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Identité
- Nom : Sayaname
- Prénom : Mikoto
- Titre : Les Mémoires Silencieuses
- Âge : NA
- Camp : Consulat
- Monde d'Origine : Illusiopolis
- Race : Simili
- Grade désiré : Je laisse le staff choisir
Physionomie
Mikoto est doté d'un gène, un gène désavantageux, un gène de la honte, un gène terrible la comparant à une vampire car le soleil est son ennemi. Le gène du roux. Maintenant que la blague est faite, je vais pouvoir vous décrire sa chevelure sanguine, la chose qu'on remarque facilement chez elle. Cheveux lisses, pas vraiment coupé comme il faut, ils sont justes laissé poussé puis raccourci pour une taille adéquate. Parlons ensuite de ses yeux rubis, encore une preuve qu'elle a un gène gênant, jolie jeu de mots au passage, le gêne de l'albinisme. Oui, ses yeux n'ont aucune mélanine, laissant voir le flux sanguin s'écouler librement dans son crâne. Sa peau est pâle, sans imperfection, ne laisse rien entrevoir d'autre.
Psychologie
Mikoto est un simili. Un simili n'ayant pas de coeur, on peut résumer Mikoto ainsi, froide, très peu émotive et d'une sensibilité très faible vis à vis des autres êtres vivants. Néanmoins, contrairement aux autres simili, elle ne se considère pas un être qui n'aurait pas dû exister mais la continuité de son ancien soit, d'où le fait d'avoir repris son ancien nom en tant qu'humaine.
Cette idée de continuité lui a donné un but très différent des autres simili qui, pour la plupart, souhait retrouver un organe vitale et des sentiments. Ce but est le but de son ancien soit, étant une continuité de ce dernier, à savoir apprendre. Un but simple, concis et sans fin, parfait pour un simili dans un sens. Cette soif d'apprendre, de connaissance donc, est sans limite et telle qu'elle fait de Mikoto une implacable lectrice, mais également un être d'une intelligence pointilleuse. Pointilleuse, et qui dit pointilleuse dit forcément toujours à corriger la moindre petite erreur qu'elle voit, qu'elle entend, faisant d'elle un être agaçant.
Vous devez également vous dire que ce détail fait d'elle un être d'arrogance. Ce qui n'est pas faux, Mikoto est énervante de par sa tendance à considérer les autres comme étant inférieur à elle en matière de connaissance, étant condescendante malgré son langage soutenu. La seule raison qui la poussera à ne pas prendre de haut est la possibilité que sa curiosité naturelle soit assouvie par de possibles connaissance détenu par la personne en face.
Cette soif de connaissance est particulièrement vive pour l'histoire. C'est une source de connaissance riche, très riche. Infini presque. Et qui permet d'étudier pour en apprendre encore plus. L'histoire est, à ses yeux, riche de savoir, d'enseignement mais surtout un vrai moyen de se poser des questions et d'étudier une situation actuelle. Le passé construit le présent, l'ignorer relève à élargir son champs d'erreur car on ne prend pas en compte une situation déjà vécu. Etrangement, pour une Simili, l'histoire est une grande passion. Presque comme un écho de son coeur, presque comme des sentiments. C'est comme en devenir... Humaine.
Histoire
"Nes esta, nes di"
Mikoto, telle qu'on la connait, est née est entendant ces mots. Elle ouvrit les yeux. Un trou immense envahissait son sein, un vide. En fait, elle flottait dans des flots, des flots profonds avec ce qui semblait une blessure là où devait être son coeur. Un fluide s'échappait de cette plaie. Du sang ? Peut-être. Elle était vide. Puis ce même fluide revint dans son coeur et elle s'enfonça encore plus dans les flots, jusqu'à toucher un sol dur, un sol froid. Ce sol était fait d'une pierre lisse. Du béton. Ou du ciment. Mais son corps avait atteint un sol civilisé au fond de ces flots qui disparaissaient de sa vu.
En fait, c'était comme si les flots se retiraient lentement autour de son corps pour voir la surface. Elle était à la surface. Un ciel qui était en compétition avec des immeubles, gratte-ciel qui essayait d'avoir la prétention de dépasser ce ciel d'encre. Pas d'étoile. La simili ferma les yeux, essayant de trouver quelque chose au fond de son esprit. Des visages, un père, une mère, un frère. Des rires, des humiliations. Quelque chose dans les mains. Avec une couverture de cuir. Un livre. Un simple livre qui lui en fit vite voir des milliers d'autres. Puis des lieux. Des ruines. Des temples. Une sensation de nostalgie et de bien-être l'envahie.
"Professeur Sayaname ?"
En rouvrant les yeux, la simili eu une impression... Comme si ce souvenir qui lui semblait bien lointain avait dit son nom. Sayaname ? Mais Sayaname qui ? Cela semblait si incomplet. Il lui manquait quelque chose. Elle ferma encore une fois les yeux. Le tombeau. Un tombeau qui lui donnait l'impression que quelque chose de mauvais allait arriver. La sensation de quelqu'un lui touchant le bras vint la titiller. Mais ce n'était qu'un souvenir.
"Mikoto, c'est la découverte de notre carrière !"
Le bruit de la pierre qui vient se briser sur le sol. Le tombeau était ouvert ? Oui, quelqu'un l'avait ouvert. Elle s'approcha lentement. Tout doucement. Puis une chose rentra ses griffes dans sa cage thoracique. Oui, elle voyait. Elle était Mikoto Sayaname. Elle et son équipe avait eu le malheurs de découvrir un tombeau contenant des sans-coeurs. Et elle est morte de la main d'une de ces créatures, pour devenir un Simili. Elle n'a plus qu'à continuer ses recherches.
Elle avait vite découvert les portails noires. En fait, ses souvenirs étaient très frais. Dans un sens. Son but était juste d'apprendre. Rien n'avait changé, sauf son manque de coeur. Sa passion était toujours là, et elle avait vite quitté ce monde de nuit éternelle pour se laisser guider par les flots. Elle arriva dans un désert. Un immense désert. Rien de bien folichon, du sable, de la caillasse, du minerais. Du sable. Toujours du sable, à tel point que s'en devenait lassant à chaque pas. Jusqu'à une structure qui n'était pas faite de sable. Du moins pas entièrement.
Une sorte de joie l'envahie en trouvant, pour son premier voyage, des ruines ! De quoi étudier ! Elle s'avança pour découvrir, avec une sorte de plaisir, que les ruines n'étaient pas une seule bâtisse. Mais une ville. Les ruines d'une ville qui ne demandaient qu'à être étudiées. Hélas, ses pas attirèrent quelque chose fait de ténèbres. Des sans-coeurs, ces petites créatures des ténèbres qui, normalement, devrait être attirée par des êtres ayant un coeur. Pourquoi être ainsi attiré ?
Elle n'eu pas vraiment le temps d'y penser. Les ombres l'attaquaient déjà. Elle n'était pas une guerrière mais une chercheuse, que pouvait-elle faire ? De plus, elles étaient nombreuses. Ouvrir un portail n'était pas envisageable, elles pourraient simplement rentrer dedans. Courir au loin en étant encerclé ne ferait que la faire tuer. Aucune peur ne l'envahie, pas même un brin d'exaspération mais sa chère logique en prenait un coup. La seule solution à ce problème était de mourir. Soit.
Elle ferma les yeux inspira cette fraction de secondes où l'ombre fondit sur elle, prête essayer de lui arracher un coeur qu'elle n'a plus. Quand une sensation alourdie l'air. En rouvrant les yeux, elle vit que l'ombre l'avait volontairement ratée, mais ce n'était pas ce qui la surpris réellement. De la poussière de verre l'entourait, tournoyait même. Elle tournoyait jusqu'à faire un tourbillon venant se loger dans le creux de sa main. La légère grimace de douleur qui vint sur son visage disparue presque aussi vite qu'un bâton se forma de la poussière. Une arme simple, en acier sûrement mais semblant efficace.
Presque instinctivement, la simili fit tournoyer son arme autour d'elle, éloignant les sans-coeurs les plus proches en les renvoyant dans les ténèbres. Les autres ombres semblaient perturber, cherchant quelque chose du regard. Pour la simili, le geste fut simple. Abattre le bâton de combat sur l'ombre la plus proche. Les ombres reprirent vite conscience. Elles sont en surnombre, elles ne devraient avoir aucun mal à submerger leur adversaire si solitaire. Une, deux, trois, quatre dernières ombres sautèrent une à une sur la rousse. Une se fit transpercer dans le ventre. La deux prit un revers de bâton dans la tête. La trois se fit coup de bâton comparable à un coup de batte de baseball.
La quatre ne put toucher que son costume comme la simili eu un mouvement de côté de dernier moment, tombant en avant sur le sable. Elle se reprit très vite alors que l'ombre avait la tête coincé sous le sable, n'arrivant pas à sortir. Elle fut renvoyée dans les ténèbres d'un coup de bâton dans la nuque. La simili soupira, elle ne savait pas pourquoi mais soupira. Sûrement parce que les ruines n'avaient eu aucun dommage. Oui, certainement ça. Elle regarda le bâton dans ses mains qui disparu dans cette même poussière de verre. Étrange à son goût.
Mais obsolète. Elle avait des ruines à explorer. Elle s'avança au coeur de cette ville enfouie sous le sable. Au vu de la cascade de sable, ainsi que de l'affaissement du terrain, la cité a été construite sur un terrain sans prendre en compte la composition du sol. L'affaissement a dû prendre des années, avant d'arriver au point de rupture et que tout s'effondre. Une erreur humaine en somme. La Simili caressa les murs avec intérêt, la texture étant très intéressante sous ses doigts. Rugueuse, ayant eu affaire au temps et aux tempêtes de sables. Magnifique. Elle eu comme un écho dans son coeur, de la fascination, de la passion.
En s'éloignant un peu de cette ruine, elle remarqua sur le sol des traces de pas sur le sol. Des traces qui n'étaient pas d'elle. Quelqu'un ? Des idées lui vinrent en tête. Quelqu'un qui vit ici ? Un descendant des habitants de cette cité ? Quelqu'un qui pourrait lui en apprendre plus ? Quelqu'un avec un coeur ? La source de l'attaque par les sans-coeurs ? Tant de question, que seul cet inconnu pouvait lui permettre de répondre. La rousse se décida de suivre les traces de pas, ses pieds épousant parfaitement les traces toutes fraiches.
La marche fut courte, l'amenant à une femme assise sur une fontaine, lisant ce qui lui semblait être de vieux parchemins. Ses cheveux étaient noirs, ornés d'une couronne d'olive et accompagné d'un voile claire, presque transparent, couvrant son chignon. Sa toge blanche épousée ses forme sculpturales, se fondant à merveille sur sa peau de lait. La simili rousse pencha la tête, se demandant bien qui pouvait bien être cette femme. L'architecture de ces ruines correspondaient plus à une société orientale, non à des antiquités grecs.
La femme semblait écrire avec attention quelque chose, ne posant pas son regard sur la Simili. Ce qui ne gêna nullement la rousse, elle pouvait étudier la femme pour savoir si oui ou non des risques d'attaques pouvaient s'incruster dans une conversation. De toute évidence non.
"Approche mon enfant."
La Simili aurait pu rétorquer qu'elle n'était pas une enfant, mais ce n'était pas dans sa nature. Sa soif d'apprendre lui disait que cette femme pouvait lui offrir quelque chose, du savoir, peut-être l'aider à répondre à ses question. A chacun de ses pas, une sensation étrange vint se loger dans le creux qui habitait autrefois son coeur. Etrange, presque comme un murmure de battement. Quand la femme releva la tête, elle lui tendit simplement le parchemin qu'elle venait d'enrouler.
"Prends-ça. Cherches le Consulat. Va voir un homme du nom de Genesis Rhapsodos et donnes-lui ce parchemin. Il sera ravi de t'avoir à ses côtés et ta passion sera ta vie."
La simili aurait pu trouver ça étrange. Tellement étrange. Mais quelque chose dans le creux de sa poitrine vibré. Comme si c'était important, d'une grande importance, son but dans cette vie. Elle prit le parchemin dans ses main, le rangeant dans sa veste avec attention. Quand elle reposa son regard sur la femme, elle avait disparue. Comme un simple mirage, ne laissant qu'à la simili une lettre qui étrangement, lui donnait frisson de bien-être dans le dos quand elle ouvrit son portail.
Ses errances furent dans sa bulle. Elle ne faisait nullement attention à ce qui se passait autour d'elle. Elle ne savait pas vraiment où elle était. Quand elle parlait du Consulat, les réponses étaient différentes d'un monde à l'autre. Elle n'avait que rarement une réponse concrète. Elle n'avait jamais la réponse qu'elle désirait. Elle n'était plus qu'un reflet sans âme. Jusqu'à arriver au Jardin Radieux.
"Le Consulat ? C'est le bâtiment là-bas."
Questions diverses
1) Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ?
_Mon personnage étant un Simili, la question peut s'avérer délicate. Mais, au vu de son histoire ainsi que de sa personnalité, je dirais que cela dépend uniquement des autres et non de lui, tout dépend des échos ressentis.
2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ?
Un chimpanzé. Inutile de rire, ceci est parfaitement réfléchi. Mon personnage vit pour apprendre et peut tout apprendre d'ailleurs, comme on peut le voir dans son histoire. Le chimpanzé, l'animal le plus proche de l'homme, possède également cette capacité.
3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ?
Ce sont de bien grands mots pour un être comme mon personnage. La question va devoir rester en suspend, sa soif de savoir le rend volatile, rejoindre un autre groupe pour apprendre toujours plus est un des risques qui peut arriver avec lui.
4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales.
Le terme amitié n'existe pas chez lui, étant un Simili.
5) Quelle est la devise de votre personnage ? S'il y en a plusieurs, donnez les toutes.
"Nes esta, nes di."
6) Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points forts et points faibles?
Généralement j'utilise la technique Ikea pour grossir mes lignes, mais mes points faibles sont surtout mes chûtes de morales qui affectent mon inspiration. Donc, c'est surtout mon humeur.
7) Pourquoi incarner ce personnage ?
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