous plumez comme un poulet fermier. Rien que le tavernier, hier soir, me prenait la tête à vouloir rendre réel à mes yeux cette dette imaginaire que je ne lui ai jamais du. Ou peut-être que hier soir, j’ai en réalité fait disparaitre une dette que j’avais bel et bien à force de trainer au Comptoir. En bref, à Port Royal monde de commerces, d’océans et de pirateries, les mercenaires savent se débrouiller et ne pas se faire pigeonner. Après, je ne sais pas… certes il est bourru et méfiant mais face à moi, c’est un comportement que je ne peux pas vraiment condamner. Moi-même ne suis pas le plus avenant. En tout cas, je n’ai pour ma part pas l’impression d’avoir affaire à un commerçant véreux… on me racontait autrefois que les géants sont droits et dignes de confiances car leur force naturelle les rend méprisant de la fourberie et de la traitrise.
Moi j’ai des promesses en pagailles à honorer… on ne se parle pas, Jecht et moi, mais on sait plus ou moins qu’un jour on se tapera dessus dans les règles de l’art. Je dois à Angelica d’accomplir son rêve de mainmise absolue sur Port Royal et… je dois aussi un combat honorable à Bell. Je suis fier de lui… je le connaissais comme un lâche, un traitre et un fourbe… puis la dernière fois, j’ai vu dans ses yeux un regard de guerrier et un tel changement me fait voir d’un jour nouveau sa trahison… on ne change pas comme ça sans raison et la sienne m’a l’air d’être de l’amour.

Pour tout ça, il me faut mon sabre et… déjà, je commence à contrecœur à me… contredire, vite fait.


« J’aurais de quoi payer… » Oui, c’est une différence importante. « … évidement, je ne te demande aucun crédit. Et tu garderas l’épée tant que je n’aurais pas de quoi te la payer. » Parole de mercenaire ? Sheerwood, Agrabah et moi-même sommes la preuve que ca ne veut rien dire… c’est comme si je payais encore le coup dans le dos non pas à Jecht, mais à la réputation du Centurio. « Je peux te signer un papier ou… » Parce que cette épée, je ne la lui commande pas dans le vent, j’en ai besoin et je la paierais… alors soudain, je baisse un peu la tête… juste histoire qu’il puisse voir mon œil pâle. D’un plissement de sourcils, je lui envois une impression de force brève et inoffensive… un aperçu de cette force que j’ai obtenu à force de rigueur et de discipline. Un respect pour ma force, pour ma lame et pour celui qui me la forge, l’acceptation qu’on ne réussit pas seul… et à cause de ça, une certaine droiture est nécessaire. « … je te donne ma parole. »

Je réfléchissais quand au prix… la seule chose que je sais, c’est qu’une arme basique ca se trouve à vingt munies à Port Royal. Parce qu’elles sont volées, pour la plupart… mais ca, a-t-il besoin de le savoir ? L’on négocie comme on au combat au Centurio, sans scrupule.

« A Port Royal, une épée de facture banale j’en trouve à vingt munies sans problèmes. Alors la tienne ne sera évidement pas banal et si ce que j’ai entendu sur ton talent est vrai, ca sera au moins de qualités cinq fois supérieures donc… cent munies. Vu que je te demande un métal spécial et que je t’en demande une certaine densité, que j’imagine la difficulté de travailler un métal qui fond difficilement… on peut doubler le prix. Deux-cents munies, donc. »
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« J'aurais de quoi payer... »
Et voilà, je m'en doutais. Dés qu'on parle argent à un mercenaire les rumeurs s'confirment et il essaye d'jà de m'embobiner. Et vas-y que j'te fais un papier, et vas-y que j'te donne ma parole. Ha ! La parole d'un mercenaire pour c'que ça vaut, du vent ouai ! Et c'type essayait de s'la jouer mystérieux planqué derrière ses lunettes.
C'est finalement que quand y les a retirées qu'un truc est passé. L'genre d'regard qu'les gars balaise utilisent pour intimider les faibles et les petits. Intimidé, non je l'étais pas, mais plutôt impressionné. Impressionné d'voir dans c'regard la force d'un vrai guerrier, l'genre d'mec à pas emmerder. J’espère seulement qu'il a l'sens de l'honneur qui va avec.

J'commençais à réfléchir à un modèle possible regroupant les caractéristiques qu'y m'avais donné. J'ai sorti quelques carnets d'croquis pour recouper d'anciens modèles possédant des éléments d'ce qu'y m'demandait. Soudains y s'est mi à parler du prix.

« Ha ! Écoute gamin, si dans ton monde détrempé tes copains aiment vendre des épées en papier pour des cacahuètes c'est leur problème, mais ici t'es chez moi. J'connais mon travail et j'connais mes matériaux ainsi qu'leur prix. Y manque au moins une cinquantaine d'munnies dans ton calcule... »

Y m'avait parlé d'la résistance à la chaleur dont il avait besoin et dans ma tête j'y ai immédiatement vu une occasion d'tester mon nouveau métal.

« ...Si j'fais ton épée, c'est en Osmium. Ça résistera parfaitement à c'que tu veux en faire mais ça a pas l'même prix qu'un simple acier. »

En fait c'était pas tant l'prix du métal en lui-même que j'essayais d'récupérer, l'consulat couvrait mes frais pour ça, mais pas pour l'four. Si Rhapsodos découvrait qu'je l'avais acheté juste pour améliorer mon marteau y m'défoncerait vu l'prix d'la machine. Y fallait qu'je trouve des clients, malheureusement des gens capable d'manier des armes en Osmium ça coure pas les rues. En fait pour une fois j'avais vraiment besoin d'ce boulot...mais ça l'mercenaire avait pas besoin d'le savoir.

D'retour à mon bureau, dos tourné vers le gars en rouge, j'me suis mis à mettre sur papier les idées qui m'venaient en tête. Une lame coupée en deux dans la longueur pour plus de dégâts à l'impacte et laisser la lame ouverte par endroits pour ''l'alléger'' et garder un bonne vitesse de maniement. Pour la partie ''plaie béante'' j'avais comme exemple les cimeterres d'Agrabah, je pensais en reprendre les courbures mais les contre-balancer avec des pointes plus droites pour la meilleure pénétration. Pour la poignée de katana j'devais encore avoir une caisse de peaux d'raies d'la terre des dragons qui traînait entre deux caisses de cuir.

« Voilà, j'ai p't-être quelqu'chose qui pourrait t'plaire. Pour l'moment j'ai pas encore d'idée pour le détail des décorations mais de toute façon ça j'le comprends toujours dans l'prix d'base. Une petite arme de deux mètres ça t'irais ? »
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Ses croquis détaillés me convenaient, répondant à toutes mes exigences… mais tant que je n’ai pas le produit finit en main, il m’est impossible de juger sans m’avancer. Néanmoins, je ne peux que m’avouer impressionner, ses croquis étaient extrêmement précis et comportaient déjà des indications de toutes sortes… ca ne lui avait pas pris plus de deux minutes. Ses coups de crayons, si sûrs, ressemblait étrangement à des coups de sabres. Son crayon tranchait le vide de sa feuille comme une lame tranche la chaire… quel spectacle se serait alors de le voir frapper le métal de son marteau ? Ce n’est pas pour autant que je resterais à le regarder forger mon arme mais… j’avais confiance, quelque chose me disait que sa réputation n’était pas usurpée. J’ai alors reposé ses croquis et me suit tourné vers lui.

« Deux mètres, garde et pommeau inclus... pour deux cent vingt-cinq munies. A moins que tu n’achètes ton Osmium au marché comme un particulier, tu as forcément des tarifs dégressifs. »

Ca n’avait pas l’air de lui plaire… mais je ne vais pas me laissez flouer pour ne pas heurter sa sensibilité. A l’amour, comme à la guerre, comme en affaire. Les Mercenaires gagnent énormément d’argents, beaucoup plus que n’importe quel autre groupe… mais il dépense tout autant et qui plus est, nous n’avons pas une nature à faire caisse commune. Le Consulat est sans doute le groupe avec les caisses les mieux fournis, on vient des quatre coins de l’univers se payer leurs œuvres dans des dizaines de domaines différents… et le marché de l’art ne connait pas la crise, en particulier quand l’art en question concerne la guerre.
Les Citées Dorées… non, les rues ne sont pourtant pas pavées d’ors… mais les poches des Consuls en sont remplies.


« Consul de la Forge, ne me fait pas croire que tu es dans le besoin. Deux cent vingt-cinq… et une remise de vingt-cinq pour cent sur un contrat. Réfléchis bien, ca peut servir. »

A voir si un consul peut être intéressé par un contrat… c’est aussi pour ça que je suis là, promouvoir l’offre de mon groupe. Après, si vraiment il insiste, j’accepterais son premier prix qui n’est pas si fou que ça… mais un munies est un munies.
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Hmmf... il avait vraiment la tête dure c'mercenaire. Même si j'étais plutôt bien couvert au consulat niveau matériaux, j'avais toujours mes dépenses perso, et puis mes prix étaient des plus raisonnables. Sans oublier qu'y fallait absolument que j'amortisse l'coût d'ce nouveau four. C'gars pouvait bien penser ce qu'y voulait mais les finances n'vont bien qu'tant qu'le mécène a d'la patience, ce dont Rhapsodos commençait à manquer vu sa lettre.
J'retournais prendre mon carnet pour faire mes calcules. Deux cent vingt-cinq c'était trop juste, à c'prix là, on pouvait laisser tomber les fraits d'la main-d’œuvre. Cela dit, j'crachais pas sur un contrat d'mercenaire surtout s'il était vraiment assez balaise pour s'trimballer une arme en osmium avec de si p'tits bras. On sais jamais quand ça pourrait servir, surtout avec c'qui s'prépare ces temps-ci.
J'revins vers l'type rouge mon carnet à la main.

« J'accepte d'jouer ton jeu...mercenaire... Deux cent vingt-cinq munnies et une remise d'quarante pour cent sur l'contrat. Pour c'prix là, bosse d'jà gratos alors tu peux bien m'faire ce p'tit geste. Ça m'servira aussi directement d'garantie qu'tu n'tantera pas de m'entuber. »

J'lui tendais la main pour conclure l'marché. Pour ma part c'était honnête, j'devrais m'passer d'quelques soirées avec l'panda pour pas me mettre dans la merde mais au moins l'boss aurait sa garantie que c'était pas juste un jouet trop coûteux qu'y m'avait fait livrer. D'là j'pourrais toujours trouver plus à faire avec pour finir d'le convaincre.

« Question marchandage j'ai toujours préféré les services et ton contrat m'fait de l’œil. J'ai p't-être même des reste de bronze pour les finitions, histoire d'rendre ton arme plus jolie. »

J'espérais qu'y n'allait pas hésiter trop longtemps, j'avais d'autres travaux, des préparatifs à faire, des études d'enchantement à poursuivre et puis mon marteau à modifier. Pour économiser mon temps, j'commençais d'jà à réfléchir à où j'avais pu ranger mes marteaux spéciaux. Faut dire que c'est pas tout les jours qu'on venait m'voir pour une épée d'ce genre.
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J’ai serré la main du forgeron en lui accordant un franc hochement de tête. Ce fut une bonne surprise de voir un consul, qui serait probablement l’un des plus réquisitionnés en ces temps de guerres, intéressé par les services des mercenaires. D’ordinaire, ce groupe se contente de faire appel à nous pour des tâches mineures… et finit par recruter les nôtres comme ce fut le cas avec Septimus et Pamela. Je ne regrette absolument pas le départ du jeune maitre de la clef, il n’avait en rien l’état d’esprit d’un mercenaire. Quand à Pamela, je ne le connaissais que trop peu mais on ne disait que bien d’elle, physiquement surtout mais aussi dans l’accomplissement de ses missions. J’avais finalement ouvert une porte et j’allais obtenir mon épée.

« Ca me va parfaitement, marcher conclu. Je vais rester au Jardin Radieux le temps que tu finisses, si tu veux de l’aide pour quelque chose… je n’aurais rien de mieux à faire. Prends autant de temps que mon épée l’exige, j’ai du temps devant moi. »

Toute l’éternité à vrai dire. J’aurais bien voulu avoir mon épée dans les plus brefs délais mais on ne presse un artisan qu’au dépend de la qualité de ses produits. Pour être franc, j’étais plutôt fier de ma négociation même si d’avoir à faire une remise presque de moitié me fait mal, les termes m’allaient parfaitement.

« A moins que tu ne veuilles mon aide, je m’en vais le temps que tu finisses l'ouvrage. »

Et j’attendais sa réponse.
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Malgré la solide poigne du mercenaire sa main faisait difficilement l'tour d'mon majeur. L'affaire était conclue et du coin de l’œil j'avais repéré mon marteau d'la terre des dragons quand l'gars en rouge m'proposa son aide.

«  BWAHAHA ! Non merci mon gars, j'suis assez grand pour faire mon boulot tout seul. Si t'as vraiment rien à faire tu peux aller à la brasserie Stormstout, tu trouvera pas mieux. Pour ton arme repasse demain...disons dans la soirée. Ah et referme la porte en sortant, j'aurais besoin d'toute la chaleur possible. »

J'me suis retourné pour ouvrir la porte du nouveau four et tirer la caisse des barres d'osmium d'son coin.
Pas d'temps à perdre sur c'travail. En temps normal ma force raccourcissait énormément l'temps d'forge comparé à un forgeron humain et mon expérience fait l'reste. Mais là c'est pas la même histoire, l'osmium même avec un four atteignant les bonnes températures, ça sera pas facile à travailler. Et dire qu'les humains travaillent ça à la grosse machinerie, si j'fais ça correctement à la main, ma réputation n'sera plus à faire.
J'entassais les barres dans l'four en faisant gaffe d'bien les aligner, les laissais chauffer et rassembler mes outils.

Durant mon voyage en terre des dragons j'en avais profité pour acheter quelques outils et des rouleaux expliquant les techniques de forge d'ce monde.
Quand l'métal atteignit la bonne température, j'pouvais commencer à couper les barres pour les replier comme la technique l'demandait. Les rouleaux m'indiquaient aussi la nécessitée d'mouiller mon enclume pour favoriser la qualité du matériau, l'garder l'plus pur possible. Après avoir bien retassé les barres en un bloc, j'le remis à chauffer pour préparer au vrai travail de forge.

Après avoir refermé l'four j'me m'rendis compte que j'avais commis une grosse erreur de débutant. La pince que j'tennais en main, celle qu'je venais d'utiliser pour manipuler l'bloc, était d'un rouge vif et commençait à s'ramollir à vu d'oeil...et merde.
Mon regard s'pausait sur les marteaux et autres outils utilisé jusqu'à maintenant. Tous rougeoyant, tous déformé...
J'avais complètement zappé la différence d'point d'fusion, c'matériel là n'me serait plus très utile. Mon enclume n'y avait échappé qu'grâce à l'eau qui avait déjà séché avec la chaleur.

« Merde...bon, j'crois que j'vais devoir m'faire des outils en osmium quand j'aurais fini d'bousiller l'reste... »

Tempis, j'achèverais mes vieux outils sur c'travail. Je m'en referais d'nouveaux et j'refondrais ceux-ci. Faut croire que j'en suis arrivé à un point où je dois tout renouveler.
En y pensant, j'regardais un croquis d'une armure accroché au dessus d'mon bureau depuis l'passage d'Ariez. En attendant qu'le métal soit prèt à la forge, j'me suis assis, j'ai pris quelques feuilles vierges et j'me suis mis à tracer des plans.
Quelqu'chose m'disait que j'allais en avoir besoin bientôt.
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Auron partit, fermant la porte derrière lui sans se retourner et… non, il ne partit pas en direction de la brasserie Stormstout. Ca n’est pas que ca ne l’intéressait pas, bien au contraire, l’alcool était l’une des dernières choses à avoir du goût et de s’abreuver des boissons d’un consul serait probablement une expérience intéressante. Sauf que le mercenaire avait déjà obtenu un crédit du forgeron et ne désirait pas le moins du monde se faire une réputation de mauvais payeur. Errant dans les rues de la ville, le mercenaire sortit de la ville et empruntant les rocheuses, se posa au bord du précipice des ténèbres. Le mercenaire resta là plusieurs jours, sans boire ni manger ni dormir… en vérité, il ne savait pas quand le Forgeron aurait fini son œuvre mais tenait absolument à arriver quand son épée serait fini. Le géant était simple et direct, chose que le sabreur appréciait grandement, trouvant cette manière d’opérer bien trop rare. Finalement, il était sortit de la forge du marteau noir avec des préjugés en moins… tous les consuls ne sont pas des gens raffinés et délicats… en fait, le forgeron paraissait presque être l’incarnation même de la forge. C’est à l’image d’Ulthane qu’Auron avait toujours imaginé Hephaïstos. Cela le laissait curieux de voir à quoi ressemble le Consul de l’Arme Blanche.
Auron attendit, laissant passer les jours et les nuits… puis, il se décida à retourner à la forge, ouvrant la porte et la refermant derrière lui.

Cette forge était aussi brûlante que l’enfer est glaciale… et le mercenaire fut étonné que le géant puisse travailler dans un tel environnement. Le mercenaire pouvait sentir ses chairs ramollir et suinter, à deux doigts de fondre. Ca lui paraissait intenable… mais encore, il se croyait déjà au cœur de la fournaise et n’osait imaginer les vagues de chaleurs qu’endurait le géant, lui qui travaille si près du feu. Auron ne dit rien alors qu’entrée, il ne voyait personne et s’aventura dans la forge… ayant de plus en plus chaud au moment de voir le forgeron penché sur son travail, sans savoir s’il s’agissait de son épée ou pas.


« Forgeron, je suis revenu. Où en est l’épée ? »

Le géant ne répondit pas tout de suite, finissant son travail et après plusieurs secondes, Auron laissa une des ses interrogations s’extérioriser.

« Ça n’a rien à voir mais… peux-tu me dire comment entrer en contact avec le Consul des Armes Blanches ? J'aimerais le défier quand j'aurais le temps. »
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Après seulement quelques heures dans c'nouveau four, l'métal était prêt à la forge. La taille du bloc était inhabituelle, c'était évidemment due à la longueur de l'arme commandée par l'mercenaire. Des mesures peu communes pour un humain. Si j'devais m'faire une épée à une main, elle aurait probablement la même taille.
Mais à épée particulière, marteau particulier. Ça remontais à loin la dernière fois que j'avais utilisé l'marteau noir pour forger.

J'empoignai la louche dans l'seau d'eau et remouillai l'enclume. J'pris une nouvelle pince pour sortir l'osmium du fourneau, heureusement j'en avais une dizaine d'rechange. L'eau siffla au contacte d'la barre luisante, j'la calais bien en place et j'pouvais commencer à marteler.
S'ensuivit le chant de l'enclume, les tintements puissant et régulier du marteau battant l'métal brûlant. Ce son si mélodieux, comme rythmé au métronome, qui à lui seul pouvait faire disparaître tous mes soucis pour l'temps qu'il durait.

Battant l'osmium avec le marteau noir, des heures passèrent où la barre se transformait sous la précision des coups. Elle s'aplatissait, s'élargissait, s'allongeait, jusqu'à obtenir la taille prévue. Ensuite, plus qu'à lui donner la bonne forme, recoupant la barre par endroits pour y former les pointes. Puis couper l’extrémité d'la lame dans l'sens d'la longueur pour la forme fendue de l'épée, et utiliser mon marteau à pointe ronde pour former les trous et courbes de l'arme. Encore quelques coups pour ébaucher les tranchants et l'plus gros du travail était fait.

L'étape suivante était d'redresser la lame, tordue par la chaleur et l'énergie qui lui avait données sa forme. J'étais bien content d'avoir acheté un stock d'marteaux en bois d'fer. Des marteaux en bois normaux auraient pris feu avant même d'toucher l'métal. Quelques coups sur toute la longueur, frotter la surface pour débarrasser l'arme de ses irrégularités, tout ça n'prenait pas des masses de temps mais était nécessaire.

Je m’appliquais à donner un tranchant impeccable durant l’aiguisage avant d'commencer une autre étape typiquement originaire d'la terre des dragons. Pour donner sa dureté finale à la lame, il était indispensable d'la repasser dans l'four une dernière fois pour ensuite la tremper et ainsi la rendre quasiment incassable.
La technique décrite dans l'rouleau y ajoutait un détail, de l'argile. En appliquer soigneusement une couche au pinceau, c'était sensé rendre le tranchant encore plus solide.
Après l'passage dans l'four et la trempe dans l'huile on pouvait voir une différence d'couleur là où l'argile avait été appliquée. Un dernier polissage et la lame était prête.

Un jour avait passé. Au soir, l'client reviendrait. En quelques heures j'ai fini d'riveter les détails en bronze sur la lame et d'commencer à m'occuper du manche.
L'soir était tombé et j'avais pas co fini l'manche. Pour une épée normal ça n'aurait pas pris longtemps, mais en terre des dragons même la poignée de l'épée s'devait d'être classe. La peau de raie avait été collée et j'étais en train d'attacher les lacets rouges entrecroisés par-dessus. Les heurs passaient et la nuit tombait quant j'ai fini l'travail... mais pas d'signe de vie d'la part du mercenaire, y n'était pas venu. J'me suis dis qu'y passerait dans la matinée et j'avais bien mérité mon repos.

Le lendemain, j'ai posé l'épée du mercenaire sur la table au centre d'la pièce pour qu'il la voie en entrant. En attendant qu'il arrive j'ai repris mes croquis d'armure avant d'me rappeler que j'avais presque plus d'outils...Bon ma journée passerait dans la reforge d'mon matériel...

Et une semaine passa.

« Forgeron, je suis revenu. Où en est l'épée ? »

J'sursautais alors qu'ces mots m'firent sortir d'ma concentration. Ma cotte de maille taille XXXXXL
prenait toute mon attention c'qui faisait que j'avais pas entendu le p'tit homme en rouge entrer...Une maille était d'traviole maintenant... Il lui en aura fallu du temps pour venir la chercher son épée. J'pensais même plus l'voir revenir. Avec ma pince fine j'détachais délicatement la maille tordue pour la remplacer sans réagir à la question du mercenaire.

« Ça n'a rien à voir mais... peut-tu me dire comment entrer en contact avec le Consul des Armes Blanches ? J'aimerais le défier quand j'aurais le temps. »

La maille rompue m'glissa des doigts et tomba au sol avec un légé tintement qu'le client n'avait probablement même pas entendu dans tout les bruits résonnants dans la forge.
J'posais la tenaille et la cotte sur la table puis j'me suis lentement retourné vers l'petit homme. Même assis j'faisais encore un bon mètre d'plus que lui.

« C'est pas d'une nouvelle épée dont t'as besoin, mais d'une montre... ou d'une paire d'oreilles... ''Repasse demain dans la soirée'' C'est c'que j'ai dis... pas ''Repasse dans une semaine'', non, ''demain en soirée''. J'pensais qu'un mercenaire serait ponctuel mais j'pense bien m'être fouré l'doigt dans l'oeil jusqu'au coude... »

J'sais pas si l'gars avait remarqué le haut degré d’irritation que j'essayais même pas d'cacher mais y n'répondit pas, et c'était pas plus mal. J'lui indiquais vaguement l'autre moitié d'la forge.

« Ton épée doit trainer quelqu' part par là sur un râtelier avec les autres armes. Je l'avais préparé et tout pour quand tu repasserais mais comme tu t'pointe qu'maintenant, je l'ai rangée avec le reste pour faire d'là place. J'ai pas qu'ça à faire d'attendre qu'les clients viennent récupérer leur commandes. »

J'fouillais sur bureau pour retrouver l'bon d'commande. Il était sous une choppe à moitié remplie d'bière pandaren tiède.

« J'espère au moins qu'tu ma fais ton bon d'réduction. »
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« … tu n’as qu’à me présenter le Consul de l’Horlogerie, dans ce cas. »

Ulthane n’était décidément pas très content et je n’allais pas lui en vouloir… mais c’est ainsi, de fil en aiguille, entre le fil de mes pensés et quelques affaires à régler. A vrai dire, je serais bien malhonnête de prétendre avoir une bonne raison pour mon retard. M’excuser me paraissait bien trop pour excuser mon retard mais en effet, ca n’a pas été très correct de ma part. Grognant sur son travail, je me sentais viser par son mécontentement et j’ai cherché mon épée dans sa forge pleine d’armes, d’armures et d’outils. La vérité c’est qu’en une semaine, l’activité d’Ulthane semblait avoir repris de plus belles. A tel point que j’eut du mal à retrouver mon arme dans ce foutoir… après plusieurs essais avec des épées, le géant me grogna des indications plutôt flous. Finalement, pour la première depuis mon entrée ici, ma main se ressera autour d’une garde et au moment de soulever l’arme… j’ai sentis une résistance, le poids n’était pas trop pour moi mais me demandait déjà un effort. Ca… faisait du bien… et les yeux fermés, j’avais l’impression de redevenir entier. Plus encore, mon arme avait le poids de la nouveauté et de l’habitude oublié. Levant la lame en l’air, je l’ai simplement laissé tomber… et sa vitesse de chute me surprit. Avant qu’elle ne rencontre le sol, je l’ai remonté jusqu’à la posée sur mon épaule après l’avoir fait tournoyé.
Malgré son poids, la coupe de l’arme était sublime… l’air brûlant et lourd de la forge lui-même n’opposait aucune résistance à son passage. Parfaitement équilibré… je donnai quelques coups précis en tâchant de ne rien abimer… les coups d’estocs et tranchants dessinaient des courbes qui m’étaient jusqu’ici inconnus. Il a fait ça en une nuit… et moi j’ai quelques années à rêvasser sur mon épée pour en saisir toutes les subtilités.


« C’est de l’excellent travail. »

Le forgeron non loin a du m’entendre mais je n’ai pas écouté sa réponse… mais je me suis avancé jusqu’à lui pour déposer non loin de lui une bourse remplie de deux-cent-cinquante munnies. Puis j’ai attendu qu’il tourne son regard de grogneur en ma direction pour lui tendre une feuille de papier qui pour lui n’était qu’un simple post-it. Sur ce papier est écrit une reconnaissance de dette signé par Auron.

« Merci, Forgeron… et pour le retard, je fais passer la remise à cinquante pour cent avec un pourboire de vingt munies. Ca n’est valable qu’avec moi par contre. » Chaque mercenaire fait ce qu’il veut après tout et aucun d’entre eux n’accepterait d’honorer la dette d’un autre… sinon contre une autre dette plus importante. « Je parlerais de toi au Centurio… n’hésites pas à passer si l’envie t’en dit. Pour être franc, si je n’ai qu’une seule chose à te dire avant de m’en allez… c’est que les mercenaires sont prêts à faire affaire avec le Consulat et sont bien plus professionnels que moi, je te rassure. »

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En plus d'être en retard, il avait le culot d'se foutre d'ma gueule...cela-dit, faillait reconnaître qu'il avait d'la répartie et pour un mercenaire ça valait p't-être mieux... Le consul de l'horlogerie, ha ! S'il y en avait un j'le lui présenterais bien à c'gamin.

Y commença à fouiller dans l'bordel pendant bien dix minutes sans trouver. J'avais oublié qu'y n'savait pas à quoi ressemblait l'résultat final.

« L'autre râtelier, celui d'gauche, c'est la plus grande du lot »

J'étais pas sur qu'y m'ait bien entendu mais y s'démerdait. Finissant par attraper la bonne y cala un moment avant de faire quelques moulinets avec dans un silence qui n'laissait la place qu'aux sifflements d'la lame. Puis il reprit la parole :

« -C'est de l'excellent travail.
-Seulement le meilleur des cités dorées, petit. »

L'client revint vers moi, déposa une bourse pleine sur la table et m'tendit un p'tit bout d'papier : -50% sur un contrat, uniquement valable avec le mercenaire en rouge. Ça m'paraissait tout à fait correcte, et puis j'en connaissais pas d'autres d'toute façon dans l'Centurio.

« Toute pub est bienvenu, J'oublierais pas d'venir boire un coup si j'passe à Port Royal...Et puis t'inquiète pas, je peux râler beaucoup parfois mais t'es loin d'être l'pire client que j'ai eu. »

J'lui serais la main dans la mesure du possible, l'mercenaire parti et j'refermais la porte derrière lui.
Il était temps qu'je finisse ma côte de maille.
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Exploit accompli.

J'ai vraiment adoré cet rp.

Mais avant d'expliquer pourquoi, je vais pousser mon coup de gueule. Auron... je ne sais pas si je te l'ai déjà dit mais... la série Oeil de la soumission... Comment dire ? ^^
Tu l'utilises trop ! Franchement je te le dis, c'est lourd. A chaque fois que je lis un rp de toi, je suis sûr que tu vas l'utiliser et en plus de manière complètement random.

"Je vais te montrer ma force! "

*Oeil de la soumission !*

"Ah d'accord ! J'ai compris ! Vous voulez du pain au blé complet !"

Tu utiliserais cette compétence sur un mur si ce dernier avait le malheur de te regarder de travers !

Bon. On a tous une compétence signature. Un truc... qui est dans la liste mais secrètement on sait tous qu'elle nous appartient. Raido ce sont les dragons arc-en-ciel, Ariez c'est Bahamut, Roxas c'est le pouvoir du décor... Natalia c'est Mardi gras, Primus le chevalier du ciel, Jecht le Jecht shoot... Et Cassandra s'approprie déjà Honte aux coupables.

Toi c'est oeil de soumission c'est clair. Mais tu l'aimes tellement et tu l'utilises tellement que limite, ta cible ne va plus être impressionnée, elle va soupirer. "Alors c'est vrai c'qu'on dit ! Tu le balances vraiment super vite !"

J'en ai marre de voir cette compétence dans tous tes rps et voilà !

Votre rp... est vraiment super cool. Je l'avais déjà lu une première fois en cours de route et ici l'ai relu en méga diagonale.

J'avais adoré faire Expériences avec toi, Ulthane, sérieusement... et ici c'est... une situation tout aussi cool : Le plus marchand de tous les consuls vs un mercenaire qui se la pète.

De base j'adore l'idée d'Auron que de venir au Consulat, vers Ulthane, pour une arme. C'est vraiment super frai comme idée, ça me fait méga plaisir de voir ça sur le forum. Puis ça a donné des dialogues vraiment sympa.

Déjà tout le monde marchandage, c'était unique. Par contre bon...

Autant que Auron essaie de marchander, bah c'est normal... Mais quand il se la joue connaisseur, moi je rigole un peu. En arme oui mais en osmium ? En putain d'osmium ? D'où il s'y connait ? Il vient d'un trou et aucun forgeron fait des armes en osmium.

Moi je pensais que rien que d'entendre "arme en osmium", Auron allait être soit surpris soit curieux.

Mais allez, il marchande pour le sport. Je fais une petite ellipse mais j'avoue avoir été un peu surpris par la fin. Auron a été très cohérent durant le rp, vraiment regardant sur ses sous... Et franchement il chipote pour cinquante munnies au début et finalement, donne un pourboire de vingt munnies. Ok il est content de l'épée mais... c'était bien la peine.

J'ai beaucoup aimé la discussion... où la transaction se fait réellement, puisqu'on en parle. J'ai bien rigolé, ça m'a vraiment plu.
Une chose que j'adore avec toi, Ulthane, c'est que dans cet rp et dans les autres, ton personnage a une vision hyper terre-à-terre. Je veux dire... c'est un forgeron qui a un des mercenaires les plus célèbres de ces dernières années qui lui commande une arme de malade... mais il le considère vraiment comme un client comme un autre; T'es hyper cohérent parce que aussi bien dans tes descriptions que dans tes dialogues, on sent vraiment qu'il considère Auron comme un bête client. Il met son épée dans un tonneau rempli d'épées de toutes factures en attendant Auron, vraiment dans l'idée "Eh j'ai pas que ça à faire ! Tu prends ta merde et tu te casses; "

Auron, tu n'oublieras pas de te soutirer 250 munnies pour le voyage gummie aller-retour... et de t'enlever l'argent payé à Ulthane évidemment, si ce n'est déjà fait ^^

Allez bon...

Facile pour Auron, Normale pour Ulthane.

Auron :

11 xp, 110 munnies et 2 PS en magie.

Tu as vraiment super méga faim, mais comme tu es extrêmement radin, tu fouilles une poubelle et trouve : Un rapport ! (Ainsi qu'un trognon de pomme. Bon appétit)

Ulthane :
21 xp, 210 munnies et 3 PS en défense.
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