Voila une semaine que le Moulin Rouge se dresse humblement dans les Cités Dorées du Consulat. Et voilà une semaine que chaque soir, les portiers voient défiler des hommes de chaque monde et de chaque espèce, le succès du cabaret est indéniable !
Et quel succès ! Chaque soir, les danseuses présentent un numéro inouï devant nos spectateurs, les musiciens interprètent leurs mélodies sans aucune fausse note, et surtout, les barmaids apportent un flot intarissable de boisson de tous genre ! Et elles servent toujours avec le sourire, je vous l'assure, je commande tellement souvent que je les connais presque toutes ! Mais nous avons un problème, cela fait une semaine que l'on est ouvert, et les caves du Moulin son presque vide... Heureusement que le Consulat compte un Maître Brasseur dans ses rangs !
Après avoir participé à la soirée d’ouverture, j’ai remarqué qu’il n’y a pas de tendance propre au style de consommation des spectateurs. Nous avons vendu autant de bière que de champagne, ils y aussi des amateurs de vin et quelques personnes consomment des alcools fort tels que l’absinthe, ou même la vodka. Heureusement pour moi, le stock d’alcool fort n’est pas encore gravement atteint, je manque de temps pour la fermentation des différentes plantes nécessaires à mes préparations, et l’épicier ne m’a toujours pas livré de pommes de terre pour m’essayer à la création d’une vodka propre à notre cabaret ! Mais j’ai plus urgent à penser, je dois livrer une dizaine de tonneaux de bière et plusieurs magnums de champagne avant ce soir !
Une fois dans ma brasserie, je n’ai pas perdu une seconde pour préparer la bière, il faut dire, j’en fais tellement souvent que ça devient presque un réflexe. Mais pour cette cuvée, je veux quelque chose de spécial, un petit plus, une spécialité qui ne serait fournie que pour le Moulin Rouge. Je veux que l’on ressente la légèreté et le dynamisme des lieux à chaque gorgée, il faut que je balaye l’amertume pour amener une touche sucrée. Il faut aussi que la boisson soit aussi attractive que nos danseuses, elle sera scintillante et d’une légère robe rouge passion. Et finalement, l’élément le moins remarqué mais le plus apprécié : la pression. Je ne dois pas insuffler trop de dioxyde afin d’éviter le picotement des bulles, ni trop peu, sinon ma boisson sera trop lourde à digérer. Et oui, la création de la bière n’est pas chose simple, la moindre erreur peu ruiné la meilleur des cuvées. Allez, mélangeons les ingrédients, il est temps !
Attention ! Ne croyez pas que je vais donner ma recette ici ! Je serais un bien piètre artisan si je dévoilais mes secrets dans mes rapports.
Une fois l’alambic mis en route, je pus me concentrer pour le champagne. Je ne vais pas mentir, je n’en ai jamais fait auparavant, mais j’ai une réputation à conserver ! Étant un Consul, j’ai un accès privilégié aux bibliothèques du Jardin Radieux, et j’y ai ramené quelques livres de recettes, afin d’alimenter mon inspiration bien entendue ! Mais qu’est-ce qu’une boisson sans la touche de son créateur ? Il fait ajouter la touche Stormstout à la recette que je possède ! Mais j’ai un problème, le champagne est déjà associé à une certaine luxure, comment améliorer l’image ? Avec sa robe pardi ! Je veux qu’une fois la flûte remplie, que celle-ci paraisse pure, immaculé. J’avais justement ramené de la gélatine blanche de Sugar Rush, le champagne se verra éclairci, et légèrement sucré… En théorie !
Une fois les alambics allumés, je n’ai plus eu grand chose à faire que d’attendre et surveillé mes nouveaux bébés, ils ne doivent pas être trop chauds, vérifié l’état de la condensation et surtout, passer le temps en buvant une petite mousse ! J’ai mis la bière en tonneaux et le champagne en bouteille en fin d’après-midi, le Moulin Rouge allais pouvoir satisfaire sa clientèle ce soir, enfin, si je n’oubliais pas de passer un coup de fil.
« Allo le Moulin ? Ici Chen, Envoyer des hommes à ma brasserie, j’ai de quoi remplir vos caves ! »
Et quel succès ! Chaque soir, les danseuses présentent un numéro inouï devant nos spectateurs, les musiciens interprètent leurs mélodies sans aucune fausse note, et surtout, les barmaids apportent un flot intarissable de boisson de tous genre ! Et elles servent toujours avec le sourire, je vous l'assure, je commande tellement souvent que je les connais presque toutes ! Mais nous avons un problème, cela fait une semaine que l'on est ouvert, et les caves du Moulin son presque vide... Heureusement que le Consulat compte un Maître Brasseur dans ses rangs !
Après avoir participé à la soirée d’ouverture, j’ai remarqué qu’il n’y a pas de tendance propre au style de consommation des spectateurs. Nous avons vendu autant de bière que de champagne, ils y aussi des amateurs de vin et quelques personnes consomment des alcools fort tels que l’absinthe, ou même la vodka. Heureusement pour moi, le stock d’alcool fort n’est pas encore gravement atteint, je manque de temps pour la fermentation des différentes plantes nécessaires à mes préparations, et l’épicier ne m’a toujours pas livré de pommes de terre pour m’essayer à la création d’une vodka propre à notre cabaret ! Mais j’ai plus urgent à penser, je dois livrer une dizaine de tonneaux de bière et plusieurs magnums de champagne avant ce soir !
Une fois dans ma brasserie, je n’ai pas perdu une seconde pour préparer la bière, il faut dire, j’en fais tellement souvent que ça devient presque un réflexe. Mais pour cette cuvée, je veux quelque chose de spécial, un petit plus, une spécialité qui ne serait fournie que pour le Moulin Rouge. Je veux que l’on ressente la légèreté et le dynamisme des lieux à chaque gorgée, il faut que je balaye l’amertume pour amener une touche sucrée. Il faut aussi que la boisson soit aussi attractive que nos danseuses, elle sera scintillante et d’une légère robe rouge passion. Et finalement, l’élément le moins remarqué mais le plus apprécié : la pression. Je ne dois pas insuffler trop de dioxyde afin d’éviter le picotement des bulles, ni trop peu, sinon ma boisson sera trop lourde à digérer. Et oui, la création de la bière n’est pas chose simple, la moindre erreur peu ruiné la meilleur des cuvées. Allez, mélangeons les ingrédients, il est temps !
Attention ! Ne croyez pas que je vais donner ma recette ici ! Je serais un bien piètre artisan si je dévoilais mes secrets dans mes rapports.
Une fois l’alambic mis en route, je pus me concentrer pour le champagne. Je ne vais pas mentir, je n’en ai jamais fait auparavant, mais j’ai une réputation à conserver ! Étant un Consul, j’ai un accès privilégié aux bibliothèques du Jardin Radieux, et j’y ai ramené quelques livres de recettes, afin d’alimenter mon inspiration bien entendue ! Mais qu’est-ce qu’une boisson sans la touche de son créateur ? Il fait ajouter la touche Stormstout à la recette que je possède ! Mais j’ai un problème, le champagne est déjà associé à une certaine luxure, comment améliorer l’image ? Avec sa robe pardi ! Je veux qu’une fois la flûte remplie, que celle-ci paraisse pure, immaculé. J’avais justement ramené de la gélatine blanche de Sugar Rush, le champagne se verra éclairci, et légèrement sucré… En théorie !
Une fois les alambics allumés, je n’ai plus eu grand chose à faire que d’attendre et surveillé mes nouveaux bébés, ils ne doivent pas être trop chauds, vérifié l’état de la condensation et surtout, passer le temps en buvant une petite mousse ! J’ai mis la bière en tonneaux et le champagne en bouteille en fin d’après-midi, le Moulin Rouge allais pouvoir satisfaire sa clientèle ce soir, enfin, si je n’oubliais pas de passer un coup de fil.
« Allo le Moulin ? Ici Chen, Envoyer des hommes à ma brasserie, j’ai de quoi remplir vos caves ! »