Nom : Tempo Prénom : Ricken Titre : Démon du temps Âge : 22 ans Camp : Coalition noire Monde d'Origine : Palais des rêves Race : Hybride humain-démon Grade désiré : Peu m'importe |
Test RP
J'étais assis là, attaché à une chaise, au centre d'une pièce sombre avec comme seules issues une porte visiblement condamnée et une fenêtre qui, je pense, était trop petite pour que je m'y faufile. La lumière passant par cette dernière n'étant que très peu présente, je ne pouvais distinguer la taille de la pièce et savoir si quelque chose pourrait m'aider à défaire les liens qui m'unissait à cette chaise de bois grinçante et bancale qui plus est... Je ne me souvenais même pas comment je m'étais retrouvé ici, comment j'avais pu me faire capturer. Par la force, pour sûr et à en croire mes boursouflures, ils étaient plusieurs à me taper dessus. Combien? Je n'en sais rien. Qui? Aucune idée. Mais ce dont je suis sur c'est qu'ils le regretteront amèrement. Ouais bon, ok je n'étais pas une masse de muscles, je ne maîtrisais aucun art martial, rien de bien méchant en tout cas. Mais, parce qu'il y a un mais, donnez moi une épée, un katana ou un sabre, et mes yeux et la lame que je tiens vous feront chavirer du côté des morts. Pour mes yeux... Rien de spécial, tout comme mon père et notre lignée, ils sont de couleur jaune sur fond noir et me servent à contrôler le temps, le ralentir, le stopper ou bien l'accélérer comme je le souhaite... Enfin en quantité raisonnable bien sûr, pas plus de cinq secondes ce qui est largement suffisant pour tuer un petit groupe de personnes gênantes sans trop de difficultés... Bref, ce n'était pas le moment de regarder si la pièce était grande ou non mais de savoir comment sortir de ce foutu pétrin. À priori j'étais attaché à la chaise avec des chaînes, et mon sort de feu n'est pas assez puissant pour les faire fondre. Je me creusais donc la tête pour trouver une solution à la situation mais rien ne venait, impossible de me lever avec la chaise collé aux fesses, elle était liée au sol par des chaînes qui semblaient rouillées et tachés de sang... Si j'avais eu une arme j'aurais peut être pu la briser mais ce n'était pas le cas. En plus, tout mes membres me faisaient mal, mes bras étaient écorchés et couvert de bleus et mes jambes me brûlaient au point de ne plus en pouvoir, je ne sais pas qui en avait après moi ni pourquoi, mais il était clair qu'il(s) voulai(en)t ma mort... Et j'ai beau être un hybride humain-démon, je crains la mort, j'en ai peur, comme toute personne censée. La situation n'était pas compliquée, je ne pouvais rien faire à part attendre. Je décidais donc de faire passer le temps en soignant mes blessures à coup de petits soins avant d'attendre l'arrivée de mes ravisseurs. Je ne pensais pas être aussi fatigué car j'ai apparemment dormi toute la journée, je regardais par la fenêtre et vis la lune. Une source de lumière aussi vive que celle là m'éblouit, normal étant donné la luminosité de la pièce. Alors que je commençais à m'y faire, un bruit assourdissant détona, il me semblait que cela provenait de dehors, et de ma petite fenêtre je vit des jambes fuir quelque chose. Je devais savoir ce que c'était et protéger ces gens, mais comment?... Je réfléchis, entendait les cris des personnes dehors, les pleurs des enfants qui avaient perdu leur mère et finit par trouvé la solution.
Eurêka !
Je me concentrais et m'entourais d'une aura de feu le plus chaud possible afin de brûler la chaise sur laquelle j'étais, cela fait j'ai enfin pu me retrouver debout et explorer cette pièce à la quête d'une sortie. J'invoquais un petit brasier dans ma main pour éclairer ce que la lune n'éclairait pas et vit mes vêtements de cuir ainsi que mes gants et mes bottes, je les enfila et chercha mon épée, en vain. Je cherchais, mais ne trouva que ma cape trouée de part en part un peu plus loin mais ni épée, ni armure... Je mis ma capuche pour cacher mes yeux, le seul truc chez moi qui n'étais pas humain, physiquement du moins. Marcher m'était difficile, alors me battre sans arme serait impossible, je continuais de fouiller la pièce et trouva de temps en temps de quoi manger: petites ou grosses araignées, rats et souris, un serpent.. une couleuvre je crois, ce qui me redonna un minimum de force pour continuer mon enquête. Jusqu'à ce qu'un homme vêtu d'une veste noire et de gants blancs apparaissent soudainement devant la porte condamnée.
Tu as donc réussi à te libérer Ricken.
Que.. Qui êtes-vous? Et comment connaissez-vous mon nom?! Lui dis-je en le pointant du doigt au bout duquel une flamme vivait.
L'inconnu ne répondit pas de suite, il semblait fixer quelque chose.. Je regarda autour de moi avant de le fixer et de réitérer ma question.
J'ai dit qui êtes-vous et comment connaissez-vous mon nom?
Arrête un peu de gueuler, tu ne sauras rien de moi, mais tu peux m'appeler X. Ensuite, je te connais parce que j'étais un vieil ami à ton père, ami qu'il a trahi lors d'un coup monté que nous avions longuement préparé. Je suis venu pour me venger de ce qu'il m'a fait.
Mais.. Je ne suis pas responsable des méfaits de mon père!
Je n'en ai que faire, il doit payer, même s'il est mort!
Je n'étais pas en mesure de me battre, ni dans cet état, ni sans arme.. De plus il était plus grand et plus costaud que moi, je ne pouvais le battre au corps à corps. A l'escrime peut-être mais il ne semblait pas avoir d'arme.
BATS TOI ENFANT DE TRAÎTRE!!
Je ne pouvais pas, j'allais mourir si je me battais contre lui, mes blessures et mon trop peu d'énergie me font défaut, je n'ai presque rien mangé et ai passé plus d'une journée assis à ne rien faire. La luminosité se faisait plus grande grâce aux flammes qu'il restait sur le reste de chaise.
Pourquoi ne viens-tu pas? Aurais-tu peur?! Peur que ton père ait ressenti ce jour là avant de me laisser et de me livrer aux autorités? Serais-tu le même lâche qu'était ton père?!
Tais toi!
Je n'étais pas en mesure de me battre, mais insulter mon père de cette façon était intolérable et impardonnable, je me soignais donc au maximum et le provoqua en lui faisant signe de venir.
Attends, je suis peut être en colère, mais tuer quelqu'un sans arme serait contre mon sens de l'honneur, tiens reprends-la.
C'était la lame de mon défunt père, celle qui lui à autrefois servi à tuer tant de personnes, celle qui lui a servi à nous protéger moi et ma mère le jour de sa mort. Il l'avait sorti d'une sorte de portail blanc et noir, il l'avait sortie avant de la jeter derrière lui et d'en sortir une autre, la sienne sûrement.
Mon arme! Donne la moi! Qu'on-en finisse!
Ton arme... Te la donner... Non non, viens plutôt la chercher!
Je.. Espèce de...
J'ôtais ma capuche, révélant ainsi le cadeau que mon père m'avait fait à la naissance, des yeux qui me permettait de contrôler le temps en quelque sorte. Je pris appui sur le sol avant de foncer sur lui et de lui infliger un état de stop, je fit deux roulades de façon à passer à côté puis derrière lui et ainsi récupérer la lame qui m'était destinée. Je me relevais instantanément après l'avoir récupérée et me retourna afin de le décapiter mais ma lame ne fendit que l'air avec un sifflement que j'apprécie particulièrement.
Viens! Hybride!
Il était à l'autre bout de la salle. J'utilisa un sort de célérité et me dirigeais vers lui à une vitesse qui m'impressionna moi-même sûrement face à la colère, je me retrouvais face à lui peu de temps après et para son coup de gauche, je lui fit une balayette et lui infligea lenteur. J'eus le temps de l'écorcher sur le flanc droit en faisant tomber lourdement mon arme contre le sol et sur lui, la blessure devait être profonde, cinq centimètres peut-être. Et même si ça ne le tuait pas, ça l'endommageait beaucoup, il était quand même rapide le bougre, avec une telle blessure et lenteur il est déjà debout. J'avais beau avoir célérité et être rapide de nature, je ne pourrais esquiver tout ses coups, de plus qu'il est très rapide aussi. Je reculais avec de petits sauts par précaution. Il me regardait avec haine et colère. Il me pointa du doigt et lança un sort glacier +, ma célérité me permit de briser ce glacier avant qu'elle ne m'atteigne, et je compris trop tard que ce n'était qu'une diversion, il était à côté de moi, prêt à me trancher, j'eut à peine le temps de mettre ma lame dans la route de la sienne, le frottement des épées ont provoqués un son strident, qui résonna dans toute la pièce. Je mettais toute mes forces pour retenir sa grosse lame, et il vu juste de me mettre sa main libre dans les côtes, cela me fit valser contre un mur et me rappela quelques traumatismes présent avant le début du combat. Je me releva avec un peu de peine, un filet de sang coulait sur mon front. Je pris mon arme avec les deux mains et fonça vers lui le plus vite possible célérité n'allait bientôt plus agir et lenteur non plus. Je devais en finir maintenant, ma magie s'estompait et j'étais presque à sec. Il me vit arriver, car il serrait son arme prêt à me frapper de toute ses forces. Je lui soufflais deux brasiers afin de le déranger et me faire ralentir avant de faire une roulade qui me fit arriver à côté de ses jambes, j'en trancha une, la droite, et glissa jusqu'à la porte qui n'était pas si loin. Je sautais avant de l'atteindre, pris appui sur la poignée et avec une impulsion grâce au mur planta mon ennemi dans la poitrine. Je le poussai d'un coup de pied en laissant mon arme partir avec lui. J'usais du peu de magie qu'il me restait pour utiliser un stop + . Cela fait, je me dirigeais en marchant vers lui, repris mon arme au passage et me posta devant lui.
Adieu... Petit con.
Je lui coupais chaque membre jusqu'à la tête et me laissa tomber en arrière. Ce combat m'avait épuisé. Je ne pouvais plus bouger. De plus, manque de bol la tête que je venais de coupé était face à moi et me regardait... Ne pouvant bouger, et ne pouvant le regarder plus longtemps je m'efforça de faire un petit brasier qui la consumerait. Ce que je fit, je m'évanouis.
A mon réveil, les idées me revenaient, je me souvins de plusieurs choses, la première c'est que je marchais dans une ruelle et que j'ai perdu connaissance d'un seul coup, probablement pour cela que je suis ici, la seconde, comment sortir. La porte semble condamnée certes, la fenêtre est trop petite c'est vrai mais une trappe mène au sous-sol qui, lui, mène dehors grâce à un grand escalier montant. Et la troisième, c'est où j'étais, je n'avais pas fait attention au plafond pendant notre combat et pendant ma période sur la chaise, mais je me rappelais maintenant, j'étais chez moi, dans notre ancienne maison à mon père, ma mère et moi. Le manque de meuble m'avais peut être troublé, mais la gravure des initiales de mon nom et prénom est resté: RT... Ricken Tempo, et au dessus à gauche ST pour ma mère Sylvie Tempo. Au dessus à droite mon père MT pour Myst Tempo. C'était notre arbre généalogique, mon père ayant toujours voulu avoir SA famille, il n'avait pas gravé les noms de nos ancêtres. Il n'aimait pas tant que ça ses parents. C'est pourtant grâce à eux que j'ai ce sens de l'honneur et de la justice, je n'attaque pas par surprise, par derrière oui, ce n'est pas ma faute s'il est de dos... pas tout à fait en tout cas. Ensuite, je déteste les brigands, les voleurs qui s'en prennent aux plus faibles que soi, attaquer quelqu'un qui n'a pas d'arme, et chercher quelqu'un sans raison. L'homme que je venait de tuer avait beau m'énerver, il était plus ou moins réglo. M'enfin, c'était fini, j'avais récupéré un peu de magie, ma blessure au front était cicatrisée et je pouvais à peu près marcher. Je rangeais mon épée dans son étui et pris la direction de la trappe, une fois dans le sous-sol j'eus faim.. Et bien sur, il y en avait de la nourriture. Insectes, rongeurs, reptiles, pleins de nourriture bon pour le corps. Je me remplis donc la pense et partis vers les escaliers. Et après une centaine de marches à monter, l'air libre. Le vent me faisait du bien, un vent frais comme celui d'un bon matin. Je remis ma capuche pour effrayer le moins de monde possible et sortit de la ruelle étroite et vide où je me trouvais. Ma cape trouée flottait dans le vent et certaines personnes se retournaient et me regardaient de travers. Mais bon, l'habitude est présente maintenant. Et je pense qu'il était temps pour moi de gagner ma vie en faisant ce que j'aime le plus. Être utile et me battre tout en faisant le bien. Il fallait donc je me renseigne sur ce que les humains appelle des... camps, je crois. Ouais ça doit être ça, il m'en faut un, pour devenir plus puissant et venger mon père ainsi que ma mère qui se sont sacrifié pour moi. Je me mis donc à marcher, tranquillement, vers une station Shinra qui pourrait me renseigner et m'emmener à ce camp dont j'ai besoin.
Questions
1) Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ? Il n'en a jamais vraiment eu, mais je pense que oui.
2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ? Un démon
3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ? Il est juste, ne trahit pas et peut travaillé en équipe s'il en à un jour la chance.
4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales. Quand il se confie à lui, il ne possède pas de relations amicales pour l'instant et n'en a jamais vraiment eu.
5) Quelle est la devise de votre personnage ? S'il y en a plusieurs, donnez les toutes. Respecte ceux qui ne te respecte pas et ils le feront en retour. Et s'il ne le fait pas, fais-lui comprendre ta supériorité.