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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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La nuit n'était pas encore tombée. Cependant le Moulin Rouge ne l'avait pas attendue pour commencer la soirée, la fête et ses joies. Genesis était... particulièrement ravi de voir le succès qu'avait ce cabaret au sein de la cité des rêves. En premier lieu parce que ça confortait son égo... mais aussi parce qu'à chaque fois qu'un spectateur passait les grandes portes de l'ambassade... il devait s'alléger de vingt-cinq munnies, s'il n'était pas consul, et cela pour profiter de l'entrée, des danses et d'une soirée formidable. C'était fort peu payé, considérant l'éminence du lieu qui était devenu en quelques mois le plus agréable des nuits des cités dorées.

Cela dit, il y avait les consommations. Au sein du Moulin Rouge, les consuls eux-mêmes devaient payer leurs victuailles, à moins qu'ils ne travaillent en celui-ci, temporairement ou généralement. Il y avait très peu d'exceptions à cette règle... et à vrai dire, même Genesis payait ses consommations, trouvant normal que seule l'ambassadrice du Moulin Rouge puisse de temps en temps dispenser un client ou un consul du paiement.

Soit... si tout le personnel était scrupuleux, un client dépensait souvent dans les alentours d'une centaine de munnies dans le Moulin Rouge en un soir, ce qui... avec la popularité du lieu, gonflait les caisses du Consulat, jour après jour.

Toujours un regard sur la scène principal, il profitait du spectacle présenté ce soir-là... Le show était à ce moment précis assuré par les fées et les nymphes qui se mariaient parfaitement dans un numéro inédit... Rivy passait actuellement le plus clair de son temps à créer des chorégraphies pour les danseuses, en attendant qu'elles soient suffisamment habituées à leur nouveau métier pour elles-mêmes prendre les initiatives.
Le numéro ne se voulait pas sexy ou dynamique mais il était d'une beauté incroyable. Les fées étaient à vrai dire si à l'aise, dansant et volant sur la scène, capables d'exercer des mouvements de danse classique sans plus le moindre effort, qu'elles supportaient admirablement la beauté plus sensuelle et évidente des nymphes dont les mouvements étaient certes plus simples mais dans une harmonie incroyable.


" Dix munnies ! ", dit une voix chantante, enjouée, voir rieuse.

Le Tragédien tourna la tête et adressa un sourire à Emilie, dont la toge était plus blanche qu'un nuage... et assez courte - ce que Genesis ne pouvait voir, puisqu'elle était derrière le bar devant lequel il était assis - pour faire tourner les têtes, sans que ça ne soit obscène. Non elle était tout simplement des plus ravissantes.

" C'est presque parfait. N'oublie pas de sourire et... d'adresser un s'il te plait et un merci aux plus regardants. "

" Je souriais ! "

C'est vrai. En fait, elle souriait constamment, toujours ravie d'être regardée par Genesis et par tous les hommes relativement jeunes et élégants.

" Continue, alors ! "

Il rit doucement, avant de sortir quinze munnies de sa poche et de les déposer dans la main de la jeune danseuse.

" Ca va, ici ? "

" A merveille, mon cher ! Je suis si ravie d'être ici ! "

" Tu n'es pas trop dépaysée ? "

" Il... ne fait pas aussi chaud qu'au Colisée de l'Olympe mais pour tout le reste, c'est mieux ici. Ca m'a fait bizarre au début, avec les autres filles. Je veux dire... la plupart étaient des escl...

Elle ne finit pas sa phrase, gênée. Genesis répondit par un sourire et hocha la tête...

" Elles ne le sont plus. "

A vrai dire, il y avait peu d'anciennes esclaves dans les danseuses du Consulat... Cependant nombreuses étaient celles à avoir travaillé dans la prostitution, ce qui pour une jeune thébaine, pouvait revenir au même que l'esclavagisme.

" Tu as bien retenu ce que je t'ai dit ? "

" Oui, Genesis. "

" Tu l'appliques ? "

Elle sourit quelques secondes avant de se mordre la lèvre inférieure et de lever les yeux dans une grimace amusée. D'un air embêté mais jovial, elle répondit :

" Pas systématiquement non ! "

" Je vois. Ecoute, si c'est trop gênant de taire que tu as seize ans à tous les hommes avec qui tu danses, je comprends... Mais n'oublie pas qu'en dehors du Colisée de l'Olympe, on a tendance à ne pas apprécier voir une jeune fille charmer des hommes plus âgés... surtout si elle est payée pour le faire. "

" Pas de soucis ! Au fait... j'ai été désolée d'apprendre pour votre maladie... "

" Merci pour ta sollicitude, Emilie. Ca me touche. "

" Ah ! Mindy, viens, il est là ! "

Atossa dans sa longue robe rouge affublée d'un grand décolleté aussi bien à la poitrine que dans le dos, s'approcha, talonnée par Mindy, dans une splendide robe de bal bleue pale... Emilie, Mindy et la jeune persane tenaient le bar à trois, ce soir-là...

" Bonsoir Monseigneur. "

" Bonsoir. Tout se passe bien ? "

" Pas vraiment... Danser, je veux bien... Charmer, tant que ça reste un jeu, peut être amusant mais... soyons clairs, monseigneur : Les filles et moi-même ne voulons plus tenir le bar. "

" Ah... "

" A la base, nous étions censée nous partager la tâche entre nous toutes... Cela aurait du être une charge de travail à peine plus grande à ajouter à la danse. "

" C'est bien ce qu'on avait convenu, oui. "

" Sauf qu'on ne va pas mettre des barmaids qui ne savent pas compter derrière la caisse... Or il n'y a que ça... Attention, je ne veux pas être insultante mais c'est un fait. Nous ne sommes que vingt-et-une parmi les cinquantes danseuses à savoir lire, écrire et compter... Et encore, dans ces vingt-et-une, retirez Eva et Mathilde, qu'on peut difficilement mettre derrière un bar... ainsi que Nana, Sakura, Yumiko et Sunji, qui écrivent en caractère chinois ! Et... "

Elle fit signe à Genesis de se rapprocher et murmura :

" Je ne suis pas particulièrement confiante envers les filles d'Illusiopolis. Elles ont l'air obsédées par l'argent ! "

Il acquiesça... C'était peut-être le cas d'une ou deux des anciennes prostituées, qui avaient rejoint le Moulin Rouge par pure ambition, parfois.

" Bref, ça nous prend un temps inouï, monseigneur... "

" Je vois... "

Emilie reprit la parole avec excitation.

" Mais Effie a eu une idée très amusante, je suis sûre qu'elle vous plaira ! Elle vient de... Port Royal, c'est ça ?... Et là-bas, elle a connu une barmaid mercenaire qui était déguisée en... "

Elle hésita de longues secondes, si bien que Mindy reprit la suite.

" En cowgirl ! Je trouve que c'est une idée délicieuse ! Vous pourriez recruter des filles habillées en cowgirl pour s'occuper des liqueurs et... qui en plus, de temps en temps, feraient des danses un peu osées sur le bar ! "

" Ca c'est une idée de Lacy. Elle a vu ça dans un... un quoi déjà ? "

" Un film. Ne cherche plus à comprendre, Emilie... On comprendra ce que c'est quand on en verra un. "

" Réfléchissez-y, monseigneur, l'idée est excellente. Il suffirait de trouver cinq cowgirls dynamiques répondant au canon de beauté du métier, des habits adéquats et... une chorégraphie même basique, tant qu'elles dansent. Si on associe le bar aux cowgirls... Le bar deviendra une attraction à part entière et les consommations vont doubler. "

" Et on veut toutes bien servir. Ce n'est pas ça qui nous dérange ! Tant que nous ne devons pas tenir le bar... On s'y ennuie plus qu'ailleurs ! Tous les consommateurs regardent la scène alors que nous..."

Emilie montra sa toge et son visage souriant, attestant de son amour propre incroyable.

" Nous sommes juste devant eux sans récolter un seul regard ! "

" Et ça nous fait trop de travail en plus de la scène... "

" Très bien, d'accord. J'avoue beaucoup aimer l'idée... Tant que toutes les danseuses continuent à servir les tables de temps en temps, je suis d'accord. On ne doit pas perdre le contact permanent du client avec vous autres.  "

" Merci, monseigneur. "

" L'une de vous trois est-elle disponible dans l'heure à venir ?  "

" Non désolé monsieur. Dans quinze minutes, c'est à moi sur la scène principale... "

" Et je danserai avec le public durant son numéro. "

Genesis acquiesça.

" Je n'ai rien à faire, en quoi puis-je vous aider ? "

" Merci Atossa. C'est très simple. J'attends une personne... une mercenaire du nom de Pamela, retenez bien son nom. Je vais m'asseoir avec elle là-bas. "

Genesis pointa de son index une des tables un peu isolées du reste de la pièce, bien qu'ayant une vue de choix sur le spectacle.

" J'aimerais que vous vous occupiez de nous, que vous nous serviez, en premier lieu. Ensuite, et je vous le dis malgré le fait que je ne me fasse aucun souci à ce sujet, je veux que vous soyiez irréprochable. "

" Oui. "

" Finalement, essayez d'être chaleureuse avec mon invitée. Racontez-lui vos journées, tout le bien que vous pensez du Consulat. N'hésitez pas à rester un peu avec nous... J'ai de grandes attentes pour cette femme. "

Un sourire s'afficha sur le joli visage de la Persane.

" C'est un rendez-vous galant ? "

" Du tout. C'est purement professionnel. A vrai dire elle vient parce que je la paie... "

" Vous la payez ?... "

" Oui... enfin, je la paie pour qu'elle m'accorde quelques minutes d'attention, ne vous méprenez pas... "

" Et... combien la payez-vous ? "

" Je lui ai promis cinq cent munnies. "

Atossa parût surprise, voir choquée, et sans cacher une seule seconde ses sentiments, s'exprima.

" Je suis fille d'aristocrate, j'étais riche et respectée et... vous m'avez achetée pour deux cent misérables munnies. "

" Vous étiez sous-évaluée. "

" Et aujourd'hui je suis échanson... "

" Vous êtes le diamant perse, ma chère... Une reine, même parmi les danseuses. Puis-je... compter sur vous ? "

Elle acquiesça simplement, une moue vexée au visage;

" Bien... Elle arrivera dans un instant. Accueillez-la à la billetterie et amenez-la moi, s'il vous plait, je serai à ma table. "


Dernière édition par Genesis Rhapsodos le Sam 9 Aoû 2014 - 4:03, édité 1 fois
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Pamela avait reçu une lettre de la part du tenancier de la taverne du Centurio. Elle n'avait pas mit longtemps à l'ouvrir peu importe la nouvelle ou quoi que ce soit qui aurait pû se trouver à l'intérieur.

C'était Genesis Rhapsodos qui lui avait demandé de le retrouver sur les terres du Consulat. La sorcière avait travaillé une fois pour lui, cela ne la dérangeait pas de le retrouver.

Elle était donc partit pour ce le rejoindre sur ce territoire, non, son territoire. Et était donc allé au "Moulin Rouge" à la Cité des rêves.

La rouquine ne connaissait seulement pas cet endroit, et bien qu'elle avait été invité, elle voulait se faire discrète, c'est donc cachée sous sa soutane qu'elle rangea la lettre qu'elle venait de relire.

Pamela avança jusqu'à l'accueil, un endroit où l'on devait acheter un billet pour entrer. C'était tête baissée, elle voulait être vraiment très discrète. Soudain une voix très douce l'obligea à relever la tête.

  • Bonjour et bienvenue au Moulin Rouge !
  • Heu bonjour. Heu... Vous pourriez peut-être m'aider je... Je cherche quelqu'un. J'ai rendez-vous avec...
  • Avec un homme ? Demanda-t-elle tout sourire.
  • Oui.
  • Pourrais-je avoir votre nom s'il vous plait ?
  • Pamela.
  • Veuillez me suivre.
  • Et pour l'entrée... Je vous dois combien ?
  • Rien du tout, suivez-moi. Dit la jeune femme en continuant de sourire.


La rouquine toujours cachée sous sa soutane emboita le pas à la jeune femme qui travaillait ici. Pamela ne voulait par trop se faire remarquer, mais c'était plus fort qu'elle, elle voulait voir cet endroit.

Plusieurs tables entourées de chaises se trouvaient dans une pièce plutôt grande. Au fond, se trouvaient une scène où Pamela vit quelques femmes en train de danser, d'autres étaient parmi les clients de ce lieu et dansaient près d'eux.

La sorcière était subjuguée par ce lieu. Tout dans cet endroit la charmait. Cependant en voyant les danseuses se déhancher sur la scène, elle se mit à sourire.


Les quatre femmes que j'avais été chercher à la Cité Interdite, seraient-elles ici aussi ? Si oui, j'espère qu'elles se sentent plus à l'aise ici que là où elles étaient avant...



Pamela quitta ses pensées quand elles furent arrivées à la table où un homme les attendait. Pamela remercia la jeune femme et vint s'assoir sur une chaise à côté de celui qui lui avait donné rendez-vous.

Malgré l'obscurité de l'endroit où se trouvait leur table, Pamela décida de garder sa soutane, mais tourna tout de même sa tête vers son interlocuteur.


  • Bonjour Monsieur Rhapsodos.





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Un grand sourire apparut sur le visage du tragédien lorsqu'il vit Pamela s'asseoir à côté de lui et le saluer. Derechef, il hocha la tête en regardant Atossa, la remerciant avec ce même sourire pour ce service si bien rendu. La Persane était une femme fière mais... ô combien plaisante.
A vrai dire, s'il était si heureux de la voir à sa table, c'est parce que depuis des mois il attendait ce jour. Avec tant d'impatience qu'il crut que ce jour n'arriverait jamais, comme une promesse trop belle pour être exaucée.


" Bonsoir Mademoiselle. C'est un réel plaisir de vous rencontrer enfin. "

Il la regarda de longues secondes sans mot dire, avant de se tourner légèrement vers elle et de se prononcer...

" Pardonnez ma sincérité... mais je vais me mettre devant vous. Je veux pouvoir vous voir. "

Il se leva et très simplement, sans la moindre gêne ou honte de lui parler ainsi, s'assit en face d'elle, de l'autre côté de la table. En tournant sa tête vers la droite, il pouvait toujours voir la scène, tandis qu'elle avait celle-ci à découvert en permanence. Il remarqua ses habits fort... peu flatteurs.

" Je vous en prie, ma chère, débarrassez-vous. Je... "

Il se rendit compte qu'il parlait assez fort. Et malgré le fait qu'ils soient assez isolés et qu'il n'avait absolument rien à cacher dans ce cas présent, il parla beaucoup plus doucement, comme un murmure, lorsqu'il continua sa phrase.

" J'ignore quelles sont vos habitudes avec vos employeurs. Je ne sais rien des mercenaires ! ", avoua le tragédien dans un léger rire. " J'ai de temps en temps affaire à eux mais jamais en personne. Mais ici, vous n'avez pas à vous en faire. C'est au  nom du Consulat tout entier que je voulais vous parler, ce soir. "

Sa peur était qu'elle ait l'impression d'être là, au Moulin Rouge, pour servir d'exécutrice ou comme une sorte d'agent de l'ombre dont il aurait eu besoin. Ca n'était pas incohérent mais si ce jour-là, il avait voulu un mercenaire, il ne l'aurait pas invité dans un tel lieu.

" Mademoiselle... savez-vous ce que fait le Consulat ? "

Une simple question pour commencer... Avant d'expliquer quoi que ce soit, il devait savoir ce qu'elle connaissait de son groupe.
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L'homme s'était assit face à elle, il regardait la scène et de temps en temps la rouquine.

Après avoir écouter le petit discours du Consul, la jeune femme sourit, se releva de sa chaise, le temps d'enlever cette soutane, et la poser sur le dossier de sa chaise.

La sorcière passa ses mains dans sa longue chevelure rousse pour leur redonner cet aspect bouffant qui avait légèrement disparu sous sa capuche.

Elle retapa doucement ses vêtements pour se mettre à l'aise, et vint se rassoir face à cet homme qui l'avait invité dans ce lieu si enchanteur.

La rouquine laissait vagabonder son regard sur toute la pièce, cherchant à voir si un quelconque regard ne s'attardait pas trop sur elle, puis la scène où les danseuses se donnaient à cœur joie dans leur prestations. Puis ses yeux vinrent se poser sur l'homme qui la regardait toujours.


  • Mademoiselle... savez-vous ce que fait le Consulat ?


La sorcière baissa la tête, un peu honteuse d'être honnête pour répondre à cette question.


J'espère qu'il ne se moquera pas, c'est tout ce que je demande...



Pamela releva la tête après quelques secondes, prit une grande inspiration.


  • Pour être honnête je ne connais le Consulat que de nom. Je n'en sais pas plus sur vos activités. Et je ne suis pas contre une petite leçon, histoire d'agrandir mes connaissances.


C'est en souriant que Pamela croisa les jambes, posa ses coudes sur la table et son menton sur le revers de ses mains.







    PS : Désolée pour le peu de longueur de mes réponses :/
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De belles femmes, Genesis en voyait chaque jour... Le Consulat faisait la collection, au sens tout à fait littéral du terme, des femmes les plus splendides que l'univers ait fait. Et pourtant, lorsqu'elle reposa sa tête sur ses mains, enfin débarrassée de cet habit qu'il avait maudit dès la première seconde... son souffle fut véritablement coupé. Pamela était une femme magnifique, flattée par ses gestes et par une sensualité à peine masquée. Il détourna les yeux quelques secondes et sourit simplement à la réponse de la mercenaire, qu'il ne pouvait blâmer. Certes, il avait l'intîme conviction que chaque monde devait savoir de quoi est fait le Consulat, mais après tout, rien n'avait été fait du côté de Port Royal, qui causait le plus grand désintérêt à Genesis en particulier... Un monde sale, pourri par l'excès. Il suffisait pour lui de comparer les cités dorées au refuge des mercenaires pour s'en convaincre.
Le Consulat acceptait la prostitution entre ses murs quand les habitants de Port Royal en abusaient... Et alors que parmi les artistes, l'alcool était un art reconnu pour ses qualités... Il était désormais rare de poser un pied à Tortuga sans être écoeuré par l'odeur des fûts de mauvais alcool et de bien pires encore.

Alors ayant vécu ces dernières années dans ce trou à rats, Genesis ne pouvait que plaindre la belle jeune femme en face de lui, et non la blâmer.


" Quand les autres groupes marchent sous la bannière des ténèbres, de la lumière, de la paix ou de la conquête... Le Consulat est seul à vouloir améliorer la vie des citoyens des différents mondes en osant parler de bonheur, ma chère. Nous voulons répandre les arts... Nous désirons que chaque monde soit comme cet havre dans lequel nous nous trouvons. Que la musique nous berce, que les danses nous subjuguent. C'est notre unique préoccupation... Nous n'avons pas d'idéologies, pas de dieux, pas de moral à  inculquer. "

Certes, indirectement, ils servaient tous les Muses qui avaient une place ô combien fondamentale. Mais il n'était jamais question de foi. Leurs déesses n'attendaient aucun culte, elles les avait juste investis d'une mission qui servirait à chacun.

" C'est la passion qui nous guide. ", dit le Tragédien, en regardant Pamela qui, de sa beauté, parvenait à lui inspirer la passion suffisante pour éprouver chacun des mots qu'il prononçait. " Savoir, beauté et harmonie sont les maîtres mots du Consulat, mademoiselle. A nos yeux, il n'existe pas de crime aussi abominable que la destruction d'oeuvres d'art. Nous sauvegardons tout ce qui existe et célébrons le beau. "

[i]Le Tragédien fit une pause, réfléchissant à ses mots, baissant légèrement la tête sur son verre de vin vide... et poursuivit avec un ton plus neutre.


" Les consuls sont donc des artistes. Et... les cités dorées du Consulat, à savoir la Terre des dragons, la cité des rêves, le Jardin radieux et Atlantica, sont dirigées par nous autres. Quant à moi, je suis tragédien, mais aussi le porte-parole et intendant du Consulat. Je me charge de représenter le Consulat à chaque moment de la journée, et... d'organiser les journées des consuls. Mais cela n'est pas très important. "

Genesis se tourna vers la droite et fit un signe de la main discrètement dans la direction du bar et d'Atossa...

" Non ce qui l'est, ce sont les hommes dont on parle très peu... Ils ne sont pas vraiment consuls mais travaillent pour nous comme des... mercenaires, en fait. Ils se promènent de monde en monde, tels des.. chasseurs de tête ou des découvreurs de talents si vous voulez. Et ils m'envoient des dossiers sur les talents qu'ils découvrent. Que ce soit des... guitaristes à la rue, des peintres drogués ou qu'importe. "

Il interrompit son long discours quand Atossa arriva à leur table, un joli sourire au visage, regardant régulièrement la jeune Pamela avec un intérêt à peine déguisé.

" Ah, mademoiselle Isley, vous avez rencontré... "

" Rebonsoir. Je m'appelle Atossa, je suis danseuse au Moulin Rouge et je viens de Perse. C'est moi qui vous servirai ce soir. "

C'était un peu brusque mais... acceptable.

" Les boissons que nous vous proposons ont été brassées par Chen Stormstout, sans doute le meilleur brasseur de ce siècle et de tous les autres. ", ponctua la jeune femme au teint hâlé avec un sourire radieux. " Que désirez-vous boire, mademoiselle ? "
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La rouquine écoutait le Consul, elle buvait ses paroles même. Peu importe la classe sociale des gens, le Consulat leur donnait la possibilité de devenir quelqu'un d'autre. Plus de misère.


La pauvreté, la misère sont des choses que je ne supporte plus depuis que j'ai tué cet enfant par accident à Illusiopolis.



Pamela grimaça légèrement après ce douloureux souvenir, mais elle continua de regarder tout de même cet homme, puis détourna son regard quand elle vit qu'il l'interpella d'un signe la jeune femme que la sorcière avait vu un peu plus tôt et le regarda de nouveau dans les yeux.

Le Tragédien se mit soudain à parler des hommes du Consulat, la jeune femme détourna très rapidement le regard quand elle repensa à un homme en particulier, mais voulut à cet instant éviter de montrer sa gêne et fit semblant de regarder un peu partout dans la salle avant de regarder de nouveau l'homme.

La jeune femme que Genesis Rhapsodos venait d'appeler arriva. Pamela la regarda d'un peu plus près.

Elle était ravissante, un joli visage, un corps de rêve, cette femme avait tout pour plaire. Elle portait également de splendides vêtements.


Je vendrais Père et Mère pour avoir des vêtements comme les siens ! Rectification... Ils sont mort, tant pis pour la garde-robe.



  • Rebonsoir. Je m'appelle Atossa, je suis danseuse au Moulin Rouge et je viens de Perse. C'est moi qui vous servirai ce soir.
  • Ravie de pouvoir enfin mettre un nom sur votre visage !


Pamela regardait un court instant le Consul et la jeune femme, tous les deux souriaient.


  • Les boissons que nous vous proposons ont été brassées par Chen Stormstout, sans doute le meilleur brasseur de ce siècle et de tous les autres. Ponctua la jeune femme au teint hâlé avec un sourire radieux. pQue désirez-vous boire, mademoiselle ?
  • La même chose que Monsieur.


La rouquine attendit qu'Atossa s'écarte légèrement de la table pour reprendre sa conversation avec le Consul. Conversation qu'elle reprit à vox basse...


  • J'aimerai vous poser une question. J'ai connu un homme de chez vous, un certain Samuel. Cela fait un bon moment maintenant que je ne l'ai pas revu. J'aimerai savoir ce qu'il est devenu.


C'était avec un petit pincement au cœur que Pamela posa cette question, elle n'avait pas revu cet homme depuis la Cité des rêves, une douloureuse retrouvaille les avaient séparé. Et depuis tout ce temps, silence radio. Elle espérait seulement qu'il ne lui soit rien arrivé.




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" Deux verres de vin rouge, dans ce cas, je vous prie. "

Et alors que le tragédien s'apprêtait à reprendre la parole pour poursuivre son discours... qui avait bien un but, oui... Pamela reprit d'elle-même la conversation, sous le ton de la confidence, posant à Genesis une question qui eut le mérite de le surprendre. Lorsqu'elle eut fini de parler, laissant le consul à ses courtes pensées, il remarqua son tracas, palpable et se sentit... peut-être un peu idiot d'avoir passé les dernières minutes à expliquer une chose dont la jolie mercenaire n'avait peut-être rien à faire.

" Samuel est un des meilleurs guerriers du Consulat... Il est sans doute le deuxième plus grand bretteur que je connaisse et... rassurez-vous, je ne l'imagine pas en danger tant qu'il aura son sabre à la main. ", dit le tragédien avec un léger sourire, se rappelant avoir vu Jetstream Sam se battre, avec plus d'aisance à l'épée qu'il n'en aura jamais. " De ce que je sais, il va bien. Pour tout vous dire, il... s'occupe d'une troupe de gamins défavorisés. Il est en train de leur construire une maison.  "

De cela, Genesis était plutôt fier. En tant que porte-parole, il devait parfois réfléchir de manière... sournoise. Son poste exigeait de lui une certaine attitude politique et la moitié de ses efforts devait malheureusement servir les apparences. Il n'était pas libre de tout faire, en somme... Mais quand Jetstream Samuel avait commencé à aider des enfants dans le besoin, mettant du coeur à l'ouvrage, allant chaque jour au charbon pour construire quelque chose de solide... cela n'était pas passé inaperçu aux yeux des habitants du Jardin Radieux. De manière tout à fait désintéressée, il avait grandement amélioré la réputation du Consulat auprès des habitants prolétaires du Jardin Radieux.  

" Mais je l'affecte ici. Dans quelques jours, il s'installera dans les quartiers consuls de la cité des rêves et... il apprendra aux danseuses à se battre avec des armes blanches, pour ne rien vous cacher. Quand elles seront initiées, je demanderai tout de même à Samuel de rester et de veiller sur le Moulin Rouge...", dit le consul en regardant vers la scène, les sourcils froncés, l'air songeur. " Mon idéal serait qu'elles n'aient jamais à se battre et qu'elles n'aient pas besoin de protection mais... vous n'imaginez pas le nombre d'ennemis que nous avons. Les cités dorées sont la cible favorite de solitaires et d'anonymes. Contrairement à d'autres, nous ne savons pas ce que nous devons craindre. "

Et pour cette raison, un endroit aussi important que le Moulin Rouge ne devait pas être vulnérable mais surveillé par un bon nombre de consuls capables de se battre.
Le Tragédien regarda à nouveau Pamela et d'un ton neutre, conclut.


" Je n'en sais pas plus, mademoiselle. Samuel a toute mon estime mais lui et moi ne sommes guère proches. "

Si elle avait été quelqu'un d'autre, une mercenaire quelconque, il l'aurait évidemment questionnée sur la raison de cette question. Mais en l’occurrence, il pouvait deviner... Qui plus est, il n'aurait rien risqué ce soir-là au nom de la prudence. Pamela représentait un enjeu... et Genesis détestait perdre.
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Le Consul avait réussit à rassurer la sorcière. Le Consul allait bien.


Une mort sur ma conscience suffit, pas besoin de rallonger la liste. Je m'en passerai bien.



Pamela écoutait avec beaucoup d'intérêt le Tragédien. Mais tout en l'écoutant elle se remémorait ce souvenir de leur dernière rencontre à la Cité des Rêves.

D'un coup, elle sentit sa gorge se refroidir. Et petit à petit le reste de ses membres. Elle se gifla intérieurement pour ne pas à repenser à ce douloureux souvenir et ainsi reprendre ses esprits. Revenir et rester ici au Moulin Rouge.


  • Vous avez raison. Je ne peux pas me faire une idée sur vos ennemis.


Pamela regarda la scène, elle imagina ces femmes mélanger l'art de la danse et celui de la défense.


Ça ferait un très joli mélange. Et au moins elles seraient moins en danger.



Pamela regarda de nouveau le Consul.


  • J'aimerai vous poser une autre question.


La sorcière regarda tout autour d'elle.
« Quand un individu a été longtemps traqué, il conserve, dans la quiétude même, des instincts de méfiance. »*

La jeune femme regarda de nouveau l'homme.


  • Vous m'avez demandé de venir. Mais j'aimerai tout de même connaitre la raison de ma présence en ce lieu. Pourquoi suis-je là ?


La sorcière pouvait se montrer très direct, mais elle n'était tout de même pas très rassurée en ce lieu qu'elle ne connaissait pas. Elle était tout de même très méfiante.

Son stress commençait à se faire remarquer. Une de ses jambes remuait, et son pied tapait doucement et silencieusement le sol.






    * Citation d'Henri Troyat.
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Le Tragédien hocha la tête légèrement avant de sourire avec sincérité. Elle se montrait méfiante... ce qui le surprenait, oui. Lui n'avait peut-être pas une excellente réputation mais il crut s'être montré plutôt poli et sympathique. L'endroit était... tout sauf menaçant. Il mit une main dans sa poche et en sortit son porte-feuille.

" Voici votre du. "

Il extirpa de sa bourse cinq billets de cent munnies qu'il déposa au centre de la table.

" Votre prime et... "

Il sortit cinq autres billets de cinquante munnies, cette fois, qui rejoignirent le petit tas de billets.

" Le coût des transports shinra. Je ne peux pas vous faire payer le déplacement. Ca vous fait une somme de 750 munnies, ce que je vous ai promis, pour que vous veniez ici. Je ne vous ai pas payée pour employer vos services mais pour avoir une discussion avec vous. Vous n'avez rien à craindre, mademoiselle Isley."

Genesis rangea aussitôt son porte-feuilles et défit son sourire, pour rentrer dans le vif du sujet, ce que la mercenaire désirait.

" Sachez que je n'ai rien contre les mercenaires. Comme je vous l'ai dit plus tôt, je n'ai aucune morale à prescrire et... je n'ai aucun problème à employer les services de ceux qui me les propose. Peu de consuls sont prêts à commettre des crimes, à faire la guerre, et pour cela je remercie les mercenaires d'être là. Mais... ma chère, vous n'avez rien à faire là-bas. "

L'interrompant à un moment parfaitement choisi, Atossa arriva et déposa devant les deux interlocuteurs une coupe de vin rouge, repartant aussi tôt. Genesis hûma l'arôme du vin sans toutefois y tremper ses lèvres, fixant Pamela avec un regard soucieux.

" Cela fait un an que je connais votre existence, mais il ne m'a pas fallu plus d'un jour et d'une description de vous pour comprendre que votre place est parmi les consuls. Vous êtes une femme... superbe", dit le tragédien sous le ton de la confidence. " Et je veux pouvoir dire de votre beauté qu'elle a promis allégeance au Consulat. "

Quand il la voyait, il ne pouvait croire qu'elle était une mercenaire, une guerrière obsédée par l'argent, alors qu'elle pouvait être bien plus. Une artiste, ça, elle l'était déjà. Mais elle avait aujourd'hui une possibilité : Celle d'aider le Consulat à rendre le monde plus beau.

" Quoi que vous recherchiez... Nous pouvons vous l'offrir. Si c'est de l'argent, j'y mettrai le prix qu'il faudra. Si c'est de la renommée, vous deviendrez une star. Ma chère, je vous prie de rejoindre le Consulat.
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Pamela regarda la liasse que le Consul venait de poser sur la table, mais ne la prit pas, elle la laissa pour l'instant. Elle ne voulait pas que l'homme la prenne pour une femme attirée par l'argent, qu'elle n'était pas...

La rouquine sentit son cœur se serrer dans sa poitrine quand elle l’entendit dire qu'elle n'avait rien à faire là-bas.


Entrer chez les mercenaires était la seule façon pour moi de retrouver quelqu'un, il ne peut pas comprendre ça. Je n'aime pas trop être jugée.



Pendant que la sorcière était dans ses pensées, elle ne remarqua pas de suite qu'Atossa les avait rejoint, ce n'est que lorsqu'elle avait déposée les verres sur la table qu'elle comprit qu'elle avait fait un passage éclair.

La rouquine prit son verre de vin et en bût une gorgée. Elle se mit à sourire.


Ce n'est pas du gros rouge qui tâche ça, il est bon. J'ai bien fait de prendre la même chose.



En entendant ces merveilleux compliments la jeune femme se mit à sourire tout en rougissant, se pencha un peu plus sur la table vers son interlocuteur pour le remercier à voix basse.

Seulement la sorcière avait bien entendu le reste aussi. Le Tragédien voulait la voir chez les Consuls.

C'est à ce moment que le jeune femme se redressa. Posa son index sur son verre de vin et le fit glisser tout le long de la partie ronde. Un doux et léger son se fit entendre à chaque tour que le doigt de la rouquine faisait.


  • Éclairez ma lanterne. Qu'est ce que j'ai pû faire ou dire un jour pour que vous me vouliez dans vos rangs. Je n'ai rien de spécial.


La sorcière regarda partout autour d'elle dans l'idée de montrer du regards toutes les femmes qui travaillent pour le Consul, tout comme Atossa. Elle et la rouquine sont bien différentes.


  • Elles et moi nous n'avons rien en commun... Elles, viennent de partout dans ce monde et ont leur place ici, elles ont ce petit quelque chose qui fait qu'elles sont uniques.


La sorcière reprit une nouvelle gorgée de ce délicieux vin, reposa le vers et regarda de nouveau le Consul dans les yeux.


  • Pourquoi moi ?





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C'était à la fois surprenant et agréable. Pour recruter des danseuses, Genesis avait du, comme les autres consuls, s'adresser à des femmes magnifiques qui, soyons bien clairs, prenaient un tel soin de leur beauté qu'il était difficile d'imaginer qu'un instant elles ignorèrent ô combien la grâce les avait comblées. Alors sans parler de narcissisme, au sein du Moulin Rouge, auprès de celles qui ne furent jamais esclaves ou élevées dans la misère, beaucoup des danseuses avaient une estime tout à fait certaine de leur propre personne... Une estime, voir un amour propre parfois étouffant. C'est bien pour cela que l'idée du Moulin Rouge fut si populaire auprès des danseuses recrutées... Aux pauvres, le Consulat promettait l'argent. Aux esclaves et aux prostituées étaient offertes la liberté et l'indépendance et finalement... pour les plus coquettes, il y avait la gloire.

Et c'était exactement ce qu'il avait proposé à la mercenaire : L'argent, la liberté et la gloire...

Alors quand elle se montrait surprise d'être désirée au Consulat, du moins si elle était sincère, ce que Genesis pensait... oui, elle étonnait assez le tragédien, entouré de consuls qui n'étaient pas réputés pour leur humilité... Lui le premier était imbu de sa personne.

Pouvait-elle être belle et l'ignorer ? Non Genesis ne pouvait y croire. Ses habits, sa chevelure... jusqu'à ses gestes et à ses regards. Il y avait une aisance dans cette femme... Mais pour autant, il ne pouvait envisager une fausse modestie.

C'était peut-être de la méfiance qui poussait la jeune mercenaire à questionner ainsi le consul. Oui... C'était l'option la plus plausible.


" Et bien si vous voulez vraiment connaître cette histoire. Il se trouve que Port Royal, s'il n'est pas un monde que j'apprécie et où j'envoie les consuls, a la qualité de receler de nombreux artistes qui... sont souvent enclin à rejoindre notre groupe. Certains de nos chasseurs de tête recherchent donc des talents là-bas au jour le jour... Et justement, l'un d'eux vous a vue. Il vous a... photographiée, s'est un peu renseigné à votre sujet et m'a envoyé ces informations. C'est de ces hommes dont je voulais vous parler tout à l'heure... "

Le consul porta sa coupe de vin à ses lèvres et but une gorgée, les yeux baissés, légèrement froncés. Lorsqu'il posa son verre, il enchaîna aussitôt, affichant un simple sourire.

" Je ne vous ai pas mentie, tout à l'heure. Lorsque j'ai vu une photo de vous, j'ai tout de suite compris que votre place était parmi nous. Le Consulat répand les arts et... honore la beauté. Vous ne pouviez rester cachée à Port Royal, me disais-je. Et... je n'avais pas encore découvert ou en tout cas compris que vous étiez... dotée d'un don avec les plantes. Vous ne pouvez imaginer à quel point ce pouvoir vous a rendue soudain indispensable à mes yeux. Vous avez en vous la capacité de sublimer les jardins des cités dorées, de créer et de transformer nos mondes en un véritable paradis. "

Soudain, Genesis mit une main sous sa veste en cuir et en sortit Loveless, le livre dont il ne s'était jamais séparé, pas même en pensée... mais ce n'était aucunement pour faire la lecture qu'il le montra. Entre les pages de l'ouvrage était glissée de nombreuses feuilles traitant de nombreux sujets. Il saisit deux d'entre elles, des photos pliées en quatre, avant de poser son bouquin sur la table. Il déplia les deux photos et les présenta à Pamela.
L'une des deux était une photographie en noir et blanc d'un immense dragon, volant dans le ciel, puissamment... Bien sûr il était difficile de deviner l'échelle sur une photo, et pourtant il pouvait jurer que toutes les légendes sur les dragons ne suffisaient pas à décrire l'éminence de celui-ci. Le consul pointa de son index l'animal.


" Lui c'est Tian-Long. C'est un dragon mythique qui ravage la terre des dragons depuis des mois. "

Il montra ensuite la deuxième photo, cette fois-ci en couleur, affichant un panorama impressionnant d'une immense forêt rongée par les flammes.

" Ceci n'est qu'une petite part de ses pouvoirs. Il est incroyablement puissant. Je serai le premier à le combattre, dès que je le pourrai mais... les dégâts qu'il commet sont et resteront là. C'est... la raison la plus dramatique qui me pousse à quérir votre venue dans le Consulat. Je ne veux pas vous prendre par les sentiments mais... avec vous, nous pourrions accomplir de grandes choses. "

Il marqua une pause durant laquelle il guetta une réaction de la jeune mercenaire. Il n'avait finalement que peu de détails sur sa capacité à commander la nature... mais était toutefois certain qu'elle avait un potentiel incroyable. Il lui suffisait pour s'en convaincre de ressentir son énergie magique. Sa nature élémentaire ne mentait pas...

" J'ai appris que vous étiez une mercenaire. Aussi vous ai-je employée, vous en souvenez-vous ? Pour recruter des dames de compagnie, des geishas, qui deviendraient des danseuses du Moulin Rouge. Je voulais tout d'abord me convaincre que je faisais bien d'espérer votre venue... mais j'avais aussi dans l'idée que vous découvriez par vous-même que le Consulat cherche à améliorer la vie de chacun, comme nous l'avons fait en accueillant les Chinoises ici. "
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Pamela venait de comprendre que quelqu'un l'avait quelque peu espionner dans son monde. D'ordinaire, elle aurait été outrée, mais bizarrement là, dans ces circonstances ça ne la dérangeait pas tellement. C'était pour ainsi dire, pour une bonne cause.

C'est alors que le Tragédien lui parla d'une partie des pouvoirs que la rouquine avait, celui des plantes.


  • Je ne suis pas qu'une simple jardinière. Vous permettez ?


La sorcière regarda avec insistance la table vide qui se trouvait près d'eux. La jeune femme se leva et s'en approcha. Lorsqu'elle se baissa pour en attraper le soliflore qui se situait au centre de la table, laissa glisser sur le côté quelques mèches de cheveux rousses qui laissèrent apparaitre une brûlure, marque faite au fer rouge sur son épaule droite.

La fleur en sa possession, elle retourna à la table qu'elle occupait et y déposa la rose dans son vase.

Après s'être de nouveau installée sur sa chaise, la rouquine posa son index sur une feuille, et en l'espace de quelques secondes un bouton apparut près de la rose déjà en fleur et s'ouvrit. Une nouvelle fleur décorait désormais ce petit vase.


  • Je peux donner la vie aux plantes. Mais pas que...


Sans laisser le temps au Consul de pouvoir se ravir de cette nouvelle plante, d'un claquement de doigts, la sorcière fit apparaitre une petite flemme qui vint détruire la petite rose.

C'est avec une petite grimace, que la jeune femme souffla sur la fleur pour faire disparaitre la fumée qu'avait provoqué le feu.


J'aime créer ces êtres si ravissant, mais y mettre un terme mais très douloureux. Les fleurs sont une des choses qui me ravissent.



La sorcière regarda ensuite les photos que le Consul lui montrait. Sur la première elle vit et regarda le Dragon, une créature légendaire qui pouvait nuire à beaucoup de monde et de choses, puis la seconde photo, c'est ce qu'il avait fait.

Quand Pamela vit le désastre causé par l'immense bête, cela lui faisait mal. Avoir détruit la fleur, lui avait donné un petit pincement au cœur, mais voir la quasi-entièreté d'une forêt annihilée lui donnait presque des nausées et de douloureux souvenirs...


  • Vous avez vu de quoi je suis capable et encore là, ce n'était qu'un aperçu de ce que je peux faire. J'aimerai pouvoir vous aider et ainsi mettre fin à ces ignominies. Mais seule... Je ne pense pas pouvoir le faire. Il me faudra de l'aide.


La sorcière reprit son verre et en but une nouvelle gorgée avant de reprendre la rose et de sentir son doux parfum. Tout en la touchant du bout des doigts.




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L'un de ses innombrables défauts, vous diront certains, était d'être un inconditionnel amoureux des femmes. Genesis avait beau être avec une superbe compagne depuis maintenant quatre ans, il ne pouvait s'empêcher de regarder les autres sans beaucoup de gêne, il devait le reconnaître. Son métier était l'un des rares, d'ailleurs, à lui permettre au jour le jour de complimenter certaines nymphes pour leur sensualité, leur grâce, sous le couvert de ce rôle d'artiste qu'il portait. La beauté d'un visage ou d'un corps était, à ses yeux, peut-être la source-même de la création de l'art... Il ne l'aurait sans doute pas répété devant sa Muse, et pourtant il en était convaincu. La beauté d'une femme nue était la plus belle des créations. Ainsi un des grands plaisirs de Genesis était d'être entouré de jolies femmes et davantage, de s'amuser à séduire, pour le simple plaisir du sport et cette proximité éphémère partagée avec une superbe créature. Malheureusement sa maladie le rendait toujours un peu plus laid que la veille... Il le ressentait. Pas avec Pamela en particulier, mais dans le regard des jeunes femmes avec qui il essayait d'engager une conversation agréable. Il n'avait plus rien de cet homme beau qu'il était, il y a encore quelques mois.

Lorsque la jeune femme se leva pour cueillir la plante à la table voisine, le Tragédien promena son regard sur la gorge, la taille et la nuque de la mercenaire, encore médusé par sa beauté. Son souffle en était encore coupé... cependant son intérêt se focalisa soudain sur une petite marque quelque peu ingrate sur la peau de Pamela. Il comprit de suite ce que c'était et bien qu'il ignorait tout d'elle et de son passé, il choisit incessamment de ne pas l'interroger. Elle n'était pas la seule qu'il connaissait à être ainsi souillée par le souvenir d'une pratique aussi abjecte... Ici même, à la Cité des rêves, certains hommes de Frollo chassaient les prostituées et les marquaient au fer rouge une fois attrapées et méchamment tabassées. Mila l'avait vécu et le cachait autant que possible. Qu'importait donc l'histoire qui se cachait derrière cette marque, pour Genesis... La questionner pouvait faire beaucoup plus de mal que de bien... Alors le tragédien laissa son interlocutrice lui montrer son pouvoir, lui montrer ce qu'il savait déjà mais... pour le spectacle, il apprécia la chose.

Le consul fronça légèrement les sourcils lorsqu'elle consuma la fleur, surpris qu'elle ait ressenti la nécessité de lui montrer ce pouvoir qu'elle avait et qui... pour Genesis, n'avait aucune importance. La passion animait son être comme un éternel brasier. Une flammèche ne pouvait que le laisser indifférent.


" Vous êtes unique, mademoiselle. Comptez sur le Consulat pour vous rendre parfaite. "

Pamela n'avait pas donné sa réponse, ce qui réussissait à attiser une certaine anxiété en Genesis. Néanmoins, s'il était impatient de l'entendre dire oui, il ne pouvait pas prendre le risque de l’oppresser de prières.
Le Consulat était beau... Nulle demande ne pouvait être à la hauteur du lieu. Le Moulin Rouge se suffisait à lui-même, il ne devait pas l'oublier, pour envoûter la passion des plus jolies dames.

Comme une détonation, le show de Mindy commença... Il ne le connaissait pas, aussi s'autorisa et invita-t-il sa compagne de table à jeter un oeil à la danse. Les musiciens et la danseuse de bal entreprirent de démarrer un tango. Il y eut... une vingtaine de secondes durant lesquelles il y eut juste sur scène Mindy et son compagnon danseur, diablement entraînés dans un tango puissant... quand enfin d'autres danseuses, une vingtaine, arrivèrent de tous les coins du Moulin Rouge et invitèrent des monsieurs dans le public à danser avec elle sur la mélodie. Le Tragédien fut quelques secondes absorbé par le couple que formaient, pour une danse, Estrella et un homme plus vieux qui semblait venir de la haute classe de la cité des rêves. Il ne put s'empêcher de sourire, en voyant les pas du vieil homme, confus, tandis qu'Estrella semblait le guider avec quelques conseils murmurés. La jeune danseuse, gitane, lui rappelait Rivy. Il se revoyait encore, autour d'un feu gitan, emporté par Rivy dans une danse sans règles, une euphorie totale et somme toute, le plus beau des ballets auquel il ait assisté. Et bien qu'il était un exécrable danseur, il s'était vraiment amusé.

En fait il ne se souvenait pas s'être amusé depuis.

Son sourire se fit plus léger tandis qu'il regarda à nouveau Pamela.


" Que puis-je bien ignorer de vous, ma chère. Savez-vous danser ? Savez-vous chanter, peindre, jouer un rôle ? "
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La jeune femme regarda avec plaisir ce magnifique ballet qui naissait sous ses yeux. Ce n'était plus seulement un couple de danseurs mais plusieurs qui animait désormais cet endroit.


  • Que puis-je bien ignorer de vous, ma chère. Savez-vous danser ? Savez-vous chanter, peindre, jouer un rôle ?
  • Il m'est arrivé de pousser la chansonnette pour une personne... Il y a bien longtemps. Il disait que ma voix était... Comment déjà ?... Inégalable. Bien évidemment, à l'époque il était mon compagnon, il n'était donc pas objectif.


Avant de continuer, la sorcière regarda la scène, puis regarda de nouveau le Consul.


  • J'aimerai bien vous faire une petite démonstration, si vous me le permettez. Seulement, je ne sais point danser. Je bouge certes, mais aussi bien que vos ravissantes danseuses.


La rouquine tenait toujours la petite rose dans ses mains, qu'elle caressait du bout des doigts. Et la reposa délicatement dans son soliflore.

Ce n'est qu'après avoir paré de cette bribe de son passé que Pamela sentit ses yeux se gonfler, mais effaça rapidement ce début de larmes en secouant sa tête de droite à gauche. Faisant ainsi semblant de remettre en place sa splendide chevelure de soie rousse et passa ensuite sa main dans ses cheveux et se mit à jouer avec quelques mèches.

La sorcière posa ensuite sa main à plat sur la table. Quelques particules de glace apparurent autour de sa main qu'elle releva doucement. L'air froid accompagnait quelques petits bouts de givres qui dansaient tout autour des doigts de la jeune femme.

Lorsque sa main quitta la table, une petite sculpture de glace avait fait son apparition, une petite poupée, une danseuse plus exactement se tenait sur la table.


Oups, mais qu'est ce qui me prend !? Je ne suis pas chez moi. D'où je me permet de faire ça ? Je ne suis pas bien...




  • Veuillez m'excuser pour... Ça dit-elle en montrant du doigt la petite statuette de givre




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Genesis ne le montra peut-être pas, cependant il fut enchanté de cette révélation. Que ne fut pas sa surprise, lorsqu'il apprit qu'en plus d'être une femme magnifique dotée du pouvoir des fleurs, elle savait chanter. La modestie de la demoiselle poussa cette dernière à se défendre d'avoir une voix aussi unique que le prétendait son ancien compagnon... Quoi qu'il en soit, il ne pouvait s'être entièrement trompé, surtout si Pamela se proposait en ce jour de faire une démonstration de sa voix.
Elle se montrait intéressée, elle voulait bien faire... Ce que Genesis prit pour une passion naissante pour le Consulat dans le coeur de la belle plante. Le Tragédien sourit légèrement à la mercenaire, se promettant de la rassurer.


" Ma compagne est elle-même une chanteuse. Elle est... la plus grande de toutes. Et cela je vous le dis avec certitude, malgré ce regard empli de subjectivité que je porte sur elle. Croyez-moi, il est du devoir du consul de toujours écouter ses émotions lorsqu'il se retrouve face à une oeuvre d'art. Aussi je pense... que l'avis de votre compagnon ne vaut pas moins que le mien à votre sujet. "

L'amour lui-même était un art... Rien de mauvais ou de faux ne pouvait résulter de ce mariage entre deux arts. Pamela ne chantait pas sans but, elle venait de le dire... Elle chantait jadis pour une personne, pour son compagnon. Et c'était bien là toute la différence entre le chanteur le plus doué mais dépourvu d'amour et une artiste comme Pamela. Le consul se surprit à penser à Mizore, par le fait... Elle qui composait ses textes, elle avait... tant de mal à écrire à la faveur du vent. Sa chanteuse avait besoin de parler d'amour et pour Genesis, être l'objet de ces chansons d'amour était le plus beau don qu'un homme puisse recevoir dans sa vie. Qu'importe sa fin, qu'importe sa maladie, il avait eu droit au plus beau fruit.

Genesis se leva calmement et posa sa main sur celle de Pamela, agrippant doucement ses doigts.


" Je serai ravi de vous entendre chanter, mademoiselle. Je vais vous emmener de ce pas sur scène. "

Lorsque Pamela se leva, il lâcha lentement la main de celle-ci et l'invita à le suivre jusqu'à la scène, évitant les danseurs s'égarant loin de la piste, ainsi que les quelques serveuses pressées mais souriantes.

" Faufillez-vous jusqu'à l'orchestre et... demandez la musique que vous voulez. Ensuite, ce sera à vous. Je suis intimement persuadé que nous tomberons tous sous votre charme, si tenté de croire que je puisse être plus ébloui encore par votre personne. "

Genesis désigna à Pamela l'escalier menant à la scène et d'un sourire, l'exhorta d'accomplir cette démonstration annoncée.
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Le Consul venait d'apprendre à la jeune femme qu'une de ses proches était chanteuse. Elle était subjuguée, cette femme, bien qu'elle ne la connaissait pas. La rouquine se disait que cette femme avait énormément de chance, en exerçant ce métier.


  • Je serai ravi de vous entendre chanter, mademoiselle. Je vais vous emmener de ce pas sur scène.


À ces mots la sorcière écarquilla ses yeux, elle ne s'était pas imaginé qu'elle aurait pu chanter aussi rapidement... Et surtout devant autant de personnes.

Ce n'est que lorsque le Tragédien laissa Pamela près de la scène que son cœur commençait à s’accélérer dans sa poitrine.


  • Faufilez-vous jusqu'à l'orchestre et... demandez la musique que vous voulez. Ensuite, ce sera à vous. Je suis intimement persuadé que nous tomberons tous sous votre charme, si tenté de croire que je puisse être plus ébloui encore par votre personne.


La sorcière s'était mise à rougir un instant, mais ce n'est pas pour autant que la peur et le stress en elle avaient disparus.

Elle s'approcha donc près de l’orchestre et leur souffla quelques mots à voix basse. Quelque chose de totalement inaudible pour le reste des personnes présentes dans la salle.

La jeune femme vint se mettre au milieu de la scène. Secoua sa tête et la baissa vers le sol.

Quelques murmures se faisaient entendre dans la salle, entre les tables.



Les premiers sons qui sortirent de sa bouche firent stopper les messes basses.

Ce n'est qu'après les premières secondes que les musiciens accompagnèrent Pamela. La rouquine s'en donnait à cœur joie. Et pour cause la dernière fois qu'elle avait fait ça, c’était il y a bien des années...

La sorcière continuait toujours de chanter quand elle aperçut deux danseuses qui était près de l'entrée de la scène, elle leur fit signe de venir jusqu'à elle. Arrivées à sa hauteur elles se mirent à bouger au rythme de la musique.

Les deux jeunes femmes qui étaient à présent sur scène avec la rouquine se prêtaient au jeu. Elles dansaient de la même manière suivant la cadence de la voix de la sorcière et celle des musiciens.

La petite prestation terminée, Pamela remercia les deux jeunes femmes, l'orchestre et se dépêcha de redescendre de la scène pour retrouver la table où le Consul était retourné.

C'est tout en souriant et sans le souffle coupé, que la jeune femme vint s'assoir de nouveau face à l'homme.


  • Merci. Merci de m'avoir donné la possibilité de faire ça, cela faisait bien longtemps et... Ça fait un bien fou !


Quelques clients regardaient toujours la rouquine. Ils étaient bouche-bée. Et pour cause, ce pseudo-spectacle n'était pas du tout prévu dans l’organisation de la soirée.



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" Vous n'êtes pas seulement douée. Vous êtes faite pour ça... pour être vue. "

Ce qui distingue n'importe quel homme d'un artiste, ce n'est guère le talent. Si c'était cela, tous les artistes seraient talentueux, ce qui est loin d'être le cas. Le talent n'a rien à voir avec le fait d'être artiste... Cela, Genesis en était persuadé. La seule... et unique différence entre l'artiste et celui qui ne l'est pas, c'est la volonté du premier à être applaudi, reconnu ou encore adulé et, en d'autres termes, à quel point cette reconnaissance lui est indispensable. Quand on a goûté à la scène, à cet instant où on semble être quelqu'un d'autre, où on semble être quelqu'un dont on pourrait bien se souvenir des années, est un plaisir que peu peuvent décider d'oublier.

Quand Pamela avait commencé à chanter, son être tout entier avait saisi Genesis... Ce n'était pas que la voix ou une belle femme, c'était avant tout un plaisir intense qu'elle ressentait. Et face à cette présence, il ne pouvait que décupler sa détermination à voir la belle et jeune femme rejoindre le Consulat. Si elle n'avait été que belle ou talentueuse, il se serait pardonné d'échouer à la recruter... Mais à présent qu'il avait contemplé sa passion, Genesis savait qu'elle était comme lui, comme tous les autres consuls et qu'elle n'avait sa place nul part ailleurs.

Quand dans quelques années, dix peut-être, les cités dorées du Consulat s'étendront dans tous les mondes, il ne fait aucun doute que de nombreux groupes n'existeront plus. La lumière et la Coalition noire ne peuvent cohabiter à terme avec le règne des arts, pas plus d'ailleurs que ces hommes qui sèment le chaos, indépendamment ou de manière organisée, à l'instar de la Congrégation de l'Ombre... Dans ce monde idéal, du point de vue de l'actuel porte-parole et intendant du Consulat, il n'y aurait que le Consulat pour diriger, le Sanctum pour offrir des dieux à ceux qui en voudraient et la Shinra, pourvu que celle-ci se rappelle qu'elle ne peut se prétendre jouer dans la même cour que les autres groupes. Malgré cela, il n'avait jamais souhaité détruire les mercenaires. Sa seule volonté était de leur offrir un contrat à vie, les imputer au moyen de l'argent à la cause consule.

Recruter Pamela, ou en tout cas tenter de le faire, ne servait qu'indirectement cette intention. Néanmoins, la Corneille devait bien reconnaître qu'en vue des conflits à venir, pour rien au monde il ne laisserait passer l'occasion d'avoir de bons contacts avec le Centurio. Certes, ces guerriers étaient pour la plupart des rustres, des aliénés qui ne devaient pas reconnaître la valeur de la jeune femme. Malgré ça, Genesis ne pouvait pas croire un instant que les mercenaires puissent ne pas adorer leur compagne.


" Ma tendre amie, laissez-moi faire de ceci..."Genesis pointa d'un mouvement de tête la scène, tout en regardant fixement Pamela dans les yeux, "votre quotidien. Si vous rejoignez le Consulat, en tant que consule de l'horticulture ou de l'art floral, rien ne vous empêchera de vous produire ici, régulièrement, et tant que le coeur vous en dira. Le reste du temps, tout comme au Centurio, vous recevrez des missions dans les différents mondes, visant à répandre les arts. Vos journées ne seront pas si différentes de jadis... Simplement votre mode de vie sera plus luxurieux, votre compagnie plus agréable et votre notoriété n'en sera que renforcée. "

Dans dix ans, Genesis serait mort depuis déjà longtemps. Le rêve propre à chaque consul, il ne le verrait jamais s'accomplir. Il s'est préparé à cela... depuis que le Consulat a vu le jour, à vrai dire, car il est Tragédie. Et malgré cette fatalité, malgré cette maladie et justement pour tous les autres consuls et pour les cités dorées, il s'épuiserait jusqu'à son dernier souffle pour le bien du Consulat. Sans doute ne verrait-il désormais que les jours sombres à venir, et s'éteindrait-il en pensant avoir échoué.

" Qu'en pensez-vous ? "
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La jeune femme se remettait doucement de cette prestation. Alors que le show était revenu à la normale et reprenait son cours, le Consul venait de faire part d'une chose à la rouquine.


  • Ma tendre amie, laissez-moi faire de ceci...Genesis pointa d'un mouvement de tête la scène, tout en regardant fixement Pamela dans les yeux, votre quotidien. Si vous rejoignez le Consulat, en tant que consule de l'horticulture ou de l'art floral, rien ne vous empêchera de vous produire ici, régulièrement, et tant que le coeur vous en dira. Le reste du temps, tout comme au Centurio, vous recevrez des missions dans les différents mondes, visant à répandre les arts. Vos journées ne seront pas si différentes de jadis... Simplement votre mode de vie sera plus luxurieux, votre compagnie plus agréable et votre notoriété n'en sera que renforcée.


Le regard de Pamela allait et venait entre la scène et les yeux de cet homme. Elle réfléchissait. Ce n'est pas l'envie de pouvoir un jour retourner sur cette scène qui lui manquait. Mais elle savait une chose cependant, elle ne pouvait pas laisser les mercenaires comme ça sans rien dire... Partir comme une voleuse. Elle avait déjà fait cela une fois dans sa vie, et il était hors de question de refaire cela.

Elle ressortit de ses pensées quand le Consul lui posa une question.


  • Qu'en pensez-vous ?
  • J'aurai quelques affaire à régler avant de pouvoir vous rejoindre. Cela pourra mettre plusieurs jours cependant. L'offre sera-t-elle toujours valable ?


La sorcière savait que cela aurait un impact important dans sa vie. Et si elle avait dit cela, c'était d'une part pour réfléchir à la proposition et ne pas se lancer tête baissée dans cette nouvelle aventure. Mais aussi pour régulariser quelques petites choses chez les mercenaires. Sur ce point là, elle n'avait pas menti... Bien qu'elle n'avait pas vraiment été calomnieuse en lui donnant cette réponse.





    PS : Désolée pour la réponse plutôt courte :/
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Genesis laissa échapper un rire nerveux, lorsqu'elle répondit et accepta sa proposition. Pamela avait été un objectif pour lui et pour le Consulat, tel que sa peur de ne pas réussir à convaincre la jeune femme l'avait tourmenté longtemps... à tort, visiblement. Elle avait accepté relativement facilement, honorant ses efforts. Le Tragédien se sentit néanmoins légèrement ridicule. L'avait-il à ce point désirée à ses côtés que son seul espoir de l'y voir s'en était retrouvé diminué ?

Il ne changerait toutefois rien à sa manière d'être et de déifier la beauté.

Finalement... Lorsqu'un inconnu ou un consul peu habitué lui demandait de faire une démonstration de son art, il avait l'habitude de présenter à ce curieux son mode de pensée et de vie, désignant ces derniers comme l'oeuvre de la tragédie.
Cependant, ce que Genesis comprit en voyant Pamela Isley, une des plus grandes oeuvres d'art des Cités dorées, dans le Moulin Rouge, c'est peut-être d'être défini davantage par ce qu'il avait bati dans sa vie, plutôt que par son destin funeste. Il avait créé autant que détruit, pour le Consulat, pour les Muses... et avait érigé une oeuvre d'art à la beauté ineffable de tout cela.


" A jamais. Prenez le temps qu'il vous faudra. Je me contenterai d'une promesse. "

Genesis sourit gentiment , sincèrement heureux et content de lui. Recruter de nouveaux consuls n'était pas toujours la tâche la plus amusante qui soit. Se répéter jours après jours sur les beautés de l'art est le meilleur moyen pour ne plus y croire. Son inspiration se mesurait donc à la personne qu'il tentait d'amener dans ses rangs, et pour cela en cet instant, aucune lassitude n'avait traversé son corps.

" Gardez toute la proximité que vous voudrez avec vos amis mercenaires. Je ne vous demanderai pas de couper tout contact. "

La soirée n'était pas finie, non. Genesis ne venait pas tous les soirs au Moulin Rouge et jusqu'à l'arrivée de Natalia à l'ambassade, il devait surveiller l'intendance et de nombreuses choses. Les danseuses avaient beau venir pour la plupart d'un milieu précaire, et pourtant elles avaient un nombre d'exigences qu'il fallait souvent calmer. La Comédienne s'y prendrait très bien, il en était sûr.

" Lorsque vous serez prête, venez me voir au Sommet des Arts, au Jardin radieux. Vous deviendrez officiellement consule, pourrez faire des missions et pourrez vous installer dans vos quartiers, soit ici dans la Cité des rêves, soit dans la capitale. Votre vie va très vite changer. "

Genesis buva le fond de son verre et se leva, souriant légèrement à Pamela.

" Je dois malheureusement vous laisser. Nous nous apercevrons peut-être plus tard dans la soirée. Profitez du Moulin Rouge, ma chère. N'hésitez pas à aller rencontre les danseuses si le coeur vous en dit. J'ignore si ce contrat fut pour vous le dernier, mais sachez que ce fut un plaisir pour moi de faire affaire avec vous. "
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Bien bien bien !
Comme Xaldin le sait, je tenais à commenter votre rp pour deux raisons. La première est que je ne souhaitais pas m'arrêter sur une mauvaise expérience de rp coopératif à noter (si tu passes par la Art, tu me dois de l'aspirine tongue ). La seconde, c'est ton départ des Mercenaires, groupe auquel tu adhérais davantage que Septimus, donc je voulais voir comment tu traitais la chose Pamela^^
Passons au commentaire !


Genesis
« En premier lieu parce que ça confortait son égo... mais aussi parce qu'à chaque fois qu'un spectateur passait les grandes portes de l'ambassade... il devait s'alléger de vingt-cinq munnies, s'il n'était pas consul, et cela pour profiter de l'entrée, des danses et d'une soirée formidable. »
Je dois te dire que je ne connais pas du tout Genesis (après tout je te commente sur Primus!), et si l'aspect vaniteux ne me surprend pas, celui vénale beaucoup plus ! J'ai bien aimé ta tournure pour le démontrer (et en plus tu définis ce qui se passe au cabaret... pour l'ignare que je suis, ça n'a pas de prix!)^^

« Rivy passait actuellement le plus clair de son temps à créer des chorégraphies pour les danseuses, en attendant qu'elles soient suffisamment habituées à leur nouveau métier pour elles-mêmes prendre les initiatives. 
Le numéro ne se voulait pas sexy ou dynamique mais il était d'une beauté incroyable. Les fées étaient à vrai dire si à l'aise, dansant et volant sur la scène, capables d'exercer des mouvements de danse classique sans plus le moindre effort, qu'elles supportaient admirablement la beauté plus sensuelle et évidente des nymphes dont les mouvements étaient certes plus simples mais dans une harmonie incroyable. »
Je ne suis pas un spécialiste de toutes les bêbêtes mais bon... Les fées, et surtout les nymphes, sont des êtres assez oisifs donc elles sont habituées à danser. Alors soit, tu les présentes comme étant peu habituées à la danse d'un cabaret... sauf que dans ta description, ça n'est absolument pas ça qui apparait^^ Certes, les fées semblent plus dégourdies que les nymphes, mais mis à part ça... Tout va bien pour elles. Rivy a beau les avoir entrainer, que ce ne soit pas excellent dès le début, ça aurait été pas mal ! Ou qu'elles échouent dans certaines danses qui ne leur sont pas familiaires !

« dont la toge était plus blanche qu'un nuage... et assez courte - ce que Genesis ne pouvait voir, puisqu'elle était derrière le bar devant lequel il était assis - pour faire tourner les têtes, sans que ça ne soit obscène. Non elle était tout simplement des plus ravissantes. »
On sort un peu du point de vue du perso... bon soit, j'aime pas ça mais c'est personnel ! En revanche, ce qui est étrange, c'est que sa silhouette est cachée par le bar comme tu le mentionnes.... Comment peut-elle faire tourner des têtes si on ne la voit pas ? A moins que tu ne parles de manière plus générale : c'est son uniforme, et lorsqu'elle quitte le bar pour jouer aux serveuses, les têtes se tournent.

« toujours ravie d'être regardée par Genesis et par tous les hommes relativement jeunes et élégants. »
Quel égo ! A moins que tu ne classes Genesis à part, dans ce cas, quel bourreau !

« Cependant nombreuses étaient celles à avoir travaillé dans la prostitution, ce qui pour une jeune thébaine, pouvait revenir au même que l'esclavagisme.  […] Mais n'oublie pas qu'en dehors du Colisée de l'Olympe, on a tendance à ne pas apprécier voir une jeune fille charmer des hommes plus âgés... surtout si elle est payée pour le faire »
Les deux notions se rapprochent assez, même s'il n'y a aucun rapport sexuel durant ou après les avoir charmé. Cependant, ça ne la gêne pas le moins du monde?^^

Je passe au discours maintenant.
Je dois dire qu'une succession de noms inconnues, avec un passé commun, ce n'est jamais évident à commenter... On se sent souvent perdu !
Alors si je n'ai rien contre l'idée de tes danseuses, je n'ai pas bien compris pourquoi il n'y avait qu'elles seules pour s'occuper du bar (sur 21 qui peuvent le faire, même si on en retire au moins une dizaine d'après elles). Sans parler du fait qu'il faut recruter quelques danseuses en plus alors que la troupe semblait complète.
Sinon un reproche que je t'ai déjà fait avec Primus ! Quant tu as des longs discours (ou même quand ils sont courts mais que ça fait un moment que la personne n'a pas parlé) c'est bien de mettre durant les paroles, ou après, qui dit quoi. J'ai du remonter plus d'une fois dans ton rp pour me rappeler qui disait quoi. Si on rajoute à ça qu'en plus je ne connais pas les danseuses, c'est un peu gênant^^

Maintenant au service que tu demandes à Atossa.
L'idée est bonne pour le recrutement. Pamela pourra bénéficier du point de vue d'une des danseuses sur l'ambiance qui règne (même si tu lui dis aussi de mettre l'accent sur les avantages... compréhensible mais bon... la pauvre!). Par contre, je dois avouer que je suis aussi choqué que ta danseuse ! Tu paies plus cher pour peut-être embauché Pamela (concrètement, tu lui demandes juste quelques minutes pour parler... en payant une somme extraordinaire!) que pour réellement embauché une bourge^^



Pamela
« Pamela avait reçu une lettre de la part du tenancier de la taverne du Centurio. Elle n'avait pas mit longtemps à l'ouvrir peu importe la nouvelle ou quoi que ce soit qui aurait pû se trouver à l'intérieur. »
Tu expliques comment tu as été contacté, ce qui est bien. Mais tu en fais une tonne juste sur l'ouverture d'une simple lettre, ce qui rend le passage un peu lourd... surtout pour une intro^^

« Elle était donc partit pour ce le rejoindre sur ce territoire, non, son territoire. Et était donc allé au "Moulin Rouge" à la Cité des rêves. »
Tu devrais te relire!^^
Mettre un 'ce' suivi d'un 'le'.
Le fait que tu insistes sur son territoire... Je pense que le mettre en aparté, comme Xaldin l'a fait avec la tenue de.. la barmaid (déjà oublié le nom), serait profitable. Ca n'alourdit pas la phrase, ça clarifie les choses, ça les met en relief. C'est mieux que d’enchaîner les virgules, et mettre en gras un possessif (après rien n'empêche de rajouter le gras dans l'aparté si tu veux vraiment insister sur un point particulier).
Ensuite, j'aimerai parler de l’enchaînement de ta phrase. Les latins aimaient bien constamment relier deux phrases entre elles, en moyen français on avait l'habitude de ne pas mettre le pronom sujet avant le verbe sauf peut-être lorsqu'on changeait de sujet (et encore). En revanche, dans notre langue moderne, finir une phrase brutalement par un point, mettre une coordination, et continuer une longue phrase, ça sonne moins jolie. Ca passe, mais c'est gênant^^

« La rouquine ne connaissait seulement pas cet endroit, et bien qu'elle avait été invité, elle voulait se faire discrète, c'est donc cachée sous sa soutane qu'elle rangea la lettre qu'elle venait de relire. »
Le 'ne connaissait seulement pas' est assez lourd. N'essaie pas de faire des phrases complexes ou avec un style élevé. Contente toi de faire d'abord quelque chose de simple et fluide, et ensuite tu peux toujours revenir dessus si tu tiens à faire quelque chose de poétique. Ce qui doit primer avant tout, c'est la clareté.
Ensuite, je ne suis pas familier des relations entre le consulat et les mercenaires, toutefois, elles doivent être meilleur qu'entre la lumière et les mercenaires, donc pourquoi vouloir te cacher ? Qui plus est, avec son moulin rouge, la cité est devenue un lieu de tourisme. En cherchant à être discrète, tu apparaît d'autant plus suspecte aux yeux de n'importe qui ! Enfin, tu es une jeune mercenaire qui n'a rien fait d'éclatant (comprend par là que tu n'as pas mis en péril l'équilibre des groupes ou d'un monde), donc tu es plutôt inconnue de tous^^

« C'était tête baissée, elle voulait être vraiment très discrète. »
La encore, le 'c'était tête baissée' me gêne^^ Tu avances jusqu'à l'accueil, dis simplement que tu le fais tête baissée, pas besoin d'une phrase complète juste pour ça. L'aparté pour le vraiment discrète aurait convenue aussi.
Enfin, je ne reviens pas là-dessus (ni maintenant, ni plus tard, sauf si c'est une énorme erreur^^), j'ai tout dit juste avant !

« Les quatre femmes que j'avais été chercher à la Cité Interdite, seraient-elles ici aussi ? Si oui, j'espère qu'elles se sentent plus à l'aise ici que là où elles étaient avant... »
C'est dommage... Tu parles des danses sur la scène, sans les relier à ce qu'a déjà vu Genesis (donc ni fées, ni nymphes) ni même en disant ce qu'il s'y passe maintenant (ce qui aurait été une indication : es tu arrivée juste après qu'il ait envoyé Atossa pour te guider ? Ou quelques minutes/heures plus tard?).
En plus, au lieu de simplement évoquer les 4 filles que tu as recruté, tu avais l'occasion de les mettre en scène, de les faire danser ou servir les clients ou que sais-je d'autre ! Certes, la probabilité que tu rencontres 4 filles que tu as recruté sur 50 est faible... mais en faire apparaître une aurait été possible, et presque normal^^

Bon, tu finis en engageant la conversation... il ne s'est pas passé grand chose, mais puisque tu ne fais qu'écrire ton arrivée, c'est normal !



Genesis
« A vrai dire, s'il était si heureux de la voir à sa table, c'est parce que depuis des mois il attendait ce jour. »
Un peu plus et il part chercher une bague pour faire sa demande ! Lui qui apparaissait calme et posé durant tout ton rp, il apparaît comme un gosse qui va recevoir un bonbon ! Le contraste est brutale. J'espère que la raison sera vite exposé, maintenant je suis curieux de savoir pourquoi !

« Sa peur était qu'elle ait l'impression d'être là, au Moulin Rouge, pour servir d'exécutrice ou comme une sorte d'agent de l'ombre dont il aurait eu besoin. »
Et après l'excitation, on passe à l'angoisse... C'est étonnant ! Après tout, c'est juste un recrutement, et ce n'est pas son premier. Pour un grand consul, expert en tragédie, c'est étonnant, on dirait un bleu qui va faire ses premiers pas ! Ou sa demande en mariage !
Comme je l'ai dit, je ne connais pas bien Genesis, mais si je m'en réfère à ma propre expérience, et à ce que j'avais déjà pu lire un peu dans ton rp avec Nikoleis... ce n'est pas son état habituel. J'espère avoir une explication satisfaisante à tout ça^^



Pamela
« La rouquine laissait vagabonder son regard sur toute la pièce, cherchant à voir si un quelconque regard ne s'attardait pas trop sur elle, puis la scène où les danseuses se donnaient à cœur joie dans leur prestations. Puis ses yeux vinrent se poser sur l'homme qui la regardait toujours. »
Je passe outre le fait que tu te refasses belle qui n'a pas grand intérêt en terme de commentaire pour revenir sur cette histoire de discrétion... Tu en fais des tonnes jusqu'à présent, mais c'est comme Genesis, tu n'expliques en rien ce qui pourrait arriver si tu te faisais démasquée. Pourquoi cette terreur, cette paranoïa ? Je sais que feue Angelica désirait que les mercenaires coupent les ponts avec tout le monde, sauf dans le cas d'un contrat. Mais, le boss étant mort, et la joueuse absente, les mercenaires n'ont pas validés cette règle. Rien n'empêche Pamela d'aller voir Mickey, Genesis et Angel tant qu'elle veuille aux bons intérêts du centurio et qu'elle aide à le renforcer !

« La sorcière baissa la tête, un peu honteuse d'être honnête pour répondre à cette question. [...]  C'est en souriant que Pamela croisa les jambes, posa ses coudes sur la table et son menton sur le revers de ses mains. »
Tu passes d'une attitude de petite fille prise sur le fait après avoir fait une bêtise... à celle d'une séductrice qui mène la conversation, et qui pourrait demander quand elle veut à Genesis de faire ce qu'elle désire. Je ne sais pas si c'était voulue, mais le contraste entre les deux attitudes est suffisamment violent pour se demander si Pamela n'est pas schizophrène. Passer d'une fillette à une femme fatale... Je me demande ce que sera la réponse de Genesis. Enfin s'il le remarque !



Genesis
« Et pourtant, lorsqu'elle reposa sa tête sur ses mains, enfin débarrassée de cet habit qu'il avait maudit dès la première seconde... son souffle fut véritablement coupé. Pamela était une femme magnifique, flattée par ses gestes et par une sensualité à peine masquée. »
Bon, aucune mention de son attitude infantile, juste de son côté séducteur. Et encore une fois, je suis surpris de voir Genesis si... ouvert. Il m'est toujours apparu comme un acteur grec se cachant derrière un masque de politesse. Toujours un petit sourire aux lèvres, toujours poli... et toujours un mystère concernant ce qu'il pouvait réellement ressentir ou penser. Et là, je ne le retrouve pas du tout. A vrai dire, j'hésite entre le considérer comme un jeune homme sous le charme de sa première émotion devant une femme attirante... et l'instant d'après, comme une sorte de requin paternaliste qui connaît tout sur tout^^

« [i]Le Tragédien fit une pause, réfléchissant à ses mots, baissant légèrement la tête sur son verre de vin vide... et poursuivit avec un ton plus neutre. »
La relecture vaut pour toi aussi ! tongue
Une balise qui traîne, ça fait moche monsieur le consul !

« " Ah, mademoiselle Isley, vous avez rencontré... " »
Autant je n'ai pas grand chose à dire son ton speech concernant le consulat, que tu expliques plutôt bien (sauf peut-être en ce qui concerne la partie des 'hommes'... seul les mâles sont chasseurs de tête, seul les femelles sont danseuses ? C'est un peu ce qui ressort de ton discours^^).
Autant il faut absolument que je commente cette phrase... Tu demandes à Atossa d'accueillir et d'escorter Pamela jusqu'à ta table, tu demandes à Atossa de revenir... et tu apparaît presque surpris que les deux se soient rencontrées. Tu aurais du dire un truc du genre : « Mademoiselle Isley, laissez donc mademoiselle Atossa vous parler un peu plus du consulat ».

« Rebonsoir. Je m'appelle Atossa, je suis danseuse au Moulin Rouge et je viens de Perse. C'est moi qui vous servirai ce soir. »
Brutal... comme un cheveu sur la soupe, à l'image de ta réplique étrange!^^
Qu'elle dise qu'elle vous sert, ok. Qu'elle est danseuse pourquoi pas. Mais pourquoi dire qu'elle vient de Perse quand personne ne lui pose la question ?



Pamela
« La rouquine écoutait le Consul, elle buvait ses paroles même. »
Oublié la femme fatale, place à « Elle surprend l'écolière sur le banc d'une classe Par le charme innocent d'un professeur d'anglais. ».

« La pauvreté, la misère sont des choses que je ne supporte plus depuis que j'ai tué cet enfant par accident à Illusiopolis.  »
Bon, tu rappelles une mission passée qui t'a touché simplement parce que Genesis parle de bonheur et un poil de réussite sociale pour ceux qui ont du talent (et uniquement eux). Soit.
En revanche, pourquoi la mort de ce gosse que tu as tué... fait que tu ne peux plus supporter la pauvreté et la misère ? Ce n'est pas ça qui la tuer après tout.

« qu'il l'interpella d'un signe la jeune femme que la sorcière avait vu un peu plus tôt »
Relecture ! 'Qu'il l'interpella' signifie que tu parles de Pamela... vu que tu n'évoques qu'après qui il interpelle^^

« la jeune femme détourna très rapidement le regard quand elle repensa à un homme en particulier, mais voulut à cet instant éviter de montrer sa gêne »
Genesis parlait des recruteurs... ce qui fait que Pamela se sent obligé à ce moment précis à repenser à son passé... et s'en sent gêné... Une explication serait parfois la bienvenue ! Honnêtement, je ne vois absolument pas pourquoi tu parles de monsieur X à ce moment-là, alors que jusqu'à présent, tu semblait captiver par Genesis. De plus la mention d'homme, de réussite, de bonheur, ne peut pas être utiliseé sans arrêt pour remonter des 'souvenirs' qui nous restent inexpliqués. C'est mal amené, et c'est frustrant pour le lecteur !

« Je vendrais Père et Mère pour avoir des vêtements comme les siens ! Rectification... Ils sont mort, tant pis pour la garde-robe. »
Je dois avouer que je trouve ça totalement déplacé... Pas le fait d'en avoir l'idée. Si ça fait partie de ton personnage, ça en fait partie. Non c'est le moment que tu choisis pour en parler.
Tu débutes ton rp par la mort douloureuse de l'enfant, qui t'a profondément blessé... puis tu l'oublies. Tu enchaînes avec monsieur X et des souvenirs gênants, probablement tout aussi douloureux avant de l'oublier. Et tu continues en parlant vêtement... et le fait que tu serais prête à vendre tes parents juste pour eux ?
Si j'ai déjà pu vous reprocher l’enchaînement d'émotions contraires sans explications, et brutalement, je pense qu'on atteint le paroxysme dans cet exemple.
Malgré tout ce que j'ai pu dire, la lecture de vos rps étaient assez agréable dans l'ensemble. En revanche, celui-ci en particulier me refroidit complètement. Tu étais probablement en manque d'inspiration ou déconcentrée. Ça arrive à tout le monde, moi le premier. Cependant, c'est vraiment dommage, ça gâche tes efforts jusqu'à présent...

« J'aimerai vous poser une question. J'ai connu un homme de chez vous, un certain Samuel. Cela fait un bon moment maintenant que je ne l'ai pas revu. J'aimerai savoir ce qu'il est devenu. »
Bon, tu finis presque sur une bonne note... tu parles au moins un peu de monsieur X, donnant une information sur le fait que tu aies été gêné lorsque Genesis parlait des hommes



Genesis
« " Deux verres de vin rouge, dans ce cas, je vous prie. " »
T'aurais pu prendre le champagne ! Néanmoins, ça colle bien au ton du rp, à la douceur, à la saveur que vous lui donner... par moment!^^

« dit le tragédien avec un léger sourire, se rappelant avoir vu Jetstream Sam se battre, avec plus d'aisance à l'épée qu'il n'en aura jamais. »
Hum... Donc le Samuel de Pam est Sam en fait ? Et si non, le quiproquo est voulu?^^

« Les cités dorées sont la cible favorite de solitaires et d'anonymes. Contrairement à d'autres, nous ne savons pas ce que nous devons craindre. »
Une information particulièrement alléchante. Pourquoi diable le consulat serait une menace ? Après tout, vous cherchez à répandre art et bonheur... Mis à part la congrégation, et la coalition, je ne vois pas trop les ennemis que vous pourriez avoir... Certes, des âmes dérangées et solitaires comme tu dis, mais aller jusqu'à entraîner les danseuses à l'arme blanche... Un peu poussé non ? Les arts martiaux et quelques videurs auraient été suffisant^^

« Pamela représentait un enjeu... et Genesis détestait perdre. »
Je ne sais pas si c'est la meilleure des conclusions... Mais elle me plaît bien Very Happy



Pamela
« Le Consul avait réussit à rassurer la sorcière. Le Consul allait bien. »
Bien qu'on sache qui est qui... La répétition porte à confusion !

« Pamela écoutait avec beaucoup d'intérêt le Tragédien. Mais tout en l'écoutant elle se remémorait ce souvenir de leur dernière rencontre à la Cité des Rêves.
D'un coup, elle sentit sa gorge se refroidir. Et petit à petit le reste de ses membres. Elle se gifla intérieurement pour ne pas à repenser à ce douloureux souvenir et ainsi reprendre ses esprits. Revenir et rester ici au Moulin Rouge.  »
Encore une fois, tu te souviens d'éléments marquants... C'est bien mais ce qui serait mieux, c'est qu'ils soient cohérents ! Ils arrivent un par un, à des moments différents, et n'apportent pas grand chose au rp puisque tu passes immédiatement à autre chose... Ils servent à meubler. Cependant, ils ne le font même pas correctement car à moins d'avoir lu tous tes rps, on ne sait absolument pas de quoi il est question :/

« Vous m'avez demandé de venir. Mais j'aimerai tout de même connaitre la raison de ma présence en ce lieu. Pourquoi suis-je là ?
La sorcière pouvait se montrer très direct, mais elle n'était tout de même pas très rassurée en ce lieu qu'elle ne connaissait pas. Elle était tout de même très méfiante.
Son stress commençait à se faire remarquer. Une de ses jambes remuait, et son pied tapait doucement et silencieusement le sol. »
Alors là... je ne peux que te taper sur les doigts ! On arrive quand même à la seconde moitié du rp (qu'on a même dépassé), Pamela s'est arrivée plutôt sereine (même si elle voulait se cacher... ce qui est suspect quand personne ne se cache), elle s'est mise à l'aise (on oublie le fait d'être caché), elle discute tranquillement avec Genesis en prenant un verre, elle aborde une question qui lui tient à cœur et la met mal à l'aise, et après elle se sent de nouveau bien... Jusqu'à cette montée de stress qui n'est dû à rien... sérieusement, une question comme ça, c'est dès le début qu'il faut l'avoir ! Pareil pour l'attitude (avec cependant une remarque : tu peux de nouveau paniquée, si quelque chose t'y pousse... ce qui n'est pas vraiment le cas!)



Genesis
« Elle se montrait méfiante... ce qui le surprenait, oui. Lui n'avait peut-être pas une excellente réputation mais il crut s'être montré plutôt poli et sympathique. L'endroit était... tout sauf menaçant. »
Voilà ! La réaction de Genesis est la même que n'importe quel lecteur ! Ca n'a aucun sens^^

« Je ne vous ai pas payée pour employer vos services mais pour avoir une discussion avec vous. Vous n'avez rien à craindre, mademoiselle Isley »
C'est... bête à dire après avoir discuter pendant 50 rps. Ce n'est absolument pas contre ton rp Xaldin, mais plutôt la tournure que ça a pris. Pam, si tu dois te relire attentivement pour les fautes et tout le reste, le plus important reste la cohérence. Sans ça, ton rp a beau être joli et bien écrit, il ne tiendra pas la route une seconde !

« Genesis rangea aussitôt son porte-feuilles et défit son sourire »
Faire un sourire je connais, en défaire je n'avais jamais entendu ça XD

« Mais... ma chère, vous n'avez rien à faire là-bas. »
Tu disais plus haut que tu voulais être prudent, que tu n'aimais pas perdre... C'est plutôt une phrase audacieuse ! Pamela pourrait se vexer et se barrer, surtout maintenant que tu l'a payé ! ^^

« Atossa arriva et déposa devant les deux interlocuteurs une coupe de vin rouge, repartant aussi tôt »
'aussitôt' plutôt... En tout cas, c'est comme ça que je l'aurai écrit car de la manière dont tu l'as écrit, ça fait plutôt penser à l'heure, qu'à la rapidité.

« Vous êtes une femme... superbe »
Encore plus casse gueule que de dire qu'elle n'est pas faite pour être mercenaire... juste à cause de sa beauté ! Si les femmes d'aujourd'hui t’entendait dire ça... tu te ferais lyncher^^

« Et je veux pouvoir dire de votre beauté qu'elle a promis allégeance au Consulat. »
Et t'enchaîner avec l'objetisation de la femme... Prie pour qu'aucune féministe devienne consul XD

« Quoi que vous recherchiez... Nous pouvons vous l'offrir. Si c'est de l'argent, j'y mettrai le prix qu'il faudra. Si c'est de la renommée, vous deviendrez une star. Ma chère, je vous prie de rejoindre le Consulat. »
Tu as oublié les guillemets finaux.
Bon... J'trouve ça un peu maladroit. Après avoir bassiné Pamela et le lecteur en disant qu'il savait qu'elle était faite pour plus... Il ne connaît pas ses motivations, ses buts, ses projets ? Tu ferais une très mauvaise diseuse de bonne aventure^^



Pamela
« Elle ne voulait pas que l'homme la prenne pour une femme attirée par l'argent, qu'elle n'était pas... »
Tu as choisis le mauvais groupe alors ! Et il t'a déjà engagé donc bon... Ce n'est pas un rencard, rien ne t'empêche de récupérer ton dû ! Il t'a demandé de venir en tant que Mercenaire, au nom du consulat !

« Entrer chez les mercenaires était la seule façon pour moi de retrouver quelqu'un, il ne peut pas comprendre ça. Je n'aime pas trop être jugée. »
Hum... Bien que sur ses derniers propos, Genesis se soit montré plutôt... catégorique, il a fait preuve d'empathie, de compréhension le reste du temps.
Et quant à ta réaction en elle-même... elle est un peu passive^^ Une vraie explosion aurait été préférable pour démontrer que tu n'aimes pas être jugée...

« Ce n'est pas du gros rouge qui tâche ça, il est bon. J'ai bien fait de prendre la même chose. »
J'aimerai t'envoyer sur la chaine youtube d'e-penser ! Les vidéos sur les voyages dans le temps, les paradoxes, les relations cause-effet... Tu ne peux pas te dire « j'ai bien fait de prendre la même chose » quand tu n'as fait que te ranger à l'avis de Genesis... qui n'avait pas encore commander quand tu lui as demandé de choisir ! C'est comme si tu disais 'J'ai bien fait de naître pour diriger ces cons' ^^

« En entendant ces merveilleux compliments la jeune femme se mit à sourire tout en rougissant, se pencha un peu plus sur la table vers son interlocuteur pour le remercier à voix basse. »
Donc 'les compliments' se résument à tu es belle, je te donne ce que tu veux... C'est assez superficiel de la part de Pamela... et elle n'a apparemment pas percuté que 'ces compliments' sont la raison pour laquelle, selon Genesis, elle ne peut être une mercenaire...
La suspicion n'a pas duré longtemps, un compliment arrange tout... Quand je disais qu'on passait du coq à l'âne

« Éclairez ma lanterne. Qu'est ce que j'ai pû faire ou dire un jour pour que vous me vouliez dans vos rangs. Je n'ai rien de spécial.»
Je renvois au compliment... Genesis lui a déjà dit ce qu'elle avait de spécial même s'il n'est pas rentré dans les détails. Qu'elle veuille en savoir plus oui, mais qu'elle ne dise pas qu'elle n'a rien de spécial quand il lui a dit que c'était sa beauté qui l'intéressait... et qu'elle a déjà accepté la remarque.

« Elles et moi nous n'avons rien en commun... Elles, viennent de partout dans ce monde et ont leur place ici, elles ont ce petit quelque chose qui fait qu'elles sont uniques. »
Mis à part pour booster l'égo de Pamela... Je trouve que cette partie de la discussion est assez inutile et banale. C'est vraiment du 'dis moi que je suis la plus belle quand je dis l'inverse'. Si ça aurait été acceptable pour un rencard, ça ne l'est pas pour un entretien, pas quand tu as quelques qualités appréciables comme la magie et ton expérience en tant que mercenaire, en plus de ta beauté reconnue qui est la raison même de cet entretien. J'en fais des caisses... mais il y en a des caisses aussi !



Genesis
« elle étonnait assez le tragédien, entouré de consuls qui n'étaient pas réputés pour leur humilité... Lui le premier était imbu de sa personne. »
Cette remarque m'a sauté aux yeux... mais maintenant que je dois la commenter, je ne sais pas bien quoi dire pour exprimer exactement ce que je pense. Comment peut-il penser que c'est de l'humilité ? L'attitude et les dires de Pamela sont contradictoires... Elle est consciente de sa beauté, elle en a déjà joué (même si Genesis ne peut pas forcément le savoir avec certitude, il peut le supposer).
Dans cette phrase, je retrouve le Genesis que je 'connais' : sûr de lui, intelligent... mais en même temps, je ne peux m'empêcher de retrouver également l'espèce d'amoureux transi que tu as fait quelques fois durant ce rp : subjugé par Pamela, idiot à la limite du ridicule...
Bref, plus qu'une critique ou un mauvais point, cette phrase me laisse perplexe^^

« Pouvait-elle être belle et l'ignorer ? Non Genesis ne pouvait y croire. Ses habits, sa chevelure... jusqu'à ses gestes et à ses regards. Il y avait une aisance dans cette femme... Mais pour autant, il ne pouvait envisager une fausse modestie. »
Juste après, tu t'en rends bien compte en plus... après, il n'y a qu'un pas entre humilité et fausse modestie ! Perso, devant une mercenaire, je ne parierais pas sur l'humilité.

« C'était peut-être de la méfiance qui poussait la jeune mercenaire à questionner ainsi le consul. Oui... C'était l'option la plus plausible. »
Genesis ne peut évidemment pas le savoir... mais j'aurai vraiment aimé que ça soit le cas ! Pam, il faut parfois te choisir un rôle, et t'y tenir, quitte à faire dans le ridicule, dans l'excès. Si tu veux que Pamela soit suspicieuse, tu le fais, et tant qu'on ne te donne pas de bonne raison de ne plus l'être... tu  continues de le faire. Si tu étais restée sur ta crainte et ton stress mal amené et hors contexte... tes questions, ta 'fausse modestie' seraient passées comme une lettre à la poste !

« C'est de ces hommes dont je voulais vous parler tout à l'heure... […] Je ne vous ai pas mentie, tout à l'heure. Lorsque j'ai vu une photo de vous, j'ai tout de suite compris que votre place était parmi nous. »
J'ai envie de t'embrasser ! C'est magistrale ce que tu viens de faire ! Tu récupères la suite de ton explication, tout en mêlant peu après ce que tu as déjà dit !

« je n'avais pas encore découvert ou en tout cas compris que vous étiez... dotée d'un don avec les plantes. Vous ne pouvez imaginer à quel point ce pouvoir vous a rendue soudain indispensable à mes yeux. »
Plutôt que dire que sa beauté était la raison pour laquelle tu la voulais, qu'elle n'avait pas sa place chez les mercenaires... C'est ça que tu aurais du illico sortir si tu avais été prudent^^

« Il saisit deux d'entre elles, des photos pliées en quatre, avant de poser son bouquin sur la table. »
Je chipote hein ! Mais vu la relation presque fusionnelle que tu as décrit un peu plus haut avec ce « bouquin », le terme est mal choisi^^ Je sais que ce n'est qu'un mot parmi d'autres, mais choisir 'livre' ou 'bible' aurait été mieux ! Bon, après on n'y pense pas forcément quand on écrit, et c'est plutôt subjectif (ou presque tongue )

« Il montra ensuite la deuxième photo, cette fois-ci en couleur, affichant un panorama impressionnant d'une immense forêt rongée par les flammes.

" Ceci n'est qu'une petite part de ses pouvoirs. Il est incroyablement puissant. Je serai le premier à le combattre, dès que je le pourrai mais... les dégâts qu'il commet sont et resteront là. C'est... la raison la plus dramatique qui me pousse à quérir votre venue dans le Consulat. Je ne veux pas vous prendre par les sentiments mais... avec vous, nous pourrions accomplir de grandes choses. " »
Ca, c'est du recruteur badass et visionnaire ! Ouais, j'avais que ça a dire !



Pamela
« D'ordinaire, elle aurait été outrée, mais bizarrement là, dans ces circonstances ça ne la dérangeait pas tellement. C'était pour ainsi dire, pour une bonne cause. »
Hum... Bonne cause ou non (car après tout, rien n'est fait, et ce n'est qu'une des millions de choses que Genesis a mit en avant), Pamela devrait quand même être outrée... Ou au moins dérangée, mal à l'aise que ce type, ce groupe même l'ait espionné pendant des heures, des jours, des semaines et qu'il cherche à contrôler, si ce n'est en entier, au moins en partie sa vie !

« Je ne suis pas qu'une simple jardinière. »
Il ne l'a jamais dit ! On sent que la fierté de Pamela a été touché... pourtant ce que Genesis lui demande, c'est quand même de créer des milliers de paradis... C'est pas le travail de Bernard qui taille juste les haies !

« Lorsqu'elle se baissa pour en attraper le soliflore qui se situait au centre de la table, laissa glisser sur le côté quelques mèches de cheveux rousses qui laissèrent apparaitre une brûlure, marque faite au fer rouge sur son épaule droite. »
Bon, déjà je ne pense pas que Pamela « laissa glisser » volontairement ses mèches pour révéler sa cicatrice. Un participe au lieu d'une verbe conjugué aurait été préférable.
Ensuite, j'ai recherché ce que voulait dire soliflore... c'est un vase qui contient une unique fleur. Quand je vois que tu connais un mot pareil, et que pourtant tu as parfois du mal à trouver des synonymes (je te renvois au double consul pour deux personnes différentes par exemple)... c'est sidérant !

« La fleur en sa possession, elle retourna à la table qu'elle occupait et y déposa la rose dans son vase. »
Je trouve étrange que toutes les tables ne possèdent pas ces fleurs comme déco... A moins que cette table n'ait été réservé par un couple et donc décorée pour l'occasion...

« Je peux donner la vie aux plantes. »
Tu confirmes que tu n'es pas qu'une simple jardinière (même si ta création d'une rose d'une une feuille de rose fait pensé à des expériences contre nature), ce que Genesis pensait d'ailleurs.

« la sorcière fit apparaitre une petite flemme qui vint détruire la petite rose. »
Relecture ! Une petite 'flamme' Smile

« C'est avec une petite grimace, que la jeune femme souffla sur la fleur pour faire disparaitre la fumée qu'avait provoqué le feu. »
Et là on revient à un état plus commun et absolument pas lié au pouvoir des plantes... T'es une jardinière qui utilise de la magie. Si on prend cette unique phrase, voilà ce qui en ressort. Tu sais t'occuper des plantes, et tu peux utiliser la magie pour les détruire comme à peu près quoi... 80% du forum ?

« J'aime créer ces êtres si ravissant, mais y mettre un terme mais très douloureux. »
Relecture ! Y mettre un terme 'm'est' très douloureux

« elle vit et regarda »
On en revient à la redondance... Tu as du vocabulaire, tu l'a prouvé... Utilise le à bonne escient !

« de douloureux souvenirs... »
Les douloureux souvenirs sont un thème récurent chez toi... tellement que ça perd tout effet, tout intensité. Je suis anesthésié face à la douleur que 'ressent' Pamela. La première raison, c'est qu'on ignore encore ce que sont ces souvenirs. La seconde, comme je viens de le dire, c'est que tu n'utilises que ça. Je parlais d'excès tout à l'heure, s'en est. Le problème, c'est qu'il n'y a pas de cohérence, d'explication, que ça revient et que ça repart sans cesse. Il faut vraiment que tu te fixes des intentions, un registre et que tu t'y tiennes. Sur un rp solo, tu peux y arriver, mais tu as besoin de travailler ça sur un rp en plusieurs parties !

« Vous avez vu de quoi je suis capable et encore là, ce n'était qu'un aperçu de ce que je peux faire. Mais seule... Je ne pense pas pouvoir le faire. »
Tu commences par dire que tu en as plus sous le capot, avant de dire que tu n'as pas les capacités de tout faire... Alors les deux démarches sont possibles, et le seconde est louable mais... Combiner les deux ? Tu aurais du nuancer la première partie, dans le seul but de t'accorder avec la seconde, la plus importante. Hiérarchise tes propos, ça t'aidera. Définis le plus important dans ce que tu dois dire avant d'y mettre l'accent.



Genesis
« L'un de ses innombrables défauts, vous diront certains, était d'être un inconditionnel amoureux des femmes. »
Il y a une différence entre apprécier la beauté, les courbes d'une femme, et être véritablement amoureux comme certains des moments de ton rp le... montrait^^ Après, un défaut ou non, ça reste personnel et en partie lié à la vie qu'on mène. Pour un consul, qui doit rechercher la beauté... pas vraiment un défaut (sauf si tu es un coureur de jupons en prime).

« Il n'avait plus rien de cet homme beau qu'il était, il y a encore quelques mois. »
Un peu plus est tu dis qu'il est vieux et qu'il ressemble au monstre de Frankenstein... ce qui rendrait bizarre le fait que Pamela ait accepté ton compliment avec autant de ferveur!^^

« Vous êtes unique, mademoiselle. Comptez sur le Consulat pour vous rendre parfaite. »
Mais en étant rendu parfaite, ne perdrait-elle pas ce qui fait d'elle une personne unique ? Tu as 4h tongue

« le show de Mindy commença... »
Quel hasard ! Pile pour appuyer ta demande ! ^^
Si j'ai repris cette phrase, c'est davantage pour savoir... il existe une liste de toutes les danseuses avec leur nom, physique, histoire ? Car je suis presque certain que tu en as parlé dans ce rp (ou alors je confonds avec le commentaire que tu avais fait à Ciss) mais je suis incapable de me souvenir de qui il s'agit...

«  invitèrent des monsieurs dans le public à danser avec elle sur la mélodie. »
Avec 'elles'... enfin dans la logique, il faudrait un pluriel puisque les danseuses invitent les hommes à faire un tango... Mais on peut aussi le voir comme faire de la scène une piste de danse, et donc accompagner Mindy et son partenaire (qu'au passage tu avais oublié de mentionner avec ton 'les musiciens et Mindy commencèrent un tango). Après, est-ce que c'est une simple erreur bien placé ? Ou est-ce que c'était volontaire?^^

« Que puis-je bien ignorer de vous, ma chère. »
Les questions viennent... un peu tard pour l'entretient, sachant que le rp est quasiment fini !
M'enfin, si j'ai repris ça, c'est davantage pour le sens de la phrase, avec cette ponctuation. Au lieu de poser une question, Genesis donne l'impression qu'il n'ignore rien d'elle... Tout comme vos attitudes bipolaires, Genesis a tour à tour donné le sentiment qu'il savait tout sur elle... et qu'il ne savait rien. Et là, les deux sont mêlés dans un même discours



Pamela
«  Bien évidemment, à l'époque il était mon compagnon, il n'était donc pas objectif. »
Phrase bateau... en quoi sortir avec quelqu'un t'empêche d'être objectif ? L'amour rend aveugle et sourd selon certains... Ouais c'est possible, mais pas pour tout le monde ! Nommé monsieur X, s'il est bien différent de Samuel a.k.a Jet Sam... ça peut être bien pour s'y retrouver dans l'histoire !

« Je bouge certes, mais aussi bien que vos ravissantes danseuses. »
Relecture ! 'pas' aussi bien

« Et la reposa délicatement dans son soliflore. »
On n'est pas en vieux ou moyen français ! Si tu sépares ta phrase en deux, même avec une conjonction, répète le sujet ! Ca peut être un effet de style dans certains cas, mais il faut savoir bien manié la langue donc mieux vaut éviter les pentes glissantes à notre niveau !

« Ce n'est qu'après avoir paré de cette bribe de son passé que Pamela sentit ses yeux se gonfler, mais effaça rapidement ce début de larmes en secouant sa tête de droite à gauche. Faisant ainsi semblant de remettre en place sa splendide chevelure de soie rousse et passa ensuite sa main dans ses cheveux et se mit à jouer avec quelques mèches »
C'est ce que je disais. On voit ce que tu veux dire, mais ce n'est pas très bien écrit, les transitions ne sont pas bien réalisées (et puis... il faut une cause-effet pour faire une transition aussi la plupart du temps), la syntaxe laisse à désirer (coordonner une proposition participiale et une proposition avec un verbe sans sujet explicite?)

« Oups, mais qu'est ce qui me prend !? Je ne suis pas chez moi. D'où je me permet de faire ça ? Je ne suis pas bien... »
Agir... sans se controler. J'suis presque sur qu'il y a un terme médicale pour ça ! Et jusqu'à présent, ça ne semblait pas être le cas de Pamela, aussi bipolaire et gaffeuse soit-elle !



Genesis
Bon... Ca fait 30 minutes que j'suis sur ton rp, et ça me prend la tête ! Je n'ai pas grand chose à y dire en fait (surtout que je pensais que c'était le tout tout dernier rp T-T)

« Le Tragédien sourit légèrement à la mercenaire, se promettant de la rassurer.  »
Sachant que tu ressembles à un vieux bonhomme effrayant... Ouais, je n'ai vraiment rien à dire^^

« Le consul se surprit à penser à Mizore, par le fait... Elle qui composait ses textes, elle avait... tant de mal à écrire à la faveur du vent. »
Si voilà ! Cette phrase déconstruite ! Je pense que c'est fait exprès, pour montrer à quel point Genesis a du mal à mettre des mots sur ce qu'il ressent. Mais dans un paragraphe fluide et bien écrit, le rythme est tellement cassé en deux. Encore une fois, je peux voir la raison, mais je trouve que ça dérange de trop... Si encore la seconde partie du paragraphe était moins 'belle', la fracture aurait eu une réelle influence sur la suite



Pamela
« Elle était subjuguée, cette femme, bien qu'elle ne la connaissait pas. »
Relecture ! Ta phrase n'est clairement pas finie ! Comme je le disais, avant d'essayer des figures de style, une manière d'écrire différente, écris d'abord de manière fluide et compréhensive!^^

« Ce n'est que lorsque le Tragédien laissa Pamela près de la scène que son cœur commençait à s’accélérer dans sa poitrine. »
A moins que ton cœur soit un vieux modèle qui demande 3 plombes pour démarrer... le temps à utiliser est le passé simple pour les actions ! Et il est plus logique que son cœur danse la lambada dans sa poitrine dès qu'elle se rend compte que Genesis va la faire chanter immédiatement plutôt que lorsqu'elle se retrouve sur scène !

« Elle s'approcha donc près de l’orchestre et leur souffla quelques mots à voix basse. Quelque chose de totalement inaudible pour le reste des personnes présentes dans la salle. »
Le but du murmure oui ! Je sais que je dis souvent qu'il faut que tu sois plus clair, que tu décrives plus et blablabla mais bon... Les choses basiques, je ne pense pas que ce soit nécessaire, sauf si elles ont une importances capitales ! En l'occurrence, si le moulin était absolument silencieux, qu'on aurait pu t'entendre si tu ne l'avais pas fait... Ce n'est pas le cas ici.

« La sorcière continuait toujours de chanter quand elle aperçut deux danseuses qui était près de l'entrée de la scène, elle leur fit signe de venir jusqu'à elle. Arrivées à sa hauteur elles se mirent à bouger au rythme de la musique.
Les deux jeunes femmes qui étaient à présent sur scène avec la rouquine se prêtaient au jeu. Elles dansaient de la même manière suivant la cadence de la voix de la sorcière et celle des musiciens. »
Par exemple, bien qu'on s'en doute tout à fait, c'était bien vu de dire que les danseuses suivaient le rythme de tes paroles, surtout si c'est dans un style inhabituel (bon c'pas vraiment possible puisque les musiciens connaissent la chanson et que c'est dans un style plutôt commun)

« C'est tout en souriant et sans le souffle coupé, que la jeune femme vint s'assoir de nouveau face à l'homme.  »
Sans le souffle coupé ? Hum... Les joues rouges, le souffle un peu rapide suite à sa prestation je comprends, mais sans le souffle coupé ? Elle vient quand même de chanter, et de rapidement retournée à sa place (et on en reparlera de la discrétion, elle qui avait peur de se faire reconnaître!)
Oh ! Et c'est 's'asseoir' ! Ecris sur un logiciel de traitement de texte, ça évite pas mal de fautes !

« Quelques clients regardaient toujours la rouquine. Ils étaient bouche-bée. Et pour cause, ce pseudo-spectacle n'était pas du tout prévu dans l’organisation de la soirée. »
Les chevilles ça va ?
Que ta prestation les laisse bouche-bée... Pourquoi pas. Mais qu'ils soient bouche-bée parce que ce n'est pas prévu ? Dans un cabaret qui invite ses membres à régulièrement se joindre aux festivités ? Je n'y crois pas une seule seconde. Ca n'a aucun sens !
Et lorsque tu as une scène, des musiciens, des danseuses... on ne peut plus vraiment parler de pseudo-spectacle. D'improvisation, d'interprétation ou même de spectable, mais pas de pseudo-spectacle.



Genesis
« Si c'était cela, tous les artistes seraient talentueux, ce qui est loin d'être le cas. »
Oula... J'pense que c'est encore un coup à s'engueuler ou dire que c'est une différence d'opinion mais... Tous les artistes sont talentueux... Sans ça, ils ne seraient pas des artistes (et je ne parle pas de ceux qui s'appellent artiste – du style qui chantent faux et se prennent pour des stars).
Après, dans notre conception, tous les mecs talentueux ne sont pas des artistes, dans celle du consulat... je pense que si. T'es talentueux en informatique ? T'es un artiste de l'ordi!^^

« Si elle n'avait été que belle ou talentueuse, il se serait pardonné d'échouer à la recruter... »
Tu viens juste de découvrir son talent... et tu viens juste de dire que t'aurais pu échouer sans te tirer une balle ? Hum... Il est loin le Genesis prudent qui ne pouvait absolument pas échouer à la recruter... et à perdre.

« le Sanctum pour offrir des dieux »
Le consulat ne fait pas déjà ça ? Le sanctuaire à Aphrodite et tout le tralala ?

« Dans dix ans, Genesis serait mort depuis déjà longtemps. Le rêve propre à chaque consul, il ne le verrait jamais s'accomplir. Il s'est préparé à cela... depuis que le Consulat a vu le jour, à vrai dire, car il est Tragédie. Et malgré cette fatalité, malgré cette maladie et justement pour tous les autres consuls et pour les cités dorées, il s'épuiserait jusqu'à son dernier souffle pour le bien du Consulat. Sans doute ne verrait-il désormais que les jours sombres à venir, et s'éteindrait-il en pensant avoir échoué. »
Voilà... Le rp était assez léger, sans grande conséquence... Et tu nous sors un truc badass de chez badass, vachement sombre et digne de Tragédie comme tu dis... Chapeau !



Pamela
« J'aurai quelques affaire à régler avant de pouvoir vous rejoindre. Cela pourra mettre plusieurs jours cependant. L'offre sera-t-elle toujours valable ? »
Dans d'autres circonstances, une telle question aurait pu être légitime... mais là non^^ Genesis t'a quand même fait venir jusqu'ici, te payant une fortune, juste pour te recruter. Si tu lui dis oui, évidemment qu'il va te laisser clôturer toutes tes affaires en cours !



Genesis
« tel que sa peur de ne pas réussir à convaincre la jeune femme l'avait tourmenté longtemps... »
On revient sur le trip hallucinatoire que la chanson t'a donné ? Non ? J'me disais aussi !

« A jamais. Prenez le temps qu'il vous faudra. Je me contenterai d'une promesse. »
Sérieux... badass... Si tu veux en faire un coureur de jupon, t'auras pas de mal !

« Genesis buva le fond de son verre et se leva, souriant légèrement à Pamela. »
Buva ? Du verbe buver ? XD

« J'ignore si ce contrat fut pour vous le dernier, mais sachez que ce fut un plaisir pour moi de faire affaire avec vous. »
Tu ne peux pas toujours être badass... Sérieux, tu viens de la recruter, l'affaire c'est elle, et tu fais comme si tu venais d'acheter un vase, ou de lui acheter/vendre une maison ? Et dire que ça conclut le rp !




Bref, ma conclusion !
Il y a eu plein... plein de choses négatives. Mais quand on s'accroche aux détails !
Ca reste des rps assez agréable à lire, qui ne tournent pas trop autour du pot, et qui ne perdent pas de vue leur objectif : le recrutement de Pamela.
Je ne l'avais pas du tout imaginer comme ça, et il n'est pas parfait. Toutefois, il convient bien^^

Xal, mission normal : 20 points d'expérience + 200 munnies + 3 PS en dex + 1 ps en dex bonus pour le côté badass

Pamela mission normal : 20 points d'expérience + 200 munnies + 3 PS (2 en dex, 1 en psychisme)
En restant jusqu'à la fin du spectacle, tu te rends compte que quelqu'un à oublier une feuille. Tu y jettes un coup d'oeil et tu as la surprise de découvrir un rapport ! Félicitation, tu peux réclamer ton lot auprès de notre charmante assistance Vesper !
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