Haaaaaan ma tête, j’ai une forêt de bambou qui pousse dans mon cerveau ou quoi ? Mais, où suis-je ? Ce n’est pas ma chambre ici, ce n’est pas une chambre non plus… Mais qu’est ce qui s’est passé, et où est mon pantalon ?
Bon, ce n’est pas si horrible, je me suis réveillé dans « Le dernier bar avant la décadence », une taverne perdue dans les ruelles du Jardin Radieux. Mais… ! Je ne me suis jamais aventuré dans ces ruelles. Enfin…je n’en ai pas le souvenir. Mais, qu’est ce qui s’est passé ? ‘Me souviens être allé dans ma brasserie fraîchement ouverte pour goûter ma dernière création. Mais là, le trou noir.
Bon, j’ai fait une connerie. La réserve est vide, j’avais préparé dix tonneaux avec cette cuvée et il en manque la moitié, et l’autre est vide. Et le pire, j’ai trouvé un ordre de mission sur la table et là je crains le pire, on m’a demandé de faire un discours. ‘Me souviens pas avoir demandé cette mission ! Par la sainte tortue, je vais voir si cette estrade est encore là.
Oui, elle est encore là, et les cinq tonneaux manquant aussi d’ailleurs. Je vais au moins ranger ça, si Genesis apprend que j’ai donné une mauvaise impression du Consulat… je donne pas cher de ma fourrure. Mais… ! Cet un homme au fond de ce tonneaux, qu’est-ce qu’il fait là ?
«
- Gniiiii, c’est toi Germaine ? Ah ! C’est vous l’héritier de Baccus, Chen c’est ça ?
- Euh, oui c’est bien moi, mais comment me connaissez-vous ?
- Grâce à la fête ! Enfin « dégustation » comme vous disiez hier. Après le discours que vous avez donné, vous avez commencé à distribuer vos tonneaux dans le public !
- J’ai fait un discours hier soir ?!
- Mais ! Vous étiez bourré hier soir ou quoi ?
- Et bien, je ne me rappelle pas bien de ce que j’ai dit, vous pourriez me rafraichir la mémoire ?
- Ah ! Vous rafraichir, vous n’avez fait que ça de la soirée mon p’tit gars !
- Certes, j’ai dit quelque chose de précis dans mon discours ?
- Ah ça, je ne sais pas vous dire, je me souviens juste que vous aviez bien du mal à grimper sur l’estrade derrière vous ! On a bien rigolé avec les autres et on se demandait quel genre de poivrot avait pris la place de l’envoyer du consul !
- J’étais si pitoyable que ça ?
- Pitoyable ? J’irais pas jusque là, mais vous nous faisiez bien rire en tous cas.
- Et mon discours ?
- Il était bien, ‘ne m’en souviens pas mais il devait être bien ! Allez demander aux autres, je retourne me coucher moi.
- Mais il s’agit de mon tonneau là où vous dormez, j’en ai besoin.
- Encore de la bière ? Il vous faut plus de tonneaux ?
»
Il semble que cela s’est bien passé, enfin je n’ai pas encore Genesis en train de m’étrangler, et je ne sais toujours pas ce que j’ai dit. Bon, n’y avait-il pas des journalistes ou quelque chose du genre qui aurait pu enregistrer mon discours ?
J’ai passé une heure à tourner en rond dans la ville à la recherche d’un quelconque kiosque, mais pas moyen, ils sont camouflés ? Par contre, depuis hier, il y a eu un changement : les gens arrêtent de s’enfuir en me voyant, il y en a même qui me saluaient. J’ai donc fait une bonne impression ? Heureusement en tout cas, j’ai pu demander mon chemin à un gamin dans la rue afin de trouver un maudit kiosque, qui se trouvait juste en face de l’estrade. Je suis irrécupérable.
Arrivé sur place, j’ai remarqué les grands titres des journaux : « Le consulat dans toute sa splendeur ! ». Rien qu’à voir la photo de moi une pinte à la patte, j’ai peur de lire l’article. Le vendeur semblait heureux de me recevoir. Tellement qu’il me donna la gazette et des chewing-gum, je suis censé comprendre quelque chose ?
Bon, voyons ce qui s’est passé hier :
«
Hier soir nous avons vu une nouvelle tête parmi le Consulat. Un prénommé Chen, et comme le public a pu le remarquer, il est le maître dans l’art de la brasserie.
Suites aux sinistres événements qui se sont produits dans un village proche du Château de la Bête, impliquant une dizaine d’artistes de la région, le chef du Consulat, Genesis, nous avait promis un communiqué pour nous expliquer la cruauté d’un tel acte. Nous nous sommes rendus sur la place afin d’en savoir plus, mais nous ne nous attendions pas à cela.
Tôt dans la soirée, l’envoyé du Consulat, qui se trouvait être un panda géant, est monté avec grande difficulté sur l’estrade. Ce qui a eu pour effet d’effrayer les personnes aux alentours. L’animal semblait en état d’ébriété, et avait une haleine ravageuse, mais avant que des agents de sécurité arrivent, il a commencé le discours tant attendu :
«
Bien le bonsoir habitant du Jardin Radieux ! Je me présente, je suiiis… je suis là pour quoi déjà… ? Ah oui ! Je suis l’envoyé de notre graaaaaand Consulat ! Je me présente, Chen Stormstout, et je représente l’art de la brasserie !
On m’a demandé de venir vous parler. Vous savez, il s’est passé un truc de grave, mais vraiment grave ! Ariez, de la Collation noire a fait une bêtise, elle a envoyé un de ses hommes pour tuer ! Oui ! J’ai bien dit « tuer », des artistes d’un petit village. Mais pourquoi ? Voilà la question ! POURQUOI ! ‘Vais vous le dire le « pourquoi » !
En faite ils sont jaloux de nous ! Il essayent de nous provoquer, qu’on fasse une action irréfléchie ! Genre « Olalala on à tué les vôtres, ça vous embèèèèèète, hein ? Allez, venez attaquer la Cité du Crépusculule ! ». Mais on est plus malin ! Sachez avant tout, qu’on ne va pas laisser cette action impunie ! Ariez a fait un bêtise en s’attaquant à nous ! Le Consulat lui rendra, le Consulat n’est pas à prendre à la légère !
Nous, au Consulat, on veut que les arts dominent, nous sommes instruits ! On ne va pas laisser ces gens entraver notre but ! Et nous tous, on leur fera regretter leurs actes !!!
Et aussi, il faut qu’on passe un message. Nous allons montrer ce soir, que un art est fort, et qu’on le célèbre quel que soit leurs actes. Et j’espère que vous, journalistes, diffuserez l’information dans tous les mondes ! Ce soir, le Jardin Radieux goûte à un nouvel art malgré les événements, et qu’on restera debout, quoi qu’il arrive ! DISTRIBUTION DE BIERE STORMSTOUT GRATUITE !!!!
»
Nous avons gardé le discours de Chen tel qu’il était dit, pour que chacun comprenne ce que c’était réellement. La fête qui s’en est suivie a duré jusqu’aux petites heures et le Jardin Radieux se souviendra de cette festivité improvisée encore longtemps.
»
Héhéhé, finalement, c’était pas si mal.
Bon, ce n’est pas si horrible, je me suis réveillé dans « Le dernier bar avant la décadence », une taverne perdue dans les ruelles du Jardin Radieux. Mais… ! Je ne me suis jamais aventuré dans ces ruelles. Enfin…je n’en ai pas le souvenir. Mais, qu’est ce qui s’est passé ? ‘Me souviens être allé dans ma brasserie fraîchement ouverte pour goûter ma dernière création. Mais là, le trou noir.
Bon, j’ai fait une connerie. La réserve est vide, j’avais préparé dix tonneaux avec cette cuvée et il en manque la moitié, et l’autre est vide. Et le pire, j’ai trouvé un ordre de mission sur la table et là je crains le pire, on m’a demandé de faire un discours. ‘Me souviens pas avoir demandé cette mission ! Par la sainte tortue, je vais voir si cette estrade est encore là.
Oui, elle est encore là, et les cinq tonneaux manquant aussi d’ailleurs. Je vais au moins ranger ça, si Genesis apprend que j’ai donné une mauvaise impression du Consulat… je donne pas cher de ma fourrure. Mais… ! Cet un homme au fond de ce tonneaux, qu’est-ce qu’il fait là ?
«
- Gniiiii, c’est toi Germaine ? Ah ! C’est vous l’héritier de Baccus, Chen c’est ça ?
- Euh, oui c’est bien moi, mais comment me connaissez-vous ?
- Grâce à la fête ! Enfin « dégustation » comme vous disiez hier. Après le discours que vous avez donné, vous avez commencé à distribuer vos tonneaux dans le public !
- J’ai fait un discours hier soir ?!
- Mais ! Vous étiez bourré hier soir ou quoi ?
- Et bien, je ne me rappelle pas bien de ce que j’ai dit, vous pourriez me rafraichir la mémoire ?
- Ah ! Vous rafraichir, vous n’avez fait que ça de la soirée mon p’tit gars !
- Certes, j’ai dit quelque chose de précis dans mon discours ?
- Ah ça, je ne sais pas vous dire, je me souviens juste que vous aviez bien du mal à grimper sur l’estrade derrière vous ! On a bien rigolé avec les autres et on se demandait quel genre de poivrot avait pris la place de l’envoyer du consul !
- J’étais si pitoyable que ça ?
- Pitoyable ? J’irais pas jusque là, mais vous nous faisiez bien rire en tous cas.
- Et mon discours ?
- Il était bien, ‘ne m’en souviens pas mais il devait être bien ! Allez demander aux autres, je retourne me coucher moi.
- Mais il s’agit de mon tonneau là où vous dormez, j’en ai besoin.
- Encore de la bière ? Il vous faut plus de tonneaux ?
»
Il semble que cela s’est bien passé, enfin je n’ai pas encore Genesis en train de m’étrangler, et je ne sais toujours pas ce que j’ai dit. Bon, n’y avait-il pas des journalistes ou quelque chose du genre qui aurait pu enregistrer mon discours ?
J’ai passé une heure à tourner en rond dans la ville à la recherche d’un quelconque kiosque, mais pas moyen, ils sont camouflés ? Par contre, depuis hier, il y a eu un changement : les gens arrêtent de s’enfuir en me voyant, il y en a même qui me saluaient. J’ai donc fait une bonne impression ? Heureusement en tout cas, j’ai pu demander mon chemin à un gamin dans la rue afin de trouver un maudit kiosque, qui se trouvait juste en face de l’estrade. Je suis irrécupérable.
Arrivé sur place, j’ai remarqué les grands titres des journaux : « Le consulat dans toute sa splendeur ! ». Rien qu’à voir la photo de moi une pinte à la patte, j’ai peur de lire l’article. Le vendeur semblait heureux de me recevoir. Tellement qu’il me donna la gazette et des chewing-gum, je suis censé comprendre quelque chose ?
Bon, voyons ce qui s’est passé hier :
«
Hier soir nous avons vu une nouvelle tête parmi le Consulat. Un prénommé Chen, et comme le public a pu le remarquer, il est le maître dans l’art de la brasserie.
Suites aux sinistres événements qui se sont produits dans un village proche du Château de la Bête, impliquant une dizaine d’artistes de la région, le chef du Consulat, Genesis, nous avait promis un communiqué pour nous expliquer la cruauté d’un tel acte. Nous nous sommes rendus sur la place afin d’en savoir plus, mais nous ne nous attendions pas à cela.
Tôt dans la soirée, l’envoyé du Consulat, qui se trouvait être un panda géant, est monté avec grande difficulté sur l’estrade. Ce qui a eu pour effet d’effrayer les personnes aux alentours. L’animal semblait en état d’ébriété, et avait une haleine ravageuse, mais avant que des agents de sécurité arrivent, il a commencé le discours tant attendu :
«
Bien le bonsoir habitant du Jardin Radieux ! Je me présente, je suiiis… je suis là pour quoi déjà… ? Ah oui ! Je suis l’envoyé de notre graaaaaand Consulat ! Je me présente, Chen Stormstout, et je représente l’art de la brasserie !
On m’a demandé de venir vous parler. Vous savez, il s’est passé un truc de grave, mais vraiment grave ! Ariez, de la Collation noire a fait une bêtise, elle a envoyé un de ses hommes pour tuer ! Oui ! J’ai bien dit « tuer », des artistes d’un petit village. Mais pourquoi ? Voilà la question ! POURQUOI ! ‘Vais vous le dire le « pourquoi » !
En faite ils sont jaloux de nous ! Il essayent de nous provoquer, qu’on fasse une action irréfléchie ! Genre « Olalala on à tué les vôtres, ça vous embèèèèèète, hein ? Allez, venez attaquer la Cité du Crépusculule ! ». Mais on est plus malin ! Sachez avant tout, qu’on ne va pas laisser cette action impunie ! Ariez a fait un bêtise en s’attaquant à nous ! Le Consulat lui rendra, le Consulat n’est pas à prendre à la légère !
Nous, au Consulat, on veut que les arts dominent, nous sommes instruits ! On ne va pas laisser ces gens entraver notre but ! Et nous tous, on leur fera regretter leurs actes !!!
Et aussi, il faut qu’on passe un message. Nous allons montrer ce soir, que un art est fort, et qu’on le célèbre quel que soit leurs actes. Et j’espère que vous, journalistes, diffuserez l’information dans tous les mondes ! Ce soir, le Jardin Radieux goûte à un nouvel art malgré les événements, et qu’on restera debout, quoi qu’il arrive ! DISTRIBUTION DE BIERE STORMSTOUT GRATUITE !!!!
»
Nous avons gardé le discours de Chen tel qu’il était dit, pour que chacun comprenne ce que c’était réellement. La fête qui s’en est suivie a duré jusqu’aux petites heures et le Jardin Radieux se souviendra de cette festivité improvisée encore longtemps.
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Héhéhé, finalement, c’était pas si mal.