Le soleil c’était levé il y a quelque temps, il avait commencé sa course pour attendre le zénith, mais il n’en était qu’à la moitié. Il n’était pas le seul présent dans ce grand ciel bleu sans nuages : la lune petite, presque transparente et en croissant descendant y était aussi. Une gazelle erra seule, marchant vers une étendu parsemée de temps à autre d’arbres. Les animaux qui la croisèrent de loin comme de près, étaient surpris par ce comportement : tout le monde sait que les gazelles sont des animaux qui vivent toujours en groupe. Avait-elle était bannie de son groupe ? C’était-elle perdue ? Rien de tout cela : cette gazelle n’était tout simplement pas de ce monde et se dénommée Lili.
L’élue de la Keyblade venait de quitter Léo… Cet errant qui lui avait plutôt plu, de plus elle aimait son côté je fonce tête baissé, même si ça le mettait en danger. Lili songea que Léo et elle étaient assez contradictoires avec leur groupe ; ils étaient tous deux des errants qui pensait d’abord aux autres avant de penser à leurs pommes. Elle aurait voulu rester plus longtemps avec lui, or Lili était une errante à la recherche de réponses, elle devait se mettre à la tâche. De plus Léo lui avait mis le doute sur son but ; redonner vie à des sans-cœurs.
Lili, sous forme de gazelle, arriva sur cette étendue d’herbes. Il n’y avait pas grand monde pensa la demoiselle. C’était surement dû au fait qu’il y a peu, un éléphant deux fois plus grand que la normal avait effrayé toute la population de la savane. Ils ont du se réfugier à l’intérieur de l’immense oasis à l’abri grâce à la végétation qui formaient une magnifique forêt. Ses sabots fins touchèrent une terre humide où la vie pouvait se développer. La demoiselle était toujours aussi agréablement surprise par les sens développés qu’un animal peut avoir. L’herbe frotta ses pattes fines au fur et à mesure qu’elle avançait. Elle avait l’impression que toutes les particules de son corps captaient l’humidité et la fraîcheur de ce lieu pour s’hydrater et se rafraîchir. Lili se sentit apaisée, l’odeur de la végétation fraîche lui remontait dans les narines. C’était un parfum agréable et doux, la gazelle ferma les yeux et baissa le cou laissant son instinct de bovidé la diriger: ouvrant sa bouche elle la referma sur une touffe d’herbe et arracha celle-ci afin de mâcher. Lili grimaça, c’était une sensation bizarre et pas très agréable sur le palet et puis ça n’avait pas réellement de goût. Lili soupira et continua de mâcher et avala ensuite en levant la tête. C’était une expérience de manger de l’herbe, mais jamais elle la referait !
Tournant la tête à droite, elle sursauta presque : elle n’avait pas entendu ni perçu le babouin. En effet ; un singe était là à côté d’elle la fixant. Il avait une face sur laquelle la couleur bleue était bien visible, voir un peu trop au goût de Lili, et son nez était rouge vif. Levant un sourcil et abaissant l’autre, la gazelle le fixa, intriguée. Il se tenait debout à l’aide d’un bâton orné de quatre fruits ronds plus ou moins gros.
Hein ?!! Mais… Mais comment l’avait-il deviné ? Lili soupira légèrement : facile en fait à le voir, elle était seule et pas dans un troupeau. Et puis ça démarche était encore maladroite. Le babouin tourna autour d’elle en sautillant dans tous les sens, la demoiselle avait l’impression qu’il l’inspectait.
Un petit silence s’installa entre les deux. Lili n’aimant pas du tout les blancs dans une conversation et le singe ne voulant pas partir, semblait-il, elle reprit :
Lili ne sut répondre : Qu’est-ce qu’elle voulait ? Tout et rien, la question était tellement vague : elle voulait retrouver les siens, vivres des aventures palpitantes, revoir des gens qu’elle a rencontré, tenir ses promesses… La liste était bien longue. Et puis, ce singe lui retournait juste sa question. Lili semblait perdue et le babouin à la face bleu continua de parler :
Non mais elle rêve ou quoi ? Ce singe, qui ne la connaît pas, lit en elle comme dans un bouquin grand ouvert avec une écriture dont la police fessait trente ?!! A moins que… Ce singe était un vieux sage ? Le regard de Lili exprimait parfaitement son étonnement et le singe repris alors en haussant les épaules:
L’espoir qu’il soit un sage disparu de la tête de l’errante : non c’était simplement un vieux singe qui stéréotypait les jeunes. Lili sentait que ce babouin ne lui voulait pas de mal, alors moins aux aguets, la gazelle lui demanda :
Et voilà qu’elle commençait à faire un suivi psychologique avec un babouin aux fesses bleues ! Posant sa main sur son menton, le babouin fit mine de réfléchir. Soudainement il sautilla de nouveau, pour un vieux il était bien en forme trouva la gazelle.
Il semblait bien à Lili qu’elle le veuille ou pas, Rafiki allait lui donner une leçon. Il serait donc mieux de suivre ses instructions et apprendre. De plus cela pourrait réellement servir à l’élue de la Keyblade. Le singe c’était mis en tailleur et ferma les yeux, la gazelle elle ne pouvait pas s’asseoir comme cela. Elle décida donc de s’accroupir sur ses quatre pattes. Fermant les yeux, Lili essaya tout d’abord d’oublier tout ce qui était autour ; l’herbes, le soleil, les animaux, la terre… Mais c’était impossible ! A chaque fois qu’elle réussissait à faire abstraction d’une chose, une autre lui venait à l’esprit !
Lili pris une grande respiration et recommença. Son souffle se posa petit à petit. Elle réussit à oublier les êtres vivants. Mais la terre et le ciel était encore là, les éléments tels que l’eau, le feu, le vent Lili les sentait toujours. Elle décida d’oublié d’abord le vent, car c’était l’élément le moins présent. Pour ce faire elle se concentra plus sur la terre sèche et aride. L’eau disparut aussi de son esprit, le feu s’en suivit. Mais la terre non ; c’était son point de repère, c’était parce qu’elle se concentrait uniquement sur lui qu’elle avait oublié tout le reste.
Tout réapparut en une fraction de second rien qu’avec le son de la voix du singe. Lili en était tout secouée. Sa respiration secouée par ce changement, et les yeux mi-clos dus à la luminosité du soleil. D’ailleurs celui-ci avait changé de place… Elle avait passé combien de temps à essayer de faire le vide ?
Lili ferma de nouveau les yeux et repris son exercice. Ce concentrant non pas sur la terre où tout repose, mais sur un immense dôme. Elle imagina elle-même la forme, la couleur, le matériel… Tout ceci était épuisant et l’épopée d’avant lui avait demandé beaucoup d’énergie. Le mur s’écroula soudainement ; Lili venait de penser à son arrivée ici dans ce monde, se déconcentrant de la construction de son mur. La gazelle ré-ouvrit les yeux. Rafiki n’était plus là, et le soleil n’allait pas tarder à se coucher. L’élue de la Keyblade avait compris le principe de fermer son esprit, mais pour y arriver à la perfection et dans un temps record il lui fallait de l’exercice ! Soupirant de fatigue, elle se releva et étirant ses quatre pattes. Son vaisseau n’était pas loin, alors elle galopa dans une petite foulée et quelques minutes après elle se trouva face à son engin volant. Allait-elle continuer à s'entrainer à l'exercice que Rafiki lui avait appris?
Avant de monter à bord pour décoller, Lili se tourna et observa ce paysage magnifique que la terre des lions lui offrait. Léo, Sheïka, Rafiki… Ses rencontres elle ne les oubliera jamais, comme toutes les autres. Ce sont les rencontres qui forgent les gens. La gazelle entra dans son vaisseau et savait où elle allait se rendre : à la Contrée de Départ.
L’élue de la Keyblade venait de quitter Léo… Cet errant qui lui avait plutôt plu, de plus elle aimait son côté je fonce tête baissé, même si ça le mettait en danger. Lili songea que Léo et elle étaient assez contradictoires avec leur groupe ; ils étaient tous deux des errants qui pensait d’abord aux autres avant de penser à leurs pommes. Elle aurait voulu rester plus longtemps avec lui, or Lili était une errante à la recherche de réponses, elle devait se mettre à la tâche. De plus Léo lui avait mis le doute sur son but ; redonner vie à des sans-cœurs.
Lili, sous forme de gazelle, arriva sur cette étendue d’herbes. Il n’y avait pas grand monde pensa la demoiselle. C’était surement dû au fait qu’il y a peu, un éléphant deux fois plus grand que la normal avait effrayé toute la population de la savane. Ils ont du se réfugier à l’intérieur de l’immense oasis à l’abri grâce à la végétation qui formaient une magnifique forêt. Ses sabots fins touchèrent une terre humide où la vie pouvait se développer. La demoiselle était toujours aussi agréablement surprise par les sens développés qu’un animal peut avoir. L’herbe frotta ses pattes fines au fur et à mesure qu’elle avançait. Elle avait l’impression que toutes les particules de son corps captaient l’humidité et la fraîcheur de ce lieu pour s’hydrater et se rafraîchir. Lili se sentit apaisée, l’odeur de la végétation fraîche lui remontait dans les narines. C’était un parfum agréable et doux, la gazelle ferma les yeux et baissa le cou laissant son instinct de bovidé la diriger: ouvrant sa bouche elle la referma sur une touffe d’herbe et arracha celle-ci afin de mâcher. Lili grimaça, c’était une sensation bizarre et pas très agréable sur le palet et puis ça n’avait pas réellement de goût. Lili soupira et continua de mâcher et avala ensuite en levant la tête. C’était une expérience de manger de l’herbe, mais jamais elle la referait !
Tournant la tête à droite, elle sursauta presque : elle n’avait pas entendu ni perçu le babouin. En effet ; un singe était là à côté d’elle la fixant. Il avait une face sur laquelle la couleur bleue était bien visible, voir un peu trop au goût de Lili, et son nez était rouge vif. Levant un sourcil et abaissant l’autre, la gazelle le fixa, intriguée. Il se tenait debout à l’aide d’un bâton orné de quatre fruits ronds plus ou moins gros.
« Tu es surprise ? C’est plutôt moins qui devrait être surpris de voir une jeune gazelle qui ne fait pas partie de ce monde »
Hein ?!! Mais… Mais comment l’avait-il deviné ? Lili soupira légèrement : facile en fait à le voir, elle était seule et pas dans un troupeau. Et puis ça démarche était encore maladroite. Le babouin tourna autour d’elle en sautillant dans tous les sens, la demoiselle avait l’impression qu’il l’inspectait.
« Qu’est-ce qu’il vous fait dire que je viens d’ailleurs ?
Je suis peut-être vieux, mais pas aveugle ! Par contre toi tu l’es.
Quoi ? Non je vois très bien…
Pas autant que tu ne le crois ; tu ne m’a même pas vu venir ! Hahaha…
Pas faux. »
Je suis peut-être vieux, mais pas aveugle ! Par contre toi tu l’es.
Quoi ? Non je vois très bien…
Pas autant que tu ne le crois ; tu ne m’a même pas vu venir ! Hahaha…
Pas faux. »
Un petit silence s’installa entre les deux. Lili n’aimant pas du tout les blancs dans une conversation et le singe ne voulant pas partir, semblait-il, elle reprit :
« Vous… Vous voulez quelque chose ?
Non, et toi que veux-tu ? »
Non, et toi que veux-tu ? »
Lili ne sut répondre : Qu’est-ce qu’elle voulait ? Tout et rien, la question était tellement vague : elle voulait retrouver les siens, vivres des aventures palpitantes, revoir des gens qu’elle a rencontré, tenir ses promesses… La liste était bien longue. Et puis, ce singe lui retournait juste sa question. Lili semblait perdue et le babouin à la face bleu continua de parler :
« Tu es jeune et tourmentée. Et tu n’arrives pas à avancer car tu te raccroches trop au passée ! »
Non mais elle rêve ou quoi ? Ce singe, qui ne la connaît pas, lit en elle comme dans un bouquin grand ouvert avec une écriture dont la police fessait trente ?!! A moins que… Ce singe était un vieux sage ? Le regard de Lili exprimait parfaitement son étonnement et le singe repris alors en haussant les épaules:
« Tous les jeunes sont comme ça… »
L’espoir qu’il soit un sage disparu de la tête de l’errante : non c’était simplement un vieux singe qui stéréotypait les jeunes. Lili sentait que ce babouin ne lui voulait pas de mal, alors moins aux aguets, la gazelle lui demanda :
« Est-ce si évident de déchiffrer mon esprit ?
Haha… tu devrais le savoir !
Si je vous le demande c’est que parfois je ne sais pas ce que je veux, et que les autres arrivent à semer le trouble dans mon esprit. »
Haha… tu devrais le savoir !
Si je vous le demande c’est que parfois je ne sais pas ce que je veux, et que les autres arrivent à semer le trouble dans mon esprit. »
Et voilà qu’elle commençait à faire un suivi psychologique avec un babouin aux fesses bleues ! Posant sa main sur son menton, le babouin fit mine de réfléchir. Soudainement il sautilla de nouveau, pour un vieux il était bien en forme trouva la gazelle.
« Le vieux Rafiki va t’aider jeune gazelle ! Je vais t’apprendre à fermer ton esprit !
Hein ?... Mais …
Alors tout d’abord il faut que tu te concentres, ne te laisse pas distraire par l’extérieur. »
Hein ?... Mais …
Alors tout d’abord il faut que tu te concentres, ne te laisse pas distraire par l’extérieur. »
Il semblait bien à Lili qu’elle le veuille ou pas, Rafiki allait lui donner une leçon. Il serait donc mieux de suivre ses instructions et apprendre. De plus cela pourrait réellement servir à l’élue de la Keyblade. Le singe c’était mis en tailleur et ferma les yeux, la gazelle elle ne pouvait pas s’asseoir comme cela. Elle décida donc de s’accroupir sur ses quatre pattes. Fermant les yeux, Lili essaya tout d’abord d’oublier tout ce qui était autour ; l’herbes, le soleil, les animaux, la terre… Mais c’était impossible ! A chaque fois qu’elle réussissait à faire abstraction d’une chose, une autre lui venait à l’esprit !
« Je n’y arrive pas !
Patience petite… D’abord oublie les êtres qui sont autour de toi, ensuite la végétation, puis la terre, puis le ciel. »
Patience petite… D’abord oublie les êtres qui sont autour de toi, ensuite la végétation, puis la terre, puis le ciel. »
Lili pris une grande respiration et recommença. Son souffle se posa petit à petit. Elle réussit à oublier les êtres vivants. Mais la terre et le ciel était encore là, les éléments tels que l’eau, le feu, le vent Lili les sentait toujours. Elle décida d’oublié d’abord le vent, car c’était l’élément le moins présent. Pour ce faire elle se concentra plus sur la terre sèche et aride. L’eau disparut aussi de son esprit, le feu s’en suivit. Mais la terre non ; c’était son point de repère, c’était parce qu’elle se concentrait uniquement sur lui qu’elle avait oublié tout le reste.
« Alors ? »
Tout réapparut en une fraction de second rien qu’avec le son de la voix du singe. Lili en était tout secouée. Sa respiration secouée par ce changement, et les yeux mi-clos dus à la luminosité du soleil. D’ailleurs celui-ci avait changé de place… Elle avait passé combien de temps à essayer de faire le vide ?
« Je… J’ai réussi à faire le vide, sauf que je m’étais concentrée sur la terre, donc ce n’était pas un vide total.
Première erreur petite : je te demande de faire le vide, certes, mais ce n’est pas le but final.
Fermer son esprit c’est créer une muraille, ou un énorme rocher qui cache et protège ce que l’on ressent, ce que l’on pense, ce que nous sommes. Des murs infranchissables, incassables ; si bien qui si quelqu’un essaye de prendre possession de toi, il ne pourra pas et se fracassera le nez !
Faire le vide te sert à te concentrer sur le mur qui va séparer ton esprit au reste. As-tu saisis ?
… Je pense, oui. »
Première erreur petite : je te demande de faire le vide, certes, mais ce n’est pas le but final.
Fermer son esprit c’est créer une muraille, ou un énorme rocher qui cache et protège ce que l’on ressent, ce que l’on pense, ce que nous sommes. Des murs infranchissables, incassables ; si bien qui si quelqu’un essaye de prendre possession de toi, il ne pourra pas et se fracassera le nez !
Faire le vide te sert à te concentrer sur le mur qui va séparer ton esprit au reste. As-tu saisis ?
… Je pense, oui. »
Lili ferma de nouveau les yeux et repris son exercice. Ce concentrant non pas sur la terre où tout repose, mais sur un immense dôme. Elle imagina elle-même la forme, la couleur, le matériel… Tout ceci était épuisant et l’épopée d’avant lui avait demandé beaucoup d’énergie. Le mur s’écroula soudainement ; Lili venait de penser à son arrivée ici dans ce monde, se déconcentrant de la construction de son mur. La gazelle ré-ouvrit les yeux. Rafiki n’était plus là, et le soleil n’allait pas tarder à se coucher. L’élue de la Keyblade avait compris le principe de fermer son esprit, mais pour y arriver à la perfection et dans un temps record il lui fallait de l’exercice ! Soupirant de fatigue, elle se releva et étirant ses quatre pattes. Son vaisseau n’était pas loin, alors elle galopa dans une petite foulée et quelques minutes après elle se trouva face à son engin volant. Allait-elle continuer à s'entrainer à l'exercice que Rafiki lui avait appris?
Avant de monter à bord pour décoller, Lili se tourna et observa ce paysage magnifique que la terre des lions lui offrait. Léo, Sheïka, Rafiki… Ses rencontres elle ne les oubliera jamais, comme toutes les autres. Ce sont les rencontres qui forgent les gens. La gazelle entra dans son vaisseau et savait où elle allait se rendre : à la Contrée de Départ.