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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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    C'était la grosse tuile, on venait d'informer Samuel qu'un voleur venait d'agir à l'intérieur du Quartier Général. Personne n'a eu le temps de lui dire quel était l'objet spolié, il était parti de suite après qu'un des hommes présents l'ait reconnu. En effet, d'après ce témoin, tout portait à croire qu'il se rendrait à la Cité des Rêves, là où se situe un fort réseau de vente sous le manteau.

    Si Jetstream ne savait pas s'il était concerné par tout cela, il décidait d'agir avant qu'il soit trop tard, les butins sont toujours très vite revendus et après, c'est foutu. Paraîtrait même que le cambrioleur soit particulièrement connu. Pourquoi ne l'avoir jamais arrêté dans ce cas ? Simplement parce qu'à chaque fois que l'on tombe sur lui, il a les poches vides. Ni butin, ni argent, rien qui ne dit que cela puisse être lui. Toujours est-il que s'il avait agi contre le Consulat plus tôt, il y aurait peu de chance qu'il court encore dans les rues. On ne peut laisser un tel individu s'échapper, même sans preuve. Sa renommée vient bien de quelque part.

    La Cité des Rêves donc, il n'avait pas fallu très longtemps au consul pour s'y rendre et l'avantage qu'il aura ici, c'est qu'il est en terrain allié. Samuel n'était pas idiot et n'allait certainement pas appeler la garde de la ville seulement pour un vol. Surtout que si on apprend que le Consulat s'est fait dérober un objet précieux, ça risque de mal passer.

    Maintenant se pose le problème de la connaissance des lieux. Jetstream avait encore du mal à se repérer au Jardin Radieux, là où il vivait désormais, alors Paris, ce n'était même pas la peine d'y penser. Heureusement, il y a toujours moyen de régler les soucis et il avait déjà une piste ! L'auberge de... C'est quoi le nom déjà ? Samuel marchait sur les routes pavées en essayant de se rappeler du nom de l'établissement, mais pas moyen de remettre le doigt dessus.

    « L'auberge au pif ! » disait-il en hurlant.

    Tellement fort que nombre de passant se sont retournés vers lui pour le regarder comme si c'était un ahuri. Maintenant qu'il a le nom, il fallait savoir où elle se trouvait cette auberge. Justement, un garde en armure passait par là, autant lui demander, ça sera toujours ça de gagné.

    « Excusez-moi, l'auberge au pif, elle se trouve où ? »

    « L'auberge au pif ? »

    « Oui, c'est ça. »

    « Y a pas d'auberge qui porte ce nom ici, vous devez faire erreur. »

    « Hein ? »

    C'était la meilleure celle-là, la seule piste qui s'avère fausse et si ça se trouve, Samuel n'est même pas dans le bon monde. C'est la grosse tuile parce qu'un voyage en gummi, c'est pas gratuit et s'il ramène rien pour le Consulat, ils vont pas être contents. Quitte à s'être déplacé, autant visiter un peu, ça fera de mal à personne.

    Il déambulait comme ça, dans les rues en regardant les étales, passant devant Notre-Dame, très beau monument d'ailleurs. C'est à ce moment que le consul est tombé nez à nez avec un homme croisé plus tôt dans la journée, le témoin qui lui a dit d'aller dans l'auberge. Ni une, ni deux, il courut vers lui, l'attrapa au col et le colla contre le mur derrière en faisant pression sur sa gorge avec son avant-bras.

    « Mais arrêtez, arrêtez ! »

    « J'arrête rien, par contre, faut penser à cesser de prendre les gens pour des cons, surtout s'il s'agit de moi. »

    « D'a... d'accord , mais lâchez-moi. »

    « Certainement pas, pourquoi m'avoir donné une fausse piste ? »

    « Mais non, j'ai dû me tromper, c'est tout, aïe. »

    Samuel était prêt à le croire sur parole, l'erreur est humaine, sauf quand il remarqua un sac bien lourd au pied de l'homme.

    « C'est quoi ça ? »

    « C'est rien, c'est rien !! »

    « Donc ça pose aucun problème si je vérifie ? »

    Avec son pied, le consul remua un peu le sac qui n'était pas fermé pour y voir un coffret avec un sceau du Consulat.

    « Comme c'est marrant. »

    Samuel arrêtait de presser la gorge de l'homme, mais le retenait par le col et il attrapait le sac.

    « Tu vas me suivre. »

    Il le traîna jusqu'à l'auberge la plus porche, ils sont allés jusqu'au fond de la pièce et Samuel força le voleur à s'asseoir en face de lui.

    « C'est bon maintenant, vous avez récupéré ce que vous vouliez, non ? »

    « Parce que tu penses sincèrement que tu vas t'en tirer aussi facilement ? » disait-il en posant le sac à ses pieds.

    « Et pourquoi on est ici d'ailleurs ? »

    « Pour que tu ne puisses pas te sauver et disparaître dans la foule, ici, j'ai toutes les chances de te rattraper si tu tentes la fuite. »

    Le cambrioleur ne disait rien, acculé, il préférait jouer le silence. Une bataille du regard prenait alors place, Samuel attendait, patiemment, il ne dira rien tant que son prisonnier parle ou essaye quelque chose. C'était pesant, moins pour le consul, mais pesant tout de même.
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    Pamela se retrouva dans un monde qu'elle ne connaissait pas mais elle le trouvait juste splendide. Elle fit quelques pas et vit quelques enfants courir, des jongleurs faisaient leur numéro dans les rues de Paris. Elle s'avança encore un peu et s’émerveilla rapidement en voyant la cathédrale de Notre-Dame. La jeune femme était obnubilé par ce qui se présentait devant ses yeux, en oubliant presque la raison de sa venue dans ce monde.

    Son regard se posa sur tout ce qui s'exhibait autour d'elle, mais le cri d'une femme la sortit de ses rêveries et s'approcha d'elle.
      - Qu'est ce qui vous arrive ?
      - Dans l'auberge, là-bas au bout de la rue. Il y a quelque chose d'étrange !
      - Qu'est ce que vous voulez dire par "étrange" ?
      - Il y a deux hommes, l'un un peu fragile et un autre plutôt impressionnant. Le plus chétif des deux, parait effrayé. C'est bizarre je vous dis !


    Pamela demanda à la jeune femme de la conduire jusqu'à la taverne où se passait une scène un peu effarante. Les rues de Paris étaient pavées faisant trébucher la femme qui tentait de courir dessus elle n'est pas douée ou quoi ?

    Lorsque la rouquine et sa guide d'un jour arrivèrent enfin où se trouvaient les deux hommes. La sorcière remercia l'autre femme qui reprit le chemin inverse pour quitter ce lieu. Pamela entra discrètement sans se faire remarquer, enfila sa capuche et alla s'assoir à une table. Il n'y avait que très peu de clients dans la taverne. La décoration était inexistante, il y avait comme une odeur de poisson frit je n'aime pas le poisson, et puis je n'ai pas l'intention de déjeuner ici. Mais ce qui l'interpella le plus c'est que de là où elle se trouvait, elle pouvait épier un peu ce qui se passait entre les deux hommes.

    Son regard allait de-ci de-là, lorsqu'elle aperçut un sac aux pieds de celui qui était plutôt imposant, elle tenta de voir ce qu'il y avait à l'intérieur et c'est là que son regard se posa sur le visage du gringalet et reconnu la personne qu'on lui avait décrite comme étant le voleur de l'argenterie.

    D'un bon elle se leva, retira sa soutane la posa sur le dos de la chaise et s'approcha du comptoir, emprunta un des plateaux et partit retrouver le binôme qui discutait.
      - Est ce que ces deux hommes aimeraient boire quelque chose ?


    Tout en posant cette question la rouquine dévisageait l'homme plutôt colossal, il était brun, plutôt musclé, des cheveux noir, une cicatrice sur son œil gauche, une barbe et une moustache se dessinaient sur son visage ça va, pas vilain. Il y a pire. Cependant son regard s'arrêta aussi sur autre chose, elle remarqua qu'il avait une épée on va éviter de chercher les embrouilles avec lui.

    Le bandit regardait Pamela sans rien dire et se retourna vers l'autre homme qui lui tourna aussi sa tête vers la jeune femme, mais répondit tout simplement qu'il n'avait pas soif. Profitant du fait qu'aucun des hommes ne la regardaient, elle prit le sac discrètement. Retourna à sa table où elle reposa le plateau reprit son vêtement et ressortit de la taverne, où elle courut le plus vite possible et atteignit une petite ruelle où elle s'arrêta quelques instants le temps de reprendre son souffle.
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    Lorsque Sam a aperçu cette jeune femme, il a été comme absent l'espace de cinq secondes. Il fallait dire qu'elle était plutôt mignonne, même plus que ça d'ailleurs. Ce n'était nullement le moment de penser à la beauté de la gent féminine, il était pour bien plus important, savoir quoi faire du voleur. C'est d'ailleurs ce dernier qui décida de prendre la parole lorsque la serveuse est partie.

    « Z'allez pas m'enfermer juste pour ça quand même ? »

    « Juste pour ça ? Mais tu te fous de ma gueule là ? C'est un larcin et crois-moi, tu vas le sentir passer. »

    « Tout ça pour des couverts, franchement, le Consulat n'a rien de mieux à faire ? »

    « Qu'est-ce que t'as dit ? »

    « Bah, vous n'avez rien de mieux à faire que de vous occuper d'un petit vol de rien de tout ? »

    « Non, avant. »

    « Quoi, vous voulez m'arrêter sans même savoir ce que j'ai dérobé ? C'est la meilleure celle-là. »

    « T'es pas sérieux là, tu as fait tout ça pour des cuillères, des couteaux et des fourchettes ? »

    « Ah non, mais tout de suite, dit comme ça, c'est naze. C'est de l'argent ça, ça coûte bonbon et c'est facile à refourguer au premier péquenot du coin qui veut se la jouer classe. »

    « J'y crois pas, des couverts, franchement... »

    Dépité, le consul voulait tout de même vérifier s'il s'agissait bien de ça en espérant que ce ne soit pas si con que ça. Il se baissa sans quitter le voleur des yeux. De la main, il fendait l'air dans le vide, il comprit vite que le sac n'était plus là. D'un coup, d'un seul, il choppa le cambrioleur au col et le plaqua face contre table, l'étranglant en même temps.

    « Qu'est-ce que t'en as fait !? »

    « Mais c'est pas moi ! »

    « La serveuse ! »

    Samuel lâcha prise et regarda autour de lui, elle n'était plus là. Sale garce, c'était pas le moment pour rendre les choses plus compliquées. Il dévisagea un instant l'homme qui retapait ses vêtements froissés par l'altercation. Forcé de retrouver l'argenterie, il ne pouvait s'encombrer de ce type, même si cela impliquait qu'il s'échappe impunément. Très vite, il se retrouvait dehors, mais pas une trace de la jeune femme.

    « Fais chier ! »

    Il se planta devant la première personne qui passait par là pour lui demander s'il n'avait pas vu une femme suspecte, rouquine et plutôt pressée. Il lui donna une direction approximative, sans attendre, l'épéiste se mit à courir vers là. Mais à perte de vue, aucun passant ne correspondait à la voleuse. Peu endurant, il dut reprendre son souffle à un croisement, il regardait à gauche et à droite. La rousse était là, il ne le réalisa pas tout de suite malgré le fait que ses yeux se soient posés dessus.

    « Oh putain, c'est elle ! »

    Il alla le plus vite possible jusqu'à son niveau, le temps qu'elle remarque qu'il arrivait, c'était déjà trop tard, Samuel était là.

    « Depuis quand les serveuses s'amusent à voler les clients ? »

    Jetstream Sam n'avait pas l'intention de se battre contre elle. Jamais dans sa vie il n'avait frappé une femme et il aimerait que cela reste ainsi. Seulement, s'il est forcé de le faire pour protéger les biens du Consulat, ainsi soit-il.

    « Rends-moi ça, crois-moi, tu n'as pas envie de t'embarquer dans quelque chose qui te dépasse déjà. »

    Sur ces mots, il plaçait sa main gauche sur le fourreau de son épée, l'index sur la gâchette intégrée. Dès lors, il était prêt à dégainer, à montrer qu'il récupérerait l'argenterie de gré ou de force. Ses yeux se plongeaient dans ceux de la rouquine, cherchant la moindre émotion qui pourrait la trahir, mais il ne voyait rien, il attendait.
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    Pamela tentait de reprendre son souffle, adossé à un mur d'une bâtisse dans la ruelle où elle aurait espéré être tranquille, mais malheureusement, ce ne fût que de courte durée quand elle reconnut une voix qui lui était familière et se redressa.
      - Depuis quand les serveuses s'amusent à voler les clients ?

      - Vous avez sérieusement cru que j'étais serveuse ? Franchement avec une dégaine pareille ? Non et puis soyons sérieux deux minutes. J'ai du boulot, tu me laisses passer et je m'en vais.



    Alors qu'elle allait esquiver la grosses brute qui était à présent en face d'elle, il posa sa main sur son arme, ça sent le sapin ? Méfiante, elle recula un peu et se cogna au mur qui était toujours derrière elle. Ce coup-ci, ça sent vraiment le sapin.
      - Rends-moi ça, crois-moi, tu n'as pas envie de t'embarquer dans quelque chose qui te dépasse déjà.

      - Ne sois pas idiot. Tu va faire quoi là ? Me couper en rondelles ?



    La jeune femme ne voulait pas lui montrer qu'elle était une sorcière. Si elle tentait de se servir de sa magie, ça pourrait finir dans un carnage monstrueux. Un homme de sa corpulence pourrait juste l'anéantir en quelques secondes. Je tiens un peu à ma vie moi. En essayant de ne pas lui montrer qu'elle avait peur, elle donna un coup d'épaule dans le corps robuste de l'homme face à elle et commença à partir. Mais s'arrêta d'un coup et fit volte-face.
      - Ou bien...



    Plutôt que d'éviter la confrontation Pamela tentait de jouer de ses charmes pour obtenir le butin qu'elle avait récupéré avec beaucoup de facilité. Cet imbécile n'allait tout de même pas foutre son plan en l'air. Elle espérait pouvoir le faire craquer et ainsi repartir avec son trophée... Maintenant il fallait juste le rendre un peu plus docile.


    Elle se rapprocha de lui, tout en posant une main sur son corps d'athlète pour ainsi le forcer à lui faire face. Elle secoua légèrement sa toison, faisant ainsi retomber quelques mèches rousses sur le visage de l'homme qui laissaient échapper un doux parfum de rose.


    Pamela plaça son visage à quelques centimètres de celui de l'homme, deux doigts sur sa joue et lui chuchota quelques mots d'une voix encore plus douce.
      - On peut essayer de trouver un compromis ? Rassurez-vous, je ne vous propose pas un truc malsain. Alors t'en dis quoi "Super-Mec" ? Je n'ai pas pour habitude de badiner de la sorte, mais il faut que je flatte son égo, sinon je peux dire adieu au magot...



    Elle espérait avoir trouvé les bons mots pour le rendre le plus obéissant possible. Il fallait qu'il succombe, et elle escomptait que cela marche comme sur des roulettes. Elle n'avait pas d'autres idées qui pouvaient lui traverser l'esprit, là à cet instant.

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    Fourbe et lâche, cette femme usait de ses atouts pour piéger Samuel et sans dire un mot, il se laissait faire. Elle qui parcourait son corps avec ses mains douces, son visage s'approchait lentement du sien avec ce magnifique sourire. Trouver un compromis, c'est ce qu'elle disait vouloir. Le consul n'avait jamais eu de femme dans sa vie, enfin, aucune épouse ou compagne. Bien sûr, il connaissait les plaisirs de la chair, mais il était solitaire, sans famille. Des mots qui sonnaient agréablement à ses oreilles, des idées naissaient dans l'esprit de cet homme quand soudain, il attrapa la main de cette femme et d'une prise simple, il posa sa seconde sur son épaule.

    Elle était bloquée un bras en arrière et Samuel faisait pression sur son épaule. Un simple mouvement brusque pourrait lui déplacer un os, elle avait tout intérêt à ne pas faire la maligne.

    « T'as quand même pas de chance de tomber sur un gars intègre. Si tu crois que je vais renoncer, c'est que tu me prends vraiment pour une bille. »

    Il n'était pas réellement énervé, qu'elle pense qu'il puisse se faire piéger ainsi n'était pas ce qu'il préférait, mais ce n'est pas la première fois qu'il tombe sur un voleur.

    « On pourrait te couper les mains pour ce que tu as fait, mais je ne suis pas comme ça. »

    Il lâchait prise en prenant bien soin de récupérer le sac avant qu'elle ne prenne la fuite. Il remarqua d'ailleurs que des passants s'étaient arrêtés pour savoir ce qu'il se passait.

    « Hey, allez voir ailleurs si j'y suis ! »

    Jetstream n'avait jamais apprécié cet effet de meute qui se produisait à chaque petit événement. C'était du pur voyeurisme, un truc qu'il détestait fortement. Surtout que là, il était loin d'être en tort, mais tout le monde se dirait qu'il abuse de sa force contre une femme sans défense. Samuel n'avait pas l'intention de la laisser partir aussi vite. Bien sûr, dans sa tête, c'était déjà tout vu, il n'appliquerait aucune sanction contre elle. Une si jolie femme, ce serait dommage et il était clairement sous le charme, bien que ça n'aille pas plus loin.

    « Il va falloir que tu m'expliques, comment une belle femme comme toi devient une voleuse ? Il y a tellement de moyens plus nobles pour vivre. Regarde moi, je suis au Consulat, c'est cool, on a tous une passion commune, faire vivre les arts. »

    Il se fichait royalement de lui apprendre qu'il était consul, ce n'était pas un secret d'état. Peut-être que ça la fera cogiter un peu.

    « Après, si tu veux continuer comme ça, c'est pas mon problème, mais reste à l'écart du Consulat. On a aucune limite quand il s'agit de réaliser nos buts ou pour défendre nos biens. »

    Il parlait beaucoup trop et s'en rendait compte, mais il n'avait pas envie qu'elle parte maintenant. Elle avait quelque chose, il ne savait pas quoi, mais il sentait que ce n'était pas qu'une simple voleuse à la tire. Peut-être qu'elle était simplement paumée, comme il l'a été un long moment avant de trouver des frères et sœurs capables de partager les mêmes goûts.

    « L'art, c'est ce qui fait tourner les mondes et même si nos méthodes peuvent parfois être discutées, c'est foutrement plus respectable que le vol. »
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    Pamela s'était trompée sur tout la ligne. Elle n'avait pas réussit à attendrir son interlocuteur, il venait même de lui faire une prise un peu spéciale qui faisait penser à la jeune femme à une clef de bras et c'était plutôt douloureux.


    Lui faisant un petit laïus sur l'intégrité et la malhonnêteté. La jeune femme fût légèrement vexée de ne pas avoir pu en venir à bout. Alors qu'il lâchait son bras et après avoir repris son bien, des passants étaient arrivés, qu'il envoya bouler en bonne et due forme.


    Pamela trouvait cet homme dont elle ne connaissait toujours pas le nom, tout à fait charmant et un peu menaçant, il était à deux doigts de me péter le bras, faut pas que j'oublie moi. Mais elle l'écoutait parler, elle le trouvait fascinant.


    Il n'était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds, ça elle s'en était rendue compte. Cependant au fil de la discussion, elle apprit qu'il était au Consulat, à cet instant les yeux de la jeune femme se mirent à briller de mille éclats, elle trouvait cela juste merveilleux d'être là-bas.


    Plus ils discutaient et plus la rouquine tombait sous son charme. Il aurait très bien pu partir après avoir récupérer le sac avec l'argenterie, mais non. Il restait là et bizarrement, Pamela n'avait pas envie de le quitter. Du moins pas maintenant.
      - Hey, "Super-Mec", je ne suis pas qu'une simple voleuse.



    Après avoir prononcé ces quelques mots, elle fit entendre un bruit sourd provenant des doigts de sa main droite, tout en tournant son poignet. La façon dont ses pauvres ont été malmené un peu plus tôt, ils avaient besoin de craquer.


    Elle fit claquer ses doigts et une étincelle qui se transforma en une petite flamme vint se poser dans le creux de sa main. Ses yeux se mirent à luire de la même teinte que ce brasier qui dansait sur sa peau.
      - Moi aussi je peux être dangereuse.



    Faisant claquer de nouveau ses doigts, ses yeux reprirent leur couleur d’origine et la flamme s'évapora sans un bruit. Claquant des talons, elle se retourna. Légèrement dépitée parce qu'elle n'avait pu récupérer son butin. Elle repartit pour rentrer chez elle.
      - À bientôt, "Super Mec". ajouta-t-elle en se retournant une dernière fois vers lui, avec un clin d'œil
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    « À bientôt, "Super Mec". »

    « Hey, c'est Samuel. » disait-il sans réfléchir.

    Il la regardait partir ainsi, elle s'éloignait peu à peu et disparaissant dans la foule. Il réalisa à cet instant qu'il n'avait aucunement envie qu'elle parte. Non pas parce qu'elle a voulu le voler, mais parce qu'elle l'intéressait. Si mystérieuse comme ça et il ne connaissait même pas son nom ! Il se mit à courir pour arriver à son tour parmi les passants. Il y avait trop de monde, impossible de voir à plus de trois mètres.

    Il se résignait déjà, il n'allait pas la retrouver maintenant, ni même plus tard s'il ne sait pas qui elle est. Une grande déception se fit ressentir sur le coup, mais bon, il sentait que ces choses-là n'étaient pas pour lui de toutes manière. Il n'avait que très peu de temps pour lui-même déjà et des enfants comptaient sur lui, ils étaient sa priorité.

    Samuel observait le sac dans lequel se tenait le coffret avec l'argenterie. Tout était en place, il ne manquait rien et c'était tant mieux ou dommage, il aurait eu une bonne raison de la chercher. Ce n'était pas un coup de foudre, mais parfois, sans savoir pourquoi, il y a des personnes avec qui on veut rester sans les connaître. C'est une genre de confiance qui s'installe tout seul, même si là, c'était quelque peu différent, elle a tenté d'abuser de lui ! Il aurait pu accepter sans lui donner ce qu'elle désirait ensuite, oui, mais ce n'est pas dans son style.

    Cette argenterie devait valoir beaucoup, beaucoup, beaucoup d'argent. Samuel ne pouvait s'empêcher de penser à tout le bien qu'il pourrait faire avec la somme qu'il en gagnerait. Ne serait-ce que pour les orphelins. Non ! Il va rendre ça au Consulat ! Il trouvera des moyens de les aider encore plus. S'il se met lui aussi à voler, comment pourrait-il inculquer aux enfants que c'est mal ?

    Bref, il était temps pour le consul de rentrer au bercail...
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    =)

    Hey hey hey =)

    Petit coquinou ! Mais c’est normal ! Les Consuls sont trop beaux pour être célibataires…

    Tout ce qu’on peut dire, en tout cas…

    Et bien…

    Samuel + Pamela = Cœur !

    Exploit accompli, sinon !

    Oui bah ça m’a bien plu ^^, c’est facile à lire, c’est plutôt court mais pas trop. C’est bien, je me suis amusé.

    Les dialogues sont naturels, y a un peu d’humour.

    Non vraiment… J’aime de plus en plus ton personnage, Samuel.

    Et de ton côté, Pamela, je trouve ton personnage extrêmement sexy. Donc je vais juste te suggérer, pour ton prochain personnage, de faire catwoman ou une sirène… Parce que Pamela, je vais quand même la laisser à Samuel.

    Après tu en fais ce que tu veux !

    Donc bon !

    On fait quoi… Normal ?

    Pour Ukistache : 24 xp, 240 munnies et 3 PS… 1 en force, 2 en vitesse.

    Pour Pamela : 24 xp, 240 munnies et 3 PS… 1 en défense et 2 en magie !

    Pamela étant en mission, elle ne paie pas le transport. Par contre, Sam, t'oublieras pas de te retirer 250
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