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Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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La chère indolente se tenait assise, jambes croisées, sur un muret de pierre jaune rendu noire par un soleil si sombre dont les rayons n’offraient aucune chaleur. Sa chevelure profonde aux âcres parfums, mer odorante et vagabonde, aux flots bleus et bruns, rendu comme une étoffe vacillante par un vent malsain, celui du matin. Ses yeux ne révélaient rien, ni de doux ni d'amer, se contentant d’être deux bijoux froids où se mêlent le froid et l’obscur. Une envieuse lui signala, lorsqu’elle verrait le Faucheur, qu’il faudrait lui montrer respect et soumission… car bien du même grade, il avait fait tellement plus qu’elle, pauvre trainée débarquée de nulle part ; gloire soit rendue à la promotion canapé.

A son arrivée, le Lieutenant Death eut tout le loisir de la voir marcher jusqu’à lui en cadence, belle d'abandon et de décadence, les poignets dorés par quelques intentions de l’intendant en chef. On aurait dit un serpent qui danse pour quelques pièces… car vêtu modestement d’un minishort bleu outremer et d’un débardeur blanc, tous deux déchirées de toutes parts et trop petits, comme si du tissu elle ne pouvait s’en payer depuis des années. Un fouet aussi sombre que la ville se tenait, enroulée, accroché à sa ceinture, comme un serpent de compagnie…

Sous le fardeau de la paresse, le corps se balançant avec mollesse, elle approcha de la terrible silhouette sombre et froide ; la faucheuse n’aurait pas autant ressemblé à la Mort que le Faucheur. Lorsqu’il s’arrêta, elle vit à travers son masque squelettique deux yeux glacés la transpercer… et elle s’arrêta, tétanisée par un frisson qui lui donna la chair de poule. Que fut son vécu pour le faire si semblable à un cadavre et paradoxalement, jouissant d’une musculature si gonflée de vitalité. Un corps imposant et carré, les épaules larges et le bras épais… avec des pattes en comparaison si fines ; à l’image d’un cheval.

Oasis était comblée… elle se serait mal vue ratisser les égouts avec un cerveau maléfique prisonnier d’un corps de noble efféminée. Celui en face d’elle avait toute la semblance d’une bête, la morphologie d’un fauve… les pattes fines et nerveuses pour attraper la cible et le corps puissant pour, semble-t-il, la déchirer.
Elle lui offrit un sourire mauvais, clairement destinée à le provoquer, la voix lascive.

« C’est donc avec toi que je vais ratisser les égouts… » De ses yeux elle le toisa, l’inspecta et enfin le jugea, avant de se retourner, le dos cambré par une sale habitude, soudain glaciale. « … ça pourrait être pire, j’imagine… oh mais… je suis sous tes ordres pendant cette mission. Quelques directives à me signaler, Batman ? »
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Du sérum, encore cette saloperie. Depuis que j’étais sous les ordres de la Princesse, je ne compte plus le temps que j’ai passé à chasser les rebelles et leur maudite invention. Et aujourd’hui, je m’apprêtais à écrire un nouveau chapitre dans l’extermination de la résistance. À la différence que, cette fois, je ne serais pas seul. Ariez a jugé opportun de me confier la nouvelle, une certaine Oasis.

Je me dirigeais vers la ville, l’ordre de mission en main. L’intendant en chef me l’avait donné lui-même, ainsi qu’une enveloppe à l’intention de ma collègue, il avait l’air encore plus con que d’habitude, et pour un fois, il me donnait ses ordres sans me cracher à la gueule.

Tenez Death, voici votre prochaine mission. Vous avez la petite Oasis sous vos ordres, ne soyez pas trop brusque avec elle… Et donner lui ça. Vous la trouverez à la sortie du manoir.
Tel est la puissance de cette femme ? Transformer les emmerdeurs en mouton docile et inutile ? Je l’aime déjà… Notre mission promet d’être excitante, une descente dans les égouts de la ville afin de trouver de nouvelles fioles du fameux sérum. Ariez à vraiment des idées géniales pour occuper nos journées. Une fois le portail franchi, j’apercevais une jeune femme assise sur un mur, en vue de sa réaction à mon approche, il devait s’agir de la Coalisée.

Elle s’était levée et dirigée vers moi tout en remuant son corps en cadence, tel un métronome. J’observais la jeune femme s’approcher peu à peu, mon regard scrutait chaque parcelle de son corps, ma foi, pas désagréable à regarder. Était-elle au courant de notre destination, ou avait-elle choisie sa tenue dans l’unique but de provoquer l’attention ? Mon regard se stoppait net à sa taille, je reconnaissais l’arme accrochée à sa ceinture. Ce fouet… l’autre connard m’avait envoyé le chercher uniquement dans le but de combler sa petite poule de luxe ? Un jour, ta tête ornera le portail pour m’avoir pris pour ton chien. Oasis était arrivé à ma hauteur et me lançait un sourire malicieux.

C’est donc avec toi que je vais ratisser les égouts… Ça pourrait être pire, j’imagine… Oh, mais… Je suis sous tes ordres pendant cette mission. Quelques directives à me signaler, Batman ?
Elle me faisait rire, comme si elle allait obéir au moindre de mes ordres. Si elle avait plié l’intendant à ses désirs, allait-elle écouter les ordres du premier venu ? Je ne crois pas. Au pire, je ferais selon les désirs d’Ariez, je la pousserais dans la mêlée, si on trouve quelque chose à se mettre sous la dent.

Tu veux des directives ? Evite de mourir, je n’ai pas envie de remonter ton cadavre de ses égouts. Et j’espère que tu es capable de te défendre avec autre chose ton déhanchée, je ne suis pas là pour te tenir la main.
Je bousculais la demoiselle et me dirigeais vers la place, je me souviens avoir vue des plaques d’égout de se coter de la ville. À peine j’avais fait dix mètres que je me retournais et lançait l’enveloppe en direction d’Oasis.

Tiens, un nouveau cadeau de ton chéri. On y va maintenant, je n’ai pas envie de passer ma journée à baigner dans la crasse des habitants.


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Oasis ne put opposer la moindre résistance, surprise et vexée de se faire bousculer de la sorte... comme la dernière des malpropres ! Son engouement à la vue du Faucheur venait d'en prendre à coup mais silencieuse, elle le suivit, ne prenant pas la peine de répondre à sa provocation. Il verrait bien assez tôt de quoi elle est capable... peut-être même à ses dépends. La catin attrapa l'enveloppe en plein vol avec aisance et l'ouvrit grâce à l'ongle noire de son majeur. Quelques bijoux, encore... une ombre de lassitude passa sur son visage, juste avant de jeter l'enveloppe à terre. La catin n'avait rien contre quelques ornements luxueux mais... ce n'est pas assez beau pour justifier qu'elle couche encore une fois avec cet intendant mollasson.
Soudainement silencieuse et taciturne, ses yeux se posèrent sur la plaque d'égouts que Death avait ouvert brutalement, comme si elle était faite de carton.

La belle glissa très rapidement sur le sol, dépassant Death et lui tient ce langage, qu'il comprenne que sa coéquipière n'est pas une simple poule de luxe.


« Les dames d'abords... »

Dans un bond aérien et plein d'aisance, elle s'engouffra dans les égouts sombres et humides, atterrissant sans un bruit. Death ne tarda pas à la rejoindre et ils se mirent en route. On y voyait pas grand chose et l'eau boueuse, opaque, laissait présager le pire quand à ce qu'il se trouvait en-dessous. On sait que les rebelles utilisent énormément les égouts pour se déplacer sans être vu... et on sait aussi que la Coalition Noir n'a jamais eu le moindre contrôle sur ceux-ci. Un labyrinthe tentaculaire aux milles et uns dangers inconnus, assaisonné d'un zeste de sérum. Tout cela était définitivement très excitant... mais Oasis se surprit bien vite à un regard inquiet en direction de l'eau. C'était bref et imperceptible... comme s'il n'y avait rien eu que l'imagination de la belle mais... non... tout cela ne la rassurait pas.

Les bras croisés et fermement plaqués contre sa poitrine, comme pour se réchauffer et se réconforter, un autre bruit, bien perceptible lui par contre, se fit entendre... elle alla immédiatement se plaquer contre le mur, suivit de près par Death. Elle s'approcha jusqu'à l'angle et jeta un regard furtif, l'obscurité intense des égouts rendant cela furtif. Deux silhouettes indéfinis se distinguait au loin, sans plus de détails. Impossible de dire dans quelle direction ils allaient, par contre. Sans savoir si oui ou non il allait foncer dans le tas, Oasis posa une main ferme sur son torse pour le retenir, au cas où.


« Saloperie de sérum... pourquoi on s'en débarrasse pas ?! »

« On peut pas le jeter, crétin... sinon ça fait comme l'incident d'il y a deux jours. Et si on le brûle... je sais pas si ça va exploser ou se répandre en vapeur de sérum... mais ça risque d'être dix fois pire. »

« Tu parles d'un cadeau empoisonné... sérieusement, tu as vu ce truc tout à l'heure ? Déjà que c'était flippant sur les humains... mais là c'est dix fois pire. Y a que Hayner pour s'occuper d'un monstre pareil... même Pence ne s'en sortirait pas et Vivi aurait même pas le temps de lancer un sort tant ce truc est vif ! »

Oasis tourna la tête, vive comme une mangouste, en direction de Death et lui susurra ces quelques mots, se voulant charmeuse pour pouvoir faire les choses à sa manière... surtout que la conversation des rebelles était de plus en plus audible au fil des secondes.

« Je vais tâcher de nous amener jusqu'à un camp rebelle... ou autre chose... tu suivras discrètement... »

Elle lui sourit soudain, presque naïvement... s'écarta d'un pas dansant du mur... avant de charger ce dernier la tête la première d'une force inouïe ! Un bruit sourd retentit et son visage de porcelaine était recouvert de sang... le choc fut un peu plus dure que prévu et elle peinait à tenir en équilibre, victime d'un soudain vertige. Son bras droit jusqu'à son épaule dénudée voyait des morceaux de peaux comme effriter par une râpe à fromage... elle s'ébouriffa très rapidement les cheveux et entendant les bruis de pas pressé des deux rebelles... se précipita vers eux !
La démarche déséquilibré, ses vêtements déchirés de toute part et la tête en sang... Oasis se savait très convaincante dans le rôle de la jeune innocente apeurée.


« Au secours ! Il y a un monstre là-bas ! » Hurla-t-elle, faussement paniquée mais convaincante alors qu'elle pointait nerveusement du doigt l'emplacement de Death. « Pitiez, aidez-moi je ferais tous ce que vous voulez ! »

« Oh putain ! On fera pas les héros valeureux casse-toi avec nous ! »

Sans attendre, Oasis se fit prendre par la main et tirer brutalement par les rebelles... pour allez où ? Qui sait... ?
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Elle est pleine de surprises la petite, je regretterais presque d’avoir été aussi froid avec elle. L’idée de se faire passer pour la pauvre vierge apeurée est… Étrangement bonne, si elle n’avait pas été là, j’aurais déjà foncé toutes armes dehors pour en découdre. Par contre, pour qu’elle raison avait-elle usé de son charme pour m’imposer son idée ? De toute façon, elle ne me permettait pas de la contredire, et agissait de son propre chef. J’aurais été sot de croire qu’elle me suivrait sans accro. En attendant, les deux coursiers avaient l’air de mordre à l’hameçon, j’entends la peur dans leurs voix.

Oh putain ! On fera pas les héros valeureux, casse toi avec nous !
Toujours collé au mur, je m’approchais de l’angle pour observer la fuite d’Oasis accompagné des rebelles. Ça semblait trop facile, pour quelle raison avaient-ils pris leurs jambes à leurs cous ? Sans même savoir ce que se trouvais à dans les tunnels, que nous préparent-ils ? Je dégainais mes armes avant de les poursuivre à travers ce dédale. L’obscurité ambiante ne me permettait pas de les repérer facilement, les seuls indices me permettant des les repérer est le bordel sonore causé  par leur fuite. Et en vue de la résonance des lieux, je ne sais pas si c’était une très bonne idée.
Me déplacer dans ses égouts en toute discrétion n’était pas la tâche la plus simple, l’eau crasseuse m’arrivait jusqu’à la taille et je ne pouvais pas empêcher le remous de l’eau à chacun de mes pas. J’étais tellement lent que j’étais persuadé d’avoir perdu ma cible, heureusement que mon acolyte de manque pas d’imagination. Il y avait de fraîches taches de sang sur les parois des égouts, m’indiquant clairement le chemin a prendre.

Je ne savais pas depuis combien de temps je barbotais dans les égouts, ça me semblait une éternité. Je n’entendais plus les bruits de la fuite des rebelles, la seule piste était le chemin tracé par Oasis, de plus en plus rare. Je me devais de rester discret, si les résistants n’avaient pas grillé sa couverture, l’arrivé bruyante du Faucheur pourrait raccourcir la taille élégante de la jeune femme.
Je ne sais pas si l’atmosphère en était la cause, mais depuis quelque temps, j’avais l’impression d’être épié, suivi par quelqu’un, ou quelque chose. Un frisson traversait mon échine, cette désagréable sensation d’être devenue la proie. Je m’arrêtais un instant, renforçant ma poigne sur mes armes, une sorte d’intuition me poussait à me préparer à n’importe quoi. Doucement, je regardais en arrière… Rien, le noir complet. Je relâchais mes muscles et m’apprêtais à continuer ma route quand soudain, quelque chose s’enroulait autour de ma cheville et me tirait en arrière. Je basculais rapidement en avant et tombais tête première dans l’eau des égouts pour cogner contre le sol visqueux. Le choc m’avait fait lâcher mes armes et quelque chose, ou quelqu’un me retenant sous l’eau. Ma vue était brouillée et je n’apercevais qu’un bras occupé à serrer ma jambe et m’attirer. Quand un visage se dessinait sous l’eau, je tentais de donner quelques coups de pied dans cette direction. Au bout de quelque seconde, la bête finissait par lâcher prise et disparaître dans l’obscurité du tunnel.

Je sortais la tête de l’eau le plus vite possible et cherchais de mes pieds à retrouver mes armes. Je respirais fort et regardais dans toutes les directions. Impossible de sortir mon revolver, avec ma plongée en eau trouble, le chien ne devait plus être capable de provoquer la détonation. En reculant, je finissais pas retrouver mes armes et je me mettais en positions en cas de nouvelle attaque. Je restais immobile pendant de longues minutes, prêt à accueillir la saloperie cachée dans l’eau, mais il ne venait pas. D’un œil, je repérais l’indice laissé par Oasis et me dirigeais en sa direction. C’était donc de ça que parlaient les résistants, les enfants de putain, ils ne sont même pas capables de tenir en laisse leurs propres créatures.

Au détour d’un couloir, je finissais pas apercevoir une lueur au loin. Enfin, j’avais retrouvé la trace de mon acolyte. Maintenant entièrement recouvert de crasse, je ne voyais plus l’inconvénient de m’immerger dans l’eau afin de m’approcher discrètement de la cachette rebelle. Seulement la moitié de ma tête dépassait de la surface de l’eau, j’avançais lentement, les armes à la main en direction de la cachette. Il m’était maintenant possible d’observer une scène bien incongrue. Oasis était dans un endroit non immergé avec quatre hommes, probablement des résistants, mais qu’attendait-elle pour attaquer ? Elle taillait une petite bavette avec eux ou quoi ? Je pressais le pas et me préparais au combat, mais je n’allais pas assez vite dans cette position. Je concentrais mon énergie ténébreuse dans ma main droite pour la transférer dans une de mes faux, encore deux mètres et je pouvais agir. Je n’entendais rien de ce qu’il se passait, mais il semblerait que les résistants soient entièrement obnubilés par la femme, au moins je pourrais entièrement profiter de l’effet de surprise.

Arrivé à hauteur de la zone, je me relevais  et lançais ma faux chargé en direction du mec le plus proche, celle-ci se plantait dans dos et l’allonger au sol. La stupeur frappait les trois autres et changèrent de point d’intérêts. J’escaladais la marche pour courir dans leurs directions, je faisais une roulade en avant pour attraper le manche de mon arme et commencer à enchainer les attaques rapides sur un des hommes. Il avait eu le temps de dégainer leurs armes et j’avais à contrer quelques coups d’épée avant de continuer mon assaut. Du coin de l’œil, je voyais Oasis occupé à étouffer un homme tout en dégainant son fouet, qu’elle s’occupe de l’autre, j’ai une proie à achever.
L’homme était fort, il arrivait à contrer la plupart de mes attaques, il fallait rusé un peu avec lui. Il commençait à enchainer les coups lents avec sa claymore, facile à esquiver, mais s’il me touchait, je risque de le sentir passer. Il préparait une attaque horizontale que je réussis à esquiver en plongeant au sol, en prenant appui sur mes mains, je préparais un balayage qui le fit tomber à la renverse. Je me relevais et plantais mes deux faux dans son torse, et un de moins. En me retournant, je voyais deux cadavres aux pieds de la jeune femme, elle savait se défendre finalement. Je rangeais mes armes et regardais rapidement autour de moi, à moins d’une cachette secrète, il ne devait pas avoir de sérum ici. Je me dirigeais vers Oasis tous en applaudissant.

Bravo, je vois que tu n’as aucun mal à te défendre. Tu as récupéré des informations en discutant avec eux ? Et pas la peine de me parler d’une bête rodant dans les égouts, je l’ai déjà rencontré.


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Oasis se figea sur place et foudroya Death du regard comme si elle allait lui sauter à la gorge tous crocs dehors ! Bras croisés, remontée comme jamais... elle se mordit la lèvre inférieure, le regard ailleurs, visiblement préoccupée par quelque chose. D'une humeur maintenant massacrante, la belle posa ses deux mains sur le torse du Faucheur et le poussa aussi violemment qu'elle pu ! Peut-être à cause de la surprise, il recula de quelques pas. Son expression indéchiffrable qu'offrait son masque... loin d'attiser sa curiosité comme il y a quelques minutes auparavant, l’agaçait maintenant au plus haut point.

« Des informations... ? Des informations ?! Tu te fous de ma gueule ? » Elle se baissa et attrapa un des cadavres par le col, s'adressant à ce tas de chair froide sur un ton doux, comme elle pourrait parler à l'homme de ses rêves. « Hey, mon chou... moi et mon ami on est en mission, ce qu'on cherche, c'est des informations à propos de... ah mais oui, j'oubliais... » Elle jeta ensuite le corps dans l'eau des égouts et étouffa un grognement, avant de s'adresser à son coéquipier la voix pleine de véhémence. « Les cadavres ne donnent aucune info ! »

La catin peina à retenir un cri, qui s'échappa de ses lèvres pulpeuses dans un grognement aigüe. Qu'il soit brutal, violent, méchant et bourrin n'est pas le problème... non, le problème dans l'immédiat c'est sa connerie infinie. A quel moment Oasis avait l'air d'être en danger... ? Ça la désespérait... tuer du rebelle il faudra bien... mais la chance d'en recroiser par hasard est infime ! Non... elle est nulle. La catin se remit en route sans attendre, trahissant toute sa nervosité par sa démarche pressé. Ces braves hommes quoiqu'un peu sots, car n'étant clairement que des sous-fifres, avait proposé d'emmener la pucelle qu'il croyait avoir devant leurs yeux... jusqu'à un camp de fortune situé non-loin. Oasis l'avait mauvaise... car dans ce camp se trouvait un dénommé Pence, chef en second de la révolte.
Quelques pas, elle s'arrêta et jeta un regard vindicatif à Death... qui porte malheureusement un peu trop bien son nom.

« La bête dont tu me parles, les rebelles l'appellent Killer Croc. L'un d'entre eux aurait fait tomber quelques gouttes de sérum l'autre jour... juste quelques gouttes... et un crocodile est passé par là. Comme quoi, il faut se méfier des légendes urbaines. Bref... alors oui, ça fait déjà plusieurs jours. La dose était minime, pas assez pour le tuer au bout de quelques heures comme c'est normalement le cas avec le sérum mais suffisamment importante pour transformer le caïman en... un monstre bipède d'environs quatre mètres de haut. J'ai aussi appris que ce monstre rapplique dès qu'il sent l'odeur du sang... et vu que ces rats de la rébellion l'estime à un grade entre Seigneur et Général... ! On bouge... ou bien je bouge toute seule. Ah, et pour que tu le saches... les rebelles voulaient m'emmener jusqu'à un camp où se trouve le chef en second de la rébellion... et si c'est pas loin... à cause de toi on a plus aucune idée d'où ça peut être ! »

Un grognement terrible résonna dans les égouts à en faire trembler la structure... ce simple cri avait réussi à secouer le plafond qui crachait maintenant de la poussière. Des bruits pas se mélangeait au tumulte de l'eau, comme agiter par une marée apparut de nulle part. Dans l'obscurité du dédale souterrain et malodorant, chaque bruit résonne, se répand comme une trainée de poudre. Oasis venait juste de se rendre compte à quel point elle avait hurlé fort et... bien, c'était de la faute de cet incapable qu'est Death ! Néanmoins... elle se retourna une nouvelle fois vers le Faucheur... le visage tout à coup étrangement doux, pleine d'une mauvaise foi que son ton calme et... gentille... ne laissait pas présager.
Ses bras croisés poussaient sa poitrine vers le haut, la faisant paraitre plus imposante et ferme. Son débardeur déchirée en dévoilait quelques morceaux de peaux...

« Oups... Je me suis un peu énervée, écoute c'est... c'est pas grave Death, d'accord ? On est tous doué pour quelque chose ! Toi tu tues les gens comme personne et... mon dieu que tu es véloce et brutale... un putain de fauve ! Je... je n'oserais pas de défier, crois-moi ! Tu as fait une erreur mais je t'en tiens pas rigueur... Donc on oublie tout ça et on continue... »

La charmante charmeuse ne cessait de faire pivoter son visage comme fait de cire dans tous les sens, inquiète du moindre bruit suspect, imposant comme insignifiant. Prête à dégainer son fouet à tout moment, elle prenait régulièrement le temps de jeter un regard à son compagnon... haussant ses sourcils pour s'adoucir.
Craignant l'arrivée de rebelle trop nerveux ou d'un monstre écailleux... avant que l'action ne démarre... elle lui fit un petit clin d’œil complice.

« Bon... j'ai attirer un peu tout le monde à crier comme une possédée mais... tu m'as rendu folle aussi à agir impulsivement sans réfléchir ! Le bon côté c'est que quoiqu'il se trouve dans ses égouts... ça va venir à nous d'une minute à l'autre. J'ai bien aimé ta technique de tout à l'heure... donc on pourrait refaire le coup de la pucelle et du psychopathe. »

Oasis changea d'un coup, rude et sévère, se voulant autoritaire... n'étant pas prête à accepter une autre option.

« Par contre, il est hors de question que j'aille me cacher dans cette eau sale et boueuse ! »
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Bon, là, elle va trop loin. D’accord, j’avais fait une erreur en agissant sous mon habituelle pulsion. J’aurais pu attendre, ne serait-ce que cinq minutes de plus avant de charger tête baissée. Peut-être même que, j’avais laissé s’échapper une proie d’exception, mais avec de telle supposition… Ont auraient déjà trouvé Hayner, vaincu la résistance et reçu les éloges de la Princesse.

Mais assez parlé de moi. Notre chère Oasis, sous une avalanche d’émotions, avait commencé à hurler dans ces putains d’égouts. Avec un peu de chance, ses cris n’auraient attiré qu’une infime partie des résistants. Mais la vie serait trop facile, je n’imagine même pas le nombre d’hommes en train de se ruer dans notre direction ! Et à en croire ce qu’elle vient de me dire, et avec ce que j‘avais croisé dans l’eau, nous avons aussi une putain d’abomination prête à venir nous croquer ! Même le plus belliqueux des hommes réfléchirait à deux fois avant de dégainer les armes.
Et à ce moment précis, elle décidait de rejouer la scène de la pucelle ? Entouré de cadavre, dont un laissant son sang infiltré les eaux boueuses. Je doute qu’il serait aussi facile de tromper une nouvelle fois les rebelles. Et compte-tenue de la nature de se fameux Killer Croc, les charmes de la dame seront d’une inefficacité sans pareil. Sans plus attendre, j’attrapais son bras et l’entrainais loin de l’arrivé supposé des hommes, et surtout, du sac à main de quatre mètres. Elle résistait, mais je n’allais pas la laisser risquer sa vie inutilement. Il y avait une embouchure de l’autre côté de la salle, je jetais Oasis dedans et la collais contre le mur et lui lançais mon regard le plus noir.

Cette fois, on va faire à ma manière…
Je lançais un regard dans la salle, sait on jamais qu’ils soient déjà arrivés. Je me retournais ensuite vers la jeune femme et chuchotais à son oreille.

Combien de résistants vont débarquer dans cette salle ? Je n’en ai foutrement aucune idée. Mais une chose est sur, je ne vais pas attendre de savoir s’ils préfèrent mater ton petit cul plutôt que de te tirer une balle dans la tête. Que ça te plaise ou non, on va observer avant de dégainer les armes.
Je relâchais mon emprise et reculais d’un pas. J’espère qu’elle a compris où je voulais en venir. Toujours rien dans la salle, ce n’est plus qu’une question de seconde.

Grâce à toi, nous avons une nouvelle chance d’effacer mon erreur… Essayons de ne pas la laisser s’échap…
Un rugissement s’élevait dans les airs, nerveusement, je me plaquais contre le mur pour observer la zone non immergée. Toujours rien, et la faible lumière n’aidait pas à distinguer quelque chose. Mais tout au fond de la salle, une silhouette se dessinait dans l’ouverture du tunnel, et ce n’était pas celle d’un humain. Le crocodile émergeait des flots et se dirigeait vers le centre de la pièce. Contrairement à ce que disaient les fuyards, il ne faisait pas quatre mètres de haut… Dresser sur ses pattes, il ne faisait pas plus de trois mètres, les couards auraient exagérer la réalité ? Et quant à sa force alors ?
Même si je l’imaginaire plus grand, la créature restait impressionnante. Elle possédait des bras aussi épais qu’un homme, gonfler de muscle et finissant sur une patte à trois doigts, je n’imaginais même pas la force de sa poigne. Son torse était semblable à celui d’un bodybuilder : tailler dans la roche et recouvert d’épaisse écaille. Si je devais trouver une faiblesse, je parlerais de ses jambes, courtes et fines, mais elles ne semblaient avoir aucun mal à transporter l’animal. Et pour finir, une queue longue de deux mètres dansante telle un serpent, prête à se jeter sur vous. La bête s’avançait dans la salle en direction des cadavres frais. De son énorme main, il attrapait le pied d’un cadavre et portait le malheureux à sa gueule pleine de croc pour n’en faire qu’une bouchée.

Je regardais en direction d’Oasis pour lui faire clairement comprendre qu’on ne bougeait pas d’ici. Pendant que l’animal profitait de son repas, les pas s’intensifiait pour finalement dévoiler une petite troupe d’hommes. Il était tous armé sans exception, je voyais autant d’arme blanche que de fusil. Devant cette vision d’horreur, ils stoppèrent leur course et semblaient se préparer à combattre. L’animal jetait le reste du cadavre et s’avançait en direction de son futur casse-croute.

- Putain de merde, c’est Killer Croc, on aurait dû rester à la planque !
- Il est trop tard maintenant, il nous suivra si nous y retournons.
- Je n’ai pas envie de crever ici !
- Vos gueules et tirés !

Les coups de feu commencèrent à fuser dans la salle, pendant que nous restions bien planquées, attendant que notre heure vienne. Je me retournais en direction d’Oasis, que pensait-elle de la situation ?

Maintenant on le choie, soit ont déguerpi et nous continuons nos recherches… Ou bien, on attend que le croco sois affaibli pour le tué et interroger les survivants, s’il y en a.


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Oasis y réfléchissait et en quelques secondes, parvint à cette conclusion… qu’est-ce que ca apportait réellement de tuer Killer Croc ? Ca vient d’une différence majeure entre les deux coéquipiers… même si ca laissait la jeune femme perplexe. Pour elle, cette mission et toutes les autres devaient, directement ou indirectement, servir ses projets et ambitions. Or… son corps de rêve met très mal à l’aise la Princesse. Celle-ci crève littéralement de jalousie, les quelques regards rougeoyants de l’invocatrice et ses remarques ne laissant aucun doute là-dessus. Une jeune femme qui n’hésite pas à tuer, torturer, corrompre et détruire pour son propre intérêt… verrait une objection morale à se servir de ses charmes ? Elle ne sait pas faire ça… et bon… c’est autant la faute à son caractère qu’à son alimentions visiblement trop peu riche.
Alors bon… si elle n’espérait pas un jour s’attirer son affection… Oasis ne voulait pas être envoyée en mission suicide pour rien ou être sacrifiée. Pour ce faire, elle devait témoigner de son utilité. Si l’envieuse a voulu un T-rex… pourquoi ne voudrait-elle pas un homme-lézard géant ? Il intéresserait sans doute le chef de la brigade scientifique.
Pourtant… elle n’en parlerait pas à Death. Ariez à la réputation d’être partial et injuste… alors il lui fallait être la seule à ramener ce monstre pour être sûre d’en obtenir toutes les louanges et récompenses. Ce n’était vraiment pas le moment… mais Oasis était curieuse des motivations de son compagnon. Un fidèle servant de la puissante Princesse ou comme elle, un ambitieux ? En général, les deux vont ensembles… tous les ambitieux prennent une leçon d’humilité face à celle de l’invocatrice.

Soit, Oasis avait choisis son option… quelques secondes à guetter furtivement le monstre faire voler et déchirer du rebelle sans effort la convainquit sans mal.

« On se casse… je me fous de Killer Croc, le sérum nous donnera mille monstre bien pire que lui. »

Oui… ca venait remettre en question l’intérêt de Killer Croc, la question dépendant de la capacité du scientifique a trouver la juste dose de sérum pour faire naitre d’autres abominations de ce genre. Fait chier… au fond, elle avait surtout envie de fuir ce truc, préférant mille fois affronter des rebelles. De mauvaise humeur, Oasis bouillait intérieurement de se plier si facilement aux directives et choix du Faucheur. D’un autre côté, elle n’aurait pas apprécié quelqu’un qui la laisse marcher lui dessus.
L’indécise sortit de l’embouchure d’un pas agile et croisa le regard monstrueux du caïman… Oasis eut un éclair, comme une révélation. Sa chair douce et tendre, son odeur agréable… elle devait avoir toute l’allure d’un bonbon à ses yeux. Pourquoi diable avait-elle mis du parfum ? Son odeur devait ressortir parmi tous ces crasseux… Death le pire de tous après son bain dans les égouts.

C’est lui qui pressa la putain à suivre son plan et elle emboita le pas. La marche forcée se substitua à la course quand le combat avec la bête fut loin… même si on en entendait encore quelques bribes résonner. On pourrait s’inquiéter de voir les rebelles aussi bien y résister.

« Feu ! »

Oasis se retourna vivement et dégaina son fouet… celui-ci s’enroula autour du cou du rebelle qu’elle ramena face contre terre sans problème. Rapidement elle couru et marqua une impulsion sur la colonne vertébrale du pauvre bougre. Son saut l’amena en face d’un autre qu’elle frappa d’un coup de pied aérien. Rapidement elle fit la même attaque que précédemment mais sur le bras du Faucheur… or, au lieu de le ramener à lui, elle se hissa jusqu’à lui et dans son élan, frappa un autre rebelle qui tomba à l’eau. Celui-ci fut sauvagement assassiné dès qu’il immergea… le deuxième mourut dans la seconde, là aussi de la main du Faucheur. Le troisième ne tarderait pas à subir le même sort… mais Oasis l’arrêta in extrémis. Lui-même avait sentit son erreur et qui sait, peut-être ne l’aurait-il pas tué ? En tout cas, la jeune femme n’avait pas pris le risque.

Oasis plaça un genou sur son thorax… et caressa de l’autre les bijoux de familles du rebelle, avant de les écraser de toutes ses forces. Elle eut presque l’impression que ca allait éclater sous sa force… et accentua plus encore, paralysant de douleur le rebelle au dos malmené.

« Où est le sérum ? »

« Ja-… jamais j’vous l’dirais ! »

« Bien sûr que si ! »

Elle lui remit un coup… mais la torture réclame du temps face à quelqu’un croyant fermement en sa cause. Que ce soit des collègues à lui ou Killer Croc, quelque chose mettrait bien vite un terme à ses souffrances et il le savait. Oasis se releva et s’acharna littéralement dessus avec son fouet, comme l’aurait fait une folie furieuse… on voyait déjà les marques de son arme scarifiés son corps en seulement quelques instants.
Le silence qu’on aurait rêvé entendre quelques instants auparavant… était le signal que soit la bête, soit les rebelles, en avait terminé.

« Saleté… dis nous tout ou crève ! »

« Comme si vous n’alliez pas me crevez ! »

Death perdait patience… mais pas autant qu’Oasis, n’ayant jamais supporté qu’on lui résiste.

« Tu nous le dis ou tu nourriras le croco ! »

« Mais… je sais déjà que je vais mourir, vous non ? »

Tous les réflexes d’Oasis ne l’avait pas préparé à ça… malgré la douleur, le rebelle sortit une fiole et la but ! La jeune femme observa Death l’exécuter dans la seconde, son corps sans vie n’échappant pas à une mutation… un flot de chair horrible et informe, comme du purin organique en train de bouillir. L’odeur était à vomir, même dans cet égout déjà atroce. Comme… fondue. Oasis détourna les yeux, refusant de voir quelque chose d’aussi laid plus longtemps.

« Foutu Sérum… »

Il n’apportait que des ennuis. La Coalition Noir ne pouvait rien faire d’autre que de s’en occuper… mais jusqu’ici, ca avait tout l’air d’un poids pour la rébellion. La discussion de tout à l’heure était explicite… le sérum entravait la rébellion, incapable de s’en débarrasser et perdant du temps à devoir le déplacer. Quelques gouttes donnent naissance à Killer Croc… et si un extrémiste souhait tuer tout le monde à la Citée du Crépuscule, jeter tout le sérum dans les égouts seraient une bien belle idée.
Des rats vifs se ruèrent sur la bouillie d’organes et de membres… une véritable nuée…

« On reste pas là non plus ! »

Qui sait ce que ca donnerait ? Oasis n’était pas heureuse à l’idée d’avoir affaire à une armée de rats dopés au sérum… et l’eau était de nouveau en mouvement. Killer Croc en surgit véloce comme un guépard, esquivé d’un pas tardif par Oasis. Celle-ci fut bousculée, brièvement, simplement effleuré par le monstre mais pourtant violemment envoyé à terre ! Le monstre avait brisé le mur, dévoilant un véritable laboratoire caché derrière… et ce fut des tirs qui l’accueillit.

« Changement de plan Death, on bute le Croco ! Et le reste… »

La jeune femme se décida à profiter du chaos ambiant… après une prise d’élan, elle glissa sous les jambes du croco prêt à bondir, ayant la surprise de le voir la dépasser de son saut. Toujours dans son dos, elle bondit alors au plafond sur lequel elle prit appui pour se projeter derrière les rebelles… l’un deux se retourna et d’un balayage le déséquilibra, avant de le pousser sur son collègue… tous deux écorchés par le monstre. Celui-ci encaissai toutes les attaques sans problème, la maigre force de la jeune femme ne ferait pas la différence. Le Faucheur lui donna un coup… et si ce fut trop rapide pour comprendre, le croco avait vu une de ses pattes quitter le sol… et se saisissant de sa cheville encore au sol de son fouet, tira un coup sec pour le faire chuter. Or il parvint toujours à rester plus ou moins stable, retrouvant un équilibre à l’aide de sa queue. Celle-ci frappa violemment le visage de la jeune femme, la sonnant au milieu de ce tumulte. Tout d’un coup, elle ne voyait plus rien, n’entendait que des bruits sourds et sans identité… ne réfléchissait plus à rien, sinon à ce coup de massue.

Quelques secondes, le corps toujours engourdit par son cerveau choqué, permit à Oasis d’y revoir et d’entendre, un sifflement aiguë qu’elle seule percevait perçant son ouïe en continue. Un rebelle laissa tomber son arme et se mit à fuir… de suite suivit par Killer Croc tandis qu’à côtés, les révolutionnaires n’avaient d’yeux que pour Oasis… dégageant un sentiment qu’elle se serait bien passé d’inspirer. Ils étaient sur le point de l’abattre comme une chienne au milieu de ce laboratoire en ruine aux multiples flaques fluorescentes et outils scientifiques brisés…

« Oh je… c’est pas ce que vous croyez ! » Lança-t-elle, enfilant un rôle de pucelle qui ne lui allait pas du tout…

« Ta gueule et meurt, salope ! »

Oasis n’a… jamais… au grand jamais désiré voir un homme autant qu’elle désirait voir Death, là tout de suite !
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Plus les minutes passaient, et plus nous étions dans la merde. À partir de quel moment tout avait commencé à déraper ? Je n’en savais foutrement rien, la seule chose que je peux dire est que l’expédition commençait à tourner au désastre.

Il y a encore deux heures, j’étais persuadé que se serait une mission facile. Ont descendraient tranquillement dans les égouts, tortureraient deux ou trois rebelles un peu naïf et finalement, ont rejoindraient la Princesse avec l’objet de son désir. Elle aurait été contente de moi, me couvrirais d’éloge, me permettant de m’approcher encore un peu plus de notre Boss. Malheureusement, cette mission n’allait pas contenter tout le monde. Ariez éprouvait une jalousie sans borne envers la jeune catin, et allait la trainée dans la boue. Oasis ne méritait pas ça, même si elle avait un caractère de chiotte, elle n’en restait pas moins un excellent membre de la Coalition. Avec un peu de chance, la Princesse l’humilierait une fois de trop et je pourrais lui proposer de se joindre à mes plans…

Malheureusement, l’heure n’était pas aux questions, mais à l’action. Killer Croc nous avait dégagé le chemin vers le laboratoire des rebelles. Enfin nous pouvions avoir le plaisir de s’emparer de ce sérum, mais nous avons aussi une troupe de fanatiques ainsi qu’un putain de crocodile mutant a exécuté.

Changement de plan Death, on bute le Croco ! Et le reste…
Elle n’avait pas idée à quel point j’attendais de pouvoir en découdre avec se monstre, enfin, j’allais savoir si j’étais capable de rivaliser avec ce truc. À peine j’avais assemblé mes armes que la jeune femme c’était déjà rué dans la mêlée. C’est une grande fille, elle est capable de se débrouiller seul. Je m’engouffrais dans l’ouverture causée par l’abomination et pu me rendre compte de l’ampleur de notre connerie. Partout ou mon regard se posait, je pouvais apercevoir un résistant, que ce soit un scientifique ou un homme armé. Contrairement à ce que l’on pouvait croire, nous n’étions pas dans une simple cave ou trois illuminés jouant avec un kit de chimiste. Non, c’était une véritable organisation, avec les hommes assez intelligents pour synthétiser les bons éléments ainsi que les gardes nécessaires pour protéger se petit peuple en cas de problème.
Heureusement que nous avions une sorte d’allié. Killer Croc frappait sans aucun discernement, et sans aucune forme de pitié. Mais je n’allais pas laisser la résistance touchée au monstre… Il est à moi !

À ma gauche se trouvaient deux gardes occupés à vider leurs chargeurs dans le tas, maintenant équipé de ma grande faux, je faisais un mouvement ample pour planter ma lame dans le torse du premier homme. La force du choc traversait le corps du résistant et la pointe de l’arme c’était enfoncé dans le mur. Je lâchais mon arme pour courir en direction du second pour lui donner un coup de poing dans le ventre et l’allonger au sol, une fois par terre, j’écrasais à plusieurs reprises ma botte contre son visage. Maintenant, ils ne risquaient plus de détruire de l’équipement par inadvertance.
Mes actions n’avaient pas passé inaperçu, un homme se dirigeait vers moi, l’arme à la main. Pas le temps de dégager la faux, je séparais mon arme pour récupérer une de mes deux petites armes et contrer l’attaque vertical de mon assaillant. Je profitais de son élan pour l’attraper par le col et lui exploser le nez en lui assénant un coup de crânes, il était hors d’état pour le moment. Je récupérais mon autre arme et courais en direction de l’abomination. Oasis était face à elle et semblait en difficulté, pour une fois. Je sautais sur le dos du crocodile, à l’aide de ma main gauche, je m’accrochais à ce qu’il se rapprochait de son épaule et avec la droite, je passais une de mes faux à l’intérieur de sa cuisse. Prenant appui sur ses côtes, j’effectuais un deuxième saut pour me dégager et trancher sa jambe au passage.

D’autres résistants étaient venus pour prêter main forte, arrivés à l’entrer, ils se m’étaient en ligne et braquèrent leurs fusils sur moi. Killer Croc suivait un casse-croute et Oasis était allongée entre deux flaques fluorescentes.

Abattez-moi se chien !
Merde… Je ne voulais pas crevez ici dans cette crasse ! Je plongeais sur le côté, les tirs de fusils résonnaient dans la pièce, une douleur me traversait la jambe droite. Arrivé au sol, j’attrapais un cadavre pour me couvrir le corps, les balles ne devraient pas transpercer la chair. Je levais les yeux pour voir les gardes rentrer dans la salle, une partie se dirigeait vers Oasis et l’autre approchait de ma position. J’attrapais l’arme du cadavre et vidais le chargeur dans leur direction. Une salve de riposte était tirée dans ma direction et le cadavre me protégeait tant bien que mal. J’étais déjà recouvert de crasse, maintenant du sang se mélangeait à ma sueur. J’agrippais solidement mes armes et me jetais à corps perdu contre la troupe. L’impulsion de ma charge m’avait permis de coucher facilement le premier garde, je me retournais pour enchainer plusieurs coups rapides de faux contre les derniers résistant. Par chance, il n’avait pas d’arme de corps à corps et avaient du mal à parer mes attaques. L’adrénaline du combat me faisait agir plus vite, plus précisément, et surtout, me permettait d’ignorer temporairement la douleur.

Ta gueule et meurt, salope !
Je laissais le combat en suspend pendant un bref instant et regardais dans la direction des paroles, Oasis était acculé. Quatre gardes la maintenaient en joue et s’apprêtaient à faire feu. Putain, je ne pouvais pas la laisser se démerder seul, et je ne veux pas ramener son cadavre à Ariez ! Le dernier garde face à moi me collait son poing au visage, me rappelant à l’ordre. Instinctivement, je faisais un pas en arrière et sautais dans sa direction, le genou en avant. Le choc avait suffit pour assommer mon dernier adversaire.
Ne perdant pas une seconde, je piquais un sprint en direction de ma collègue. Je ne devais pas la laisser mourir, elle pourrait m’être encore utile, que ce soit pour combattre Killer Croc ou mes futurs plans. Je lançais ma première faux en direction d’un des quatre résistants, elle allait se planter entre ses omoplates et le faisait chuter en avant. Un des rebelles se retournait pour me tirer dessus, je lançais ma deuxième faux, mais là lâchait trop tard et allait se planter dans pied du rebelle. Qui avait eu pour réflexe de crier et vidé son chargeur dans le vide, les deux derniers ne se retournaient pas et s’apprêtaient à abattre Oasis. Tel un cheval, je donnais une forte impulsion sur mes jambes et entamais un plongeon afin d’arrivé à la hauteur de la jeune femme. Je passais au dessus du corps dans lequel était empalé mon arme, mais n’y prêtait aucune attention. Mes mains approchaient du corps dénudé de la putain quand j’entendais le chien du fusil s’enclencher.

Des impacts de balle se dessinaient sur le sol. J’étais arrivé à attraper le torse de ma collègue pour la forcer à faire une roulade dans mes bras. Deux mètres plus loin, le Faucheur et la Luxurieuse étaient collés l’un contre l’autre. Malgré le poids sur mes bras, j’ouvrais l’étui de mon pistolet et tirais en direction des derniers hommes, la salle était maintenant vide, le silence retombait dans la pièce. J’écartais Oasis de mes bras et me relevais péniblement, le combat fini, la douleur dans ma jambe c’était réveillé et je sentais quelque chose me tirer dans le bas du dos.

Tiens toi prête… Le Killer peut arriver d’un moment à l’autre.
Je récupérais mes armes et les rangeais à ma ceinture, ma jambe me faisait un mal de chien, mais par orgueil, je ne laissais rien transparaître devant ma comparse. D’un coup d’œil rapide, je remarquais l’état de la salle, c’était une ruine… Je ne comptais pas les débris de verre dans tous sens et le matériel scientifique tordu en tous sens. Par instinct de survie, j’évitais de me diriger vers les flaques de produit, s’il avait du sérum ici, il devait déjà être en train de s’infiltrer dans les égouts. Merde, on avait enfin découvert le laboratoire des résistants, et on ne sera même pas fichu de ramener un échantillon. Et je ne suis pas d’humeur à lire les quelques dossiers présents dans la salle. Je me retournais en direction d’Oasis, elle aussi semblait énervée quant à la situation. Et aucun garde n’avait survécu à notre attaque. Je m’approchais d’une table et frappais de mes deux poings sur la mince planche en bois et envoyer valser les divers objets présent.

Putain de merde !
Un cri plaintif s’échappait du bureau. Je contournais rapidement le meuble pour apercevoir un homme en blouse blanche recroquevillé en dessous. Une chance inestimable, au lieu de ramener le sérum, ou même la formule, nous allions embarquer un des acteurs principaux de sa conception ! Rapidement, je l’attrapais pas la chemise et le jetais sur la table, comme un gibier fraîchement capturé, je l’exhibais devant Oasis. Il n’arrêtait pas de pleurer et essayait de se débattre tend bien que mal. Pas sécurité, j’arrachais sa blouse et déchirais ses poches, je ne voulais pas revivre la même mutation que tout à l’heure. La jeune femme s’approchait doucement et posait un à un ses doigts sur le torse du scientifique.

Alors poupée ? Ce n’est pas une prise d’exception que nous avons là ? Tu te sens capable d’en tirer quelque chose ?
Je laissais Oasis s’occuper du pauvre garçon, elle devait probablement être plus douée que moi dans les interrogatoires. Je cherchais dans les débris après du matériel de premiers secours, et je gardais un œil sur le couloir, prêt à réceptionner le vieux crocodile.


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« Salut trésor… » Dit-elle, laissant le dernier mot s’éterniser quelque peu et trainer en longueur dans le vent poisseux des égouts. « … tu n’as pas idée de ta valeur. » Lança-t-elle avant un petit clin d’œil et ponctuant d’un baiser langoureux à distance. Un sourire mesquin vint alors assombrir son visage, promettant à la fois le meilleur et le pire au captif. Enfin… au vu de ses yeux apeurés, il ne vit que le pire. Un scientifique… homme de science qui a passé de longs moments solitaires le nez plongé dans les livres… avant de passer un morceau de vie, coincé dans son laboratoire et prit au piège d’une guerre qui après tout, le concerne seulement de loin. Ou de près, il a de la valeur pour un camp comme pour l’autre.
La seule préoccupation… c’est qu’il travaille pour le bon camp, de gré ou de force. Qu’il apporte à Oasis de la réputation, auprès du chef de la brigade scientifique comme de la Princesse. La garantit d’une promotion bien sentit.

« On en obtiendra quelque chose à coup sûr, Death… mais je veux être sûre d’en avoir le plus possible, je te propose de rentrer à la maison. »

Juste à la fin de sa phrase, un objet en verre attira l’œil de la belle… une structure de verre arrondie et travaillée, pensée, sublime, subtile et délicate. Il sembla derrière l’harmonie naturel de l’objet… quelque chose de pensé et rigoureux. Comme si cette rondeur digne du travail fluide d’une vague était venue après milles et unes équations complexes. Cet objet la fascinait… elle le ramassa et l’exhiba à ce qui était désormais son prisonnier. Sans liens ni bondages, pourtant, la seule volonté qu’avait la belle de le maintenir captif suffirait.

« Trésor, c’est quoi ce truc ? »

« Un alambic… madame. Ca sert à préparer des potions… »

« Oh ? Et tu saurais m’apprendre ? Ce genre d’attentions… tu sais, ca peut radicalement changer tes conditions de détentions, trésor… et continues de m’appeler Madame… ca me met de bonne humeur. »

Peut-être était-il résigné ? Ou peut-être était-ce juste au cas où rien ni personne ne le sauverait avant d’atteindre le manoir ? Quoiqu’il en soit, tant que c’était une question sans réelle importance, il ne défiait pas la… madame. Alors quand il refusera de trahir les siens, nul doute que la torture sera on ne peut plus efficace.

« Dans le tiroir, en-dessous il y a… un livre qui explique les bases de l’alchimie. »

« Si attentionné… » Dit-elle en s’approchant du placard… et en y extrayant, en effet, un petit livre sur les plantes et leurs propriétés. Serait-il possible que le sérum soit de nature alchimique ? Non… de simples plantes ne suffisent pas à faire ça. Le scientifique voulu en profiter pour s’échapper… mais… avec un petit rire amusé, Oasis l’observait au sol, déjà blessé par Death. « Oh non… je demande qu’à te garder pour moi toute seule trésor… mais si tu t’échappes, alors mon collègue ne me laissera pas m’occuper de toi. Alors tu choisis… t’es sage avec moi ou tu fais des bêtises avec lui. »

Et elle fit un petit clin d’œil à Death… la gentille flic et le flic barbare, ca marche à tout les coups. Son visage était en sang, semblant légèrement aplatit après le coup violent du Faucheur. Plus rien n’était à sa place… son nez partait maintenant de travers, un de ses œil présentait un cocard et son visage couvert d’hématomes. Pourtant, à l’oreille, Oasis n’avait entendu que quelques coups venant du Faucheur… et cette efficacité la surprit, le scientifique était tout à fait docile. Quoique ce ne fut pas très à dire.

« Ouf… tu ne l’as pas tué… mais hey… » Elle détourna son regard du scientifique pour le reporter sur Death, joyeuse. « … tu m’as écouté depuis tout à l’heure ! Si tu savais comme ca me fait plaisir ! »

Son regard, une fois de retour sur l’homme de science… se fit glacial.

« Tu vas suivre Death… je te lâche pas d’une seconde… juste un pas derrière toi… » Subitement, elle le fouetta… « Relèves-toi et vite ! » A peine fut-il relevé qu’elle lui donna l’alambic et le livre. « Allez… une fêlure sur mon alambic… une page abimée… et c’est moi qui te tue, pas lui. Or tu dois bien comprendre la différence de puissance entre nous deux… je mets tellement plus de temps à tuer les faiblards dans ton genre. »

Oasis fit claquer son fouet par terre, fixant ce misérable petit scientifique de merde qui pense qu’on est là pour jouer, rigoler et s’amuser… la belle ne va quand même pas se casser le cul à lui courir après et Death malgré ses efforts, en aura marre bien assez vite de devoir l’immobiliser. Si ca se trouve, il le tuera sans s’en rendre compte… la marche reprit. Oasis avait son plan, ses idées et ses projets. Ce scientifique lui appartenait, à elle et il ne pouvait en être autrement… c’était la clef pour convaincre Ariez de ne pas l’assassinez… et aussi l’assurance que le chef de la brigade scientifique appréciera Oasis. Après l’intendant-en-chef, le chef de la brigade scientifique… et avec ces deux-la, c’est la Princesse dans la poche.
Après tout… que connait-elle en science ? Et que sait-elle de toutes les merdes que gèrent chaque jour les intendants dans son groupe ? Elle est dépendante de son entourage… et c’est par là qu’Oasis va attaquer. Elle l’aura d’une façon ou d’une autre, son monde et son harem.

Le sol s’affaissa soudain sous leurs pieds dans un bruit que l’eau rendit sourd… Oasis à l’instant où elle sentit ses pieds glissés jusqu’à l’eau envoya son fouet en direction du scientifique, il s’enroula autour de son cou comme un serpent et dans un effort douloureux, le ramena jusqu’à elle. Où était Death… ? Bonne question… mais il y en a une meilleure… où est Killer Croc ? Ca bougeait dans l’eau et… franchement, sur le moment, elle s’en foutait bien de qui faisait quoi. Que Death se livre à ce duel qu’il espérait tant…

« Ramène-moi un sac à main Death ! »

Sans attendre elle saisit fermement le scientifique par les cheveux et l’entraina dans sa fuite… il comprendra, normalement, que ce scientifique a plus de valeure qu’une brute comme un autre. Perdez un Death et un autre prendra sa place… ca n’a pas l’air d’être un sensible, il ne risque pas de prendre la mouche… ou bien il va déchirer Oasis en dix quand il la retrouvera.
En tout cas, son choix était fait… elle fuyait avec le captif.

Comme un malheur n’arrive jamais seul… il y avait des rebelles au loin, où qu’on aille… le laboratoire a été encercler, les deux membres de la Coalition avait décidément perdu trop de temps. Oasis se tenait juste derrière le scientifique, collé à lui et une main fermement posé dans sa bouche. Contre toute attente, dans les égouts sombres, celui-ci se permit de gémir le plus fort possible pour attirer ses compagnons. On les entendait arriver avec un millier de pas comme une meute de chevaux.
Oasis posa un regard dégouté et presque triste sur l’eau boueuse… non, il y avait forcément un autre moyen… et sur le coup, elle ne voyait que Killer Croc pour détourner leur attention.

Sans attendre, la belle et son captif qu’elle laissait maintenant appelé au secours se redirigeait vers le lieu du combat, toujours plongé dans un chaos indescriptible. Death faisait de son mieux, peinant à esquiver comme à parer les coups… mais on voyait quelques blessures sur cette épaisse peau écailleuse.
Un grand malheur… les rebelles ne suivaient pas… non, ils se contentaient d’encercler le périmètre pour achever le gagnant. Death et Oasis étaient pris au piège… quand au scientifique, il devait se demander ce qu’il avait pu faire dans une autre vie pour se retrouver là.

A bonne distance, dissimulée par l’attention que créait Death, Oasis luttait pour gérer les crises de paniques du prisonnier qui tentait maintenant de s’échapper… puisque bon, entre se faire charcuter par la Coalition ou par Killer Croc… mieux vaudrait que ce soit la Coalition Noir ! C’était un sacré dilemme… aidez Death et laissez s’échapper le prisonnier… sans l’assurance de vaincre le monstre. Ou bien déguerpir avec le captif… sans l’assurance de traverser les rebelles qui stationnent.
Alors c’était ça ? Oasis crèverait dans les égouts ? Non, certainement pas… et capricieuse nature, elle voulu évidement garder Death pour sa protection et le captif pour sa promotion future.

Killer Croc eut le regard, qui brièvement, aperçu Oasis et le prisonnier… mais le monstre semblait en avoir après Death en particulier, pour une raison inconnue. Peut-être était-ce le danger qu’il dégageait… ou peut-être que ce même danger le rendait plus apetissant ? D’une manière ou d’une autre, soit il avait le sens des priorités… soit il avait des désirs propres. Dans les deux cas, et aussi primitif que ca puisse être, le monstre avait un brin de réflexion.
Elle maintenait le scientifique son sous emprise… mais aperçut l’alambic et livre non loin de l’endroit qu’il avait décidé de fuir au départ, intact.

« CrouiiIIIIiiiikk… Ckrialkkkkkrrr ! »

Oasis fut incroyablement surprise et en même temps choquée d’entendre ça, malgré le combat de Death et Killer Croc. Ca parut logique avec le recul… mais tout ça ne la laissait pas sur un simple… mais oui, élémentaire mon cher ! Un humain de l’envergure de Killer Croc… couvert de poils gras et irréguliers, comme si son pelage n’avait pas grandit en harmonie avec son corps. Un poil bruns sombres qui tire sur le noir… la bouche rempli de dents hideuses dont deux, celle du bonheur, se faisait menaçante à surgir hors de cette monstrueuse gueule. Avec difficulté, ce qui était autrefois un rat peinait à trainer derrière lui son bras ridiculement gigantesque et disproportionné… quelque chose ruisselait le long de son corps… pas de la sueur, pas du sang… non pas du sérum… mais de la chaire fondue. Celui-là n’était pas comme Killer Croc… non, ce rat avait obtenu la puissance du croco au prix de sa vie.
Pauvre rat, Oasis eut un élan de compassion en se disant qu’il voulait juste manger à la base… heu… n’importe quoi. Elle se reprit puisqu’elle n’en avait rien à foutre… mais qui sait, ce Rat-ogre pourrait-il tenir tête à Killer Croc ?

C’était inquiétant et nul n’y pensa mais… ca ne faisait même pas dix minutes que le sérum était répandu sur le sol. Une chose est sûre… la rébellion ne pourra plus se prétendre maitre des égouts. La Coalition non plus.

Quand on entendit le choc des titans, sonore comme l’explosion d’une bombe de plusieurs kilotonnes… ca a été plus fort qu’elle… comme une pucelle, Oasis s’est mise à crier.

« Death !!! »

Elle tira le scientifique avec elle… oubliant l’alambic et livre pour apercevoir un Death… quand même amoché. Le scientifique trainait par terre tellement la jeune femme allait trop vite pour lui… rageusement, elle jeta son prisonnier au sol. Un regard paniquée derrière son épaule… c’était effrayant et monstrueux, loin de tout ce qu’il était possible d’infliger comme destruction… combien de Killer Croc et de Rat-ogre y aura-t-il ?
Et malgré tout… c’était le crocodile qui avait l’avantage face au rat dont le corps tombait petit à petit en pièce… sa forme changeant comme faite de gelée. Un dessert atroce qui arrachait néanmoins des rugissements furieux au crocodile.

Par peur qu’il n’y retourne, commençant à le connaitre un peu, elle se plaça face à lui et aussi doucement que possible avec son stress, voulu le maintenir loin des deux titans.

« On est dans la merde Death… HEY ! » Oasis se retourna vers le scientifique qui s’enfuyait… et se saisit de sa cheville à l’aide de son fouet. D’un coup sec vers elle, celui-ci chuta violemment au sol, comme si ca faisait depuis déjà deux mètres. Face contre terre vermine ! « Le prisonnier n’arrête pas de paniquer… et on est cerné par la rébellion. Faut que tu me crées un passage et… » Elle le détailla, ne voyant rien d’autres à ses yeux de femmes que les traces d’un horrible combat. Oasis ne lui avouerait pas mais aussi bête soit-il… qu’il est la force de se jeter tête baissée contre un tel monstre avait provoqué son admiration. Cette ardeur, ce caractère inflexible et indomptable… c’était tout ce qui manquait à l’intendant en chef. « … promis, je m’occuperais moi-même de soigner tes blessures si tu nous sors de là ! Ou bien je raconterais partout tes exploits… mais là tout de suite, on a vraiment besoin que tu continues sur ta lancée ! On te suit… attires juste leurs attentions et je me frayerai un passage. »

Oasis ne comprit pas pourquoi… mais l’état de santé du Faucheur l’inquiétait soudain.

« Courage, je t’explique pas tout ce que cette mission va nous rapporter ! »
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Courage, je t’explique pas tout ce que cette mission va nous rapporter !
Nous rapporter ? Il faudrait que nous arrivions à sortir de cet endroit putride avant de pouvoir profiter d’une quelconque récompense. Je tournais mon regard en direction du crocodile, c’était un putain d’adversaire. Malgré une jambe en moins, et les nombreuses blessures qu’il avait encourues ses derniers temps, il n’avait aucun mal à me tenir tête. Mais je n’étais pas en reste, j’étais persuadé qu’encore quelques coups auraient suffit à le coucher une bonne fois pour toute.

Oasis était revenue à ma rescousse, étonnant, je pensais qu’elle aurait déjà quitté les lieux et laissés pour mort. Mais je me trompais lourdement, je pouvais encore lui être utile, nous étions une nouvelle fois encerclée par les rebelles et elle comptait sur moi pour nous sortir de se mauvais pas. Mais avait-elle vu ma gueule ? Je n’étais pas son ange gardien ou un garde du corps attitré, j’étais juste un bulldog prêt à mordre. Péniblement, j’entamais une nouvelle fois de me relever dans ce chaos ambiant, les restes de Killer Croc entamait un nouveau combat contre… Une espèce de mélange entre rat et humain. Putain de sérum, comment ses imbéciles de résistant avaient été capables de mettre au point une horreur pareille.
Allongé dans la crasse des égouts, je peinais à me relever, mon corps était en lambeaux. Oasis se trouvait accroupies devant moi et m’aidait tant bien que mal à me lever. J’utilisais ma grande faux comme canne, je n’arriverais à tenir debout bien longtemps sans son aide. Ma jambe droite me faisait un mal de chien, la balle de toute à l’heure était encore logée dans ma chair, et l’animal n’avait pas hésiter à croquer ma cuisse à pleine de dents. Sous les yeux de ma collègue, j’avançais en boitant, laissant les deux titans se livrer à un bien étrange duel, elle avait raison, nous devions partir. À chacun des pas, une violente douleur me déchirait le torse, les larges entailles du Killer apparentes commençaient à saigner en abondance, ma vue se détériorait de plus en plus. Si seulement elle serait restée, on aurait pu achever la bête…

À cause de mon état, nous avancions lentement. Oasis était partagé entre s’occuper du prisonnier et m’aider à avancer, et décidait finalement de maintenant le scientifique à distance à l’aide de son fouet. Plus nous approchions de la sortie, et plus les bruits lourds de botte se faisait entendre, comment allions nous faire ?

Mon chère Death, pour une fois, je pourrais être utile…
Natmar… Toujours à l’affut d’une bonne occasion. Allait-il profiter de mon faible état pour prendre possession une bonne fois pour toutes de mon corps ? Non, je ne voulais pas laisser ce démon s’accaparer toute ma gloire future. À l’angle d’un couloir, nous quittions enfin les eaux du crocodile, au moins, il mettrait autant de temps que moi pour se déplacer sur le sol. La marche n’accélérait pas, je faisais tout mon possible pour avancer, mais chaque mètre était une souffrance. Du coin de l’œil, j’observais Oasis, accaparé par la situation. Je pouvais lire la peur dans ses yeux, la peur de ne jamais remonter, de nourrir toutes ses abominations que nous avons lâcher. Et les rebelles dans tous ça, allaient-ils déserté ses lieux et nous laissé le problème à la Coalition ? Putain, dans quel merdier étions-nous…

Ne te voile pas la face, je serais parfaitement utiles dans cette situation…
Il avait raison, j’étais dans un piteux état, et je n’imagine pas le nombre d’assaillants qu’il nous reste à abattre avant de trouver la sortie. Le bruit du combat des abominations se faisait de plus en plus discret, en avait-elle fini l’une et l’autre ? Le vainqueur allait-il venir chercher son dû ?

Arrête de te poser ses questions, et agit…
Une étrange volute de fumée violette commençait à émerger de chacune de mes plaies. Une douleur intense traversait mon corps, me forçant à retomber sur le sol. Oasis c’était écarté, par surprise, je me retrouvais à quatre pattes, tapant du poing sur le sol. Je ne savais pas quoi faire, rester ici et espérer survivre ? Où céder à la tentation…

Ouvre moi ton cœur Death…
Dans un intense effort, j’attrapais la faux, premier cadeau de mon démon et me redressais dans un cri. Ma voix résonnait dans le dédale de couloirs, figeant sur place la plupart des résistants, et indiquant le casse-croute au crocodile. La fumée de Namtar pénétrait une nouvelle fois mon corps, et plus précisément, vers se qu’y me servait de cœur.
Une aura ténébreuse se dégageait de mon être pour au final, inondé mon corps tout entier de cette noirceur. Je ne voyais rien, je ne sentais rien, mise à part une douce chaleur inondant le centre de mon torse. J’entendais des bruits de pas affoler se diriger dans notre direction, et un cri de surprise de la part de ma collège, et surtout, les cris plaintifs de notre scientifique. Mais dans tout ce drame sonore, une chose parvenait clairement à mes oreilles, la voix du démon.

Mon petit Death… Goute enfin… À LA VRAIE PUISSANCE !!!
L’aura ténébreuse explosait pour dévoiler le résultat de ma transe avec le démon. Je n’étais plus le même, j’étais devenu, l’avatar de la mort, le pantin sur le monde physique de Namtar. De mes anciennes blessures, je n’en ressentais plus aucune, j’étais comme vierge de toute souffrance, une incroyable puissance coulait dans mes veines. Mes pieds avaient quitté le sol, de larges ailes d’os portaient mon corps à l’intérieur des couloirs de l’égout. J’observais mes bras avec intérêt, de mon ancienne chair, il ne restait plus rien, seul de puissant os était visible, recouvert des mêmes brassards en cuire que je portais, mais, ils semblaient usés par le temps. Mon être était entièrement recouvert d’un épais pan de tissu bleu sombre, et une capuche se rabattait sur mon visage, cachant mon crâne à nu. Mon épaisse ceinture de cuir avait aussi muté, elle était encore plus large qu’à l’accoutumer, et en son centre prônait un visage tordu de douleur. Et pour terminer, une large épaulière ornée de point couvrait mon épaule gauche. Allais-je rester dans cette forme éternellement ? Pour le moment, je m’en moquais, je voulais tester se nouveau pouvoir sur le champ ! Je me retournais en direction d’Oasis, la fixant de mes yeux à travers l’épais tissu. Quand j’ouvrais la bouche, une voix lugubre, caverneuse arrivait à ses oreilles.

Je vais te sortir de là… Ne perd pas se scientifique des yeux.
Ma mais droite vint caresser le crâne de l’homme, la pointe de mes métacarpes s’enfonçaient dans sa chair, c’était si facile. Me retournant, j’apercevais mon arme, elle aussi avait changé avec la transe. La faux avait doublé de taille, et sa lame semblait encore plus tranchante, d’étrange ornement était apparu sur le plat, rajoutant un peu de joie dans se sinistre endroit. J’attrapais le manche et soulevais l’arme, lourde de plusieurs dizaines de kilos sans aucune difficulté, cette sensation était plaisante après ma défaite fasse au crocodile.

Je m’apprêtais à fondre en direction des bruits de pas, décider d’en finir une fois pour tout avec la résistance des égouts. Ma nouvelle forme me procurait une certaine arrogance, je me sentais tous puissant et prêt à éliminer n’importe quelle humain.
Mais un hybride répondait en premier à l’appel. Derrière nous, Killer Croc était arrivé, maintenant loin de son bassin, il se déplaçait avec grandes difficultés, mais son regard restait fixer sur moi. Pourquoi un tel acharnement ? À deux mètres de moi se trouvait ma charmante collègue ainsi qu’un petit scientifique, ils n’opposeraient pas autant de résistance que moi, alors pourquoi garder cette idée fixe de vouloir me croquer ? D’un rugissement bestial, il manifestait son envie d’en découdre une fois de plus… Imbécile de lézard.

Je chargeais la bête à pleine vitesse, je semblais glissé sur le sol à cette vitesse, de ma main droite, je laissais trainer ma faux derrière moi à mi-hauteur. Arrivé devant le crocodile, celui-ci faisait mine de m’enfoncer son poing dans le torse, ne cherchant pas à esquiver, je ramenais ma faux de toutes mes forces en avant, en empoignant le manche de ma main gauche, j’enfonçais ma lame dans son torse. Le choc était brutal, mon arme empalait le crocodile qui semblait, tétanisé. Rapidement, je dégageais mon arme et reculais de quelques pas pour enchainer une attaque circulaire à hauteur de crâne. La tête de l’animal se détachait de son corps pour rouler au pied d’Oasis.

Voilà un trophée pour la collection de la Princesse… Fini de jouer, allons-y...
J’empoignais la tête de ma main gauche et m’engouffrais dans les dédales de couloirs, prêts à traquer n’importe quel fou capable de me tenir tête. J’étais invincible, rien ni personne ne pourrais me résister. Le seul adversaire à ma taille dans cet endroit était le crocodile, et regarder… Il gisait au creux de ma main ! Au détour d’un couloir, j’apercevais trois hommes armés de fusil, je planais jusqu’à leur direction, tout en me préparent à lancer mon arme. L’un d’eux se retournait en ma direction et poussait un cri, je faisais un tour sur moi-même et expédiais l’arme dans leur direction. Le mouvement circulaire que j’avais donné faisait ressembler ma faux à une pale d’hélicoptère, et qu’y eut pour effet de trancher les trois hommes d’un coup pour ensuite se planter dans le mur.
Oasis et le prisonnier suivait derrière moi, grâce à ce nouveau pouvoir, nous n’avions aucun mal de nous orienter dans les dédales. Enfin, trouver une sortie restait un calvaire, je n’avais aucun souvenir du chemin que nous avions emprunté pour arriver jusqu’ici. Tout en récupérant mon arme, un autre groupe de résistant apparaissant dans l’angle de couloir. N’écoutant que mes pulsions meurtrières, j’entamais le combat, ou je devrais plutôt dire la boucherie, je frappais sans discernement, laissant mon bras guidé l’arme à travers les corps mous. Plus qu’un seul homme était debout, il avait laissé tomber son arme et me suppliait de l’épargner. Je levais ma faux, prêt à le trancher en deux quand un fouet s’enroulait autour de son cou et l’extirpait hors d’atteinte de ma lame.

IL EST À MOI !!!
Je m’étais retourné rapidement et collais la pointe de ma faux contre le torse d’Oasis. Je voyais rouge, j’étais prêt à l’étriper, mais un semblant de conscience me retenait. C’était une sœur, aussi cupide soit-elle, je ne devais pas la tuer. Elle avait agit pour une raison, retrouver notre chemin. Doucement, je baissais ma lame, ma haine diminuait, mes pieds se posèrent sur le sol froid des égouts, je plantais violemment ma faux dans le sol et attrapais notre nouveau prisonnier par le sommet du crâne et amenais son visage face au mien.

- As-tu peur de la mort ?
- Je…Je…Je…
- Conduis nous à la sortis, et je consentirais à te laisser la vie sauve…
- Bi… Bien…

Le prisonnier ouvrait la marche, il tremblait et était silencieux, il n’oserait pas nous faire d’entourloupe, du moins, si il tient vraiment à la vie. Je planais à quelques centimètres du sol, et tournais mon regard vers Oasis. De la même voix lugubre, je m’adressais à elle.

Merci d’avoir calmer la bête… Sans toi, ont roderaient encore dans les égouts.


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Je vais te sortir de là… Ne perd pas se scientifique des yeux.

Oasis attrapa subitement le scientifique par les cheveux et le ramena sèchement à elle, sans se permettre un seul instant de détourner les yeux du démon devant ses yeux se dressant. Un ange de la mort aux ailes sans chairs ni plumes… toute sa tenue comme soudain usée par le temps… d’ailleurs, ca tenue n’avait plus rien de semblable. Il n’y avait rien d’attirant à ces os imposants jaunis, voir verdit par le temps. Sa main monstrueuse à l’odeur viciée de vielle et sèche mort, s’approcha du scientifique… tétanisé, la jeune femme voulut éloigner son captif mais pas assez vite… l’espace d’un instant, elle eut peur que celui-ci soit mort. L’alambic tomba au sol sous sa panique, se brisant en mille éclats devant le désintérêt soudain de la jeune femme. Sa voix n’avait rien à voir et sa capuche ne laissant quasiment rien voir… on aurait dit un monstre sans visage et sans âme.
Oasis baissa les yeux, apercevant la tête de Killer Croc… et seulement la tête qui avait roulé jusqu’à ses pieds pour la fixer, ses yeux faisant encore quelques mouvements avant de définitivement s’éteindre. Toujours en tenant son scientifique par les cheveux, la belle suivait à pas prudent et en gardant une certaine distance son si terrifiant protecteur.

Elle avait la certitude que si elle n’avait pas été aussi faible… Death l’aurait saignée la première. Il s’approcha lentement et elle ne comprit pas pourquoi, elle avait trop peur de le rendre nerveux en bougeant. Celui-ci attrape la tête de Killer Croc, se vantant de son exploit… Oasis ne trouvait nulle charme à cette créature… mais ce pouvoir que rien ne semblait pouvoir arrêter… tenait en respect la lascive. Pour elle, c’était pire que ça… les morts-vivants l’effrayaient et elle comprenait que le Faucheur n’était pas simplement sinistre.

Il avançait en planant à quelques centimètres du sol comme un sceptre… déchirait les corps devant lui avec l’aisance d’un démon… et s’apprêtant à anéantir le seule espoir de sortie comme le dernier des monstres.
Le dernier qui avait survécu, Oasis le sauva de son fouet… quand ce qui n’était plus qu’une liche tourna lentement la tête vers elle… si lentement qu’elle entendait le bruit de ses cervicales malmenés parfaitement audibles, comme s’il s'agissait des siennes. Son arme levée en l’air sans confiance ni appréhension, comme une fatalité… Oasis se cacha derrière son maigre scientifique.

Elle ne parla pas… effrayée à l’idée que sa voix féminine et rendue terriblement aiguë par la peur ne l’énerve. Elle avait le plus doux de ses regards suppliants… un regard de soumise… et elle sentit quelque chose qui mystérieusement lui brûlait la fesse droite comme au fer rouge. Ça ne lui était jamais arrivé mais… c’était si peu face à cette promesse de mort. Oasis avait juré devant la sublime Lilith qu’elle ne baisserait les yeux et ne serait soumise face à aucun homme… or, ce qu’elle voyait n’avait rien d’un homme !
Finalement… cette abomination resta dès plus calme. L’aura autour de lui était terrifiante… rien qu’en planant, on entendait le cliquetis de ses os résonné dans les égouts. Croyez-bien que… nul n’approchait plus dans ses conditions.

Merci d’avoir calmé la bête… Sans toi, ont roderaient encore dans les égouts.

Les deux prisonniers se tenaient à carreaux… Oasis se contenta de lui répondre que ce n’était que sa part du travail… dès plus humblement.

Plus elle le regardait, sans un mot de sa part ou de la sienne… plus elle se voyait semblable à ce monstre. Lui n’était plus qu’os… et avait semble-t-il sacrifié sa chair pour la puissance absolue. Plus d’organes, de sangs, de chairs ou de douleurs pour l’arrêter une fois au combat. Au fond… l’âme d’Oasis avait quelque chose de semblable. En son fort intérieur… elle n’était qu’un squelette sans peine, ni amour… n’ayant plus que ses instincts les plus bas et primitifs pour la faire se lever le matin. Son regard se laissa envahir de douce peine qui ne parvenait pas véritablement à la faire se sentir… vivante. Le parfum des beaux jours… elle ne le sent plus… elle sait coucher mais comment fait-on l’amour ? Oasis avait tout oubliée… volontairement, afin de devenir insensibles aux hommes et à leurs charmes… elle s’était privée de tous les plaisirs qu’offrent les autres, agissant comme un vampire qui se nourrit uniquement de la fougue de ses amants et amantes. Un peu de leur jus, aussi… et comme un charme, cette pensée vulgaire la réconforta.
Death avait renié temporairement ou de manière permanente sa chair de mortelle ou de simple zombie pour devenir un guerrier sans peur ni souffrances. Avec ses ailes effrayantes, il était un véritable ange de la mort. Malgré tout… ça à un prix. Sans chair pas de plaisir et devenir ça… c’était absolument contre tout ce à quoi aspirait Oasis.

Par contre… elle savait ce que c’était de sacrifier les parties de son être qui nous affaiblissent. Les parties humaines… malgré sa peur et sur une voix dès plus douce… Oasis prenait le risque de se dévoiler comme elle est vraiment. Après tout… ne venait-il pas de le faire ?

« Je… ne suis pas sûre de savoir comment il faut appeler… ce que tu es là tout de suite. » Elle se recoiffa nerveusement, regardant ailleurs… peut-être que ça lui plairait ou que ça ne lui attirerait que du mépris… mais la pauvre créature de chair n’osait pas regarder ce qui se cachait sous cette sinistre capuche. « Je sais juste que… mes ambitions dépassent grandement ce que cette envieuse de Princesse a prévu pour moi. Tout ce qu’elle attend, c’est un prétexte pour se débarrasser de ce corps qui relègue sa récente métamorphose au rang de curiosité. Alors je… » Elle était terrifiée à l’idée de lui mentir et plus fort qu’elle, pour ne pas s’arrêter en plein milieu… Oasis lui avoua la vérité. « Je n’attends que l’occasion d'avoir mon monde et d'y être reine... »

Oasis avait au moins le mérite… de garder les idées claires face à la créature. Death sous son apparence… normale… ? Ça n’était même pas sûre, d’ailleurs… disons simplement qu’il était étrangement plus facile de se concentrer une fois qu’il perdait sa musculature de fauve. Ses élans de colères et de joies laissaient place à… une réflexion froide et continue dirigé par la peur.

« D’ailleurs… qu'est-ce qu'un... ange de la mort fait au service de la Princesse ? »

Tous la savait puissante... mais quelle puissance faut-il pour avoir telle horreur sous ses ordres ?
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Ce nouveau corps, cette nouvelle forme, je ne la comprenais pas. Namtar venait de faire son don ultime, je sentais sa puissance parcourir chaque parcelle de mon être, mais cela avait un prix. De mon ancien corps, il ne restait rien, un simple squelette putride motivé par une soif de sang insatiable.
Depuis cet instant, le moment où le messager de la mort avait pris possession de mon cœur, tous me semblaient facile, trop facile. Je ne réfléchissais plus à comment agir… J’agissais, simplement, faisant danser ma faux entre mes doigts squelettique tel un chef d’orchestre dirigeant ses musiciens. À la différence qu’une bien sinistre mélopée macabre parcourait le dédale. Les percussions étaient remplacées par le craquement de mes os, les cuivres s’entendaient à chaque fois que mon arme fendait l’air et chaque cri de mes victimes ajoutait le son lent et triste d’une corde de violon pincée. L’espace d’un instant, me semblant une éternité, je perdais le contrôle de mes gestes, chacune de mes actions se voyaient ponctué par le rire mauvais d’un démon à nouveau libérer.

Pour une raison que j’ignore, la vue d’Oasis m’avait permis de reprendre le dessus. Un soupçon de conscience avait émergé de cette folie meurtrière, et m’avait surtout empêché de commettre le meurtre de trop. Elle s’était d’abord montrée charmante, pour ensuite devenir arrogante face au masque du Faucheur, elle était passée par toutes les émotions, de la haine à l’impatience, de la crainte au désir, de la peur au réconfort. Mais à l’instant ou ma lame s’apprêtait à la déchirer, une toute nouvelle femme se dressait devant moi. Elle était effrayée, la peur était lisible à travers ses pupilles, la luxueuse venait de se soumettre devant ma nouvelle puissance.

Tu as remarqué Death ? Quand nous sommes unis, dans se corps, rien ne nous résiste. La catin courbe l’échine en ta présence… Cette résistance futile est fauchée à ton passage… Qui, au manoir, pourrait te résister ? Cette Princesse ? Jamais elle ne ferais face à un démon t’elle que toi !
Que penser des paroles de Namtar ? Au fond de mon cœur, je désirais plus que tout le pouvoir, écraser de mes bottes tous les imprudents osant me défier. Mais disait-il vrai ? Avec son aide, pourrais-je renverser le règne de l’envieuse ? Non… Ce n’est pas possible à l’heure actuelle, le démon m’avait prêté sa force, mais quand était-il de la mienne ? Je ne voulais pas être dépendant du Messager, si je dois écraser mes ennemis, je le ferai à l’aide de mes uniques talents. Mais il serait idiot de croire qu’un homme seul est capable de tenir tête à tout un groupe, je ne devrais pas crachez sur toute l’aide possible, continué de me faire des alliés pour réaliser mes plans…
Nos prisonniers, deux pions comparables à des balles de revolver. Une fois utilisé, on s’en débarrasse. Le scientifique sera utile à la Coalition, il développera le sérum, de gré ou de force… Un atout unique dans notre manche. Et quant à l’autre ? Une fois la sortie indiquée, je pourrais le jeter dans cette fosse. Depuis notre départ, personne n’avait rompu le silence, seul les bruits de pas et le craquement de mes os donnaient le ton de la marche. Oasis décidait finalement de rompre cette monotonie.

Je… ne suis pas sûre de savoir comment il faut appeler… ce que tu es là tout de suite.
Ce que j’étais devenu… Même maintenant, je n’étais pas capable de mettre un nom sur ma transformation. Un don du démon ? Ou plus simplement, une malédiction. L’essence de Namtar parcourait mon corps, mais pour combien de temps encore… Etait-il seul maître à décider de mon état ? Une chose était sûre, peu à peu, le poids de ma faux se faisait ressentir, et la douleur sur mon torse se réveillait.

Je sais juste que… mes ambitions dépassent grandement ce que cette envieuse de Princesse a prévu pour moi. Tout ce qu’elle attend, c’est un prétexte pour se débarrasser de ce corps qui relègue sa récente métamorphose au rang de curiosité. Alors je… Je n’attends que l’occasion d'avoir mon monde et d'y être reine...
Les paroles d’Oasis piquaient ma curiosité. Elle aussi aspirait à bien plus que les miettes laissées par la Princesse ? J’avais l’impression que la Coalition était remplie d’exécutant sans avenir, me serais-je lourdement trompé ? En y repensant, les réactions d’Ariez envers Oasis ne cachaient pas sa haine profonde. Quelle était la raison d’un tel acharnement… Je n’en avais aucune idée, la jalousie ? La simple présence d’un être plus attrayant que soit ? Tellement de possibilités, mais à travers ses paroles, je découvrais une alliée potentiel, et surtout… Inattendue.

D’ailleurs… qu'est-ce qu'un... ange de la mort fait au service de la Princesse ?
Je ne m’attendais pas à ce genre de question, à ce genre de familiarisation. Depuis que j’avais revêtit la forme de Namtar, elle était effrayée, apeurée. Chacun de ses mots étaient choisis avec attention, elle voulait savoir, mais semblait redouter la réponse.

La Princesse… Ignore tout de ma nature… Pour elle, je ne suis qu’un taré portant un masque.
Jamais je n’ai cherché à cachez ma nature, on ne m’avait simplement jamais demandé la raison de mon apparence. Depuis mon arrivé à la Coalition, c’était la première fois que Namtar insufflait sa puissance dans mon corps. Et dire que mes collègues pensaient que je me donnais un style… Il était bien loin de la vérité.

Il y a encore quelques mois… J’étais un simple mortel du Monde du Feu, un humain, avec une vie rythmé par l’envie de gravir les échelons…
Elle était la première à s’intéresser à mon histoire, enfin, à demander la raison de mon appartenance à ce groupe.

… Mais je me suis fait des ennemis, des dettes que je n’ai pas remboursées. Et le jour de ma plus grande réussite, mes créanciers sont venus m’abattre comme un chien. Pour éviter la mort, je me suis associé à elle, j’ai signé un pacte avec un démon pour revenir sur terre.
Un véritable conte de fée. Je ne cherchais pas à me cacher d’Oasis, elle-même m’ayant révélé son plus noir désir. Et à la fois, la meilleure façon de l’attirer de mon côté.

Depuis ce jour, j’èrre sans relâche dans tous les mondes, sous les ordres de la Princesse pour une unique raison : devenir plus puissant que je ne le suis… Et atteindre le sommet de l’échelle…
Nous étions toujours occupés à suivre le résistant et le scientifique. Tous deux écoutaient notre discussion, mais, ne faisait semblant de rien. Durant un moment, j’avais un doute quant à la destination, mais des marques de sang sur le mur m’indiquèrent que le captif obéissait comme un bon petit chien. Pendant un moment, je posais ma main squelettique sur l’épaule d’Oasis. Attirant automatiquement son attention.

Tu es la seule personne à connaître la vérité… Garde là pour toi, et tu pourras me compter dans tes alliés… Et peut-être que, ton désir se réalisera un jour…


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« Peut-être un jour… ? » Oasis se mit à ricaner sans retenue, le ton pur comme du cristal et prit le risque de paraitre moqueuse envers Death. « Visiblement, on n’a pas fini de faire connaissance toi et moi… »

Elle n’avait plus peur… plus autant, en tout cas. Sa crainte était encore trop grande pour brusquer le monstre en repoussant sa main sans chaleur ni chair, absente de vie et qui n’offrait pas la moindre sensation à l’épaule pourtant quasi-nue de la belle. En ayant écouté son histoire au goût amer et bu le récit de ses ambitions, Oasis se voyait incroyablement utile à un monstre pareil… la force brute ne suffit pas toujours et encore moins face à Ariez. C'est-à-dire que même la catin se sentirait capable de se faire la Boss au bras de fer. Si ca suffisait de pouvoir lui casser les os, alors la Princesse ne se permettrait pas d’être aussi maigre. Le comprend-il seulement ? Espérons-le, ce n’est pas Oasis qui risquerait sa vie pour le sauver… ca parait évident. La Coalition Noir a pour ennemi le Centurio, la Lumière et le Consulat. En somme, le groupe du bien, du mal, de l’indifférence et de la neutralité ont commencé à se titiller… pour bientôt se livrer à une mêlée générale, comme une bataille royale qui envahirait l’univers entier.
Ah et n’oublions pas le Sanctum au coté du Consulat dans l’indifférence… il est vrai que ces histoires de lumières et de ténèbres peuvent paraitre superficielles… et l’étant plus qu’une autre, Oasis a choisi les ténèbres pour satisfaire ses désirs égoïstes.

Lui veut la puissance, le pouvoir et être au sommet… tandis qu’elle ne voulait qu’un monde magnifique ainsi que le plus beau des harems où rien n’aurait plus d’importances que ses désirs. Oasis ne savait pas trop encore, à quoi son rêve ressemblerait une fois réalité… et c’était probablement la même chose pour Death.
Qui sait si c’est son esprit imaginatif ou celui brutal du sac d’os… mais c’était comme si l’étreinte de sa main s’était resserrée.


« Moi je ne m’intéresse pas à la place de Boss, je veux juste mon monde… alors j’imagine que je suis la complice parfaite et toi mon seul allié possible dans cette Coalition de merde. »

Ils approchaient de la sortie et Oasis invita le scientifique à monter le premier, continuant à parler tout en gravissant les échelons juste derrière lui. « Et si tu veux des confidences… j’ai été pute, avant de me rangé, de me faire briser le cœur et aujourd’hui, je ne cherche plus qu’à me faire briser les reins, fin de l’histoire. » Bien que ne l’ayant pas impressionné le moins du monde, il avait quand même un beau petit cul… pour un scientifique censé ne pas faire de sport, surtout quand on est rebelle en même temps, c’était pas mal. Oasis ne pouvait que le voir ainsi posté un échelon en-dessous de lui. Pour rigoler, elle le faisait allez plus vite en le poussant et en vérifiant la densité de son petit derrière au passage.
C’est qu’il y a matière à rigoler… et elle le regardait avec l’expression d’une catin… tandis que le bruit d’un meurtre s’échappa des égouts.
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Je levais mon regard pour observer Oasis et le scientifique quitter les souterrains. Cette femme, cette catin serait ma première complice dans mon entreprise, et je n’ai même pas eu besoin d’argumenter. Un monde, voilà la seule chose que je devrais lui céder si jamais nous arrivons à renverser la figure de proue de la Coalition Noire. Et ensuite, à moi les rennes de l’empire décadent de la Princesse… Un vent de changement va se lever dans les royaumes coalisés.

Je… Je monte aussi ?
Mes vertèbres s’entrechoquèrent quand je tournais mon regard en direction du résistant, le bruit du craquement résonnait dans les égouts et le malheureux avait déjà compris son funeste destin. Je l’avais presque oublié, il lui aurait suffi de se taire et je l’aurais presque oublié dans la crasse des égouts.
L’espace d’un instant, je lâchais la tête de Killer Croc pour empoigner le manche de ma faux à deux mains. L’homme n’avait pas eu le temps de réagir alors que ma lame effilée traversait son torse pour le suspendre à quelques centimètres du sol… Un cadavre de plus pour le message de la mort. Je relâchais la pression et le corps tombait lourdement sur sol et mon arme suivait le mouvement, le bruit métallique de la chute résonnait dans tout le dédale.

Tu n’es pas encore prêt à recevoir mon essence…
Je posais mes genoux à terre et rabattais mes ailes membraneuses. Une violente douleur me déchirait le torse et du sang commençait à coaguler sur mes vêtements, mon coeur battait la chamade et je sentais les ténèbres quitté mon être. Namtar était capable de donner, mais il pouvait aussi reprendre ! Chaque parcelle de mon corps retrouvait la chaleur de la chair, mais aussi sa fragilité, mes nerfs étaient mis à rude épreuve à la fin de cette transe.

…Un jour peut-être, quand tu seras capable de réaliser tes propres désirs.
Une explosion de ténèbres balayait les zones, avec mon corps pour centre. J’étais enfin redevenu moi-même, mais dans le même état qu’a ma transformation. Plusieurs plaies bardaient mon corps, la plupart saignaient et en passant ma main sur mes côtes, je pouvais compter les quelques-unes cachée. Je restais allongé quelques minute sur le sol, complètement immobile et appréhendant le fait de me lever dans cet endroit.
La voix lointaine de ma nouvelle alliée me sortait de ma torpeur. Je ne devais pas resté dans ce lieux hostile, un simple rat contaminé par le sérum serait capable de m’achever. J’attrapais mon arme et utilisais la hampe pour me redresser, l’effort était intense, et au bout de dix minutes, je réussissais enfin à poser le pied sur le premier échelon de la sortie. Rangeant mon arme à ma ceinture, j’entamais lentement l’escalade du conduit d’égout.

Arrivé à la moitié du trajet, de nombreuses voix parvenaient à mes oreilles, dont celle d’Oasis. L’afflux de sang dans ma tête dû à l’effort ne me permettait pas de comprendre le sujet de la conversation, et surtout, s’il s’agissait d’ennemis. En levant ma tête, j’apercevais le casque réglementaire de la Garde Noire, ainsi qu’une corde sur laquelle était accrochée une écharpe en tissu. Je passais mon bras à l’intérieur de la corde de sauvetage et fini par me laisser aller, à bout de forces.
Les Gardes m’extirpèrent au bout de quelques minutes pour ensuite me déposer sur une civière, à peine conscient. Oasis était là et regardais mon corps rongé par les blessures et les ténèbres, à quelques mètres d’elle se trouvait le scientifique, encadré par quatre hommes.

Balancez-moi un soin ou assommez-moi… J’en peux plus là…
Je ne savais pas d’où venaient les Gardes, mais ou moins j’arriverais à rejoindre le manoir. La Princesse désirait son sérum… Elle allait enfin l’avoir, et moi ? Du repos et une âme veillant sur moi.


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Alors prenons déjà… le scénario.

Oasis la nouvelle venue sans vertu et Death le membre quand même un peu installé. Le courant colle direct, les deux ont juste envie de bien faire leurs taffs et ont l’air de se ressembler… en fait, vos deux persos sont tellement complémentaire que cette mission duo me parait indispensable (malgré le temps que ca m’a pris et je m’en excuse encore). Attention, ca ne veut pas dire qu’elle est parfaite… loin de là ^^ Y a du très bon et du très moyen.

On rentre de suite dans le vif de la mission… alors vous les trouvez un peu vite mais ca ne me gène pas, je ne vois pas l’intérêt pour cette mission de faire trainer ça. Au contraire… les égouts sont dangereux et loin d’être vide. Oasis, ton plan pour choper des infos aux rebelles est absolument génial. Se mutiler pour être crédible dans le rôle de victime… clairement, ca me laisse songeuse sur ce dont elle est capable ^^ Une jolie fille en détresse au milieu des égouts, c’est vrai que ca parait  un peu incroyable mais bon, je veux bien croire que les rebelles y ont crus.

Puis là… Death arrive ! J’ai adoré cette mésentente à ce moment… et le coup de gueule d’Oasis qui en suit puis… cette affaire en suspend tout au long du rp (jusqu’à la dernière partie, en tout cas…) ^^ Il y a du piment, Death est soulée par une Oasis hystérique… qui lance véritablement l’action de jolie manière, une grosse bourde ! Killer croc dont on entend parler débarque ensuite et… j’avoue, j’avais un peu peur. Vous en faites des caisses sur le crocro et… cette histoire de sérum qui encombre la rébellion et qui a provoqué une catastrophe dans les égouts… toute cette histoire de sérum est tourné d’une manière qui me plait. Pour reprendre une expression que j’ai adoré… «  Foutu Sérum »
J’aime parce que même si ca fait un bail, le cadavre qui mute jusqu’après la mort… pas étonnant qu’Ariez ne mette jamais les pieds à la Citée, y a de ces trucs crades !

Donc tout ce moment-là était très bien et puis vous capturez le scientifique.

L’interrogatoire était un peu chiant, en fait ^^ Disons que j’ai eu l’impression que c’était le bon prétexte pour avoir ton alambic et ton livre… que tu n’as plus après, quel intérêt ?^^ Donc ca ne m’a pas convaincu mais ensuite… quel cinéma ! Oasis a tellement besoin de Death que finalement, elle tient à lui, au moins par intérêt mais ca se transforme un peu en affection. Par contre… tu dois te relire >< Y a beaucoup de fautes d’innatentions… un post avec des oublis de couleurs… et on en fait tous, Death aussi un peu mais toi beaucoup. Il y a quelques passages brouillons aussi.

Enfin, on parle beaucoup d’Oasis mais que dire de Death ? Chapeau bas, il va au charbon tout le rp durant. Alors que Oasis monte des plans et cherche des solutions, Death se bat contre les rebelles et Killer Croc et n’arrêtes pas de massacrer tout le monde ! Sans lui, Oasis serait morte mille fois et en plus, les combats sont bien décrits. Un vrai traqueur, comme ce moment où il surgit des égouts… ou quand il arrive par surprise. Du début à la fin, on se demande si Death va pouvoir allez au bout et non, il n’y arrive pas.

Très classe la transe... et alors que Death l'introduit de bien belle manière en étant incapable de quoique ce soit à la fin... Oasis y réagit parfaitement. Vous savez vous mettre en valeur.

Alors toute la partie que j’ai décrite… franchement, c’était clairement la mission. Au moment où Death devient anorexique (tu te fais vomir ? Fait pas des trucs pareils trésors…) l’objectif de la mission est déjà plus qu’accompli. Du sérum et un scientifique. Alors pourquoi continuez ?

Foutu taré avec un masque et foutu vipère… pire que le sérum ! J’adore ^^ Depuis longtemps je rêve d’avoir des ennemis à l’intérieur de mon groupe. La Coalition Noir est parfaite pour l’émulsion interne à la organisation XIII… bien joué. Parce que je trouve ça important de rappeler que nous ne sommes… pas du tout un groupe unit et qu’ici, c’est la fosse aux lions.

Ah mais par contre... je vous trouve tous les deux très endurants ! Parfois, on se demande si vous n'en faites pas un peu trop... mais votre rp a une certaine tension du début à la fin, dans l'enjeu et les risques alors bon, ca ne se voit pas trop... mais attention ^^

Je vais notez ça difficile pour vous deux.

Death : 35 points d'expérience + 350 munnies + 4 PS(3 en défense et 1 en dextérité).

Oasis : 35 points d'expérience + 350 munnies + 4 PS (tout en vitesse)

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