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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.


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Premièrement et contrairement à tout ce que l’on peut penser à mon sujet… j’aime chacun de mes membres. J’aime mon Booker malgré son caractère grincheux et son manque d’entrain… j’aime mon Capitaine Indrick pour la quantité de sale travail qu’il est capable d’abattre. J’aime mon Death, bien qu’assez peu puissant, car je vois en lui tout le potentiel d’un grand de ce monde… et j’adore Vesper pour la finesse de son travail. Et que vous dire, après ce que je viens de dire sur ceux-là, je suis au moins amoureuse de Raido, lui qui a verrouillé Agrabah pour y imposer mon règne ténébreux pour… toujours ! Ne reste plus qu’à verrouiller la tombe de ce cher Armand…
Cette guerre me met sous pression, je dois l’avouer… mais j’ai tous mes membres. Si mes ennemis cherchent un ennemi à la hauteur, qu’ils me laissent appeler mes membres… et le jour où je fêterais une grande victoire, j’aurais aussi besoin de tous mes membres !

Certains de mes membres sont lâches, certains sont de vrai psychopathes… certains sont des brutes et certains sont raffinés. J’ai des membres qui passent leurs journées l’arme à mains et qui ne se contentent pas de patrouiller comme les troufions de la lumière… et moi, au moins, j’ai des membres qui ont autre chose à faire que des spectacles. Mes membres ne sont pas mercenaires, bien qu’ils en aient la morale… et j’ai en moi la conviction profonde que même Booker me voit autrement que comme une simple créancière.
Il parle quand on le torture ? Ce n’est pas mon membre… il perd le nord par amour d’une catin ? Ce n’est pas plus mon membre ! Il sert la Coalition Noir depuis longtemps, il m’est fidèle et n’a peur de personne ?

Celui-là est mon membre et pour celui-là… je me dois d’agir comme une Boss, avec un grand B. Ils me suivront qu’à une seule condition… que j’aille quelque part évidement. Alors oui, je ne fait rien toute seule… mais mes membres qui risquent leurs vies ? Nous n’avons pas d’idéologie à la Coalition Noir et ca ne tiendra pas… à moins que je sois grandiose et à la hauteur de ce qu’ils peuvent endurer pour ma petite personne.
Tous seront ravie d’entendre parler des histoires terrifiantes au sujet de leurs Princesse… à mon sujet… je ne peux pas vraiment me permettre d’être modeste face à ces membres-là. Un bon massacre les motivera tous.

Des membres qui ne suivraient certainement pas la rouquine, cette bureaucrate à la tête de la Lumière ! Mon dieu… je pense à Raido. Lui qui passe de groupe en groupe… je serais folle de ne pas le voir s’arrêter dans ma Coalition Noir. Mon groupe est fait pour lui, je lui donnerais tout ! Indrick m’inquiète, il doute… et je ne vois pas d’autre fin que lui me vénérant de lui avoir ramené les deux membres de son escouade !
Et qui sait, peut-être parlerons-nous même de retrouver Hunk… même si pour ce cas-ci, c’est très compliqué. Quand à Booker, je suis bien désolé pour lui… mais ce qu’il reste de mon cœur ne veut pas faire autrement… sa dette, il ne la remboursera jamais.
Enfin ! Mes membres ne me demandent pas grand-chose, sinon une raison d’avoir confiance… et je te remercie d’avance, Consulat, car c’est grâce à toi que je vais m’assurer la loyauté et l’amour indéfectible de mes membres ! Ils me causent tellement de soucis… mais je ne serais pas là sans eux, mes sans-cœurs et chimères ne les égalent pas toujours. Le Consulat est un groupe qui se réclame fait de passion et de romantisme… aujourd’hui, je déclare ma flamme à mes membres !

La Shinra ne fait pas dans le transport privée… mais je n’ai qu’à demander et tout le monde sort du vaisseau qui passe par la Citée du Crépuscule. Ils n’en ressortent jamais… et Rufus n’en sait rien, bien entendu. Ah, à qui il va faire croire ça, bien sûr qu’il le sait… et bien sûr que je troue encore plus mes pauvres poches pour ce petit luxe. Il n’est pas très galant de ne même pas m’offrir une limousine avec chauffeur… mais ce n’est pas n’importe qui et il le sait, il en joue et je serais bien hypocrite de le lui reprocher. Quelle enflure !
Soit, je sors du transport Shinra… et je n’ai toujours absolument aucune envie de chercher à être discrète. Je veux faire peur… et qu’est-ce qui fait le plus peur, sinon une attaque absolument gratuite ? Sans motif et objet ? Juste pour le plaisir de nuire ?

De toute façon, j’ai eu la bêtise d’attaquer tous les boss et leurs plus proches lieutenants… l’un d’eux en est mort et j’ai… ruiné absolument toutes les chances qu’avait un jour la Coalition Noir de se lancer dans la diplomatie. Donc, une attaque gratuite de plus ou de moins… mon pied se pose sur les pavés du Jardin Radieux et j’en vois déjà qui me regardent, l’œil intéressé et inquiet à la fois…
Ce n’est pas tout les jours que l’on voit une silhouette puante de ténèbres, sortir seule, d’un transport Shinra ordinairement remplie de monde. Le prochain passe dans une heure et quart… une heure et quart à jouer avec le Consulat.

Mon ombre s’étendit sur le sol, faisait comprendre aux quelques passants qu’aujourd’hui ne serait pas une belle journée… moi, j’ai une heure et quart devant moi. Je me doute bien qu’à l’arrivée du Consulat, ca va être très long… alors en attendant, je prendrais tout mon temps. Des formes inconnus s’échappent de mon ombre, elles se tordent dans tous les sens avant d’enfin trouver l’apparence qu’ils leurs convient… dix Boules Noires sont apparus, vicieuses et retords, à même d’attraper n’importe quel passant distrait ou trop lent.
Elles sont une partie même des Ténèbres et sont imprévisibles, s'agitant brusquement ou se dématérialisant pour reprendre forme dans une explosion.

Alors je m’avance, suivit par mon horrible escorte qui croque tout ce qui passe à portée… en cas d’attaques, mes dix si mignons sans-cœurs matrices me donneront même au péril de leur existence le temps d’invoquer quelque chose de plus… spectaculaire. Quelque chose qui sera tellement plus Consulat.


« Qu’on appelle le Consulat ! Princesse Ariez demande audience ! »

D'une pensée, je retiens quelques secondes les Boules Noires... que quelques citoyens avec un sens civique aiguisé préviennent les autorités compétentes. Puis je les relâche... et ils semblent redoubler de violence, l'instinct de ses créatures n'aiment pas vraiment d'avoir à se retenir...
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Le soleil était déjà haut dans le ciel quand notre pandaren se réveillait. Comme à son habitude, Chen avait passé la soirée à gouter les dernières créations de la brasserie. Il était de son devoir de livrer des produits de qualité à ses clients, et surtout, c’était son moment favori dans le long processus de son art. Chen se leva doucement, sa tête tournait encore légèrement et ce n’était pas le moment retombé dans son lit, Ulthane lui avait promis de livrer quelques tonneaux aujourd’hui. Après un petit café, le maître brasseur quitta ses appartements pour rejoindre la brasserie en ville. On était samedi, le jour où la plupart des habitants du Jardins Radieux venaient déguster les nouveautés du consul. Chen affectionnait particulièrement ses instants d’échanges avec les citoyens de la ville, il se sentait intégré dans son groupe et dans le cœur du peuple.

Chen ouvrait la brasserie en début d’après-midi, les habitants connaissaient les habitudes du consul et commençaient à influer dans le bâtiment. Une belle journée s’annonçait pour notre pandaren, une journée simple dans les Jardins, loin des tracas habituels du Consulat et des désirs incongrus de leurs muses. Mais il serait idiot de croire qu’un membre du Consulat puisse bénéficier d’une journée tranquille dans ses appartements. Le destin possédait un humour que Chen ne comprenait pas vraiment. À peine venait-il de se servir une bière créer spécialement pour le mariage de Sériphos qu’un homme déboulait dans le bâtiment, on pouvait lire la terreur dans ses yeux. Apparemment, il y avait un problème en ville.

- Maître Brasseur ! Maître Brasseur !
- Ola, calme toi mon brave et explique ton problème.
- En ville… Des sans-cœur… Ils dévorent tous sur leur passage!
- Quoi ! Et la garde ? Que font-ils ?
- Ils… Sont débordée… Mais pas seulement… Princesse Ariez est-la… Devan la station…

Avant que l’homme ne termine sa phrase, une ombre noire c’était jeter sur lui pour le dévorer. Chen lâcha sa bière et se rua vers l’ennemi, il n’était peut-être pas trop tard. Le brasseur n’était pas armé, il avait laissé son bâton dans les caves quand il remontait des tonneaux, une seule action lui était possible. Il chargea le sans-cœur et lui donna un coup d’épaule dans ce qui semblait être sa tête, le choc le propulsa contre le mur en face de la brasserie. Chen regardait tout autour du lui, le seul objet susceptible de servir d’arme était la poubelle en fer qu’il avait sorti en arrivant. L’ombre c’était déjà remise du choc et se précipita sur le panda, d’un geste rapide, Chen pris la poignée de la poubelle et d’un geste ample, cogna à plusieurs reprises l’ennemi. L’attaque inattendue avait le mérite d’être efficace, et de rependre des ordures à travers toute la rue. L’ombre finie par disparaître et un cœur s’envola dans le ciel, le consul lâcha ce qu’il restait de la poubelle et s’agenouillait à côté du citoyen, il était mort.

Le panda transportait le corps à l’intérieur du bâtiment et l’allongeait sur une table. Il se recueillit un instant et courra chercher son arme dans les caves. Une fois remonté, une dizaine d’habitants c’étaient réfugié dans la brasserie, on pouvait lire la peur dans leurs yeux.

Vous pouvez rester ici, je fermerais les portes et vous serrez en sécurité.
Chen quitta le bâtiment en direction de la ville, son regard était noir. Cette princesse avait osé lâcher des monstres contre des êtres sans défenses, elle devait payer ! Le consul courrait aussi vite que possible, traversais des ruelles vides de toutes vies, combien de personnes avaient succombé aujourd’hui ? Combien y avait-il de monstre dans le Jardins ? Il devait se dépêcher d’arrive pour arrêter le massacre. Au détour d’une rue, Chen remarqua un spectacle plutôt incongru, Ulthane était là, une dizaine de tonneaux renversé à ses pieds et trois sans-cœur occupés à l’attaquer. Même si le géant ne risquait de perde fasse à eux, le pandaren s’engagea dans la rue et chargea le sans-cœur situé derrière son frère consul. D’un coup de bâton bien placé, il expédia l’ombre à l’autre bout de la rue et il profita de son élan pour enchainé une série de coups rapides sur le dernier sans-cœur visible. Les deux consuls étaient dos à dos pour combattre les dernières ombres, Chen donnait plusieurs coups de bâton rapide pour achever son ennemi alors qu’Ulthane écrasait simplement la créature sous le poids de son énorme marteau, ils étaient débarrassés des monstres… Pour le moment.

Ulthane ! Le chef de la Coalition Noir a débarqué et commence à lâcher des sans-cœurs dans la ville, nous devons l’arrêter !




Dernière édition par Chen Stormstout le Dim 2 Nov 2014 - 23:12, édité 1 fois
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Cette journée avait tout d'une journée normale. Chen avait passé commande de fûts pour une de ses nouvelles créations. Préparés la veille, j'les avais attachés ensembles avec une solide chaîne pour n'devoir faire qu'un trajet. Avec la menace d'la guerre imminente, tout l'temps gagné était du temps consacré à l'étude des enchantements d'armes.
Évidement, c'était sans compté ma fabuleuse chance qui changeait n'importe quel journée normale en journée d'merde plus vite qu'y n'en faut pour l'dire.

J'étais à mi-chemin d'la brasserie Stormstout quand soudain, une dizaine d'habitants déboulèrent du coin d'la rue en hurlant. Ça, c'était pas normal. Les gens m'dépassèrent sans même me regarder. Un gars qui courrait parmi les derniers, trébucha et avant d'avoir pu s'relever, une ombre s'jeta sur lui et l'bouffa sans même recracher un os. Ça, c'était inédit.

Derrière la première, quatre autres ombres débarquèrent. L'temps qu'le premier termine son repas, une des autres m'remarqua et j'fus surpris par la vitesse avec laquelle les cinq boules noires m'encerclèrent. L'une d'elles voulut m'attaquer mais je l'esquivais. En dégainant mon marteau, j'freinais brutalement une seconde dans sa charge, qui finit par éclater en percutant l'mur l'plus proche. Malheureusement la manœuvre avait laissé l'temps à une troisième de planter ses dents dans la chaîne qui retenait les fûts, répandant dans un grand bruit métallique toute ma cargaison pour la brasserie. J'me suis très vite vengé en faisant sauter les dents citées plus tôt d'un grand coup d'poing, et leur proprio avec.

Je m'apprêtais à régler leur compte aux trois dernières créatures, quand Chen passa en volant à travers la rue, bâton en main pour l'éclater dans la gueule d'un d'mes opposants qui n'fit pas long feu. Les derniers furent vaincu assez vite après.

« -Ulthane ! Le chef de la Coalition Noire a débarqué et commence à lâcher des sans-cœurs dans la ville, nous devons l’arrêter ! 
-Déjà ?! J'croyais la guerre proche mais pas tant qu'ça !...»

J'regardais les fûts répandu dans la rue. Décidément une journée normale c'était trop demandé.

« ...Hé merde, tempi. J'les récupérerais après si y reste quelqu' chose à récupérer. On y va... Mais j'lui ferrais payer chaque tonneau éraflé ! »

On a couru vers la source des attaques, serpentant à travers la ville, repassant devant la brasserie. Pendant notre course j'avais remarqué qu'Chen sentait la charogne et je m'étais demandé c'qu'il avait fait. Mais quand j'ai vu la rue d'la brasserie et l'état d'une des poubelles, j'en ai eu une petite idée.
D'autres ombres apparaissaient par-ci par-là mais pas assez pour nous arrêter.  On n'arrête pas si facilement un géant en plein élan et l'impacte d'un panda n'était pas négligeable non plus. Finalement on a trouvé l'origine des ombres, la place devant la station Shin-Ra.
J'dois dire qu'ça ne m'étonne pas, cette compagnie m'a toujours pausé problème. Les vaissaux d'mauvaise qualité qui s'crash au moindre lézard, les transformations hasardeuses, l'manque flagrant d'confort pour les personnes de grande taille et maintenant ça... l'transport d'catastrophes ambulantes.

J'avais jamais vu la boss d'la Coalition noire, mais j'avais pas trop de doutes sur l'fait qu'la fillette au centre d'la place était la fameuse Ariez. Un genre d'gamine maigrichonne, l'air glauque, dont l’odeur de corruption était pire que celle d'un démon, pas qu'je puisse la sentir d'cette distance mais j'suis sur que c'est l'cas... et puis l'fait qu'elle se tenait au centre d'une ombre immense d'où sortaient les boules noires dévorant tout sur leur passage aidait à pas s'gourer sur son identitée.
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A plusieurs mètres devant moi, encore loin de m’atteindre, je vis apparaitre deux énormes gens... le plus petit des deux était le plus rond mais même vu d’ici, semblait se déplacer avec fluidité, comme porté par le vent. Son compère arrivait au pas lourd et sonore, audible sur un pâté de maison au moins tant il courait avec vigueur. De là où elle était déjà, leurs deux regards la foudroyaient de toute leur haine… et elle le rendu un regard fasciné. Il y avait pas mal de sans-cœur dans les parages… des petites choses sans cœur et sans âme. Rien de comparable avec cette course guerrière et passionné qui amenait les deux nobles monstres jusqu’à moi.
Calmons-nous… ce n’est qu’un géant et, semble-t-il, un panda. Je n’ai nul besoin de me lamenter sur la triste compagnie des sans-cœurs.

Mon sceptre apparut dans ma main en mouvement… un peu comme si je l’avais attrapée. Immédiatement après, je l’ai braqué solennellement sur les deux humanoïdes. Une quinzaine de Boules Noirs apparurent en ligne devant moi, flottant lentement en direction de l’ennemi, perdant ou gagnant de l’altitude à chacun de leurs horribles spasmes. Soudain, ils furent dévorés les uns après les autres par des petits trous noirs… pour être recrachés de la même manière sur les deux colosses. Autant vous dire que j’étais carrément sceptique quand au fait que ca puisse suffire à vaincre des… Consuls ? Après tout, ils ne sont en rien laid et Genesis n’a pas des critères de recrutement si loin des miens. Oh, pardon, les Muses ! Il y a des centaines de Consuls et seulement neuf sont choisis par les muses… où est l’arnaque ? Qui tire vraiment les ficelles ? Surement pas ces ceux-là… pour l’instant, je vais me contenter de les observer un peu.
Ce qui me convainquit surtout qu’ils étaient Consuls… c’était la façon qu’il avait de me regarder. On me hait et la lumière plus encore… mais eux ont quelque chose d’indéfinissable que le Tragédien avait dans ses yeux à la réunion. Comment dire… c’est comme une flamme. Je la voyais d’ici… peut-être était-ce la passion ?


« Je suis Ariez, la Princesse de l’Envie ! Boss de la Coalition Noir, chef des armées sans-cœur et invocatrice de renom… un ou deux seulement m’égal dans ce domaine ! Et vous donc… dans quel art nul ne vous égale ? »

J’ai tracé un cœur au contour noir du bout de mon sceptre juste en face de moi… et pivotant sur moi-même, je l’ai barré énergiquement d’un trait noir ! Un portail apparut, comme une fleure obscur qui éclore soudainement, deux mains bestiales et pourvus de griffes oranges saisirent les extrémités du portail. Celui-ci s’écarta face aux griffes du monstre… on ne vit que ses yeux jaunes, comme deux lucioles malfaisantes dans la nuit. Sa gueule et son corps se dévoilèrent petit à petit, toujours flous… un rugissement violent s’échappa du portail.
Puis Nervure s’élança avec toute sa vélocité sur les deux ennemis. Comme une bête, un fauve sauvage et puissant dont les contours ressemblaient étrangement ressemblant à Ifrit. On le vit mal tant il fut rapide au départ et avant d’avoir atteint les deux monstres de foires…
… on ne le voyait déjà presque plus grâce à son camouflage et sa vitesse.


« Je vous ferais danser Consuls ! Et un… »

Nervure glissa nerveusement sur la droite, face à Chen…

« Et deux ! »

Nervure glissa très nerveusement sur la gauche, face à Ulthane…

« Et trois, et quatre ! »

Ma cible était le Panda... et Nervure se rua dessus en zigzag, feintant jusqu'au dernier moment sur sa cible ! J'avais délaissé les boules noires ne me servant que pour les gêner un peu... ma concentration est toute entière porter sur Nervure qui ne les laissera pas s'approcher de moi.
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Les deux consuls arrivaient à toute allure sur la place des Jardin Radieux, et au centre attendait bien sagement la Boss de la Coalition Noire. Chen regardait intensivement la jeune fille, elle puait les ténèbres et chaque centimètre de son corps arborait fièrement l’affiliation de son cœur. L’air était chargé de sombres énergies, le brasseur pouvait sentir la magie circuler librement dans cet environnement. L’odorat développé du pandaren était mit à rude épreuve dans cet enfer, mais il devait passer outre ce désagrément… De nombreuses vies en dépendaient. Les deux comparses continuèrent leur course inexorable vers la Princesse des ténèbres, rien ne semblait pouvoir freiner la charge folle. En réponse à l’assaut du Consulat, Ariez préparait un comité de réception, une quinzaine d’ombres apparurent face à elle pour ensuite s’attaquer au forgeron et au brasseur.

Le groupe de sans-cœurs s’interposait devant la princesse, obligeant les artisans à les affronter. Ils se scindèrent en deux pour ensuite se ruer contre la charge consulaire, Chen comptait huit ombres face à lui. Ne freinant pas sa course, le pandaren se mettait en position de combat. La main gauche en avant, la paume face à son ennemi et son arme tenue fermement dans la droite, légèrement en arrière, prêt à s’abattre sur une ombre.

Quand le premier sans-cœur arrivait à porter, le bras de Chen faisait un mouvement circulaire pour s’abattre de toute sa force sur ce qu’y avait de similaire à un crâne. Suivant le mouvement, le bâton se plantait dans le sol et le pandaren prenait appui dessus pour s’élancer dans les airs. Profitant de son élan, il donnait un coup vertical contre un autre ennemi et l’expédiait directement contre le sol. Le moine restait encore quelque instant en lévitation quand les autres ombres convergeaient en sa direction, d’une glissade rapide, il évitait l’attaque et retombait quelques mètres plus loin. Pendant un moment, Chen oubliait la jeune femme, son esprit était entièrement occupé à l’éradication rapide des ombres. Actuellement, elles s’attaquaient à lui, mais si jamais la princesse relâchait son attention, ne serait-ce qu’un instant, les bêtes s’attaqueraient aux innocents du Jardin. Et le vieux pandaren refusait de voir plus de sang couler aujourd’hui.
Le brasseur s’élançait dans la mêlée, donnant des coups rapides dans toutes les directions. Il se concentrait pour atteindre les zones sensibles de ses ennemis. Ils devaient tous tomber, ensuite, il pourrait se diriger vers la princesse et tenter de la résonner… De gré ou de force. En plein cœur du combat, Chen entendant la princesse prononcer quelques paroles. Ne voulant rien louper de ses explications, le pandaren asséna une attaque de zone afin d’écarter ses adversaires pour ensuite s’échapper de la mêlée par un saut en direction d’Ulthane. Lui aussi semblait prendre plaisir à écraser les ombres une à une, mais prit le temps de relever la tête pour écouter la Princesse.

Je suis Ariez, la Princesse de l’Envie ! Boss de la Coalition Noir, chef des armées sans-cœur et invocatrice de renom… un ou deux seulement m’égal dans ce domaine ! Et vous donc… dans quel art nul ne vous égale ?
Mais où se croit-elle ? Pourquoi avoir fait tout ce chemin ? Uniquement pour prouvez sa force, ou bien enclencher une vendetta envers le Consulat ? Elle commençait à agiter son arme et un large portail des ténèbres apparaissait. Au bout de quelque instant, une énorme créature sans-cœur faisait son entrée dans se monde, et a peine sorti, il se ruait déjà sur nous. Il se déplaçait vite, en à peine quelques enjambées qu’il se trouvait déjà à notre hauteur, mais avant de nous atteindre, il disparaissait. Craignant le pire, Chen se mettait en position défensive, l’arme tendue devant lui.

Je vous ferais danser Consuls ! Et un… Et deux… Et trois… Et quatre !
Le choc fut intense. La bête percutait de pleins fouets le consul et malgré sa position, le faisait tomber à la renverse. La créature réapparaissait tout en maintenant le pandaren en respect, la gueule grande ouverte et prête à le dévorer. Chen avait tout le loisir de sentir l’haleine putride du monstre, à son grand regret. Les crocs s’abattaient en direction de sa tête, mais le consul arrivait à esquiver les coups in extremis. Tous semblaient perdus pour le brasseur, jusqu’à ce qu’un épais marteau vienne s’écraser contre le torse du monstre, l’expédiant plusieurs mètres en arrière. Une fois retombé, il disparaissait à nouveau. Les deux amis se positionnèrent dos contre dos, cherchant l’ennemi du regard, ou ne serait-ce qu’une indication pour savoir ou frappé. Les dernières ombres restèrent passives au-dessus de nos têtes, la Princesse devait utiliser toute sa concentration sur la bête. D’un regard, Chen remarquait la Princesse occupée à rigoler en regardant la scène, comme un chat jouant avec une souris.
Du coin de l’œil, Ulthane repérait un mouvement et donnait un coup, mais il ne touchait rien. Chen faisait de même, mais lui aussi frappait dans le vide. La créature se jouait d’eux, une fois très proche, et à d’autre moment éloigner. Le temps passait doucement, seulement ponctué par les rires de la princesse et le déplacement de l’air provoqué par les armes. Mais une chose avait changé, une odeur, une haleine putride. Chen cherchait à la retrouver, remuant sa truffe en tous sens, comme un chien de montagne cherchant les survivants d’une avalanche. Quand finalement, il l’avait repéré, il suivait les déplacements du monstre à l’odeur et avait une idée de sa position. Avec cette information précieuse, il chuchotait à son ami géant la suite des opérations.

Ulthane… Je sais où le trouver. Quand je t’attrape la main, lance moi de toutes tes forces dans cette direction.
Chen avait montré la direction du bout de museau, son compagnon ne comprenait pas pourquoi, mais acquiesçait du regard. La bête n’avait pas bougé, c’était le moment. Rapidement, il attrapait l’énorme paluche du géant. Sans se faire attendre, il souleva sans aucune difficulté le pandaren et le lançait à travers la place dans la direction donnée. Pendant sa propulsion, Chen se mit à tourner sur lui même, une aura magique fini par se concentrer avec la rotation du consul et un bouclier se formait tout autour de lui. Le tourbillon divin atteint son paroxysme à mi-chemin de la position supposé du monstre, Chen était devenu une véritable balle de baseball propulser par le forgerons.
Un grand bruit résonnait dans la place et Chen atterrissait quelques mètres plus loin, ventre collé contre le sol. Il avait atteint le sans-cœur en plein torse, et celui-ci gisait lui aussi sur le sol et tentait difficilement de se relever. Le pandaren se redressait péniblement mais avait du mal à tenir debout, il se tenait fermement la tête pour essayer de faire passer cette horrible sensation de tournis.

Ce n’était pas la peine de me lancer aussi fort… Je crois que je vais vomir…
Chen finissait par s’asseoir en tenant son ventre, Ulthane devrait être capable de s’occuper du reste… Le temps que notre panda récupère un peu.




Dernière édition par Chen Stormstout le Dim 2 Nov 2014 - 23:12, édité 1 fois
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Elle est pas sérieuse là ? Elle vient dans not' ville, elle invoque des ombres, bute des innocents et détruit mon travail... Et là, ELLE SE FOUT DE NOS GUEULES ?! Non mais faut se soigner ! Elle est complètement tarée ! J'vais lui péter mon marteau dans la gueule moi !
J'levais mon poing pour lui balancer la moitié d'mon répertoire d'insultes quand elle m'a coupé dans mon élan en nous envoyant une grosse saloperie d'bestiole d'ombre. Et grosse elle l'était clairement vu qu'elle faisait ma taille au garrot.

« Oh putain... »

C'était tout c'qui m'venait pour avoir senti un courant d'air avant d'voir Chen, loin d'être un poids plume, s'faire balayer par ce monstre. Ça m'avait fait caler une second, puis j'ai vu la saloperie réapparaître pour baver sur mon pote. Tenant mon marteau d'une main ferme, j'lui mis un coup rapide c'qui l'avait envoyer bouler à deux mètres avant d'disparaître.

Relevant l'panda d'ma main libre, on s'était positionné pour l'voir arriver mais à part brasser l'air on faisait pas grand  chose. Et l'autre cinglée qui continuait à s'foutre d'nos gueules.
Finalement l'brasseur avait réussi à repérer la bête j'sais pas comment. Il voulait que j'le lance et j'devinais son plan.
Au signale, j'le balançais façon Yankees à New York. C'était un strike et la saloperie était sonnée et immobile...comme le pandaren.

Voyant qu'la bestiole n'disparaissait plus, j'y ai vu ma chance. D'un bond j'traversais la moitié d'la place et malgré la vitesse de l'action, pour moi l'temps était comme ralenti.
À l’atterrissage les pavés s'déchaussairent sous mes pieds. La créature secouée par mon arrivée leva vers moi ses yeux jaunes et vides, puis elle tenra d'se redresser pour m'regarder en face. D'un mouvement fluide j'ai amené mon marteau d'la main droite vers l'arrière et empoigné d'ma deuxième main. Écartant les pieds en raclant la poussière des pavés avec mes semelles de fer. La bête c'était redressée de toute sa hauteur, m'regardant de haut maintenant. J’entendis l'cuire sur l'manche d'mon arme crisser sous ma poigne au moment où mes muscles se tendirent en mettant le Marteau Noir en mouvement, formant une courbe parfaite qui finit sa course dans la face d'la putain d'sale ombre puante. Et l'temps reprit sa vitesse normale, mettant fin à la poésie d'mon acte.

Y ayant mis toute la force d'mes bras, le coup résonna au travers du crane d'la bête comme un coup d'canon. Et la créature elle-même partit comme un boulet, volant à un mètre du sol en direction D'la princesse qu'elle atteignit dans une explosion d'fumée noir empêchant d'voir les dégâts de l'impacte.

Courant pour aider Chen à s'remettre d'son vol plané, j'regardais l'épais nuage d'où on entendais plus les rires d'la gamine.

« ALORS ? ON RIGOLE MOINS MAINTENANT ?! »
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« ALORS ? ON RIGOLE MOINS MAINTENANT ?! »

Ce fut atrocement douloureux… j’avais esquivée Nervure de justesse. La facilitée avec laquelle le géant envoya valser mon sans-cœur me… vexa au plus haut point, ca a été une vision atroce et humiliante. Alors j’ai mis du temps à réagir et il m’a frôlé… avant que le souffle de l’impact m’envoi violement à terre ! Je devais rabattre le caquet de ce géant immédiatement ! Je marchai avec aplomb vers eux en oubliant ma douleur sans parvenir à la cacher parfaitement. Un rictus mauvais au visage, j’écartai mes bras et ouvrit mes doigts crochus… dans ma main droite apparut une sphère de glace et dans l’autre, une sphère de feu.
Rageusement et dans la précipitation je jetais les sphères au sol… dans un bruit de crystal brisé avec fracas apparut dans le blizzard Fenrir, le loup au pelage de glace. Dans un bruit d’explosion flamboyante, on vit Bélias apparaitre sur un sol volcanique. Très vite, il ne restait plus que ses deux chimères… et j’étais bien décidé à ne pas avoir besoin d’en invoquer d’autre pour deux minables petits consuls de cet acabit.

Les monstres je les dresse… d’ailleurs, je ramènerais bien l’un de deux, sinon les deux, avec moi pour la leçon. Si je n’arrive pas à les dresser, alors j’en ferais mes sans-cœurs… et le Consulat tout entier sera effrayé par cette soi-disant beauté que je leur vole à tout jamais. Mes deux chimères restèrent à proximité de moi… trop préoccupé par son allié, le géant est partit le secourir me laissant la seule chose dont une invocatrice a besoin : du temps, autant pour effectuer mes rituels de conjurations que pour réfléchir à comment les rendre inoffensifs… aux portes de la mort, celle-ci néanmoins closes.
Je préfèrerais vraiment avoir à affronter les Consuls sur mes terres que sur les leurs… le Royaume Noir baigne dans les ténèbres et cela nous renforce à quelques exceptions près. Vu comme ces deux là sont gros… leurs disparitions ne passeront pas inaperçus.

Fenrir s’est adressé à moi et… j’ai sursauté, d’habitude il ne m’adresse jamais la parole de lui-même. Seulement pour me répondre et encore. Ca… me faisait plaisir, j’aime bien les loups en général. Il parla très vite, comme s’il était pressé… et en effet, nous l’étions.


« Le Panda pue l’alcool… »

Hum… au départ je voulais que Bélias écrase le géant de sa force et que Fenrir le prédateur des neiges parviennent à geler le panda sur place de ses crocs. Son flair de loup est néanmoins infaillible… Bélias tourna sa tête masqué de mithril vers moi et devant leurs regards monstrueux, je plaçai mes bras vers l’avant et les croisa rapidement.
Ils me firent un signe de la tête… Bélias s’élança lourdement, bien vite dépassé par le pas vif du loup qui se dirigea vers le géant, se léchant déjà les babines d’un air affamé et nerveux… quand à l’autre chimère auréolé par une aura de flamme, celui chargeait de manière brutal et direct vers Chen.


« Bien joué le géant, je ne rigole plus du tout. » Lançai-je très sérieuse et agressive, de l’ambre se mêlant à mes yeux rougeoyants. La douleur à ma jambe finit par me faire faire une grimace haineuse… ils me dégoutent. Ils sont méprisants, dédaigneux et précieux, se vantent d'avoir les mains propres... mais leurs méthodes sont aussi méprisables que les miennes. Ils n'ont aucun droit de me juger ! Vu comme ça part... le Panda et le Géant vont payer pour le Consulat tout entier.
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À peine Chen était remis sur pied par le géant, que la Princesse préparait déjà un nouvel assaut. Enfin, quand nous parlions d’assaut, nous devrions plutôt parler de rituel d’invocation, deux nouvelles chimères venaient de faire apparitions dans les Jardins Radieux. Un loup de glace, ainsi que cador de force, tous deux servant les sombres intentions de la Boss ténébreuse s’apprêtaient à fondre sur les consuls.

Ulthane ! Derrière toi !
Le monstre aux quatre bras se ruait sur les artistes à toute allure, suivit de prêt par les agiles pas du loup arctique. Derrière eux, Ariez avait cessé de rire, le rictus, c’était changé en haine, une profonde haine qu’elle ne cachait nullement aux yeux du Pandaren. Le vieux moine avait du mal à comprendre la scène, discerner le paradoxe auxquelles il était confronté. Elle était venue attaquer le Consulat dans leur propre quartier général, à quoi s’attendait-elle ? Pourquoi une haine envers les protecteurs de la citée ?
Mais la dure réalité rappelait notre brasseur à l’ordre, les pas lourds de la bête se faisaient de plus en plus distinct. Alerté par l’avertissement, Ulthane avait entreprit de quitter la future zone d’impact. Mais compte tenu de sa stature, l’esquive n’était pas des plus rapide, ni des plus fluide. Chen avait juste le temps d’exécuter une manœuvre décisive, permettant peut-être aux deux collègues d’éviter ce train qu’était l’invocation. Plantant son bâton dans le sol, le moine prenait appui sur celui-ci pour s’élever dans les airs et, à l’aide de ses pieds, pousser le géant en avant. Profitant de la position, Chen se propulsait dans la direction opposée et évitait de justesse les bras meurtrier de son ennemi.

De nouveau au sol, à quelques mètres, Chen pouvait remarquer trois événements bien distincts. Le premier était que la bête n’avait pas freiné sa course et s’était encastré dans le mur d’une maison proche, pour en ressortir intact. Le deuxième était la survie d’Ulthane, mais celui-ci étant toujours allongé au sol, en proie à une attaque du loup de givre. Et le dernier évènement, le plus marquant pour le maître brasseur était la vision des restes de son arme éparpillé sur le sol. Son bâton lui avait été légué par son vieux maître, et aujourd’hui, il n’en restait plus que des brindilles suite au passage de Belias. Quelque chose se brisait dans le cœur du pandaren, tellement de souvenir, d’aventure réduite à néant par cette Princesse.

Chen restait immobile, fixant le même endroit, il ne remarquait pas l’approche du géant de feu. Il ne prêtait plus attention à son ami, ni même à l’invocatrice, il était, comme dans une bulle, désemparé, désarmé.

Belias approchait inlassablement de Chen. Ce dernier immobile, l’invocation ne perdait pas son temps à courir en sa direction. On pouvait distinguer Ariez à plusieurs mètres de là, un sourire aux lèvres, elle se délectait de la situation. Une fois arrivé à la hauteur du panda, une des énormes mains de la créature se posait sur l’épaule du brasseur, le forçant à se retourner face à son adversaire. D’une autre main, la créature levait la tête de Chen, on voyait des larmes coulées le long de son pelage. Le rire de la Princesse retentissait à travers la place du Jardin Radieux. Belias posait son arme à terre et joint ses deux imposants poings bien au dessus de sa tête, et d’un mouvement sec, abattais la masse créer à l’emplacement du pandaren.

Un nuage de poussière c’était levé, on ne distinguait que la silhouette de l’invocation, et de Chen ? Aucune trace n’était encore visible. La crasse retombait peu à peu, montrant le stoïcisme de Bélias, toujours immobile suite à son attaque. Tous les spectateurs avaient les yeux fixés sur la scène, cherchant le brasseur du regarde. Soudainement, la tête peu commune de notre hybride apparaissait, il avait grimpé sur le dos de l’invocation et se tenait debout sur ses omoplates. Dans ses mains se trouvait un épais câble de couleur blanche, semblable à une toile, Chen tenait fermement celui-ci. Une fois la clarté faite sur la scène, on observait les poings de Belias solidement noué dans une épaisse toile d’araignée, le fil continuait pour entourer les jambes de la créature et ensuite passer derrière lui. Chen maintenait la créature en respect.

Si j’aurais su qu’un jour, se sort me serait utile…
Seulement, les deux autres mains de la créature tentèrent de détacher l’intrus sur son corps, Chen continuait dans sa lancée et attrapait les poings un à un en continuant à allonger sa toile. Et surtout, d’emprisonner peu à peu son ennemi. Il sautait à gauche, à droite, passait entre les jambes de la créature pour ensuite remonter sur elle. Au bout de quelques minutes, l’invocation était complètement immobilisée devant le pandaren, mais celle-ci rugissait toujours, voulant en découdre avec le consul.
Ne prêtant plus aucune attention à son collège, probablement en train de combattre la seconde invocation. Chen se dirigeait vers les décombres de la maison détruite par Belias, empoignant un pan de mur tombé, il retournait vers la créature pour l’achever. Commençant à courir, Chen entamait un saut et bien haut dans le ciel, s’apprêtait à abattre l’œuvre d’un frère maçon contre le casque du monstre à quatre bras. Le choc fut violent, la créature s’affaissait de quelque centimètre dans le sol, mais ne tombait pas pour autant. Le casque en mithril était maintenant tordu et bloquais la vision de la tête supérieure du monstre, le pandaren se retournait, prêt à réitérer l’action avec une autre brique.

Mais quelqu’un en décidait autrement, un craquement se faisait entendre et une énorme main venait s’écraser contre le crâne du pandaren, l’expédiant contre le mur d’une autre habitation de la place. Belias avait réussi à se détacher de l’emprise du sort du brasseur. Affalé contre le mur, Chen sentait du sang coulé de son oreille et sa vision de faisait trouble, il pouvait remarquer le monstre occupé à arraché chaque toile de son corps. Tentant de se relever difficilement, il prenait appui sur le volet en fer de la maison, qui se pliait sous son poids. Une fois debout, il arrachait le volet de sa façade afin de s’en servir comme arme de fortune, tenant fermement la plaque de fer, il attendant, mal au point, la prochaine attaque de l’invocation…




Dernière édition par Chen Stormstout le Dim 2 Nov 2014 - 23:12, édité 1 fois
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Chen allait bien, quoi qu'un peu sonné. L'coup que j'avais mis au sans-cœur plus l'besoin constant d'rester en mouvement commençaient à m'essouffler un peu. Mais l'brasseur avait su puisé dans ses réserves pour nous écarter tout les deux du chemain d'ce colosse qui faisait bien deux têtes d'plus qu'moi !

J'étais au sol, encore surpris par la poussée du panda, quand l'énorme loup bleu s'rua sur moi. D'un mouvement rapide j'mettais l'manche d'mon marteau entre moi et les griffes d'la bête. D'un solide coup d'pied dans l'ventre, j'lui ai fais faire un bond en arrière.
J'avais à peine eu l'temps d'me relever quand il repassa à l'attaque, courant en arc de cercle autour de moi avant d'bondir gueule ouverte. Une fois d'plus l'manche de l'arme le stoppa et ses crocs s’enfonçaient dans l'cuire recouvrant la barre. D'un mouvement sec j'ai encore fais valser l'monstre qui après s'être relevé, s'était mis à rôder autour d'moi en attendant une ouverture. Pendant l'attente j'en profitais pour reprendre mon souffle. J'ai soudain senti comme un froid entre mes mains. À l'endroit d'la morsure, l'manche s'était recouvert d'une fine couche de givre. Là j'ai compris à quel point j'étais dans la merde si l'bestiau arrivait à m'enfoncer ses crocs dans la chaire.
Malheureusement le loup avait remarqué ma seconde d’inattention et en profitant se jetant rapide comme l'éclaire sur mon bras droit, l'entaillant d'ses griffes glacées. La blessure n'était pas profonde surtout avec l'épaisseur d'ma peau, mais l'froid mordant qui m'gelait les muscles m'arrachait quand-même un cri.

J'ai laissé tomber mon arme, son poids tirait trop sur mon bras. Y s'écrasait avec un bruit sourd sur les pavés. J'devais changer d'stratégie si j'voulais m'en sortir. Jusque là je l'avais laissé mener la danse mais l'résultat était tout sauf concluant. Levant la rondache d'mon bras gauche, j'décidais d'charger, c'qui eut au moins l'effet d'surprendre la créature qui plongea sur l'côté pour m'échapper. J'me suis alors retourné, faisant crisser mes semelles métalliques avant d'repartir à l'assaut. Là encore, j'échouais à atteindre ma cible. Une troisième fois, j'me remis à courir vers la bête qui cette fois encore évita l'attaque. Mais cette fois je ne m'étais pas arrêté, ayant réussi à bien m’aligner avec ma nouvelle cible. Tout ceci n'avait été qu'une feinte et l'invocation s'en rendait compte maintenant qu'y m'voyais foncer sur l'colosse de feu qui était trop concentré sur Chen pour m'voir arriver.

Le loup, ricanant, s'mit à ma poursuite. Il était plus rapide qu'moi et en ligne droite, y n'lui fallait que quelqu' bonds pour arriver à ma hauteur. J'étais plus qu'à une disaine d'mètres du colosse quand j'ai sentis l'souffle polaire sur ma nuque. Comprenant que j'arriverais pas à toucher l'gros avant qu'le molosse m'choppe, j'ai décidé d'tester la manœuvre d'esquive que j'avais voulu tester depuis un bon moment.
À cinq mètres du colosse, j'utilisais mon sort d'luciole. Depuis qu'les fées me l'avait donné et que je m'étais intéressé à la magie, j'avais essayé de l'utiliser. Mon manque d'expérience en la matière m'avait toujours empêché de dépasser une seconde sous cette forme, mais dans ce cas ça avait suffit amplement. La vitesse de course du monstre bleu n'lui avait pas permis d'freiner quand y m'vit disparaître, et il avait percuté d'plein fouet son pote baraqué.

Reprenant presque instantanément ma forme à côté des décombres où s'tenait l'moine brasseur, j'étais exténué et à bout d'force. Ayant atterris sur mon bras droit, y m'faisait horriblement souffrir. Mon marteau était maintenant bien loin et la seule consolation que j'en tirais c'était qu'il était suffisamment lourd pour pas qu'on m'le pique.
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« Je me présente et vous ne me retournez pas la politesse… j’en attendais mieux de la part des Consuls. D’ailleurs, je viens ici, commence à tuer des civils… et vous ne me demandez même pas pourquoi je suis là ? J’aurais pensé les membres du groupuscule des arts beaucoup plus… distrayant. Actuellement vous ne m’intéressez pas…»

Bélias hurla furieux alors que son corps se couvrait de flammes infernales… alors que Fenrir revient à pas pressé vers moi, le titan charge les deux Consuls ! Qu’ils aient esquivés ou pas, la seule chose sûre, c’est qu’ils n’ont pas arrêtés la charge. Dans les nuages de poussières et de fumées, on aperçoit ma chimère de feu maintenant avec son arme et se retournant pour trouver non loin de la maison en cendre ses deux ennemis. Quand à moi, je me suis installé sur le loup des glaces pour le monter comme je le voulais… et qu’il ne me dise pas que je suis lourde, ce serait un mensonge ! Malgré le froid que je peux sentir sur mes fesses, il parvint à me déplacer sans trop de casses mais je dois rester accrocher à sa fourrure glacée pour ne pas chuter au moindre virage. On s’est éloigné et en vérité… il n’y avait que le géant avec son sort fabuleux –que j’étais loin de pouvoir prétendre maitriser- pour m’inquiéter, au moins un peu. Mon sceptre me suivant non loin en lévitation tremblante et incertaine, j’ai préféré le renvoyer dans ma poche intérieure.
Et juste après, d’un geste nonchalant de la main, j’ai invoqué trois ombres et deux cabots. Mon sourire se mua en éclat de rire moqueur lorsque mes sans-cœurs se contentèrent de disparaitre dans les ruelles… oui, je trouve qu’on oublie un peu facilement les sans-cœurs et leur pouvoir destructeur. Après… c’est juste une question de chance… combien de gens avant qu’enfin l’un deux croise une bleusaille ? Je ne suis pas idiote, des gardes s’en occuperont… mais si je peux leur montrer à quel point la vie de quelqu’un peut m’indifférer, si je peux les choquer… les énerver et provoquer leur haine… alors ca fera ma joie. A défaut d’être aimé je serais haïs mais j’ai plus que mérité qu’on porte attention à moi.

Le Titan disparait dans une tornade glace et moi, je restai assise sur une statue de glace qui finalement se brisa doucement pour que je descende après m’être éloigné un peu plus.


« Et donc, si je suis là, c’est pour opposer nos deux croyances. Le Consulat croit donc en l’art et à la passion ! Très bien… à la Coalition Noir nous ne croyons pas aux ténèbres contrairement à ce que beaucoup pensent… nous croyons à la puissance et à rien d’autre ! Si la lumière était puissante, alors je vivrais au Château Disney. »

Les deux consuls monstrueux mais pas sans charme étaient prêt à m’affronter même dans leurs états… ils apparaissent seulement debout à mes yeux mais la lumière m’a déjà enseigné que parfois, ca suffisait. Mon sceptre se redessine devant moi… et en l’attrapant sèchement, on peut entendre un cri résonner dans la place, comme si je venais d’arracher une âme alors que nul ne s’est exprimé. Un hurlement qui n’a rien d’humain… ca ressemblait plus à l’affreux gémissement grave d’un sans-cœur hystérique… ou plusieurs ?

« Votre chef s’est permis de refuser ma proposition… et je veux qu’il sache à quel point ce genre de fierté mal placée ne lui est pas permise ! Le Consulat est un groupe faible et c’est pour que vous en prenez conscience que je suis ici… alors si vous voulez jouer avec moi, il va falloir suivre et vous montrez un peu plus énergique que ça ! Laissez-moi vous montrer… sans me forcer, voici trois fois votre puissance ! »

J’allais dépenser beaucoup de symbiose pour un spectacle des plus impressionnants… un gigantesque gantelet de métal plus volumineux que moi-même passa devant moi, stoppant leurs courses mais la première chose à apparaitre était un squelette pourpre clair, presque violet, qui avait oublié ses jambes. Armée d’une grande faux dont il jonglait habilement avec seulement deux griffes bien en chairs, le Fossoyeur tourna son visage de mort en direction des deux Consuls, bien vite suivit par les trois crânes flottants autour de lui frappé, comme lui, de l’emblème des sans-cœurs. Chose que fit aussi l’armure gardienne avec son casque animée… énorme et bien protégé. Pour terminer, l’ombre d’un Darkside me recouvrait entière… et mes trois sans-cœurs supérieurs n’avaient pas à rougir face aux deux monstres du consulat. Le plus petit d’entre eux dépassait au moins de quelques centimètres le géant… en étant bien plus vif de ce que j’ai pu voir de son affrontement face à Fenrir.
L’armure gardienne bondit et atterrit, une onde de choc redoutable résultant de l’impact. Alors bien forcée encore une fois de reculer, les deux Consuls furent accueillit par le fossoyeur qui dans leur dos, tourna comme une tornade pour leur asséner un violent coup de faux rotative.


« Je parie que le Consulat se vante d’avoir des artistes si monstrueux que vous deux… si à même de se défendre… mais franchement, à mes yeux, vous êtes juste mignons. Le genre de monstre dont je me sers pour porter mon trône ou garder une jolie porte. »

Avec trois sans-cœurs supérieurs de plusieurs mètres de hauts autour moi, j’avais d’un coup beaucoup plus de crédibilité. Le Darkside, sans raison apparente sinon que j’en avais envie, passa sa main au travers d’une maison… et la traversa sans trop de mal. Quand à moi et bien… j’allais dans la même direction que le Darkside et passant par les décombres… je le suivais jusqu’au Sommet de l’Art ! Il avait pour ordre de tuer quiconque sur son passage en chemin, de casser des choses… bref, le Jardin Radieux doit porter les traces de mon passage !
Or mon Darkside s’arrête et regarde en ma direction… celui me fait disparaitre dans sa paume pour me poser sur son épaule en quelques secondes.


« Ah… vous êtes au courant mais face à un invocateur, on ne perd que du temps à affronter ses chimères ! Alors oui, en théorie vous pouvez épuisez la symbiose de l’ennemi à force d’affronter ses chimères… mais je suis, et sans vantardise, la meilleure invocatrice au monde. » La meilleure à égalité avec Raido et Bell, ne jouons pas sur les mots pour si peu. En tout cas, concernant les sans-cœurs, nul ne rivalise avec moi, pas même ces deux là. « Alors si vous aujourd’hui vous êtes morts et fait sans-cœur… parce que je suis assez gentille pour vous apprendre… ca sera uniquement la faute du géant. »

Entre le fossoyeur qui enchaine les attaques de zone en retrait dans les airs, sommairement protégé par ses trois crânes et l’armure gardienne qui se compose, se décompose pour enfin se rédecomposé et frapper à la Rayman… je ne suis pas sûr qu’ils auront le souffle de me répondre. Ma voix est plus agréable à entendre, elle a perdu en intensité et en hystérie avec la symbiose… ma voix se fait presque douce, loin du ton cruel que je voudrais avoir.

« Ton sort fabuleux… tu aurais du l’utiliser pour te rapprocher de moi. Ah oui… tu préfères sans doute sauver ton compagnon ! Un seul coup de ta part à ce moment là et je serais morte tant je suis fragile… tandis que mes chimères auront disparus à ma défaite. Après la question c’est de savoir qui aurait été le plus rapide… toi pour me tuer ou Bélias à tuer ton copain ? Mes membres ne se posent pas ce genre de question et pour cette raison qu’ils vous écraseront dès que vous les croiserez. »
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Genesis atterrit une dizaine de mètres devant le darkside qui portait sur ses épaules Ariez, s'adressant encore à Ulthane avec cette arrogance insupportable. Se croyait-elle déjà souveraine du jardin radieux pour ainsi parler telle une conquérante ? Pensait-elle avoir la moindre légitimité juste parce qu'elle avait effrayé le peuple et affronté deux consuls ? Espérait-elle seulement atteindre le Sommet des Arts ?...

Avant de même songer à venir, il avait du ordonner aux gardes de se déployer dans la ville pour abattre les sans-coeurs éparpillés et qui à eux seuls, pouvaient représenter un danger plus préoccupant qu'une attaque frontale d'Ariez... que beaucoup de citoyens fuyaient déjà. Cette partie de la ville était déjà déserte de tous civils, donc...

La maladie du Tragédien ne changeait rien... Rester en arrière n'avait jamais été une option.

Son aile déployée et son épée à bout de bras, le consul fixait le darkside, marchant encore en sa direction, faisant déjà preuve d'une incroyable violence...

La meilleure invocatrice de l'univers ? Ridicule... Le seul détenteur de ce titre, à ses yeux, revenait à Bell DiArmag qu'il avait affronté et vaincu lors du tournoi de Léto. Certes il n'avait jamais affronté Ariez, mais certaines choses ne trompent pas... Bell était constamment protégé, surveillait toujours ses arrières, alors que la Princesse Ariez avait la maladresse de se tenir à découvert... Elle crut bon de laisser dans son sillage une Armure gardienne ainsi qu'un sans-coeur lévitant et inconnu pour le Tragédien... Ainsi elle se défendait certes d'Ulthane et de Chen mais sous-estimait bien sûr le monde qui se trouvait devant elle.

Cependant, ce bref avantage, Genesis n'en profiterait pas.

Il ouvrit la paume de sa main gauche et chargea dans celle-ci une incroyable énergie magique... tandis que ses yeux dévoilèrent sa colère. Qu'elle se protègeât si ça la chantait ! Sa monture ne pourrait esquiver un tel sort.
Sans mot dire, il brandit sa main gauche vers la princesse, libérant un incroyable brasier X. Si ce devait être un combat de géant, il emploierait des sorts titanesques... aussi ce sort occupa presque toute la largeur de la ruelle et s'abattit avec une puissance effroyable sur le darkside, le faisant ployer sur le coup, étant toutefois porté trop bas pour toucher la boss de la Coalition noire. Sur son tracé, certaines flammes perduraient, timides, jonchant la ruelle et témoignant de la violence du sort...

Du Darkside ne restait qu'une épave... et de la Princesse Ariez trop gauche, une gamine échouée à terre. Genesis resta éloigné, conscient de la présence des autres sans-coeurs, tandis que son regard restait incroyablement dur. Et s'adressant à la jeune femme, il cria avec une fureur non dissimulée.


"  Rappelez vos sans-coeurs, Princesse Ariez ! Partez et exhibez votre audace ailleurs ! Vous ne pourrez sortir en vie de cette ville si vous vous embourbez plus profondément dans celle-ci. "

Le Tragédien leva sa rapière horizontalement devant lui et de sa main gauche, parcourut le plat de la lame de celle-ci, l'embrasant  jusqu'à la pointe de la lame, avant de la brandir vers Ariez à bout de bras tendu.

" Je vous jure que si vos attaques continuent un instant de plus, je vous tuerai ici même... Je ne suis pas seulement le plus puissant guerrier du Consulat. Je ne crains aucun boss ! "
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Le Tragédien à l’aile noire déployée dont l’ombre était plus intense que celle de n’importe lequel de mes sans-cœurs me jeta un regard de haine… une haine qui dépassé toute celle que l’on m’a destinée au cours de ma vie et cette rage qui affole sa voix n’a pas de prix tant elle me comble d’un bonheur aussi étrange qu’agaçant. La seconde d’après, dans le creux de sa paume tendue sembla s’ouvrir la porte de l’enfer dont les flammes mis mon Darkside à genou ! D’un coup, je perdis l’équilibre et ne put le rattraper sur le corps du géant noir qui commençait déjà à partir en fumée.  Me voilà à terre, sur mes genoux et mes paumes, le souffle aussi court que saccadé. Les cheveux en batailles, le corps en sueurs et meurtris, avec cette impression de n’être fait que de verre qui me colle à la peau. Mes yeux rougeoyants déments fixent la Tragédie faite homme.
Sa haine à mon égard dépasse, et de loin, tout ce qu’on jamais pu ressentir à mon égard. Ça me comble d’un bonheur étrange et agaçant… avec un gout amer de joie inachevé dans le cœur. Franchement… qu’il soit là change complètement la donne. Autant avec deux sans-cœurs supérieurs j’aurais pu survoler les deux consuls… autant face à cet homme, si je n’invoque pas un boss… alors autant ne rien invoquer du tout.

A partir du moment où vous abattez un Darkside en un seul coup… là vous pouvez vous prétendre puissant et impressionnant.


« Petit merdeux arrogant !!! » Juste pour me défouler… c’était sec, méchant et ma voix tremblait sous la haine malgré mes yeux sanguins hyperactifs et obsessionnels. Et par-dessus le marché, j’avais le sourire… sadique ou cruel, comme vous le sentez… je souriais des souffrances que j’infligerais au Consulat ici-même. Malgré que bouger me fasse atrocement souffrir… alors que je n’étais pas encore debout, me tenant sur mes paumes et mes genoux, rageuse. « Tu crois… tu crois peut-être que tu… » C’était comme une lame de rasoir longue et fine qui traversait ma colonne vertébrale pour percer l’un de mes poumons… j’étais pathétique et le voir se tenir debout, si fier, si puissant, si impressionnant… clairement, je ne le supportais pas. Si Genesis m’avait décapitée, j’aurais encore été en mesure de lui dire ça ! Et j’avais encore la force de tendre une main vers lui, comme si j’espérais l’étrangler depuis ma position. « … que tu…  que tu m’impressionnes avec tes grands airs de rouquine hystérique ?! Je jurerais… voir Cissneï qui a ses règles… »

De la brume apparait surnaturellement et se concentre dans ma main vacsillante, laissant très rapidement entrevoir un sourire fixe incertain et des yeux jaunes craintifs… disons que la Fleur de Brume possède un instinct de survie plus développé que les autres. Le minuscule sans-cœur vole jusqu’à mon ennemi… tandis que l’armure gardienne surgit d’un portail des ténèbres dans son dos avec un simple rôle de préoccupation immédiate.
Je mise tout sur la fleur de brume… elle a la capacité de se fondre et contrôler ce qui n’est pas démesurée… et sa cible est… la rapière ardente du Tragédien !

Je ne suis pas Consul, il n’y qu’une seule, unique et douloureuse raison à cela… en quatre mots : ni talent, ni passion. La vie est parfois si cruellement simple. Ça me torture et me hante… car il est mille fois plus crédible que moi dans son rôle. Des tas de gens sont morts par ma faute ou sur mon ordre... mais contrairement à l'homme en face de moi, je n'ai jamais tué personne.
Une ombre apparut toute proche de moi. Il ne me tuera pas… parce que dans le pire des cas… j’ordonnerais à mon sans-cœur de le faire avant lui ou ses deux sous-fifres… si je dois me changer en sans-cœur pour tordre le coup à son aplomb… ainsi soit-il.
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Malgré l’état physique dans lequel se trouvait Chen, il ne pouvait se retenir de sourire. Comme dans tous les grands films, la cavalerie était arrivée juste à temps, et elle portant un nom : Genesis.

Ariez avait raison sur un point, nous avions été sot de vouloir nous débarrasser de ses chimères avant de l’attaquer, et nous payons maintenant tous deux le prix fort. Le coup de poing de Belias avait gravement sonné le Brasseur… Par chance, il pouvait compter sur l’aide de son confère pour lui prêter main forte, le Pandaren serait déjà mort sans son intervention. La dernière charge enflammée du géant à quatre bras était dévastatrice, les habitations des Jardins Radieux pouvaient en témoigner.
Mais la Princesse Ariez aurait elle aussi du réfléchir avant d’envoyer un être de feu combattre le forgeron. Il avait dévié la course de Belias avec une facilité déconcertante, saisissant un des nombreux bras, ignorant la chaleur et permettant au Brasseur d’esquiver dans trop de bobo. Les deux consuls tenaient encore debout, la fine équipe n’était pas prête à déposer les armes face aux chimères de cette femme emplie de ténèbres.

Le fossoyeur attaquait sans relâche les deux consuls, et quant aux crânes ? Il restait sur leurs gardes, empêchant quiconque de trop s’approcher du bout de la faux. L’armure avait été rappelée auprès de la Princesse, ce qu’y arrangeait grandement le Pandaren ! Il ne se voyait pas survivre à l’attaque grouper de cinq chimères.
La liche enchaînait les attaques circulaires, nous obligeant à resté sur place. Même si il avait entendu parler des capacités martiales de son boss, Chen se sentait redevable envers lui et en tenait pas à rester loin du combat. Il devait le rejoindre, malgré ses blessures et le danger que la Princesse représentait… Une paire de bras supplémentaire ne serait pas de refus. Renforçant son emprise sur le volet de fer, le brasseur était prêt à lancer une nouvelle attaque.

Je distrait le Faucheur, je te laisse les crânes… On se retrouve plus tard !
D’une impulsion, Chen se lançait dans la mêlée. Le Faucheur entreprit le même mouvement circulaire de droite à gauche, utilisant de volet comme bouclier, Chen stoppa net le coup. Profitant de l’instant d’immobilité de la créature, il attrapait le manche de la faux et tirait de toutes ses forces. La liche était dépourvue de jambe, elle ne tomba pas à la renverse mais s’approchait dangereusement de l’animal, perdant ainsi l’avantage.
Chen assénait un crochet du droit au visage de la créature et enchaîna par un coup de genou dans ce qu’y devait être le ventre de la créature. Ça n’allait pas suffire pour l’abattre, mais au moins, elle gardait toute son attention pour Chen. Empoignant maintenant le manche de la faux des deux mains, le Pandaren tournait sur lui-même, entrainant le monstre dans son élan et écartant les crânes de son chemin.

Elle n’avait toujours pas lâché son arme, et commençait à frapper avec énergie de sa main libre le pelage de Chen, laissant échappé un cri de douleur de la part du consul. Le squelette volant commençait à échauffer l’animal, n’écoutant plus que ses instincts, il plantait ses crocs dans les os du bras de l’invocation. Et, d’un coup sec de la tête, arrachait le membre pour le cracher à quelques mètres.
Chen laissait sa rage prendre le dessus. Il lâchait la lance de la faux pour planter sa main gauche entre les cotes du squelette, et sa main droite attrapait le haut crâne de l’invocation. D’un cri animal, hurlait dans la place tous en démembrant le reste de l’invocation, un nuage de ténèbres se formait autour du Pandaren. Les crânes commençaient à poursuivre le Brasseur,  d’un bond, il se ruait vers le marteau dressé d’Ulthane.

Chen entamait un sprint, courant aussi vite que son corps lui permettait. Arrivé devant le marteau, il bondit pour prendre appui sur le haut du manche de l’arme. De tous sont poids, il parvint à tendre le bout de l’arme et s’en servir comme tremplin afin de s’élancer vers les toits des habitations. D’un regard, il observait Ulthane en contre bas, les crânes se dirigeaient vers sa position.

À tout à l’heure mon ami !
Chen se retournait pour rejoindre son boss, ça tête était toujours douloureuse mais il ne voyait plus trouble. Il ne pensait pas être capable de défaire à lui seule l’armure, mais il pourrait se rendre utile face au boss de la Coalition Noire. Courant sur les toits et sautant par dessus les trottoirs, il se rapprochait de sa cible.
Arrivée à leurs hauteurs, il pouvait apercevoir l’armure derrière Genesis et une étrange ombre se diriger face à lui. Et quant à la Princesse, elle était à genoux par terre, un sans coeurs à ses côtés. Pendant un instinct, Chen pensait s’attaquer directement à Ariez, mais il ne pouvait décemment pas ignorer la menace derrière la Corneille. Il était peut-être le plus puissant du Consulat, sa maladie l’avait probablement affaibli.

Arrivé sur la gouttière, le consul sautait en direction de l’armure, Genesis ne s’était toujours pas retourné. Le Brasseur avait mal calculé son saut, au lieu d’arrivé à hauteur du casque, il atteignait la main de l’armure. Les bras tendus, il s’agrippait aux griffes et elle s’affaissait sous son poids. La deuxième main s’approchait pour écraser le Pandaren comme une vulgaire mouche, se balançant, Chen arrivait à sauter pour atteindre le torse de l’armure et s’accrocher au niveau du cou.
D’une dernière impulsion sur ses bras, il atteins le casque de l’armure pour finalement s’accrocher à la visière et la rabattre violemment. L’armure faisait quelques pas en arrière, le temps de remonter sa visière pour apercevoir ses deux ennemis.

Bon… Je pensais que se serait plus efficace que ça…
Maintenant dos à Genesis, Chen respirait fort. Il commençait à être épuisé, c’était la première fois qu’il combattait aussi longtemps.




Dernière édition par Chen Stormstout le Dim 2 Nov 2014 - 23:12, édité 2 fois
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On s'en tirait pas trop mal, l'brasseur et moi, mais ça faisait du bien d'voir arriver l'boss. Et quel feu d'artifice ! Tout s’enchaînait très vite. Rhapsodos explose l'darkside, la morveuse rappel l'armure et Chen... je l'avais jamais vu comme ça. D'habitude toujours calme avec son entrainement de Karaté-moine-zen et là... un vrai démon ! Sa façon notion de ''distraire'' l'ennemi en avait pris un coup.

C'est quand y s'mit à courir vers l'gros d'la baston que j'suis sortis d'ma rêverie et qu'je m'suis souvenu d'mon rôle. Balançant quelqu' provocations d'mon cru aux trois têtes d’œufs, j'ai attiré leur attention, permettant au panda d'foncer. J'espère juste qu'il a pas rayé l'pommeau du marteau avec les griffes d'ses pattes sinon il allait m'entendre !

Mais les cranes m'chargeaient d'jà et j'devais réagir. Tentant d'décocher une droite au premier, mon bras m'a lâché. La dernière attaque du colos avait fait fondre la glace qui couvrait la blessure et l'sang s'était mis à pisser. J'esquivais donc l'premier au lieu d'lui en coller une. Le second par-contre avait pas eu cette chance, levant mon bras valide j'lui ai calé ma targe dans les dents dont trois s'éparpillèrent sur les pavés alors qu'leur proprio valsait dans l'décore. J'arrivais à balancer deux trois autres coups comme ça à mes adversaires mais à bout d'souffle, y reprirent rapidement l'dessus aussi amoché que j'avais pu les rendre. Deux d'entre eux tentaient de m'arracher ma rondache et l'dernier m’agrippa la jambe. Malheureusement pour lui, ses dents n'passaient pas au travers d'ma botte d'acier et ma protection était trop bien enchaînée à mon bras pour les autres. L'invocatrice avait apparemment surestimé ses bestioles.

D'un solide coup d'poing au sol, j'en fracassais un d'ceux d'mon bras qui s'était un peu trop rapproché d'ma main. L'second un peu secoué s'était remis à voler. D'mon pied libre j'écrasais son copain un peu trop collant. Et quand l'rescapé revint à la charge, je l'ai accueillis avec un coup d'boule direct qui l'fit voler en éclats.

J'me retrouvais seul d'mon côté d'la place au milieux des fragments d'os qui partaient lentement en fumée. J'étais fatigué plus par l'sang qu'je perdais qu'par l'combat. Arrachant un morceau d'rideau à fleur qui traînait dans les décombres, j'me suis bandé l'bras, ralentissant l'sang et maintenant mon bras en place accroché à mon cou. J'me suis assis un moment pour reprendre mon souffle. À l'autre bout d'la place la bataille battait son plein au point qu'un léger brouillard d'guerre m’empêchait d'voir les détailles.

Au bout d'un moment j’entendais des bruits d'pas venir d'une rue proche. Un petit groupe de gardes arriva sur la place et me voyant, y s’avançèrent vers moi. L'un d'eux, probablement l'médic, portait une trousse d'secours et commençait à inspecter mon bras quand un autre, probablement l'chef, commençait à m'parler.

« -On est de la troisième compagnie, le tragédien nous à dispersé ainsi que la quatrième et la septième pour sécuriser la ville. On vient de terminer d’abattre le dernier sans-cœur de la zone Est. Les autres devraient pas tarder à nous rejoindre. C'est un honneur de servir à vos côtés cette fois.
-Cette fois ? On s'est déjà vu ?
-Oui monsieur, vous m'avez interrogé à l'infirmerie pour votre enquête sur le meurtre du juge Frolo, monsieur. J'ai eu une promotion depuis.
-Ah...Oui... bien-sur ! »

L'médic venait d'finir d'me rafistoler comme y pouvait. Utiliser mon Arme d'cette main était hors d'question mais j'pourrais continuer un p'tit moment comme ça. Me remettant sur mes pieds, j'étais prêt et m'sentais l’âme à commander.

« -Billy ! Disperse tes hommes, j'en veux un à l'entrée d'chaque rue sortant d'la place ! Qu'aucun sans-cœur ne s'éloigne d'la zone de combat !
-Heu mousieur... je m'appelle Charles...
-PAS L'TEMPS POUR LES DETAILLES BILLY, EXECUTION ! Si les autres arrivent disperse les d'la même façon pour renforcer les défenses !
-OUI CHEF ! »

Les ordres donnés, j'ai couru rejoindre l'combat en ramassant au passage mon marteau que j'mettais dans mon dos. J'aimais pas combattre d'la main gauche mais j'préférais l'avoir sous la main au cas ou. J'quittais les gardes pour m'enfoncer dans l'brouillard.
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Genesis et Chen étaient devant, aux prises avec la solide Armure Gardienne et la vicieuse Fleure de Brûme. Le premier ne faisait que frapper, parvenant sans mal à balayer de grandes zones de ses bras flottants… tandis que le deuxième restait un peu en retrait, se jetant sur cette rapière à chaque début d’incantation mais fuyant au moindre de ses mouvements. Ca l’occupait, néanmoins, faire de son arme un ennemi le mettrait dans un bien bel embarras. Je me relève, péniblement, encore infirme de toute cette douleur et l’esprit agitée par la rancune. Sans sourire, j’observe d’un œil mauvais mes ennemis… tandis que mes longues oreilles tremblent presque en entendant les pas du géant, audible, mais pas au point de se faire entendre en étant loin. Ma préoccupation immédiate, c’est lui.
Alors je me retourne et me rappelle à quel point celui-là à saisit la première occasion de me provoquer… au moindre petit avantage, on l’a entendu ouvrir sa grande bouche de Consul le premier de mémoire et je ne risque pas de partir en courant, bien trop fière et précieuse pour cela.

J’envois l’ombre sur lui… et tendant une main vers la Fleure de Brûme que je ramène sèchement vers moi, mon petit sans-cœur nerveux et très attaché à sa petite existence insignifiante revient en ma direction, vive comme si j’avais utilisé mon psychisme. Pour finalement continuer son chemin vers le géant… alors que je jette, bien par psychisme cette fois, mon sceptre à sa poursuite.
La Fleure de Brume prend possession de mon sceptre… dont le manche semble se tordre, couvert d’un pelage sombre et l’allure organique tandis que l’extrémité prend la forme d’une mâchoire entre le cabot et le Kuzfo avec deux pattes. Je le vois, on ne peut plus satisfait qui crache des boules de feux sur lui et allonge de quelques centimètres son horrible cou –qui lui sert de corps, plus ou moins- pour tenter de saisir la chair du géant dans ces horribles crocs !

L’Armure Gardienne… quand je pense à comment a fini le Darkside mais tout ce dont j’ai besoin c’est de temps… et d’un simple claquement de doigt, je mise sur le fait que Genesis soit bête comme ces membres, mon sans-cœur garde une main pour le Tragédien… et une autre pour le Panda, les autres parties de son corps uniquement destinés à faire barrage au mépris des dommages subies.

Du temps… du temps… j’en veux et j’en meurs… du temps… c’est tout ce dont j’ai besoin pour invoquer un Boss. Une aura luisante recouvrit mon corps, Barrière +, destinée à me protéger autant que possible des sorts ravageurs du Tragédien. Un seul boss pour résister à ses sorts. Une énergie sombre et ténébreuse m’entoure soudain, je n’ai jamais compris comment Bell faisait pour invoquer en cachette. Dans ma main droite une lueur sombre apparut tandis que le géant avait passé mon sceptre possédé à la mobilité très réduite une fois seul. Il sortit de l’arme et posséda ma longue cape noire à capuche doublée en fourrure de loup.
Alors que le géant arrivait tout proche, ma cape s’étira et parvint à planter les coins devenus griffes dans le sol, me brusquant pour une esquive forcée. Je ne tombais pas… mais j’ai quand même eu besoin de quelques secondes pour trouver mon équilibre et ne pas le lâcher. Dans le même temps, ma capuche maintenant pourvu de crocs était animé comme une seconde tête sur mes épaules, pourvus de dents et crachant des sphères d’ombres sur le géant.

Quand à moi… j’avais finit d’amasser mon énergie symbiotique et jetant un regard que mon inquiétude rendait nerveux vers les deux autres Consuls, ne me restait plus qu’à lui donner une raison de s’échapper. La raison c’est que je m’appelle Ariez Ibel et ce monde me revient de droit même si personne ne s’en rend compte. Ce monde est celui sur lequel je suis née et sur lequel je suis destiné à régner. Le Consulat y sera s’il en a envie… et s’il en a vraiment envie, alors il me baisera les pieds pour avoir le droit d’y être et d’être, tout simplement. La Princesse du Jardin Radieux c’est moi… et un jour j’en serais Reine, même si pour l’instant, je me contenterais d’être la reine des sans-cœurs ! Je me baisse, sentant une forte douleur descendre dans mes jambes à ce moment-là et… dans ma main droite se tenait une brume étrange, plus claire que l’on a l’habitude de voir avec les sans-cœurs.
Je plaque cette main dans le sol, ma cape possédé s’étant jeté sur le géant pour le contraindre tel un serpent… mais elle revient à moi… quand un bulbe couleur cyan s’extirpa hors des pavés. Ses trois racines foncés faisaient offices de petites pattes gonflés pour une fleure aux pétales tours à tours indigos et cyans. Sur cette fleure naquit un espèce de gros bulbe violets formant un ventre gonflé aux dents arrondies et au regard jaune sans âme ni émotion. Entre ses yeux, l’emblème frappée des sans-cœurs…se terminant par une petite tête au sourire qui zigzag, comme un sourire gêné et ses mêmes yeux jaunes sans emblème, mais avec une petite queue qui a la forme d’une crosse sur la tête. Le tout étant un peu plus grand et plus large que le géant.
Et enfin… deux énormes mâchoires s’ouvrant en trois au bout de ses deux énormes tentacules pourvu de trois pics noirs. L’une de ses tentacules, m’attrapa, vive pour me tirer jusque dans son ventre… alors que l’autre chassait quiconque tentait de s’approcher… le géant était le plus proche à ce moment-là et dans son état, il ne put qu’encaisser cette nouvelle attaque.

Je n’étais pas en reste non plus puisque j’étais tout simplement incapable de me battre… comme d’habitude. Dans son ventre, je ne craignais rien tant qu’il ne serait pas vaincu. On me distinguait encore à travers les dents de son ventre… ceci est un sans-cœur de niveau Boss… le Parasitocage. Que ses tentacules restent à empêcher quiconque de s’approcher mais que le petit bulbe du haut crache poisons et souffrances sur mes ennemis d’en face !
Je préfèrerais quand même me cacher dans l’Automato-cage… mais le poison et les tentacules auront raisons des Consuls. Le Parasitocage me protège de son corps et avec ses membres gluants, peut attaquer tout autour de lui… comme il le fit là tout de suite, en fusionnant ses deux tentacules pour balayer tout autour de lui à une vitesse tout à fait respectable.

Ensuite, ce fut une fumée toxique qui commença à se répandre dans la rue, se condensant en quelques gouttes d’acides ici et là.. Alors… les tentacules de mon sans-cœur se jetèrent sur Genesis et le panda pour une rafale de coups… tandis que l’Armure Gardienne partait pour se jeter sur le géant.
Si je sens mon Parasitocage disparaitre… sa dernière volonté sera de faire de moi un sans-cœur pour que je puisse continuer le combat. Du mieux que je le pu, j’ordonnai à tous mes sans-cœurs de revenir… le maximum que je pus appeler même si je n’allais pas gâcher ma symbiose à leur dire quoi faire. Le Parasitocage m’accapare toute entière… et ma voix grandement affectée par le symbiose se fit, je l’espère en tout cas, entendre.


« Ma proposition tiens toujours mais je la propose parce que j’en ai envie… pas sous la menace d’un oiseau de malheur… »
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Genesis se jeta sur le côté aussi vite qu'il le put, lorsqu'il vit le sans-coeur lever encore ses bras et les abattre dans leur direction. Oui il y avait aussi Chen mais... sans parler de la confiance qu'il avait en son compagnon, il ne pouvait se permettre de s'inquiéter pour lui, sinon quoi il subirait une pluie de coups qui ne pardonneraient pas. Le Maître brasseur était un agile guerrier, davantage que lui, et en ce titre, arriverait bien à s'extirper de la trajectoire des fouets de l'ennemi.
Quant au tragédien, il s'échoua sur le sol, tout à fait incapable de prétendre pouvoir faire la moindre roulade tandis que son aile était déployée. Un instant il grimaça, et celui d'après, il se releva, se mit de profil vis-à-vis d'Ariez et tendit sa main gauche vers elle et son gardien, tandis que son aile se brandit tel un arc et fit jaillir de son plumage une cinquantaine de traits qui prestement vinrent se planter dans le proéminent ventre, servant autant de bouche et de cage, de l'imposant sans-coeur. Trop loin pour ne serait-ce que soupçonner que l'une de ses plumes ait traversé les barreaux et atteint Ariez, Genesis se tourna vivement vers Chen, tout en ramassant sa rapière encore à terre.


" Oubliez la réunion et oubliez votre pitié. "

Genesis acquiesça simplement, les sourcils froncés. Il avait confiance en Ulthane, si jamais ce dernier parvenait à atteindre Ariez, pour avoir la présence d'esprit suffisante et raisonner à l'instar du Tragédien aujourd'hui. La Princesse de la Coalition noire avait franchi une ligne, et pour cela devait périr.
Violemment, son aile le propulsa dans les airs, et sans prendre davantage d'altitude, il piqua dans la direction du ventre de la bête, battant encore l'air deux ou trois fois de son aile noire de façon à prendre assez de vitesse pour l'atteindre en quelques secondes. Un des bras fouetta le vide à quelques centimètres de son crane, tandis qu'un autre fondit sur lui de haut, telle la hache d'un bourreau...  Il braqua sur sa gauche, évita le fouet dont la puissance secoua la terre, et alors à deux mètres des dents du sans-coeur, brandit sa rapière dont la lame embrasée raviva ses flammes. Hélas, l'un des bras du sans-coeur revint à la charge et à son maître... Surpris mais attentif, le consul parvint à dévier sa trajectoire. Abandonnant le ventre de la bête, la corneille vola entre le cou et le bras armé du sans-coeur, tout en le frappant à la gorge de sa rapière.

Aussitôt eut-il dépassé le sans-coeur qu'il fit un rapide demi-tour, volant encore, avant de se précipiter sur son ennemi et le frapper dans le dos. Mais quand sa lame toucha sa cible, elle ne s'enfonça guère mais rebondit contre sa peau impénétrable. Violemment, un des bras du sans-coeur le frappa en plein torse et l'expulsa à quelques mètres de lui, interrompant sa course.

S'écrasant à terre, trop sonné par la vive douleur pour la ressentir, Genesis, une main sur sa face, retint sa respiration et n'expira qu'au moment où il comprit ce qu'il s'était passé... En fin de compte, il s'en était plutôt bien sorti... et il valait mieux que lui se rende compte trop tard de l'invulnérabilité de dos de l'adversaire que les autres.
Lorsqu'il regarda le monstre se déchaîner, bien sûr incapable de discerner si sa cible - Chen, sans doute - esquivait plus ou moins bien, il discerna dans l'air et sentit dans sa respiration la présence d'un nuage toxique émanant du sans-coeur...
Quand le tragédien se releva, le précédent coup fut aussitôt oublié, tandis qu'un autre mal s'infiltra dans ses poumons.
La douleur du poison dans ses veines, il avait déjà combattu ça, face à Bell DiArmag et plus récemment et depuis lors, depuis que son corps périssait jour après jour... Il avait sérieusement plus à craindre.

Battant trois fois promptement des ailes, Genesis gagna en altitude et ne s'arrêta de monter dans le ciel que lorsqu'il fut à une trentaine de mètres du sol... Hors d'atteinte du poison et des tentacules.
Les sourcils froncés, les traits durs, il fixa le monstre balayant le périmètre de ses deux fouets avec en son sein Ariez et des milliers d'autres problèmes. Loin d'être idiot, il savait ce qui l'attendait s'il ne faisait que la blesser. Alors en la tuer, quelles seraient les conséquences... ? Pourtant, en tant que porte-parole, et qu'importe son intention, il avait le devoir le plus formel d'éliminer l'un des plus gros problèmes de l'univers de ces dernières années.
Dit comme ça... Cela ne semblait pas si dur.

Il brandit sa main gauche en la direction de la princesse.
Lorsqu'il aurait fini, il ne resterait d'elle qu'un cénotaphe. Sans joie mais en toute conscience, il n'avait d'autres choix que de brûler son corps, de ne laisser que cendres des cendres de son corps.

Genesis détourna vivement le regard, l'air alerte. Il aurait juré...
Oui, des quatre coins de la ville venaient les sans-coeurs envoyés précédemment par Ariez... Peu nombreux mais tout de même dangereux, ils étaient un risque que les consuls ne pouvaient se permettre de prendre, un danger pour lequel le Tragédien devait faire quelques sacrifices.

Le Tragédien fondit en direction de la ville, sans tellement s'éloigner du combat... Très vite, il tendit sa main en direction du sol... Et évitant de viser les jardins, les édifices ou les oeuvres d'art, il traça un mur de feu, pour l'instant à peine plus haut qu'un long bosquet. Et entourant le lieu du combat, faisant du mieux qu'il le pouvait, il traça un cercle de cent mètres de rayon, un cercle de flammes.

Voir brûler sa ville... il n'appréciait pas l'ironie mais à moins d'un accident, le mur de flammes resterait tel quel, sans se répandre en incendie dans la ville. C'était un sort après tout, et non la volonté de la nature.

Levant sa main vers le ciel, Genesis modela enfin son dôme... Et du petit mais long mur de flammes, fut créé un dôme immense, un demi-globe de flammes. Et la lumière du matin s'éteignit dans l'ère de la bataille au profit d'un air lourd et d'une lumière rougeoyante et sinistre.

Si cela ne retenait pas les sans-coeurs, ils se brûleraient mortellement en essayant de rejoindre leur maîtresse.

Passons à la cinglée...

Genesis vola, et cela à toute vitesse, vers le Parasitocage. Il posa pied à terre et courut sans attendre dans sa direction tandis que son aile rentrait dans son omoplate avec un violent craquement. Le Tragédien réussit à dévier la première tentacule, non sans mal, mais avec force, tandis qu'il parvint à esquiver d'un bond en arrière une deuxième... Et s'approchant du ventre de la bête, une troisième attaque lui fut portée.
Mais avant que le poing du sans-coeur ne l'atteigne, ce dernier s'immobilisa net, alors que Genesis murmurait
"Stop". Il courut en avant, profitant des quelques secondes d'immobilisation du monstre et sautant en l'air, il frappa de sa lame le bras du parasitocage, au niveau de ce qui aurait du être une épaule.

La tentacule tomba de son corps... Tandis que le sans-coeur reprenait vie. Genesis se replia d'un long saut, et... en l'air, frappa l'air de sa lame, projetant une onde tranchante sur le ventre du monstre, laissant une incroyable entaille dans son corps.
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Mais… Jamais elle s’arrête ?
Chen murmurait ses paroles en observant la nouvelle menace en face de lui, un sans-coeur aussi imposant que le dernier. En même temps, pas étonnant de le voir apparaître, maintenant protéger dans le ventre de celui-ci, nous n’aurions pas d’autre choix que de le terrasser avant de tenter quoi que se soit contre la princesse.
Il ne fallait pas attendre longtemps avant que le bulbe ne démontre sa force : les deux tentacules servant de bras commencèrent à s’agiter autour de nous, faisant claquer l’air tel un fouet. La bête était peur rapide, mais le Pandaren l’était tout autant et n’avait, au début, aucun mal à éviter les premières attaques. D’un simple roulade ou d’un pas de côté, Chen parvenait à esquiver les larges tentacules lancer dans sa direction, s’il y avait spectateur, il aurait pesté comme quoi le consul avait une chance insolente dans cette histoire. Et se serait bien mal connaître l’animal, bien plus agile que sa stature le laissait paraître. Faisant un tour sur lui-même afin d’éviter une autre attaque verticale, il apercevait la Corneille se relever pour lancer une bien étrange, et surtout impressionnante attaque à l’aide de son aile noire. Le monstre immobilisé un instant, il récupérait son arme au sol et lançait un regard sévère en direction du Brasseur.

Oubliez la réunion et oubliez votre pitié.
Chen restait dubitatif à ses paroles et observait Genesis d’un air interrogateur, mais avant qu’il ne puisse dire un mot, il s’envolait en direction du sans-coeur.  Avait-il vraiment compris ce que demandait le Tragédien, venait-il d’ordonner au Brasseur d’ignorer un principe ayant régit sa vie depuis bien des années ?

Le sans-coeur était dorénavant obnubilé par l’attaque frontal du porte-parole et n’attaquait plus que lui. Et pendant ce court instant, Chen restait immobile à observer la scène. Il visait la Princesse sans réfléchir, aucun doute ni remord n’apparaissait sur son visage, il était prêt à l’abattre ici, au milieu dans les Jardins Radieux.
Oui, elle avait commis des crimes envers tous les peuples de tous les mondes, mais ne méritait-elle pas d’être jugés par ses pairs au lieu d’une sanction aussi froide que la mort ? Chen avait toujours raisonné de la sorte, mais maintenant face à une personne telle qu’Ariez et devant les propos de Genesis, ses convictions étaient sérieusement ébranlées. Devait-il agir de concert avec ses compagnons et éliminer la menace que représentait la Boss de la Coalition Noire ? Où suivre son coeur, comme il l’avait toujours fait…

Comme un rappel à l’ordre, des gouttes commencèrent à perler sur son pelage. À la différence qu’elle émanait du nuage toxique créer par le sans-coeur alourdissent dangereusement l’air. Chen n’avait pas trop fait attention jusqu’ici, mais sa peau commençait à le démanger et sa gorge étant en feu, comme le jour où il avait gouté une absinthe trop forte de sa composition. Toussant de plus en plus violemment, Chen se concentrait à nouveau sur le combat, Genesis avait fini son assaut et était maintenant hors de vision de Pandaren, redevenant une cible de choix pour le sans-coeurs et une pluie de coups s’abattaient maintenant sur lui.
Désarmé et désemparé, le brasseur entamait une série d’esquive aussi inattendue l’une de l’autre. Il pensait jusqu’ici réaliser des mouvements cohérents et aussi bien calculé les uns que les autres, mais d’un autre point de vue, on aurait plutôt dit que Chen courait en tous sens et évitait les attaques de justesse. Malheureusement, il ne pouvait rester éternellement à zigzaguer autour des impacts des tentacules, plus le temps passait, et plus son corps le faisait souffrir. Chaque inspiration alimentait le feu consumant ses poumons, il devait s’écarter de la zone au plus vite, ou trouver un moyen de stopper la propagation.

Profitant d’un des nombreux balayages du sans-coeur, Chen s’agrippait à l’aide de ses griffes au bout de la tentacule pour se frayer un chemin vers le ciel. À mi-parcours, il lâchait prise pour se retrouver expédier en direction d’une maison proche, à bonne distance pour se permettre de reprendre son souffle. De son perchoir, il pouvait observer ses deux compagnons : Ulthane réglait son compte à l’armure et Genesis, lui volait bien haut des hostilités. Chen ne savait pas ce qu’il faisait, mais s’il trainait là-haut, c’est qu’il y avait une bonne raison.

Malgré la distance le séparant d’Ariez, l’air que le Pandaren respirait était toujours empoisonné, mais pas autant chargé qu’à proximité du sans-coeur. Il ne pouvait pas rester éternellement sur ce toit à attendre, plus le temps passait et plus la zone risquait de devenir irrespirable. Passant sa patte sur la ceinture, Chen décrochait un de ses flacons de bière spécial. Il avait déjà affronté de nombreux ennemis complètement ivres, et on peut dire que ça lui avait plutôt bien réussi… Mais son jugement était généralement à revoir dans ses rares situations, peut être que ça l’aiderait à faire le bon choix au moment venu.

Décapsulant le flacon, Chen vidait le contenu d’un traite… Ça avait le mérite de calmer la douleur dans sa gorge, du moins, pour le moment. D’un bond, il retournait au sol prêt à combattre, guidé par l’ivresse du moment.

Durant sa course, il croisait les restes d’un réverbère qu’il s’empressait de ramasser. C’était bien différent de son bâton, déjà par la froideur du métal et par l’ampoule de verre cassée située au bout du piquet… Mais ça devrait faire l’affaire pour le moment.
Il n’était qu’à une vingtaine de mètres du sans-coeur quand la couleur du ciel changeait. D’abord bleu comme une de ses longues soirées d’été où l’on rêve de s’étaler dans l’herbe, il avait viré à un rouge sombre, un rouge oppressant te donnant l’envie de siffler une bière bien fraîche. Ce qu’y était d’ailleurs une assez bonne idée car l’air était elle même devenue lourde, et chaude, comme la fois ou il c’étais retrouvé à Agrabah. Il aurait suffit à Chen de lever les yeux pour comprendre qu’un immense dôme de flamme avait fait son apparition, seulement l’alcool n’aidant pas, il ne voyait que le sans-coeur à abattre le plus tôt possible.

Avant qu’il ne fasse quoi que ce soit, Chen apercevait deux Genesis se ruant contre l’ennemi. Il avait atterri à quelques mètres devant lui avant de lancer sa folle attaque contre le parasitocage, et il faut bien le dire, elle aussi impressionnante ! Il se glissait avec l’agilité d’une anguille entre les tentacules pour porter une nouvelle attaque contre le ventre de la bête et quand tous semblait fini pour le corbeau, et le Pandaren ne savait pas par quelle magie c’était possible, le monstre s’immobilisait ! Permettant au porte-parole de trancher un tentacule et d’ouvrir une plaie béante sur le corps du sans-coeur.
Chen n’en revenait pas, il voulait presque lâcher son arme de fortune pour applaudir franchement son Boss… Mais le coup de la tentacule restante passant à proximité du ventre du Pandaren le rappelait automatique à l’ordre. Le chemin était ouvert, il ne restait plus qu’à l’emprunter.

À nous deux le manchot !
Avec toute la grâce lui étant possible dans son état, Chen entamait un nouvel assaut vers un monstre à l’apparence bien moins offensive. Dans un sprint aussi rapide qu’imprécis, il se faufilait entre les coups donnés par le tentacule restant, pour, une fois le dernier coup de l’ennemi donné, sauté et courir le long du membre afin d’atteindre le sommet du crâne. L’attaque du Pandaren aurait été un franc succès, si uniquement le parasitocage n’aurait pas eu le réflexe de soulever une fois de plus son tentacule, envoyant l’assaillant valdinguer à plusieurs mètres dans les airs.
Durant son élévation, le sans-coeur ouvrait le bout de son tentacule pour l’envoyé telle une mâchoire prête à croquer le consul. Dans cet espace récalcitrant à toute pesanteur, Chen n’avait pas d’autre option que d’attendre et réceptionner l’attaque. La gueule béante crée par le tentacule arrivait à toute vitesse en tentant de prendre le Pandaren par derrière, dans un mouvement plutôt incongru de tour sur lui-même, il plantait l’arme dans le centre de la pince pour ensuite se mettre boule et rouler le long du toboggan créer par l’allongement du tentacule.

La boule de noir et de blanc arrivait enfin au sommet du crâne, se dégageant au dernier moment pour attraper la tige du bout des bras. Comme au bout d’une corde, Chen détendait le dernier membre intact de la bête, la faisant légèrement basculer sous le poids du Pandaren et lui permettant de faire rapidement le tour de son ennemi.
Arrivé plus ou moins à l’entaille crée par Genesis, Chen lâchait prise pour sauter à pied joint de tout son poids dans la blessure. Sans arme, il ne pouvait espérer en entailler le corps de la bête, alors autant se servir des trous déjà existant. Le choc n’était pas des plus agréable, le sans-coeur reculait et dans son sein, la Princesse était aussi bousculé. Une fois de nouveau sur le sol, Chen frappait de toutes ses forces dans la plaie béante, enchainant les coups rapides et s’affalant sur lui-même pour éviter un balayage du tentacule. L’espace d’un instant, il se demandait si c’était vraiment efficace, mais les coups de son ennemi se faisaient plus lent et moins violent, mais toute aussi dangereux en vu de sa taille.

En évitant une énième attaque, Chen faisait un bons en arrière et déambulait devant sa cible. Sans arme, il ne pouvait vraiment espérer triompher de son ennemi, d’un coup d’oeil rapide, il ne trouvait aucun objet capable de l’aider dans sa quête. Baissant le regard, il regardait c’est deux pattes… Il n’avait pas de lame, mais quelque chose d’aussi tranchant.

Faisant ressortir ses griffes,  il sprintait une fois de plus en direction de son adversaire et évitait une violente attaque verticale d’une glissage sur le côté. Plantant sa paluche dans base du tentacule, il continuait de courir vers la cage, dessinant un quatre longues entailles. Avant d’arriver au corps, il glissait à nouveau sur le côté droit et passant en dessous du membre pour attaquer le ventre déjà entailler par le porte-parole.
Chen balançait ses bras dans tous les sens, dessinant les blessures sur la base du corps. D’abord rapide, il frappait de moins en moins fort pour finir son enchainement pas un coup de pied sauté au milieu de toutes les griffures, créant lui aussi une entaille respectable dans le sans-coeur.

Avant de commencer une nouvelle attaque, le parasitocage sautait lui-même en avant, forçant le Pandaren à revenir en arrière. Mais avant de repartir à la charge, une violente quinte de toux forçait Chen à mettre un genou à terre. Regardant le creux de sa main, il découvrait du sang, il avait été trop longtemps en contact avec le poison. Il se devait d’éviter d’être exposé plus longtemps.


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À peine sorti du brouillard d'guerre, une ombre me sauta d'sus. Chen et Rhapsodos étant occupé avec une armure gardienne et m'ayant entendu arrivé Ariez m'avait préparé un p'tit comité d’accueil. Évidement l'ombre vola d'un revers de main n’arrêtant pas ma course. Faut plus que ça pour freiner un géant qu'a pris d'la vitesse.
La gamine m'balança ensuite son bâton. J'me demandais ce qu'elle pensait faire quand un truc fonça sur l'objet et l'transforma en espèce de teckel sans-cœur qui essaya d'me mordre. Décidément ils s'étaient tous passé l'mot comme si j'avais si bon goût. Bordel. J'interceptais la morsure avec ma targe et attrapais d'ma main libre une des pattes d'la bestiole. Sans-cœur ou pas, ça restait jamais qu'un batôn et celui-ci fini petté en deux sur mon genoux. Un p'tit nuage noir s'en échappa seulement pour se jetter sur la cape d'la princesse tarée.

Elle n'semblait plus faire attention à moi, j'avais une ouverture. Continuant à charger, j'prenais mon élan pour lui mettre mon poing gauche dans sa p'tit caboche, quand soudain sa cape s'anima pour esquiver l'coup. La capuche crachant ses sorts m'forçait à reculer. La gamine préparait sa prochaine invocation et sa cape n'avait pas l'intention d'me laisser passer, s'étant détaché des épaules d'la gamine pour s'enrouler autour d'moi.

Son sort lancé, la princesse rappela sa cape que j'avais commencé à entailler avec un couteau sorti d'une d'mes poches. Ariez avait décidé de s'enfermer dans une fleure géante, d'changer la baston en s'focalisant d'nouveau plus sur l'brasseur et l'tragédien. Moi, j'me retrouvais maintenant devant l'armure cabossée et griffée par les coups d'mes frères d'armes.

C'était la première fois qu'je voyais un d'ces trucs en vrai. Quand y commençait à frapper j'me suis aperçu d'sa vitesse. J'esquivais chaque cour qui sifflait en me frôlant et finissait souvent par fracasser les pavés d'la place. Au bout d'un moment un des coup finit par m'toucher percutant violemment ma targe dans un grand bruit...creux.
Comment un gantelet d'cette taille pouvait-il sonner creux ? Profitant d'une ouverture, j'lui ai mis un coup d'pied dans l'plastron qui sonna comme une cloche. C'est là que j'ai compris. Le sans-cœur n'était pas dans l'armure, il était l'armure. Ça y ressemblait, ça en avait la résistance mais c'était un sans-cœur.

Jusque là j'avais cherché une faille dans l'armure pour poignarder son porteur avec l'couteau que j'tenais toujours en main. Évidemment qu'il n'y avait pas d'faille s'il n'y a pas d'porteur. Parcontre j'savais maintenant comment l'vaincre. Avec mes deux bras y m'aurait suffit d'le marteller jusqu'à ce qu'il éclate comme tout les sans-cœur, mais avec mon bras droit encore affaiblit c'était pas possible. Mais j'suis un forgeron, j'fabrique des armures et si j'sais les monter, j'sais aussi les démonter.
Tenant fermement mon couteau, j'me suis mis à charger, chose qu'y devait pas avoir l'habitude de voir vu sa carrure et sa résistance. Pendant sa seconde d’hésitation, j'me suis agrippé au plastron en l'embarquant avec mon poids. Les bras et les jambes tournant habituellement autour d'lui s'retournèrent pour me marteler l'dos d'coups. Un simple massage après les coups du loup et du colosse.
Renforçant ma prise avec mes jambes, j'ai planté l'couteau au niveau des rivets, les faisant sauter un à un, décrochant petit à petit des plaques qui tombaient au sol en nuages de fumée. Après les rivets du plastron, j'me suis attaqué au casque. Chaque pièce qui tombait était accompagné d'un hurlement métallique et agonisant. Au bout d'quelque' minutes, les coups sur mon dos faiblirent, puis j'entendis les gantelets et les bottes toucher les pavés et d'la fumée noire commençait à filtrer par les trous de la visière avant que l'armure ne disparusse complètement.

Me relevant, j'constatais qu'beaucoup c'était passé. Un énorme dôme de feu nous séparait du reste d'la ville, la plante avait perdu un bras et un plaie béante s'ouvrait au dessus d'la mâchoire.
Ariez agitait toujours le tentacule restant en direction des autres. De l'intérieur du monstre elle n'voyait qu'eux, pensant m'avoir eu en envoyant l'armure sur moi seul. J'rangeais mon couteau et dégainais mon marteau d'la main gauche. Rassemblant mon souffle, j'ai piqué un dernier sprint pour m'élancer dans les air et atterrir un pied sur ''l'épaule'' restante d'la plante et l'autre dans la face d'la p'tite tête au sommet d'la bestiole. J'ai ensuite levé mon bras armé l'plus haut possible, rassemblant toute ma force dans un unique coup en guillotine qui fit s'enfoncer la tête du marteau noir d'un bon trente centimètres dans la plaie.

Le sans-cœur poussa un hurlement et recracha la princesse. Il avait déjà pris très cher, mon coup n'avait fait qu'finir l'travail. Quand la plante disparut, j'suis retombé à genoux un mètre derrière l'endroit où elle avait poussée, toussant à cracher un poumon. Mon combat contre l'armure s'était déroulé hors de porté du poison et je n'aivais été exposé qu'peu d'temps. Quand je m'en suis aperçu, j'me suis couvert le nez et la bouche d'mon écharpe, mais déjà les vapeurs s'estompaient.
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Horrible ! Le Parasitocage s’arrêta net comme l’image figée d’un magnétoscope vieillissant… les sombres teintes violettes, indigo et verdâtres qui composent l’intérieur de ma cage ont arrêtés de se fondre les unes dans les autres. Un instant d’incompréhension total car inexplicablement, le boss sans-cœur n’écoutait plus aucun de mes ordres… et je crus mourir lorsqu’un éclair de feu déchira le dernier rempart qui me séparait des attaques ennemies. L’attaque ne me toucha pas, ne me frôla même pas mais pourtant… je pu sentir une aura de chaleur m’envahir, m’enserrer et me promettre l’enfer que je mérite comme un amant promet l’amour. Quand mon sans-cœur se remit à bouger, je me rendis compte du peu de symbiose précieuse qu’il me restait complètement gaspillé… et sa tentacule, je la vis chuter mollement au sol après coup de l’attaque. Ma créature ne m’écoutait dès lors plus le moins du monde, m’oubliant carrément, pour juste se déchainer sur ses ennemis. D’un coup, alors que le Parasitocage sur le point de mourir aurait du faire de moi un sans-cœur…je soupirais de soulagement en comprenait que cet ordre avait complètement disparu. Ce faisant, le si peu de lumière en mon cœur ne l’intéressa même pas… sans plus aucun ordre, le cœur de Genesis ne l’intéressait pas non plus… et le géant le fit disparaitre avant de savoir quel cœur intéressait le Parasitocage.
Je ne le remarquais que maintenant mais… l’Armure Gardienne avait disparu, par déduction, vaincu par le géant de quatre mètre tout proche de moi. Ma bouche s’ouvrit en grand, comme pour laissez s’échapper un cri… mais rien n’en sortit malgré mon effroi… le géant de quatre mètre sembla en faire au moins le double une fois si proche !

Mon sans-cœur disparu en une fumée mauvaise et sombre jusque vers les cieux… alors que la suivant, je finis par enfin apercevoir le dôme infernal semblable à un ciel d’apocalypse. A cet instant, l’air lourd, sec et chaud m’apparut comme une vérité alors que mes poumons brûlaient… de l’air qui ne se laisse pas respirer aisément. L’angoisse ! Comme si dôme menaçait de se refermer sur moi en ne laissant de ma personne que des cendres.

Est-ce que j’ai attaquée, complètement seule, le Q.G du Consulat pour rendre hommage à mes membres ? Non… je l’ai fait par désespoir… je hais les Consuls. J’envie leurs Citées Dorées qui resplendissent à côtés de mon triste et sinistre royaume noire. J’envie le Tragédien qui a commis au moins autant de crimes que moi… et qui parvient pourtant à se faire traiter en héros ! Pourquoi ? Pourquoi n’ai-je droit qu’à de la haine et du mépris alors que le si glorieux Genesis a tué ses propres parents ! J’ai souhaité la mort des miens au moins autant que lui mais… bordel… lui au moins a osé le faire… et si j’avais voulu ressembler à quelqu’un, s’eut été lui.

Le Géant est toujours là, prêt à m’abattre… et je dois quand même me protéger de Genesis et du Panda. Mon but n’est plus la victoire, mon objectif n’est même pas la survie… ma meilleure arme… c’est encore le déplaisir dévorant que je ressens de voir le Consulat plus estimés, plus aimés, plus grands, plus florissants, plus riches, plus distingués par leurs talents que ma Coalition !
Considérez la méchanceté, la folie, l'horreur et les tourments de l'envie… même sans symbiose et muette, je reste la personne la plus dangereuse de l’univers…

Je ne voyais pas le géant… seulement son immense marteau qu’il faisait volé avec une aisance surnaturelle… un marteau plus gros, plus grand, plus lourd et plus noir que moi-même. Tout mon être se gorgea un instant de ténèbres… mon ombre devint folle et prit une forme sans utilité duquel s’échappa des filets violets parfaitement inoffensif. Ca ne lui a pas fait peur mais… ca a détourné un peu son attention, juste assez pour que d’une super-glissade je puisse arriver jusqu’à son dos. Une illusion d’optique sembla m’étirer un instant et très court, je chutai à cause de ma jambe blessé juste après ma glissade. Ce ne fut qu’une fois à terre que je me suis retourné.

Le géant était aussi proche que menaçant, sa masse en ayant encore après moi… Genesis était encore loin mais clairement, il se rapprocha à grande vitesse… et un peu à la traine, le panda bondissait pas moins aérien. Ce dernier semblait d’ailleurs maintenant… beaucoup plus sauvage. Au même moment, le poison de mon propre sans-cœur se révéla présent dans mes poumons.


Ma main frappa le sol avec tant de force que je m’en suis blessé toute seule… crachant des gerbes de sangs noirs au sol… et un rempart jaillit soudain du sol, créant une ultime barrière. Ainsi, je pu me relevé et m’approché plus encore des limites du dôme, encore lointaine, bien trop lointaine. Que ce soit en passant par-dessus ou directement au travers, les Consuls ne perdirent pas plus de dix secondes avec le rempart. Dix secondes, c’est beaucoup… mais fuir n’est pas une de mes habitudes et de la rapidité, je n’en ai pas, clairement.

Le Tragédien volait dans le ciel, sa lame respirant et inspirant un brasier eternel, visible depuis ma position.
Le Géant avançait le pas lourd, fracassant le sol dans sa course avec un marteau qui, même sans personne pour le manier, réussirait peut-être à me vaincre.
Puis il y avait le Panda… qui ne m’apparaissait que très peu dans le combat, mes yeux ne le trouvaient quasiment jamais… et j’eus cette sensation que tout ce que je ne comprenais dans ce combat venait de lui.

Malgré leurs vitesses et à cause de leurs retards, mes quelques tentatives pour semer le géant ne menait à rien, le Panda avait probablement du flair comme les ours et Genesis était capable de détection. Moi je n’avais qu’un petit sonar qui m’alerterait dès qu’un ennemi serait à cinq mètres ou moi… comme ce géant que j’ai détecté sans me retourner. Ma vitesse est faible et mon endurance l’est… tout autant… mais il me restait un peu de symbiose et… en vérité… je n’avais même pas besoin de quitter le dôme.

Je me suis arrêté alors que le géant continuait de me charger et semblait être à deux doigts de m’avoir… Genesis et le Panda nous avait vite rejoint. Un dernier ordre… et avec mon mutisme, c’est le sourire hautain d’une gagnante qui s’offrit à eux. Ils ont du croire que c’était un accès de folie mais en vérité… ca a été un moment de clarté et de clairvoyance. La Fleur de Brume surgit de nulle part et retourna posséder ma cape. Or, elle ne chercha en aucun à me défendre… elle me dévora le cœur… et ce fut ma dernière phrase en tant qu’humaine.


« Considérez la méchanceté, la folie, l’horreur et les tourments de l’envie qui vous engloutiront tous ! »

La cape disparue, désintégré en même temps que la fleur de brume…

Une enfant à l’expression mauvaise et inhumaine… sans âme ni émotion… mais un inexplicable sourire mauvais taillé à même son visage juvénile au nez discret, comme gommé sans attention… ca la rendait inhumaine et encore plus avec ses sourcils quasiment inexistant. Le rouge de ses yeux n’avaient pas disparus mais maintenant mélangé à de l’ambre, ses pupilles couleurs cuivres dorés resplendissaient, mise en valeur par des pupilles dilatés et plissés… un regard plein de vice. La peau cendrée, plus que pâle, le teint plus livide et moins vivant que celui d’un cadavre. D’étranges marques brunes avaient fait leurs apparitions au coin de ses yeux… enfin, la Princesse ressemblait beaucoup plus à ce qu’elle était avant. Un petit mètre soixante et des cheveux argentés, mystérieusement coiffés d’une couronne de ronces noires, de fleurs fanés et même de mèches ressemblant à des plumes. Bien que son buste soit humain, très vite… des ténèbres se faisaient visibles. Son corps frêle n’apparaissait pas, dissimulé par une robe étrange. Des feuilles semblables à des plumes de harpies, ou l’inverse, couleurs noirs et rouges sans éclat. Quand à ses bras… ils étaient entièrement noirs et pourvus d’horribles griffes… à même de se saisir d’un cœur sans mal.

Les trois Consuls étaient autour de moi, stoppée par la vague de ténèbres inoffensif dû à ma transformation… je ne suis pas Ariez mais… elle et moi, on a passé tellement de temps ensemble qu’on a finit par se confondre et se ressembler.

Genesis… le Géant et le Panda sont non loin de moi. Ils ne m’effraient plus le moins du monde et des sans-cœurs moyens apparaissent maintenant par dizaine autour de moi. Néanmoins… que ce soit moi ou mes sans-cœurs, nous sommes stoïques. En effet… débarrassé de mes peurs, de ma haine et de toutes ces sales émotions inutiles… en fait, je n’ai jamais vu les choses avec autant de clarté de toute ma vie.
Ce combat, je ne le gagnerais jamais mais… ce qui est à prendre en compte… c’est que je ne suis pas Ariez… je suis ses ténèbres, son sans-cœur et son envie. Comme une renaissance avec toute ma puissance.


« Je ne prétends pas pouvoir gagner contre le Consulat tout entier… néanmoins… soyez sûr que si vous voulez qu’on continue ce combat, j’aurais dix fois le temps de ravagé le Jardin Radieux avant ma mort et ça, vous le savez. »

Mes sans-cœurs, sans raison apparente se sont mis à gesticuler, ils dansaient sans rythme ni sens de l’esthétique… bondissait et secouait la tête, comme pourrait le faire une bande de métalleux après trois jours de festivals avec bière à volonté. La mémoire d’Ariez me hantait et… oui… tout sans-cœur que je sois, le charisme qu’elle avait à cause de sa folie et ses humeurs fait partit inhérente de son charisme. Je vais avoir du travail pour continuer à agir en princesse complètement folle… mais là… j’ai juste un instinct de domination qui à cause de ces morceaux de mémoires, se transforment en orgueil, d’où la petite danse inutile des sans-cœurs. Néanmoins, j’étais toute calme.

« D’ailleurs, si vous voulez continuez ce combat… sachez que pour ma part, je ne chercherais même pas à vous vaincre et déchainerait simplement toute ma puissance sur ce monde. »

J’ai ricané… c’était nerveux, rire ne veut rien dire pour moi mais… je l’ai quand même fait à cause de cette mémoire qui me hante. Une mémoire riche en émotion et en souffrance… la personnalité d’Ariez se venge. Je suis responsable de tous ses maux depuis la mort de ses parents et c’est comme si… ce qu’il subsistait d’elle cherchait à me venger. La mort de Kuzfo, le départ de Bell… l’effroyable présence de Jecht et d’Auron… cet agacement sans raison face au Consulat. Des émotions folles et incontrôlables, elle n’a été que ça toutes ces années durant. Dans ma tête, les images défilent et me bouleversent… tout ce que j’ai vécu du temps où j’étais dans son cœur… mon dieu… elle se venge déjà en m’affligeant de l’envie pour tout ce que je ne ressentirais jamais.
Ca ne me rend pas triste et ne me met pas en colère, j’en suis bien incapable mais… ca me travaille déjà et mon regard… devrait se poser sur Genesis, de loin le plus dangereux ici mais… c’est instinctif.

A ce moment où j’envie les émotions… c’est comme si je percevais derrière de la fourrure toute la lumière du panda… alors c’est ça, être sans-cœur me suis-je dit ? Passé sa vie à courir après des émotions qu’on n’aura jamais ? Je voulais… je pouvais et je devais dévorer un cœur pour tenter de toucher du bout de mes doigts un peu… d’existence… ? Quelle destin de merde… heureusement que je n’ai plus d’ambitions pour m’en tracasser mais… ca me travaille et m’obsède.

Je ne suis pas Ariez mais… comme une nouveau-née, je découvre tout un tas de choses… d’ailleurs, tous les sans-cœurs observaient maintenant le panda, exactement comme je le fais… avec convoitise. Puis, et ca devait forcément venir de ce qu’il subsistait d’Ariez… je me suis léchée les babines comme l’aurait fait une hyène… je me lèche les babines à cause d’Ariez mais j’ai… vraiment faim, là…


« Ariez n’aurait jamais quitté ce monde avant que le Consulat n’est reconnu sa supériorité… quand à moi, je ne ressens pas le besoin de vous entendre l’admettre. D’ailleurs, elle n’était là que pour ça et… je n’ai plus aucune raison d’être ici, pour ma part. Mon transport Shinra arrive sous peu… mais je peux l’attendre tranquillement si comme moi, vous avez mieux à faire. Ariez était stupide et je saurais l’être autant voir plus qu’elle… allez-vous me rendre stupide une deuxième fois ? »

Alors… j’attendais leur réaction… en espérant pouvoir me retenir de sauter sur le premier cœur venu d’ici la réponse…

« Ce n’est pas un ordre mais… si vous êtes décidez à me laissez partir, j’ai besoin d’être mise au courant très vite… parce que là, j’ai franchement faim… et je ne vois pas pourquoi je me retiens en ce moment même si je n’y gagne rien. »
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La princesse Ariez était devenue un sans-coeur. Genesis avait beau s'être attendu à tout, en intervenant dans le combat, il... pouvait à peine croire cette nouvelle invention. Il ferma les yeux, un instant, pour s'assurer qu'il ne s'agissait pas d'une ruse. Elle était l'une des plus grandes invocatrices de l'univers, donc il pouvait penser sans mal qu'elle n'avait que revêtu une tenue plus sombre pour ridiculiser le Consulat.
Lorsque le Tragédien utilisa sa perception magique pour sonder la jeune femme, il put... contempler un puits de ténèbres sans fond. A présent, son âme était aussi noire qu'une ombre.
Ceci était un jour historique. Dès le lendemain, l'on pouvait être sûr d'apprendre la nouvelle de bouche-à-oreilles ou grâce au journal du premier trou campagnard... Dès le lendemain, tous les mondes apprendraient que le Consulat avait poussé Ariez dans ses retranchements, la forçant à s'auto-mutiler le coeur.
A cette pensée, Genesis ne put s'empêcher de ressentir ses vieilles passions le titiller. Qu'il s'agisse uniquement des trois consuls concernés ou des cités dorées toutes entières, qu'importe ! Le Consulat avait ébranlé cette femme qui faisait trembler la lumière. Plus personne ne pourrait considérer ces artistes comme des troubadours dont on peut se moquer impunément...

Et... ils auraient pu la tuer.
Elle était certes un sans-coeur, avait récupéré toute son énergie symbiotique mais... elle était si proche et sans la moindre défense, si ce n'est les maigres gardes du corps ténébreux qu'elle venait d'appeler en renfort.  

Le Tragédien regarda tour à tour et brièvement les deux consuls à ses côtés. Ils étaient éreintés. A vrai dire... s'il avait été question d'autres consuls, Genesis aurait été empli de fierté à les voir encore si décidés après une bataille face à la boss de la Coalition noire... Mais de ces deux-là, il ne s'attendait pas à moins. A présent, il savait quelle confiance il pouvait placer en eux... Son seul espoir était que pour le moment, Ulthane et Chen lui fassent eux aussi confiance.


" J'abhorre la noblesse... ", murmura Genesis, sévèrement, en baissant la tête et le regard. Il fixa quelques secondes sa rapière embrasée... En vérité, il n'avait pas le choix.
Les flammes s'éteignirent... Aussi bien celles qui dansaient autour de sa lame que celles de l'immense dôme qui les couvrait et donnait à cette scène une atmosphère si lourde.
Le Tragédien ne regarda pas Ariez, pas plus que ses deux compagnons, cherchant du regard des gardes des cités dorées qu'il appela d'un geste de la main.


" Je vous laisse partir. ", prononça-t-il à l'encontre de la sans-coeur. Il avait assisté à la puissance de destruction de Bahamut lors de la réunion des boss... cette même puissance qui avait terrassé la boss du Centurio. En somme, il était tout à fait certain que si Ariez déchaînait sa puissance sur la ville, il ne resterait que des ruines de cette magnifique cité. " Faîtes disparaître vos sans-coeurs. Deux gardes vont vous escorter jusqu'au vaisseau de la shinra. " Les deux des trois gardes arrivés acquiescèrent. Le Tragédien leva le regard sur le dernier homme. " Faîtes évacuer tous les civils de la station shinra sur le champ et assurez-vous que la rue qui mènera la Princesse Ariez à son carrosse soit déserte. "

Tuer Ariez aujourd'hui aurait fait du Forgeron, du Brasseur et du Tragédien les plus grands héros de l'année, mais aurait garanti au Consulat sa défaite lors de la guerre à venir. L'histoire a prouvé que la Coalition noire survivait toujours à la mort de son meneur... Le Tragédien jeta un oeil aux deux autres consuls...

" Si cela convient à mes deux frères. Nous allons pointer tous les canons de fusils, d'artillerie lourde, de tourelles jusqu'à nos plus inoffensifs pistolets-à-eau sur vous et votre vaisseau... cela jusqu'à ce que le Consulat juge que vous n'êtes plus une menace.  Et si une fois rentrée chez vous, il vous prend l'envie de rembourser les cités dorées pour tous les dégâts causés, n'hésitez pas un instant. "
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Aujourd’hui était un jour particulier… Particulier pour le Consulat, particulier pour la Coalition Noire et particulier pour tous les mondes existants. Ariez avait perdu la vie dans les Jardins Radieux, le monde l’ayant vu naître était devenu sa sépulture. Mais un mal plus grand venait de naître, le coeur de la Princesse avait définitivement succombé au ténèbres, et laissé derrière lui une menace encore plus grande.
Chen avait assisté à la scène, dans cet immense dôme de feu au milieu du monde maître des Citées Dorées. Il avait acculé cette femme pour qu’elle finisse par sacrifier son coeur devant ses yeux. Il était responsable de la transformation d’Ariez en être de ténèbres. Et en ce jour, avec l’aide Tragédien et du Forgeron, il était devenu un bourreau.
   
L’espace d’un instant, le Pandaren ne savait pas quoi faire. Il restait légèrement en retrait, à côté d’Ulthane et derrière le Tragédien, écoutant simplement les demandes de la jeune fille ténébreuse devant eux. Elle voulait partir, quitté la pièce sur un coup de théâtre après été défaite par les acteurs improvisés. Chen avait attendu quelques minutes que Genesis prenne les devants, il était le porte-parole du Consulat, et cette décision lui revenait de pleins droits. Sans lui, nous n’en serions probablement pas là, ou nous ne serions peut-être même plus ici pour conter nos actes.
   
Les paroles de la Corneille étaient juste, Chen ne pouvait que les acquiescer silencieusement. Le combat semblait avoir durée une éternité, et avait épuisé le Brasseur, il n’attendait que le bon moment pour s’écrouler sous la fatigue… Jamais il n’aurait pu continuer le combat. Il tournait son regard pour observer le géant, lui aussi avait souffert, mais son arrogance naturel ne laissait rien transparaître. La dernière phrase prononcée par Genesis retint l’attention du Pandaren, et ne semblait pas mériter une justification supplémentaire, mais la langue trop bien pendue de Chen n’était pas du même avis.

Cette journée a déjà vu beaucoup mort… Evitons-donc d’allonger la liste, même par votre nom…
Il restait stoïque, les paroles n’étaient ni haineuse, ni empreinte d’amour. On ne pouvait entendre qu’une longue lassitude, une envie d’en finir pour de bon. Les gardes consuls commençaient à s’organiser tous autour, bientôt le Pandaren allait pourvoir libérer les habitants enfermés à la brasserie, et gouter à un repos bien mérité.


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J'aurai continué l'combat... si j'en avais eu la force mais mon bras recommençait à saigner.
Elle nous avait attaqué et maintenant elle voulait partir comme s'y ne c'était rien passé. Sans-cœur ou pas, elle restait une sale gamine psychopathe qui méritait d'crever. Malheureusement y avait trop d'vies en jeu. Malgré l'image qu'on voulait donner, Chen et moi on était usé et Rhapsodos aurait du mal à continuer seul très longtemps.

L'tragédien lançait ses ordres, l'pandaren regardait vers sa brasserie, les gardes commençaient à s'bouger et on semblait n'plus attendre qu'mon avis pour renvoyer la garce.
J'me suis laissé glisser, appuyé sur mon marteau, pour m'asseoir sur les pavés en croisant les jambes.

« Faites c'que vous voulez. Qu'elle foute l'camp d'ici. »

J'quitterais cette place que quand j'aurais vu disparaître son vaisseau. Alors seulement j'retournerais m'reposer et m'préparer pour la suite. Yn'était pas question d'laisser mes faiblesses d'aujourd'hui à découvert. La prochaine fois qu'on s'croisera, ses invocations s'peteront les dents sur moi. Pour l'moment pas question d'tourner l'dos à cette saloperie. J'restais assis, une main sur mon arme, un regard noir fixé sur l'abomination.
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Comme le rp est long, et que je n'ai pas spécialement trois jours pour le commenter, je vais essayer de donner uniquement mes impressions générales... On verra bien si je m'y tiens !

Tu as le même problème qu'Auron, Ariez ! XD
« Cette guerre me met sous pression, je dois l’avouer… mais j’ai tous mes membres. Si mes ennemis cherchent un ennemi à la hauteur, qu’ils me laissent appeler mes membres… et le jour où je fêterais une grande victoire, j’aurais aussi besoin de tous mes membres ! »
La répétition du mot membre trois fois en aussi peu de temps alourdi énormément le texte. Essaie les synonymes, ça rendra la lecture plus fluide et agréable.
Sinon pour un début j'aime bien ! Je ne connais pas Ariez, juste les quelques blagues que font les autres au sujet de ton perso... Et savoir que malgré ses airs de diva et de gamine pourrie gâtée, elle aime ses maléfiques subordonnées qui tentent parfois de la détrôner... C'est cool !

Tu continues à parler de tes membres... en en foutant plein la gueule à tous les autres groupes au passage ! L'idée est bonne, le texte est plutôt marrant... mais cette répétition continuelle du mot membre est franchement agaçante. La répétition permet parfois de marteler le texte et le lecture, mais il faut le faire avec des mots spécifiques, dans des situations spécifiques (et généralement dramatique ou épique). Ici, non seulement c'est le début du rp, de ton rp, mais c'est aussi quelque chose d'assez plat. Si encore tu disais que tes talons claquent sans cesse sur le pavé, tandis que la lune ne parvient pas à transpercer le brouillard... Ok !
Je pense que tu m'as compris^^ Fais attention à l'avenir.

« Un bon massacre les motivera tous. »
C'est bien vu de mettre tous ces contrastes entre ton groupe et tous les autres (seule la congrégation ressemble en partie à la coa). Il ne te faut pas être seulement charismatique. Il faut que tu sois puissante, et crainte !

« Le Consulat est un groupe qui se réclame fait de passion et de romantisme… aujourd’hui, je déclare ma flamme à mes membres ! »
Il ne manque qu'une musique d'ambiance ! Un truc bien dynamique et effrayant ! Avec une plongée de la caméra vers la ville paisible qui ne se doute de rien !
Sérieux, j'adore cette phrase Very Happy

« qu’est-ce qui fait le plus peur, sinon une attaque absolument gratuite ? Sans motif et objet ? »
Certes... seulement, tu as déjà lourdement donné tes motifs (les fameux membres) et l'objet (la crainte, l'admiration, la dévotion). Fais attention à la cohérence de tes propos^^

« Mon ombre s’étendit sur le sol, faisait comprendre aux quelques passants qu’aujourd’hui ne serait pas une belle journée… moi, j’ai une heure et quart devant moi. Je me doute bien qu’à l’arrivée du Consulat, ca va être très long… »
De même qu'Auron, tu mélanges les temps ! Soit ton texte est au passé, soit il est au présent^^ Il faut choisir ton temps de l'action, et t'y tenir

Bon... c'pas vraiment des impressions générales mais comme je ne t'ai jamais lu (mis à part ce court rp pour la guerre de sherwood), je préfère au moins commenter à peu près complètement au moins un de tes rps (donc c'est pareil pour vous les consuls!). Après ça, je tenterai de revenir faire mon commentaire qu'à la fin de ce sublime rp (dixit Chen) !

En parlant du panda !
« Le soleil était déjà haut dans le ciel quand notre pandaren se réveillait. »
Oui, j'ai décidé d'être chiant comme j'peux pas te corriger sur la chatbox tongue Il faut utiliser le passé simple, et non l'imparfait. L'action est bien défini et délimité dans le temps. Il faut que tu te réveilles (une action plutôt rapide, et « unique ») pour enchaîner par d'autres choses... qui peuvent prendre plus de temps suivant l'aspect que tu veux donner à ton texte par leur biais

« ce n’était pas le moment retombé dans son lit »
Double faute ! D'abord d'inattention, il manque le de. Ensuite, tu conjugues le verbe alors qu'il devrait rester à l'infinitif : le moment de vendre, de chanter, de finir.

« Chen se leva doucement, sa tête tournait encore légèrement et ce n’était pas le moment retombé dans son lit, Ulthane lui avait promis de livrer quelques tonneaux aujourd’hui. »
Certains diront que c'est une question de goût ou autre mais je trouve ta phrase mal construite. Pour moi, vu la tournure que tu lui donnes, il aurait fallut un point après que Chen se soit lever, ou alors après que sa tête tourne (et donc enlever la conjonction de coordination). En l'état actuelle, bien que compréhensive, je la trouve laide, et lourde^^

« On était samedi, le jour où la plupart des habitants du Jardins Radieux venaient déguster les nouveautés du consul. »
Donc... tu testes tes nouveautés (qui ne doivent pas être si nombreuses, surtout si tu le fais chaque semaine... au bout d'un moment, tu épuises les possibilités de mélange/création) la veille de leur présentation ? Ce qui veut dire que tu es suffisamment conscient de ton talent pour être sur que tu n'auras pas besoin de les modifier... ce qui veut également dire que la phase de test n'a aucune autre raison que de te retourner la tête ! Poivrot va !

« Chen affectionnait particulièrement ses instants d’échanges »
Utilise plutôt le démonstratif ! Ces instants ne sont pas qu'à Chen^^

« commençaient à influer dans le bâtiment. »
Je connaissais affluer mais pas influer... Dans le doute, j'ai regardé un dico en ligne... Et influer existe bien, mais ne veut pas du tout dire la même chose^^ Influer signifie avoir une incidence, une conséquence.

« une journée simple dans les Jardins »
Tu as des jardins dans ta brasserie ? tongue

« À peine venait-il de se servir une bière créer »
Cette fois-ci, il faut conjuguer le verbe ! Une bière créée/mordue/vendue

« un homme déboulait dans le bâtiment, on pouvait lire la terreur dans ses yeux. »
Je pense que si tu avais isolé ta phrase « on pouvait... », elle aurait eu plus d'impact, plus de valeur. Bref ! La ponctuation, c'est important !

« Ils dévorent tous »
Tout ! Pour t'en souvenir, le s ne remplace le t que lorsque tu dis 'tous les'

«Et la garde ? Que font-ils ?  Ils… Sont débordée… »
Débordés en premier lieux. Maintenant, on va passer à plus complexe ! La garde est féminine singulière... et ton sujet suivant, qui est censé reprendre la garde est masculin pluriel... Il faut faire un choix^^
Ce changement explique probablement ta faute à débordée... tu l'as bien accordé avec ton véritable sujet, mais tu as également mis ton faux sujet dans la même phrase.
Maintenant, le choix du mot ! Déborder n'est pas le verbe que tu aurais du utiliser. On a l'impression qu'ils ont juste trop de boulot : la lessive, les courses, les devoirs des mômes... Submerger convient mieux à la situation, et au fait que tu dois bouger ton popotin pour sauver le leur ! Après je suis d'accord, déborder est aussi un terme militaire mais avec le temps, il a obtenu un sens plus familier et commun.
C'est mon avis, c'est pas pour autant que j'vais te saquer pour ça !

« est-la… Devan »
Pas besoin du tiret, et devant prend un t mon lapin!^^

« c’était jeter »
Ca vient du verbe s'être jeter donc c'est un s et non un c. Ensuite, il faut accorder ton verbe donc jetée (puisque c'est une ombre)

« il avait laissé son bâton dans les caves quand il remontait des tonneaux, une seule action lui était possible. »
Plusieurs choses à dire ! D'abord, la plus logique... pourquoi il n'est pas redescendu chercher son bâton après avoir ramener à boire ?!?
Ensuite « dans LES caveS » ? Il a des cavernes sous la boutique ou quoi ? Normalement, c'est une cave, aussi grande soit-elle.
Après, « des tonneaux » ? Plutôt les. Ce n'est pas des tonneaux indéfinis, c'est ceux qu'il a préparé et testé la veille, justement pour ce jour précis.
Enfin... tes deux actions sont dans le passé par rapport au moment présent, il faut donc utiliser le plus-que-parfait avec les deux verbes : il avait remonté.
Ta dernière proposition (qui devrait être séparé de la phrase par un point quand même!) peut rester à l'imparfait car c'est une généralité, un fait répété. Chen ne peut réaliser qu'une seule action, pour toute chose !

« Il chargea le sans-cœur et lui donna un coup d’épaule dans ce qui semblait être sa tête, le choc le propulsa contre le mur en face de la brasserie. »
Je reviens encore là-dessus : fais gaffe à la ponctuation de tes phrases^^ Si tu avais mis à part « dans ce qui » je n'aurais rien dit. Mais puisque tu incorpores cet élément dans ta phrase (qui casse le rythme) il faut un point, et ensuite tu peux enchaîner avec la conséquence du coup dans ton autre sentence.

« Chen regardait tout autour du lui, le seul objet susceptible de servir d’arme était la poubelle en fer qu’il avait sorti en arrivant. »
On reparle du temps ! Tu utilises l'imparfait, qui décrit une action longue, habituelle... en plein combat, qui est censé être rapide d'où l'utilisation du passé simple dans tes autres actions. Même si tu as sonné ton ennemi, tu ne l'as pas mis dans les vapes, tu n'as que quelques secondes de répit. L'imparfait ne peut retranscrire la vivacité.

« L’ombre c’était »
S'être remis, pas c'être remis^^

« et se précipita sur le panda, d’un geste rapide, Chen pris la poignée de la poubelle et d’un geste ample, cogna à plusieurs reprises l’ennemi. »
Avec ton utilisation de la ponctuation, c'est catastrophique ! Avant d'avoir lu la fin de la phrase, j'avais déjà assimilé geste rapide avec l'action de l'ennemi (et j'allais t'engueuler pour ça ! Et ça aurait été préférable!). Il aurait fallu que tu sépares l'action du sans-coeur de la tienne. Et tu n'avais pas besoin de mettre une virgule du coup après rapide.
Enfin, la virgule est mal placée à la fin. Soit tu mets entre virgule (ou tiret mon préféré) « d'un geste ample » soit tu la mets après « et ». Lis ta phrase telle quelle, à partir de « Chen pris... », tu te rendras compte que c'est difficilement prononçable avec fluidité.

« L’attaque inattendue avait le mérite d’être efficace »
Pikachu attaque éclair !
Ouais, je n'ai pas d'autre commentaire Smile

« et de rependre des ordures à travers toute la rue. »
Répandre, avec l'accent et la bonne voyelle c'est mieux (je t'avoue que pour la voyelle, c'est le correcteur qui l'avait vu!). Rependre veut dire pendre de nouveau... et jusqu'à présent tu n'as rien pendu !

« L’ombre finie par disparaître et un cœur s’envola dans le ciel »
Finit et non finie. C'est un verbe dont tu as besoin, non un participe. Quant au cœur, seule la keyblade a le pouvoir de les libérer ! En tout cas, c'est ce que les jeux prônent.

« le consul lâcha ce qu’il restait de la poubelle et s’agenouillait à côté du citoyen, il était mort. »
Plus précis que la poubelle, c'est le couvercle dont tu t'es précédemment saisi.
Ensuite, on revient au même problème : temps et ponctuation. Te baisser pour voir ton copain, ça ne prend pas trois plombes, surtout qu'après tes actions rapides, tu ne peux pas dire que c'est du à ton surpoids ! Enfin, « il était mort » perd toute son intensité, balancé comme ça en fin de phrase. C'est quelque chose d'important, insiste dessus en le mettant bien en évidence. « Il était mort sonne. » mieux seul que « J'ai acheté des tomates au vendeur pour faire de super tomates farcies à mes invités, il était mort. »

« Le panda transportait le corps à l’intérieur du bâtiment et l’allongeait sur une table. »
Toujours un problème de temps. Tu ne transportes pas des corps tous les jours, et tu ne le fais pas en prenant bien ton temps, comme si tu voulais que les filles te regardent bien et bavent à fond sur toi ! Pareil pour le poser.
Oh, et j'y pense... pas terrible si tu as un contrôle sanitaire à l'improviste tongue

« Il se recueillit un instant et courra chercher son arme dans les caves. »
Toujours les caves hein, mais ça tu le sais!^^
Courra ? Du verbe courrer ? C'est courut. Je ne maîtrises pas mieux que toi le passé simple, et donc quand je ne suis pas sur, soit je m'arrange pour utiliser un verbe plus familier, soit je change l'action, soit je m'arrange pour utiliser un imparfait !

« une dizaine d’habitants c’étaient réfugié dans la brasserie, on pouvait lire la peur dans leurs yeux.  »
Bon, d'abord la ponctuation. Ensuite, la similarité, c'était voulu (mis à part terreur qui devient peur, et ses qui devient leurs) ?
Maintenant, le verbe ! Tu me refais un mélange, alors même que tu avais le choix^^
S'être réfugié (oui, toujours le s que tu n'aimes pas semble-t-il ^^) peut s'accorder soit avec ta dizaine (bien qu'il y ait 10 personnes, le mot est singulier, et féminin) soit avec tes habitants (pluriel et masculin). Comme tu décides que l’auxiliaire est pluriel, réfugié doit prendre un s (quand je dis que tu ne les aimes pas!)

« je fermerais les portes et vous serrez en sécurité. »
Au futur, pas d's pour la première personne (quand tu me les mets, c'est pas quand il faut ! XD). C'est seulement au conditionnel (qui mélange radical du futur et terminaison de l'imparfait). Et à moins que tu veuilles serrer en sécurité, c'est le verbe être d'où serez^^

« Chen quitta le bâtiment en direction de la ville, son regard était noir »
La ponctuation ! Si tu avais mis « le regard noir » ça serait passé comme une lettre à la poste ! Mais tu choisis d'en faire des propositions à chaque fois, et la virgule n'est pas le meilleur connecteur entre deux propositions (sauf dans le cas d'une accumulation ou gradation et encore...).

« des êtres sans défenses »
Le s bon dieu U_U
Bien que plusieurs soient sans défense... Ca ne prend pas de s ! « Cynthia et ses collègues ont refusé d'être des victimes sans défense »
Ou alors tu parles des défenses d'animaux style éléphant et tout le tintouin.

« traversais »
Fais attention, tu écris à la troisième personne et non la première

« de toutes vies »
Je sais que tu penses au nombreux citoyens qui habituellement vagabondent dans ces mêmes rues... Mais c'est toute vie sans s.

« combien de personnes avaient succombé aujourd’hui ? »
Ton interrogation aurait eu plus de poids si elle n'était pas juste rejeté en bout de phrase. La ponctuation ! C'est la vie !

« Combien y avait-il de monstre dans le Jardins ? »
J'ai envie de pleurer T-T « de monstreS dans leS Jardins »

« Il devait se dépêcher d’arrive pour arrêter le massacre. »
D'arriver, n'oublie pas le r.
Ensuite... ta phrase aurait eu plus de cohérence si Chen avait traversé une vraie boucherie... Jusqu'à présent, tu as eu un mort (apparemment sans effusion de sang) et des rues vides... Ca ne laisse pas présager un massacre, juste un danger.

« Au détour d’une rue, Chen remarqua un spectacle plutôt incongru, Ulthane était là, une dizaine de tonneaux renversé à ses pieds et trois sans-cœur occupés à l’attaquer. »
Ponctuation entre l'action de Chen et ce que fait Ulthane ! Préciser qu'il est là est un peu... redondant. Vu que tu le vois, il l'est d'office^^

« Même si le géant ne risquait de perde fasse à eux »
La même faute que Lili ! C'est face^^

« le pandaren s’engagea dans la rue et chargea le sans-cœur situé derrière son frère consul. D’un coup de bâton bien placé, il expédia l’ombre à l’autre bout de la rue et il profita de son élan pour enchainé une série de coups rapides sur le dernier sans-cœur visible. Les deux consuls étaient dos à dos pour combattre les dernières ombres »
Bien que tu l'expédies, ça ne veux pas dire qu'elle est détruite. Ensuite, dos à dos pour combattre trois ombres qui ne font... rien ? Un peu démesuré comme réaction^^
Enfin, tu enchaînes une première série de coups sur le « dernier sans-coeur visible ». Pourquoi tu ne vois pas l'autre ? Tu n'es pas encore dos à dos avec Ulthane normalement !

« Ulthane ! Le chef de la Coalition Noir a débarqué et commence à lâcher des sans-cœurs dans la ville, nous devons l’arrêter ! »
Captaine obvious à la rescousse !
Oui, c'est tout ! XD

Je ne veux pas que tu penses que je fais ça contre toi Chen ! Certes, j'en ai dit plus que pour Ariez, mais vu le nombre de fois où tu fais des fautes/erreurs, ça m'évitera à les commenter encore plus loin, vu que tu es déjà au courant du problème ! Et je tiens à te remercier, j'ai été tellement occupé à débusquer tout ça dans ton rp que j'ai pu pour un temps oublier ce qui m'arrive !

A ton copain le géant !
« n'importe quel journée »
Journée est féminin d'où 'quelle'

Ce n'est pas le premier rp que je lis (merci rhétorique) et bien que ton style colle à la personnalité du géant... J'ai du mal^^ Pour moi, ce style convient à la rigueur pour les paroles (voire les pensées...) pas pour les passages narratifs, de descriptions. Tu as beau bien le faire... je n’adhère pas (après chacun ses goûts hein ! J'ai aussi un peu de mal avec la première personne ou les interventions d'un narrateur omniscient style conteur de Ravness [heureusement, ces passages sont peu nombreux])

« J'étais à mi-chemin d'la brasserie Stormstout quand soudain, une dizaine d'habitants déboulèrent du coin d'la rue en hurlant. Ça, c'était pas normal. Les gens m'dépassèrent sans même me regarder. »
Ca c'est l'ambiance ! Je reprochais à Chen de faire des rues désertes, et toi, juste après, tu nous mets parfaitement dans le bain ! C'est la panique, l'hystérie collective, le chacun pour soit ! Bref, c'est l'idée quand un coalitionneux débarque foutre le boxon !

« Un gars qui courrait parmi les derniers, trébucha et avant d'avoir pu s'relever, une ombre s'jeta sur lui et l'bouffa sans même recracher un os. Ça, c'était inédit. »
Malheureusement, tu te plantes juste après^^
Si les gros sans-cœurs style behemot peuvent à la rigueur t'avaler, les autres t'attaquent, te griffent, te transpercent et te volent ton cœur (ce qui fait disparaître ton corps). Ils ne te dévorent pas, pas dans ce sens-là. Encore moins une ombre toute minuscule et mignonne !

« L'une d'elles voulut m'attaquer mais je l'esquivais »
Au passé simple première personne... pas de s^^

« J'me suis très vite vengé en faisant sauter les dents citées »
Que les ombres mordent... ok. Mais ce n'est pas possible de leur casser les dents

« Je m'apprêtais à régler leur compte aux trois dernières créatures, quand Chen passa en volant à travers la rue, bâton en main pour l'éclater dans la gueule d'un d'mes opposants qui n'fit pas long feu. Les derniers furent vaincu assez vite après »
Un petit problème de ponctuation (mais ce n'est pas pour ça que j'ai choisis ce passage). Il aurait fallu mettre une virgule après « en main ».
J'aime beaucoup le fait que tu expliques juste avant la situation qu'a instauré Chen, et que tu résumes ce qu'a déjà dit l'panda ! Ca rend le texte plus fluide, plus léger!^^

« « ...Hé merde, tempi. J'les récupérerais après si y reste quelqu' chose à récupérer. On y va... Mais j'lui ferrais payer chaque tonneau éraflé ! » »
Tant pis et ferai (ou à la rigueur ferais... mais pas ferrais à moins que tu utiliser le verbe ferrer)

« Mais quand j'ai vu la rue d'la brasserie et l'état d'une des poubelles, j'en ai eu une petite idée. »
Seulement... Chen s'est éloigné de sa brasserie. Il n'a aucune raison d'y retourner pour rejoindre Ariez, son but premier !

« Finalement on a trouvé l'origine des ombres, la place devant la station Shin-Ra. »
Sauf si j'ai mal compris le rp d'Ariez... Les sans-cœurs qu'elle invoque sont des boules noires de la forteresse. Pourtant, depuis le début, vous ne parlez que de simples ombres... Qu'elles soient attirées par Ariez, les morts et tout... Ok, pourquoi pas. Mais c'est dommage que pour votre premier combat d'échauffement... Vous n'avez que des minables qui n'aident en rien à se mettre en jambe.


Bon, j'vous ai commenté de manière assez complète je pense, donc on se retrouve à la fin du rp !

Ou pas ! Mais j'peux pas laisser passer U_U
« A plusieurs mètres devant moi [...] De là où elle était déjà, leurs deux regards la foudroyaient de toute leur haine… et elle le rendu un regard fasciné. »
Tu commences par un je (au travers du moi) pour finir par un elle.
Et c'est « elle leur rendit »

« Une quinzaine de Boules Noirs […] une quinzaine d’ombres apparurent »
Les gars... respectez les rps des autres^^' Personnellement, je ne supporte pas qu'on joue mon perso à ma place (en combat du moins, à la rigueur durant une discussion... ça peut le faire). Mais si en plus on ignorait ou modifier ce que j'écris... J'péterais probablement un câble !

« Quand le premier sans-cœur arrivait à porter, le bras de Chen faisait un mouvement circulaire pour s’abattre de toute sa force sur ce qu’y avait de similaire à un crâne. »
Le temps comme d'hab ce qui rend le combat très fastidieux, mais surtout un truc marrant ! Le bras de Chen possède sa propre volonté et force ? C'est cool, si t'es viré du consulat, tu peux toujours travailler au cirque !

« Un grand bruit résonnait dans la place et Chen atterrissait quelques mètres plus loin, ventre collé contre le sol. Il avait atteint le sans-cœur en plein torse, et celui-ci gisait lui aussi sur le sol et tentait difficilement de se relever. »
Même si tu voles à grande vitesse sur le monstre, aidé par Ulthane... Il n'empêche qu'une seconde avant, la créature d'Ariez se mouvait trop vite pour que tu puisses te défendre... et là, pendant que vous faîtes votre cirque, elle reste vous regarder ? Je pourrai l'admettre si Ariez ne l'a contrôlait pas (et encore). Mais le fait est qu'elle la contrôle. Même avec l'élément de surprise (si tant est qu'elle le soit), elle réagirait !
M'enfin... détail détail hein !

Généralement... je ne regarde pas les ps ou les compétences. Je sais déjà que tu as le maximum en symbiose Ariez, du coup tes deux invocations (qui dépassent déjà 100 de symbiose) ne m'ont pas choqué. Cependant, tu invoques maintenant trois sans-coeurs supérieurs... qui dépassent de nouveau les 100 de symbioses. On est déjà à plus de 200 d'invocations en l'espace de quelques instants... et tu ne sembles avoir aucun problème à les manipuler, ou les invoquer... Je veux bien que tu sois forte, mais pas autant... ni aussi vite et aussi souvent^^ Après, c'est généralement Xal qui tranche ce genre de question, donc s'il a quelque chose à redire, il le fera après moi (ou en mp). Mais pour moi, ça ne passe pas !

Gen arrive enfin... et bon sang tu as le chic pour avoir la classe avec Gen plus qu'avec tout autre (après faut dire que je n'ai lu que tes rps avec Rav...) ! Juste avec ton rp, tu as fait que toutes les femmes soient sous ton charme ! Et les hommes t'admirent !
Après... c'est court. M'enfin, on ne peut pas tout avoir je suppose.
J'aurai juste aimé en savoir plus sur ce que tu faisais avant l'attaque, et pendant les premiers affrontements !

« que tu m’impressionnes avec tes grands airs de rouquine hystérique ?! Je jurerais… voir Cissneï qui a ses règles… » »
Bon dieu XD C'est tellement gratuit et ridicule ! Vous ne pouvez pas me voir, mais j'ai un grand sourire collé aux lèvres ! Merci Ariez !

« Maintenant dos à Genesis, Chen respirait fort. Il commençait à être épuisé, c’était la première fois qu’il combattait aussi longtemps. »
Hum.. Tout comme Ariez, il y a de l'abus. Et cette fois, je ne prends pas les stats en compte car je n'en ai pas besoin ! Tu as dit toi-même précédemment que tu étais... gravement amoché, épuisé. Et tout d'un coup, tu trouves une énergie monstrueuse lorsqu'arrive Gen... Effectivement, c'est comme dans les films Smile

Bon, un peu comme Chen, Ulthane t'es crevé et tu démontes quand même une invocation balèse en deux trois coups^^
Par contre, l'idée de faire intervenir les soldats précédemment évoqués par Gen... Bonne idée ! Et puis tu prends une petite pause et tu te reposes. Non vraiment, ton rp est bon et j'aime bien c'que tu fais... sauf ta manière d'écrire XD

« L’attaque du Pandaren aurait été un franc succès, si uniquement le parasitocage n’aurait pas eu le réflexe de soulever une fois de plus son tentacule »
Passons outre le fait qu'encore une fois, après être exténué et empoisonné tu es frais comme un lardon... Pour une faute qui m'insupporte depuis que je la connais ! L'attaque aurait (conditionnel) si le para n'avait (imparfait). C'est toujours en binome, c'est toujours ces deux temps. Si tu veux que les deux verbes aient le même mode, fais du latin !

J'en suis au combat des géants. Tout d'abord, Ulthane, ça ne peut pas être la première fois que tu vois une armure sans-coeur... puisque Ariez l'a fait apparaître en même temps que Darkside et les crânes.
Ensuite, il est normalement impossible que le sans-coeur hésite... ou ait peur. Il faudrait qu'il ait une conscience pour ça. Hors, mis à part quelques sans-coeurs d'exception comme Ansem le faux qui ont développé intelligence et sentiment, tous les autres agissent à l’instinct avec comme seul but de dévorer des cœurs.

Bon j'ai fini ! La fin était un peu courte... Mais soit !


Bon, mon impression globale... reste très bonne ! J'ai trouvé les combats et les actes un peu brouillon parfois (surtout toi Chen en fait, tu bougeais tellement), mais l'intensité du rp reste là. Peu de dialogue (enfin de la part des consuls... nom de dieu, t'es une pipelette Ariez tongue ), mais quand vous parlez sérieusement, c'est bien fait.
Au niveau dramatique... il est clair que c'est Ariez la star ! En même temps, c'est logique ^^

Chen & Ulthane : Difficile : 35 points d'expérience + 350 munnies + 4 PS (pour le premier 2 en défense, 1 en vitesse, 1 en dextérité ; pour le second, 2 en défense, 1 en symbiose, 1 en vitesse)
Je maintiens que vous avez abusé (toujours sans tenir compte des stats, mais en prenant vos propos)... mais vous avez morflé, et vous seriez mort sans Genesis, et la fin du combat donc la difficulté max pour vous est une évidence.

Genesis : Périlleux : 35 points d’expérience + 300 munnies + 3 PS (2 en vitesse, 1 en dex)
Tu as fait des choses exceptionnelles... mais tu n'as pas trop morflé. Je pense que le niveau correspond bien à ce que tu as fait

Ariez : Expert : 50 points d'expérience + 500 munnies + 5 PS (4 en def, 1 en vitesse) + 1ps bonus en vitesse également.
Tu obtiens également en HS la compétence suivante : Sondage : Passif, Nécessite Sonar . Permet de sentir la présence de quelqu'un sur un périmètre restreins, environ 20 mètres. Mag : 15
Si les mâles ne font que se battre... tu offres le vrai spectacle. Tu reviens sur ton monde, tu meurs et te transforme en sans-coeur... et plus important, on découvre la vraie Ariez, celle qu'elle serait sans ses pouvoirs, sans le masque qu'elle porte. Bref tu es aussi doué qu'Auron (et tu as la même faiblesse que lui!) !

Tu avais raison Chen, c'était un bon rp (un peu trop long à mon goût... trop de combat) ! Ca conclut bien ma piètre carrière de commentateur^^
Gen, je te laisse modifier vos fiches (je ne sais pas si Ariez peut faire la sienne)
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