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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Nom : Sorel
Prénom : Raphaël
Titre : Le Voleur
Âge : 24
Camp : La Coalition Noire
Monde d'Origine : Palais des Rêves
Race : Humain
Grade désiré : On t'as déjà dit que t'étais un graphiste du feu de dieu ?


Test RP


Aujourd’hui était un grand jour. Ça allait être le plus grand casse de notre vie ! Dans ce qui me servait de chambre, je m’éveillais péniblement. Si j’avais peur ? Bien sûr ! Mais si on s’arrêtait dès que la peur envahissait nos esprits… Nous n’irions pas bien loin !

Je me levais de mon lit, enfilais quelques vêtements avant de me passer de l’eau sur le visage. Je me regardais dans le miroir arrangeant ma coiffure châtain du mieux que je le pouvais. Elle s’accordait a merveille avec mes yeux qui eux, étaient de couleur brun. Je n’étais pas vraiment musclé, c’est vrai, mais ce n’était pas un problème. Disons que le muscle n’allait pas avec la finesse de la rapière.

Je sortis du bâtiment, et arrivais dans le centre ville. Il faisait noir. A ce qu’on m’avait raconté, ça n’avait pas toujours été comme ça. Paraît que le ciel était de couleur orangé avant. Ouais, ça devait être sympa. Enfin maintenant c’était la pénombre, et on allait bien profiter de cette situation !

Qui j’étais ? Raphaël Sorel pour vous servir ! Ancien garde de Sa Majesté le prince ! Ah… le Palais des Rêves… Que des pourritures là-bas ! Mais des femmes, oh oui ! Rien que d’y penser, j’étais tout chose. C’est pas ce que vous croyez, les Dames de la cour sont loin d’être… enfin…

Pour faire cour, j’étais garde là-bas. Et… j’étais pas un petit poste, non. Sans être le chef de toute la clique, j’étais chef d’au moins dix hommes si je me souviens bien. Un petit boulot tranquille, il ne se passait rien. J’étais nourri, logé, y’avait le chauffage… Non sans déconner c’était génial ! J’avais quasiment rien à faire. Je devais juste gérer le bon fonctionnement de l’équipe, un peu comme un manager. Alors oui là-bas, c’est bonnes manières et compagnie, mais c’est qu’en apparence. Ce que je peux vous dire, c’est que y’a que le Prince et ses plus proches parents qui enchaînent les baise-main, les courbettes et tout le tintouin en privé. Les autres sont relativement décontractés une fois passé la porte de leur appartement !

Enfin bref, si maintenant j’en suis à braquer de petites échoppes, vous vous le doutez c’est que ça a bien du merder quelque part… Disons que ma situation là-bas est très vite devenue inconfortable a partir du moment où on a commencé a me soupçonner de vol. Ah non ! Je vous arrête tout de suite ! J’ai jamais rien volé là-bas ! Non, je me suis découvert ce passe temps que bien après ! A cette période, j’en étais encore a reluquer les valeureux postérieurs qui peuplaient la cour.

Donc… le vol. Y’avait des trucs qui disparaissaient assez souvent, à intervalles réguiliers. Et qui est-ce qu’on a soupçonné ? C’était moi… Je sais toujours pas pourquoi d’ailleurs, toujours est-il que les preuves contre moi s’accumulaient de jour en jour… Alors avec toute la clémence du monde, ben forcément au bout d’un moment faut gueuler. Sur ce point là, ils sont pas mauvais au Palais des Rêves. Ils ont bien trainé mon nom dans la boue, ils m’ont bien menacés… Non, j’étais cuit. J’ai bien eu de la chance de trouver une brèche pour m’échapper !

C’était après le procès. Enchainé, je marchais en direction des geôles du palais, entouré de gardes. Pas moyen de m’en sortir, j’avais pas d’arme et les mains liées dans le dos de toute façon. Donc on marchait, jusqu’à ce qu’un garde trébuche sur une pierre, le gros coup de pot quoi. Là, j’ai pas hésité, ça pouvait pas être pire… Je lui ai mis un coup de pied dans le dos et il est tombé à terre. Les armes que les gardes portaient, c’étaient des armes d’apparence, des trucs pas dangereux pour deux sous. Pourtant, y’en a un qu’a dégainé son épée et qui s’est retourné, donnant au passage un coup horizontal. Je me suis baissé, assez rapidement avant de me relever juste après que la lame me soit passée au dessus de la tête.


Raté !

Le garde a pas aimé, mais je lui ai pas laissé le temps de grogner. Ma tête heurta son nez. Il se plia en deux et je sautai, genou en avant pour le mettre à terre. Pas de temps a perdre, fallait que je me libère avant que d’autres gardes arrivent. Là, j’ai trouvé ça marrant. Toujours les mains liés dans le dos, je me suis collé de dos a un garde avant de sauter en arrière, mes mains se retrouvant au niveau de sa gorge. Avec mon pouce, j’avais trouvé LE point qui le ferait tomber dans les cinq secondes.

Effectivement,il s’écroula à mes pieds. Le dernier garde avait enfin dégainé son arme. Je le connaissais celui-là, il avait fait parti de mon service pendant deux semaines. Il leva son arme pour l’abattre verticalement, mais je mis mes mains sur la trajectoire du coup. J’avais pas bien négocié le placement… Soit je me retrouvais avec une main en moins, soit j’étais libre. Je tournais la tête serrant les dents… je n’avais rien !

Le garde, qui n’avait pas compris la manœuvre marqua un temps de pause. C’était l’occasion pour moi de le mettre à terre ! Je fis un grand pas vers lui et lui mis un coup de coude dans la trachée, suivi d’un autre dans le nez. Le nez, c’était génial comme zone. Péter le nez, c’était peut-être pas très classe, mais d’un point de vue tactique c’était super ! Le mec en face était désorienté ! Enfin bref, là en l’occurrence, il titubait alors je lui ai pris son arme et lui ai mis un coup de pommeau derrière la tête.

J’attachais l’arme à ma ceinture. Si le tranchant n’était pas top, l’estoc était bien là ! Toute la cour avait été témoin de ce qui venait de se passer. C’était pas le moment de traîner ! Je fonçais vers la station Shinra la plus proche, pris le premier vaisseau qui partait et zoum.

Voilà, c’était comme ça que j’étais arrivé dans cette Cité du Crépuscule. Sans argent, sans lieu où habiter, je n’étais plus rien. Déambulant sans réel but dans les rues de la ville, j’ai fini par piquer des trucs pour me nourrir et me vetir. Je n’avais pas le choix. Plus le temps passait, plus je volais des trucs dans les échoppes de la ville, jusqu’à me trouver des petites techniques…

Un matin, en sortant d’un magasin de vêtements, je suis tombé sur un autre voleur, couteau à la main. Il me regardait, haineux. Je ne le connaissais même pas ! Ce qui m’inquiétait, c’était que sur moi, je n’avais rien. Alors, s’il avait décidé de venir me planter, ben… Ce serait dur pour moi de me défendre.


Mec, … ça fait un bout de temps que tu voles des trucs dans le coin… Tu sais que t’as rien a foutre là ?

Et c’est ce qu’il se passa. Armé, il se jeta sur moi et je n’eus que le temps de faire une roulade pour m’échapper. Je me relevais, lui faisant au passage une balayette et il tomba lourdement sur le sol, lâchant son arme. Je la récupérais et me mis au dessus de lui, la lame contre la gorge.

Désolé, « mec ». Il semblerait que tu te voies dans l’obligation de me tolérer dans ces rues.

Je me relevais, et m’éloignais de mon agresseur. Il se releva, marmonna un truc inintelligible avant de s’enfuir en courant. Je pouvais pas me douter qu’il faisait partie d’une bande de plusieurs gens comme lui.

Du coup, il est revenu environ une semaine après. Mais là il était avec des potes à lui. Ils avaient dû me pister, parce qu’ils sont arrivés pile au moment où j’étais dans la ruelle. Celle près de la place des fêtes. Il faisait tout noir, normal, et j’étais cerné. Y’en avait partout ! Sur les toits, devant et derrière moi… Là je pouvais pas trop faire le malin, parce qu’au premier faux mouvement, je me retrouvais transformé en passoire.


Toi !

Les gens de devant s’écartèrent pour laisser passer un homme. Il était grand, assez costaud, des cheveux bruns lui tombant sur le visage. A sa ceinture, il portait deux grands pistolets. Non, là, j’étais cuit. Il s’approcha de moi, jusqu’à n’être plus qu’à un mètre et s’arrêta.

Tu sais… Bien que toute cette ville appartienne a la Coalition Noire… Là, t’es sûr notre territoire.

Ravi de l’app…

Trou noir. Je suis tombé sur le sol, et on m’a emmené. Lorsque je me suis reveillé, j’étais attaché à une chaise, pieds et poings liés. Je pouvais me débattre, ça ne servait à rien. Il faisait sombre dans cette pièce. De la mousse couvrait les murs, je devais être sous terre. En fait, ça ressemblait un peu aux cachots du Palais des Rêves. Ils avaient du faire appel au même décorateur. La porte s’ouvrit, et mon cher monsieur muscle rentra dans la pièce. Armé d’un tout petit couteau, il s’approcha de moi.

Alors… tu fais parti des frogs, c’est ça ? Vous voulez nous prendre notre territoire ?

Les Frogs ? Mais… quel nom ridicule ! Non je ne fais pas partie d’un groupe ! Et je n’en ai rien à faire de votre territoire, gardez-le !

Il se sembla pas aimer la réponse. Il s’approcha encore plus de moi et me mis un violent coup à la tête.

Tu sais… je n’aime pas du tout qu’on se moque de moi.

Mais… Je, je ne me moque pas de vous ! Je suis juste un… réfugié politique si vous voulez, je n’ai plus rien, alors il faut bien que je mange !

T’es sur que tu te fous pas de moi ?! Quelqu’un comme tu prétends être ne serait pas aussi doué !

Aussi doué ? Hé, j’ai une copine !

Il serra le poing avant de me frapper avec dans la tempe. Dieu, que ça faisait mal ! Il recommença me frappant cette fois-ci sur les lèvres. Elles éclatèrent, laissant s’écouler un mince filet de sang sur mes habits.

T’es pas vraiment dans la meilleure position pour jouer, là ! Dis-moi pour qui tu bosses !

Mais je vous l’ai déjà dit ! Je ne travaille pour personne ! Je veux juste manger, et si possible retourner à l’air libre.

Il rit. Retourner dehors ? Ce serait dommage ! Je ne te connais pas, mais tu m’as l’air bon. Alors, ouais, c’est peut-être un peu osé de te demander ça après ce qui vient de se passer mais… ça te dirait de te faire un sacré paquet de fric ?

Et quelques semaines après, nous voilà qui sortions d’une épicerie, des sacs remplis de provisions. Il avait raison, seul, je n’aurai jamais pu m’enrichir aussi rapidement. J’y avais vraiment gagné à accepter sa proposition. J’avais de quoi manger, je ne dormais plus dehors, je n’avais plus non plus besoin d’entrer chez les gens pour me laver…

Dans notre repaire, il y avait une femme qui m’avait enseigné l’art de la magie élémentaire. C’était très utile ! Jamais je n’aurais cru pouvoir maîtriser un tel pouvoir ! En dehors de la Coalition Noire, je ne craignais plus rien ni personne ! C’en était devenu trop facile que d’aller cambrioler les habitants de la ville !

Je vivais une vie bien loin de tout ces ennuis que j’avais eu au Palais des Rêves… J’étais devenu plus fort, plus rapide… J’étais devenu quelqu’un d’autre. Pour la première fois depuis longtemps j’allais être fier de moi ! Et aujourd’hui, nous allions commettre LE vol qui nous rendrait définitivement riches.

Ça allait se passer en centre ville. Il était tôt le matin, il n’y avait pas encore de lumière dans les habitations. On nous avait donné rendez-vous non loin de notre cible, dans une petite ruelle pour le briefing.


Alors, vous deux vous allez monter sur les toits et nous couvrir, ok ? Vous, et vous, vous resterez autour de la banque et vous nous préviendrez si ça tourne mal. Soyez attentifs ! Il ne faut pas que ça merde ! Ok ?

Oui, Boss !

Bien ! Tu viens Raphaël ?

Ouais.

Nous montâmes sur le toit de la banque. Le but était de s’introduire dedans par le toit pour éviter l’alarme. C’était même pas sécurisé ! Une fois passé la porte, on pourrait faire n’importe quoi qu’aucune alarme ne retentirait ! Quelques explosifs plus tard, le plafond s’écroulait et nous pouvions rentrer.

On se dépêche ! Le bruit a du réveiller toute la ville ! Il faut qu’on soit partis avant qu’ils ne se ramènent !

Nous plaçâmes d’autres explosifs sur la chambre forte, et les fîmes exploser. La porte céda et nous rentrâmes sacs a la main prêts a les remplir de munnies. Une fois que la chose fut faite, nous entendîmes des coups de feu de dehors. A croire qu’il y avait eu des gens beaucoup trop curieux. Je pensais que c’étaient nos gars qui étaient en train de faire leur boulot, mais lorsque je vis entrer des gardes de la coalition, je compris que nous étions dans la merde.

Rendez-vous !

Euh, non ?

Le Boss sortit ses deux flingues et se mit a fusiller toute personne entrant dans la banque.

Cours ! Retourne dans la chambre forte, y’a un passage qui mène aux souterrains !

Je m’exécutais et trouvais le passage. C’était étroit et passer avec les sacs nous serait impossible. Je lâchais donc notre butin et m’engouffrais dans le passage. Ça menait aux égouts… Ça sentait mauvais, c’était l’horreur. Le Boss tenta alors de me suivre, mais il ne voulait pas lâcher les sacs. Du coup, il était coincé.

Raphaël ! Aide moi !

Je m’approchais de lui, mais une lance le transperça. Il allait mourir. Je le regardais dans les yeux, alors qu’il était transpercé de part en part. Il était tétanisé, ne pouvait plus bouger… Alors, j’ai pris les sacs, et j’ai courru. J’ai courru sans m’arrêter sans trop savoir où j’allais. Lorsque je sentis qu’il n’y avait plus personne derrière moi, je m’arrêtais un peu pour souffler. Je fis le point.

Tout devait bien se passer, mais des gardes de la coalition ont débarqué, et ont commencé à tuer tout le monde. Il y avait forcément des survivants… Je devais les retrouver et au plus vite ! Dans les égouts, je continuais ma route jusqu’à trouver une sortie portant le numéro trois. Si je ne me trompais pas, cette sortie m’aménerait directement à côté de notre repaire. Je sortis, donc, et marchais en direction de notre planque. La porte était ouverte. Pourtant d’habitude, on pensait a la verrouiller…

Non, c’étaient les survivants du casse qui avaient oublié de fermer derrière eux. C’était sûr ! Je rentrais dans le bâtiment, et commençais a chercher les réscapés. Au mieux, nous serions une dizaine. Dans le pire des cas…

J’arrivais dans le grand salon qui tenait lieu de salle de briefing. Là, plusieurs corps de mes anciens collègues jonchaient le sol. Je commençais a avoir peur. Les soldats de la coa étaient venus jusqu’à nous ? Ils nous avaient pistés !? Quelle bande d’imbéciles !

Un bruit… sale se fit entendre dans un coin de la pièce. C’était Marcus, un des notres. Je m’approchais de lui et vis que son plastron était tacheté de sang. Sa gorge était tranchée, et il essayait de stopper l’hémorragie avec ses mains. C’était trop tard, lui aussi allait mourir. Pris de faiblesses, il s’éffondra vers l’avant et je vis que ses jambes étaient liées. Ils étaient là !

Un homme sortit d’une salle adjacente. Il était armé d’un coutelas taché de sang. C’était celui de mes anciens alliés. Mon cœur battait très vite, mon souffle était court, j’allais moi aussi mourir ? Je serrais le poing et il s’approcha de moi.


Allons, allons. Reste tranquille. Je ne te veux aucun mal, Raphaël.

J’eus un sursaut. Il connaissait mon nom ! Comment est-ce qu’il le connaissait ? J’étais sur mes gardes. S’il le voulait, il pourrait me tuer tout de suite.

Mais pour être sûr de ce que je fais…

Très vite, il se mit en garde et me fonça dessus. Je n’eus que le temps de saisir ma rapière et de la brandir devant moi pour parer un coup vertical. Il fallait que je réagisse. Je fis un bond en arrière avant de tenter une contre-attaque qui échoua. De ma main libre je décris un petit cercle et cinq pics de glace foncèrent sur mon ennemi. Il les brisa de son arme un par un, très vite avant de tenter de me couper le bras. Je me tournais pour éviter le coup, mais il me frappa avec la garde de son arme me faisant perdre l’équilibre. Je tombais sur le canapé.

Ouais, faut voir. T’as encore du progrès a faire. Mais ça devrait aller. Félicitations, t’es pris.

Je suis… pris ?

Ouais, maintenant tu vas me suivre. Et vite, je tiens pas a me faire tuer !

Je comprenais plus rien. Il me tendit la main pour m’aider a me relever et me demanda de le suivre. Nous sortîmes alors du bâtiment, et nous marchâmes dans les rues de la cité du crépuscule. Tout les gens nous craignaient, fermaient les portes de leurs habitations dès que nous passions. Moi, je ne pouvais que le suivre. Il me tuerait si je m’échappais.

Nos pas nous menèrent au Manoir. Ce dangereux manoir que personne n’osait approcher. Celui que l’on m’avait recommandé de ne jamais aller, de ne jamais approcher… La Quartier Général de la Coalition Noire. Passé ce bois, ce serait le point de non retour. J’étais mort. Je le savais. Les mondes pouvaient désormais compter une personne en moins, car d’ici quelques minutes, peut-être quelques heures si j’ai de la chance, je ne serais plus.

A l’intérieur, plein de soldats comme ceux qui nous ont attaqués il y a de cela quelques heures. Ils voient, peut-être même que certains me reconaissent, mais personne ne parle. Silence de mort. On m’emmène dans une petite salle, on m’asseoit sur une chaise et on me demande d’attendre.

Un homme assez rond entre dans la pièce et s’asseoit en face de moi. Dans sa main, des dossiers. Il les pose sur la table et les feuillette.


Hum… Raphaël Sorel, ancien garde de Sa Majesté le Prince, et depuis peu, ancien membre du groupe de voleurs de la Cité du Crépuscule.

Il sourit.

Vous êtes ici parce que la Coalition Noire s’intéresse beaucoup à vous. Disons que sans le vouloir, vous avez réussi à passer les tests d’admission.

Quoi ? C’était la meilleure. La Coalition s’intéressait à moi ? Mais comment me connaissaient-ils ?

Vu votre tête vous ne devez pas être au courant. La Coalition Noire sait tout. Elle surveille le moindre recoin de la ville. Ainsi, nous avons eu le temps de vous étudier, et nous avons décidé que vous feriez un très bon coalisé. Naturellement, pour avoir toutes nos chances, nous avons dû vous séparer de vos anciens équipiers. N’y voyez là rien de personnel.

Je ne savais quoi dire. Tout ce que je savais, c’est qu’à nouveau, je n’étais plus personne. Je ne connaissais rien des engagements de la Coalition Noire, mais… je ne pouvais pas continuer a vivre seul, errant dans les rues de la ville et fuyant a chaque fois que ma route croiserait celle d’une patrouille. Et puis a y choisir, c’était comme faire un choix entre la vie et la mort. Je n’avais pas le choix. J’acceptais.

Bien, je vais vous demander de me suivre, je vais vous emmener à vos quartiers. Là, vous trouverez tout ce qu’il vous faut.

Il se leva et je fis de même. Je le suivis dans les couloirs et dans les escaliers pour finalement nous arrêter devant une porte.

C’est ici. Tenez, prenez cette clé. Bienvenue dans votre nouveau chez vous. La seule condition pour que vous restiez, c’est de faire le travail qui vous est demandé. Au revoir.

Et il partit, me laissant seul devant la porte. Je la deverrouillais et j’entrais. Je m’assieds sur le lit et posais mes mains sur mon visage. Je n’étais pas vraiment à l’aise, mais je n’avais pas le choix. Finir avec une balle entre les deux yeux ne me plaisant pas tant que ça. Je me levais, ouvris l’armoire et pris quelques vêtements. Ils étaient plutôt luxueux. Du tissu de bonne qualité, oui, ça changerait des habits que je porte d’habitude. Et du cuir ! Du très bon cuir noir qui faisait un très joli pantalon. J’enfilais mes nouveaux vêtements, et pris un chapeau qui était posé sur une commode, le posant délicatement sur ma tête. Je me regardais dans un miroir, on aurait dit que je n’avais jamais quitté le Palais des Rêves !

Même si c’était du superflu, ça me faisait plaisir. Mais j’avais la désagréable impression que l’on m’achetait, qu’on allait se servir de moi… Maintenant, je suis de la Coalition Noire… Encore un groupuscule, un nouveau chef … Allais-je encore changer un jour ? C’était comme si ma vie était destinée a se répeter, ne me laissant jamais l’occasion de briser la boucle…

Enfin… si je voulais, je pourrais m’échapper plus tard. Quitte à mourir lors des retrouvailles.


Questions

1)Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ?
Oui.

2)Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ?
Un serpent ?

3)Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ?
Il est fidèle envers les personnes qu’il connaît bien.

4)En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales.
Amical avec le groupe de voleurs par exemple.

5)Quelle est la devise de votre personnage ?
Ce qui est a toi est a moi.

6) Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points forts et points faibles?
7) Pourquoi incarner ce personnage ?





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Tentative de corruption, tu maltraites le code de la fiche, tu commences par « aujourd'hui » et tu ne finis pas par « VDM ». Le seul truc à garder c'est le kit en fait. Donc voilà, je note pas.


Bon, plus sérieusement, je te l'ai dit hier, je savais pas quel grade te donner. Là je vais essayer de faire un commentaire plus ou moins construit.

Ce que je remarque, c'est que l'histoire est bien présente, le caractère aussi, mais le physique déjà, beaucoup moins. En fait on sait qu'il a peu de muscles, la couleur de ses yeux et cheveux, qu'il a un futal en cuir et un chapeau. C'est monstrueusement précis tout ça, ouais ouais ouais. Je veux dire, si je ne connaissais pas le personnage et sans avoir de kit, je n'aurais franchement pas su me le représenter tel qu'il est. Faut quand même savoir que le test rp, faut quand même que les descriptions y soient bien présentes. Dans le sens où c'est un genre de fiche qui permet de ne pas tout déballer sur son histoire. Enfin ça va, on peut se le représenter quand même, c'est pas en « bloc » puisqu'il y en a au début et à la fin.

Je vais parler du caractère que j'ai bien aimé. Ouais, en fait, ça m'a surpris de te voir jouer un personnage comme ça. Peut-être que je l'aurais vu un peu plus séducteur dans le test. Il y a de l'humour, le style est plaisant, de ce côté y a pas à dire. Le truc, c'est que tu ne le tiens pas jusqu'au bout. Alors c'est certainement pour montrer plusieurs facettes de sa personnalité, mais au fur et à mesure de la lecture, c'est une style plus simple.

En fait, ce qui me gêne le plus dans ta fiche, c'est la fin. Quand les voleurs engagent Raphaël, ça me semble bien, il a pas de maison, pas d'ami, que dalle et se lie donc d'amitié avec eux par la suite. Ça c'est cool. Par contre, il est clairement forcé par la coalition et on comprends qu'il doit oui pour pas clamser. Sauf qu'on sait rien de ce que le personnage pense de tout ça au final. Il émet l'hypothèse de s'enfuir, mais sinon, nada. Parce que tu vas jouer un membre de la coa, ok, mais là, l'idée que je m'en fais, c'est un gars qui ne sera pas franchement fiable, prêt à se tirer à la première occasion. Si tu avais continué un peu plus, peut-être que j'aurais mieux cerné la chose, mais bon, tu peux très bien vouloir le faire en rp.

Je vais pas tergiverser très longtemps, parce qu'en soit, j'ai bien aimé lire cette fiche. C'était agréable, facile à lire, pas lourd, non c'est cool. Comme j'ai dit, le petit bémol, c'est que vers la fin, on retombe sur un style que tu utilise plus souvent, je préfère le début sur ce point là ^^

Je te donne Commandant, parce que c'est ce qui me semble juste. Ouep, plus qu'à faire ta fiche de compétences que je m'occuperais aussi de valider pour le coup.

Fiche validée.
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