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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Nom : Nop.
Prénom : Xigbar
Titre : L'Archer.
Âge : Le même que ta mère.
Camp : Errant
Monde d'Origine : Le jardin Radieux.
Race : Simili.
Grade désiré : Bah Maréchal, tant qu'on y est.


Physique

Regarde toi et dis moi ce que tu vois. En soi, une sale gueule. L’imperfection au masculin. Hé, on ne se fait pas une beauté à coup de magouilles. On naît comme ça et puis, le caractère aidant, on vit avec. Visage émacié, musclé mais sec comme un coup de trique, bon sang, il manque quelque part un peu de cette chaire qui plaît aux femmes. Peu m’importe, au fond, quand on n’a pas de cœur, c’est une préoccupation extrêmement secondaire. Je pense malgré tout avoir quelque chose de spécial. Un certain charme. L’œil vif et d’une couleur peu commune. Dorés comme un ciel des Bahamas qui pousserait n’importe qui au stéréotype languissant. Pas mal, hein ? On peut être borgne et balafré mais se taper un reste qui vend du rêve. Quand je vous disais que j’avais quelque chose. Blessures de guerres mises à part, le reste est assez commun. Cheveux corbeaux, long, strié de mèches blanches sorties de nul part, histoire d’accentuer un peu mon côté extra juvénile (vous me faites rire). Je fais peur aux gosses. Bordel, est-ce de ma faute s’ils voient avant tout le côté antipathique que dégage ma sale gueule de chasseur de prime avant de se confronter au doux éclat mordoré de mon œil unique ?

Je déconne.

Pas de douceur qui tienne. Par pitié. Quand on est bien dans ses pompes, le caractère se reflète sur les traits du visage. Il doit être assez aisé de noter mon arrogance et ma perfidie en me jetant un simple coup d’œil. Je cherche les embrouilles et ça se voit, d’accord ? J’ai le regard fuyant, mais pas au point de ressembler à cette bande de rats que constitue la communauté des lâches dépendants. Et à côté de ça, il me reste une part très ferme de moquerie. Ouais. Un sourire, un coup d’œil, et on me catégorise comme ce « sale con sardonique qui passe son temps à se foutre du monde ». C’est trop bon pour moi, les gars. Honnêtement, on ne pourrait mieux me décrire. Je sais que je donne cette impression, et vous savez quoi ? Si je la donne, ce n’est pas par hasard. C’est parce que je l’ai voulu.

Bref. Un corps athlétiques. Dites, les mecs, ça devient personnel, là. Ma gueule, passe encore, tout le monde s’y confronte un jour ou l’autre (j’y tiens). Ce qu’il y a sous le manteau me regarde. Hé. Tout ce que je peux vous dire, c’est que le reste va avec le job. Quand on est sniper, il faut savoir viser, rester calme, être discret et surtout dans mon cas, courir vite. En somme : pas besoins d’une musculature à la Rambo (ce pauvre Lexeaus, bon sang, il se déplace si lentement que s’en est irritant.), le torse de Xemnas ne m’a jamais rien dis. Je suis à l’aise, là, l’agilité prime, je peux me glisser partout. Ouais, forcément, au bras de fer, je ne suis pas le meilleur. Mais franchement. Qu’est ce qu’un gars comme moi, qui se balade les pieds collés au plafond et se meut dans l’espace avec plus d’aisance que n’importe quel spoutnik de la Nasa irait foutre à un tournoi de bras de fer ? A Dix mètres, je te fais ravaler ton bras et ce qu’il y a avec, alors fou moi la paix avec ton body building à la con.

Comme tout membre de l’Organisation qui se respecte, on me voit venir de loin. Autant vous dire que l’uniforme n’est pas d’une extrême discrétion : manteau noir qui tombe jusqu’aux pieds, d’une praticabilité qui frôle le zéro absolu, (pour ceux qui l’auraient oublié, j’ai tendance à inverser très fréquemment mon centre de gravité, notamment au cours des combats, et porter un manteau qui retombe n’importe comment et bloque proprement vos mouvements à un instant critique peut s’avérer extrêmement irritant, croyez moi.) capuche qui dissimule nos traits tout en nous permettant, par une magie improbable, de voir ce qui nous entoure… Le pantalon et les bottes sont moins pires : moulants et adaptés aux mouvements de ce que nous sommes : des combattants. Mais ce manteau, bon sang, avec ses colifichets en métal inutiles et ses manches trop larges… Heureusement que la fermeture éclaire descend jusqu’en bas, ça permet d’aérer un peu le bazar sans avoir l’air totalement stupide. Finalement, puisqu’on est tous vêtu de façon identique, et bien que je ne porte que rarement la capuche, le seul trait de distinction vraiment marquant à ce moment là reste ma voix. C’est à dire que j’ai une oration complexe, assez peu raffinée dans l’ensemble mais qui marquerait n’importe qui. Une oration irritante, paraît il.

En fait, tu sais, ce mec qui te regarde avec un sale sourire scotché sur les lèvres, qui ricane bêtement en se massant l’arrête d’un nez trop fin, comme pour te faire comprendre quelque chose qu’au fond, il ne veut pas que tu comprennes ? Ce type que tu crois pouvoir casser en deux tellement il semble sec. Ce type que tu dépasses de deux têtes malgré son bon mètre quatre vingt.
Ce type qui défierait un ours s’il pouvait se foutre de lui.

Hé ouais, mon pote. Au pire, contentes toi de retenir mon nom. Pour la fois où tu viendras essayer de me casser la gueule. Mais rappelle toi juste d’un truc.

Je cours plus vite que toi.


Question vis-à-vis du Physique :

Xigbar est l'un des rares personnages de Kingdom Hearts à utiliser une arme à longue portée pour se battre (on ne peut pas explicitement parler d'arme à feu.) Il s'agit de deux fusils lasers, qui peuvent fusionner pour créer un seul et unique sniper hyper puissant. Xigbar, de constitution strictement dans la norme, joue largement plus sur la vitesse et sur l'agilité que su la force brute : il n'utilise le corps à corps qu'en cas de défense majeure, mais fait tout pour se tenir à distance de son adversaire, n'hésitant pas pour se faire à utiliser ses capacités de modulation de l'espace. Il peut ainsi modifier les formes dans une certaine mesure, se téléporter et changer son centre de gravité de n'importe quelle manière que ce soit. malgré son œil aveugle, il est d'une extrême précision et ne rate sa cible que rarement. Il travail aussi bien embusqué qu'au grand jour, et copule ses capacités au contexte pour combattre à la fois à la vue et sus de son adversaire que, la seconde suivante, planqué sur une poutre. Xigbar est insaisissable, et ça le rend profondément irritant.


Caractère

Question vis-à-vis du caractère :

On a cru a tord que je n’étais qu’un imbécile. Ne dites rien, je le sais. Nombreux sont ceux qui me considèrent comme un lâche, incapable de voir plus loin que le bout de son nez. Comme un pauvre type qui tape dans le dos des gens en les appelant « mon pote » pour avoir l’air cool, tranquille, à l’aise. Un type qui s’écoute parler au néant. La vérité est ailleurs, bien loin de ces préjugés immondes et strictement sans conséquences (allô, je n’ai pas de cœur, je me fiche éperdument de ce que vous pensez de moi.) Toutefois. Oui. Toutefois, je vais me permettre de vous prendre par la main, comme la bande de gamins aveugles que vous êtes, et de vous y conduire gentiment, à cette vérité, histoire de rétablir certaines notions. La base, si vous voyez ce que je veux dire.

Lâche, peut être. Imbécile, certainement pas. Je serais sincère avec vous, j’ai beaucoup d’ambition. Beaucoup trop d’ambition. Ca m’a parfois porté préjudice. Je ne parlerai pas de mon ancien moi, qui me hante chaque jours de ma pauvre vie de simili dépossédé, mais il est clair que certaines de mes actions, foncièrement impulsées par un besoins affligeant de pouvoir et de puissance, m’ont fait trébucher cruellement. Bien entendu, je ne cautionne pas tout, puisque je déteste perdre. Et je parle en tant que Xigbar. J’ai mûrit, me semble t-il. Je suis relativement impulsif, bien moins que jadis (hurm), et je sais en quelque sorte apprendre de mes erreurs. Au sein de l’Organisation, je suis un genre de bête noire. Je traîne mes guêtres un peu partout, avec désinvolture, ce qui a agace une bonne partie de mes très chères collègues. Je vais vous avouer quelque chose : c’est clairement le but recherché.

J’ai toujours fais parti d’un groupe, d’aussi loin que je m’en souvienne. Jadis, c’était la garde puis l’Organisation. Pourtant, je n’ai jamais aimé recevoir des ordres, et l’insubordination m’est une notion très familière. Comme un masque, je porte les apparences à merveille et assène le sale boulot avec une ardeur superbe du moment que ça peut servir mes intérêts. Intérêts qui, vous le noterez, restent strictement à ma discrétion : je hais profondément les vulgaires commères, incapables d’économiser le fruit de leur dur labeur, et qui dépensent leurs informations comme un chien ronge un os. Ca me dégoûte, même si c’est bien utile. Moi, je suis très économe, et au fondement, très solitaire. Je n’entretiens aucun lien réellement intime, même si certains de mes collègues m’inspirent franchement de la sympathie. Je fais mon chemin seul. On ne peut faire confiance qu’à sois même, sachez le, surtout quand le maître mot est de s’amuser au dépend des autres.

En fait, c’est assez simple. Je suis bon stratège. Bien meilleur par l’esprit que par la force. Bien meilleur calculateur et manipulateur que combattant. Attention. Je ne suis pas en reste pour une bonne raclée. Mais l’Art du doute me met fondamentalement en extase. Parfois, il suffit d’un simple mot, d’une pauvre petite formule, déposée au creux de la bonne oreille, pour que se révèle à mes yeux un panel de réaction tout bonnement jouissive. Oui. Le doute est mon meilleur ami. Je l’emploie comme chien de garde. Parce que je sais tout, et je comprend beaucoup plus de choses qu’on ne veut bien l’imaginer. A vous, je vous livre le secret. L’attitude que je me traîne, cet espèce de rire antipathique, ce sarcasme narquois employé à toute les sauces, font intimement parties de moi. Mais il suffit de savoir les utiliser correctement pour en faire une arme de destruction massive. On se méfie de moi et de ma tendance maladive a ouvrir les débats, jeter le trouble, et à admirer de loin la fabuleuse confusion que ça crée. Je suis un sale type. D’accord. Mais le sale type le mieux informé de tout Illusiopolis.

C’est irritant, c’est sur. Je peux comprendre que mon attitude énerve certaines petites natures. Il n’est pas forcément facile d’accepter qu’un type comme moi, qui ne semble, aux premiers abords, n’avoir rien pour lui (je vous fais une fleure), puisse disposer d’autant d’informations et surtout, qu’il ne les distille qu’au compte goûte avec cet éternel sourire insupportable… C’est vrai que je méprise un peu tout le monde, à ma façon. La franchise aidant, je n’ai clairement pas la langue dans ma poche, et je ne suis pas accro aux belles formules. Pourquoi perdre du temps inutilement quand on peut aller droit au but ? Je ne parlerai pas de cette misérable habitude que cultivent certains d’entre nous pour l’espoir absurde. Ca ne veut pas dire que je ne vous aime pas, je n’ai simplement pas peur de vous. Peu de choses m’impressionnent, il faut dire, mais de nombreuses m’amusent. Tenez, prenez simplement l’organisation. Vous ne pouvez imaginer à quel point c’est le bordel. A quel point c’était le bordel, je veux dire. J’ai tendance à avoir l’air à la fois très impliqué, parce que Xemnas et moi avons une relation particulière, parce que je suis Numéro II… Parce que je suis là depuis le début. Pourtant, j’ai un sacré retrait sur absolument tous les événements. De mon promontoire, j’analyse les situations, et pendant que les autres pataugent dans leur semoule sans pouvoir s’en sortir, je note les aboutissants de toute cette vaste blague, et je ris aux éclats.

C’est sans doute pour cette raison qu’on me traite de lâche. Au fond c’est vrai, je ne serais pas moi, je serais jaloux. Etant la discrétion incarnée, j’ai la chance de me trouver souvent aux bons endroits aux bons moments (non je blague, hé, ça n’a rien n’a voir avec la chance, je suis juste génial.) Bon. Il est vrai que certaines mauvaises langues partent aussi du principe, vil et éhonté, que posséder une arme à feu et le don de manipuler l’espace me rend, comment dire, totalement allergique à la notion de corps à corps. Si vous voulez mon humble avis, quand on peut tuer quelqu’un a distance parce qu’on a les capacités de le faire, c’est tout simplement stupide de se mettre en danger inutilement en se jetant n’importe comment sur son adversaire.

Bon, je concède, je suis un peu fourbe. Moins que Braig, certes, mais un coup de poignard dans le dos ne m’a jamais semblé manquer d’élégance, du moment qu’il est bien orchestré. On ne m’appelle pas l’Archer pour rien.

Et puis, mieux vaut courir que mourir, hein.


Histoire

Le ciel était bas et charriait une étrange odeur, comme si quelque chose d’imprévisible, quelque chose d’inhabituel, était venu ramper entre les arbres, lentement, pour troubler l’ordre du monde. C’était à la mi juin et, comme toujours au jardin radieux, les arbres portaient fièrement leur uniforme de verdure, tandis que les fleurs poussaient leur pétales à se faire les plus beaux possibles. Au milieu de cette tranquillité parfaite se tenait un groupe de jeunes filles. La plus âgée devait avoir dix ans et, assise en tailleur, épluchait à l’aide de ses camarades un large album remplis d’images. Elles représentaient l’ordre parfait du monde. La sagesse délicate de la pudeur et de l’humilité.

Cette perfection devait, bien évidemment, être brisée.

A mon avis, ce qui a poussé Braig à devenir méchant, c’est l’ennuie. Il ne se passait strictement rien au Jardin Radieux. Les oiseaux chantaient toute la sainte journée, les gens sortaient et rentraient chez eux avec cet insupportable sourire niais systématiquement collé sur le visage… Atroce. En soi, c’était comme vivre au milieu d’une bande de Sora que personne ne serait venu perturber. Une fois de temps en temps, il arrivait que quelqu’un meurt, mais au reste, c’était une routine profondément agaçante.

J’ai beaucoup de souvenirs de Braig. Des souvenirs qui remontent étonnement loin. Je m’aventure rarement dans cette région obscure et profondément banale de sa vie. Braig gamin n’était pas sympathique et n’avait pas beaucoup plus d’intérêt que les mornes épisodes qui parcourraient son trajet. Toutefois, il est intéressant de noter que ce profond ennuie qui l’habitait donnèrent suite à une série de manipulation assez précoce et que je salue par leur ingéniosité : vols, transferts d’objets qui menèrent inévitablement à de fausses accusations… Il en sortait systématiquement avec les honneurs et sans jamais être inquiété.

Me remémorer ça me fais me féliciter de ne pas avoir été a sa place, bon sang, quel ennuie. Les choses intéressantes commencent bien après sa décision de rejoindre la garde royale. Un coup de tête strictement impulsif, une sorte de gros ras le bol de ce rien flagrant qui occupait chaque minutes de sa vie alors qu’il savait bien, lui, qu’il avait un potentiel énorme à exploiter, en dehors de son don inné pour maîtriser l’espace dont il usait absolument à tord et à travers. C’est à dire que les prémices d’un tel talent lui avait fait miroiter un avenir bien plus glorieux que boulanger ou vendeur de tartes aux légumes, coincé entre deux ruelles chantant la gaîté de son monde d’origine. Hé, il avait raison, le bougre, l’occasion de la guerre allait lui donner un contexte d’une perfection absolue. Si son accensions ne fut pas une mince affaire, rapport à son côté d’une intolérable insubordination (hé oui, nous autre avons tendance à ne faire que ce qu’on veut quand ça nous chante), son art de la manipulation et son ambition exacerbée (béni soient-ils) les menèrent à termes là où il le désirait.

Les choses sérieuses commencent avec Xehanort.

Orientons quelques instants notre regard vers la Terre du Départ (oui je sais, c’est frustrant mais ayez un peu de patience.) Il y avait là bas une splendide école dirigée par un vieux sage appelé Eraqus. Braig n’y ayant jamais mis les pieds, j’aurais bien de la peine à vous la décrire. Tout ce que j’en sais, c’est qu’Eraqus était ce genre de type arborant fièrement placardé sur le front le leitmotiv pénible : « vive la Lumière, a bas les Ténèbres», (contrairement à son meilleur ami Xehanort qui prônait l’équilibre entre Lumière et Ténèbre (ce qui, quand on y pense, est plein de bon sens), et qu’il avait prit sous son aile trois disciples censés apprendre à manier une arme surpuissante et destructrice capable d’ouvrir et de fermer à loisir les cœurs des mondes… Je parle bien entendu de la Keyblade. Ces trois disciples, et c’est la que ça devient interessant, officiellement tous plus naïfs les uns que les autres, se nommaient Aqua, Ventus et Terra (parce qu’ici on est original, vous voyez.) Aqua n’a en soi pas grande importance. Ventus est lié à un futur de manipulation cruel et délicat, mais c’est une autre histoire.
Terra est la base de tout ce qui me concerne. Ca commence comme ça :


Journal de Braig

Page 1

Le vieux shnock était sacrément en forme aujourd’hui. Il m’a fait part de ses intentions au sujet d’un gosse, un Maître de la Keyblade, comme il a dit, qui aurait raté son examen. Un môme frustré et crédule en somme, je ne devrais pas avoir trop de mal à lui expliquer la vie. Dire que Xehanort veut se faire passer pour victime… Et le grand méchant loup, c’est moi. Attaché à un pilier dans la ville haute, ce sera parfait. L’idée est simple : je fais croire au gamin que j’ai attrapé son maître adoré, il se bat contre moi… Bien entendue, comme je possède un otage je ne risque rien, et enfin à bout de force, il laisse les Ténèbres l’envahirent, le vieux est content, et moi j’atteint mon objectif. Un plan parfait et d’après lui sans danger. Je trouve quand même ça dingue que son Terra soit assez naïf pour croire à cette histoire… Si le vieux shnock se paye ma tête, il va le regretter.

Et évidement, c’était le cas, vous connaissez la suite : un œil en moins, une superbe cicatrice en pleins sur la face que même saïx ne m’envie pas, et l’impression extrêmement désagréable de s’être fait roulé. Braig était furax, furax comme il ne l’avait jamais été. Borné dans une envie incorrigible de faire mordre la poussière à Xehanort en lui collant son pieds aux fesses. Décapiter Terra était également entré dans ses projets. Si ce n’était pas une franche réussite pour lui, en contrepartie, ça l’était pour Xehanort qui, par le biais de Terra et son implication de plus en plus irréfléchie dans les Ténèbres, faisait de lui un réceptacle parfait qui lui permettrait de préserver son esprit après sa mort. Bon. Braig était le pigeon de l’histoire, sans doute autant pigeonné que Terra, et ça ne lui plaisait pas du tout.

Journal de Braig

Page 2

Ha l’enfoiré. J’aurais dû le savoir, j’aurais dû m’en douter en voyant sa tête. Le gamin n’était pas DU TOUT inoffensif ! Sans compter que visiblement, même pour le vieux, ça ne s’est pas exactement passé comme il le voulait. Bon sang, j’y ai laissé un œil, et je suis défiguré à vie. ET LE PIRE ! Le pire dans l’histoire, c’est que tout ça n’est pas fini. Et que ça promet d’être foutrement intéressant. En attendant, il va falloir que je trouve un moyen rapide pour arrêter de me prendre les portes de placards, et éviter les questions.
Ca sent la semaine pourrie.

Mais.

Car il y a un mais. Quand on reste proche d’un type comme Xehanort, aussi antipathique soit-il, on découvre vite combien c’est bénéfique en terme de puissance. Plus Braig le côtoyait, plus Xehanort lui refilait des astuces pour augmenter sa puissance. Ca ne s’arrêtait pas là, évidemment, le vieux y trouvait son compte et Braig ne se laissait pas manipuler impunément (on s’accordera pour dire qu’il pensait maîtriser la situation peut être un peu plus qu’il ne la maîtrisait en réalité.) Au fond, Braig se tapait tout le sale boulot, et Xehanort traçait tranquillement sur le chemin de la réussite. Evidement, ça ne passait pas inaperçu. En plus de ses magouilles fomentées à l’ombre de sa triste félicité, Braig restait un élément de la garde royale. Il y côtoyait alors de près ou de loin quelques éléments intéressants et dotés d’intelligence, tel que Dilan ou Ansem le Sage, qui furent amenés à lui poser quelques questions au détours d’un couloir.


- Qu’est ce que tu t’es fais ? »
- J’avais envie de changer de look, tu vois. Me fondre dans la masse des heureux balafrés qui constituent notre chère armée. »
- Et sérieusement ? » La suspicion s’éveillait.
- Je suis tombé dans les escaliers. »
- Tu te fiches de moi.»
- As if !»

Il refusa strictement de répondre et évita habilement les questionnements. Certains cherchèrent à savoir, évidemment, il s’en arrangea en leur faisant délicatement comprendre qu’on ne mettait pas impunément le nez dans ses affaires. Un de ces traits de caractères que je cautionne et qui constitue en une discrétion totale sur notre vie. On ne partage pas le pouvoir.

Journal de Braig

Page 3

Maintenant que le vieux shnock a prit possession du corps de Terra, il va falloir que je m’arrange discrètement pour le recommander au vieux sage. Je ne l’arnaque même pas, hé, Xehanort peut vraiment lui apprendre un tas de choses sur les cœurs, et surtout, nous ouvrir la voie. Bah. Le plus important pour le moment, c’est de le convaincre.

Journal de Braig

Page 4

Je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir tenir à ce régime. Xehanort est officiellement devenu un légume, il n’a même plus l’air de se souvenir de moi. Je le soupçonne de faire exprès, qui sait ce que ce vieux malade à derrière la tête ? Enfin, peut importe, pour le moment il faut que je trouve le moyens d’organiser mon énergie pour assurer à la fois mon rôle de garde du corps et celui de scientifique. L’ennuie m’a définitivement quitté, les événements des dernières semaines sont tellement… Je me demande comment tout ça va tourner.

Journal de Braig

Page 5

Ansem le sage veut arrêter les recherches. Quelle blague ! Si prêt du but ? C’est hors de question. Qu’il fasse ce qui lui chante, nous avons déjà réunis suffisamment de membres prêts à nous suivre pour continuer sans lui. Il est totalement inutil depuis longtemps, de toutes manières.

Vous l’aurez compris, si Xehanort n’était pas parvenu à re-forger la X-Blade (je vous avais dit que c’était une autre histoire), ses plans concernant Terra avaient a peu près aboutis. De là, Braig s’était arrangé pour le glisser auprès d’Ansem, son vieux maître scientifique qui travaillait alors hardiment sur la part sombre des cœurs. Le vieux fou avait mis par hasard le pied sur une ombre perdue et avait trouvé très intellectuel de l’examiner. Il s’en mord les doigts, le pauvre vieux. Honnêtement, je n’ai même pas envie de le plaindre. Tout ça pour en venir enfin à l’essentiel, le passage important, vraiment intéressant, ma naissance. Lorsque Xehanort, Braig, Dilan, Ienzo, Even et Eleaus ont décidé de poursuivre les recherches sans l’aval d’Ansem, ils n’ont pas totalement calculé les conséquences de leurs actes.

Je suis naît au moment où Xehanort a ouvert le cœurs de Braig aux Ténèbres, me créant moi, son simili. Une gloire et un trophée pour le monde entier, une sacrée bonne action faite pour le bien communautaire (ta gueule, toi, au fond.) Moi, Xigbar. Anagramme de Braig. Copie de Braig. Mais attention, copie incomplète. Je ne suis qu’une triste enveloppe vide totalement dénuée de véritables sentiments. Hé oui, à mon grand dam, je ne suis qu’un Ecueille pour les souvenirs et les impressions de ce qu’à vécu mon être originel. Mais un Ecueille nettement plus perfectionné. Une version 2.0, si vous voyez ce que je veux dire. Vous apprendrez plus tard, par ailleurs, que cette séparation de mon être et de mon cœur n’était que temporaire.

Ainsi Xehanort créa l’organisation comme Dieu créa le monde, et nous pûmes commencer à fomenter nos plans machiavéliques en toute impunité, bordel. La première étape fut de recruter de nouveaux membres. C’était extrêmement pénible. En soi, j’aime bien voir de nouvelles têtes, parce que ça fait du changement et qu’on a de nouvelles choses à découvrir sur les uns et sur les autres, voyez vous, mais le fait même d’aller recruter est strictement une tâche de bas étage assez pénible à faire. « Gnagnagna servir tes intérêts gnagnagna ramène tes fesses » Un couplet un peu trop familier, qu’on délègue rapidement aux derniers arrivés. En tant que Numéro 2, j’ai eu des choses bien plus importantes à faire assez rapidement. Assister Xemnas et garder un œil sur lui, par exemple. Traîner dans les traces de Vexen, ce scientifique à la noix. Semer le trouble chez Zexion. Je commençais doucement à m’ennuyer lorsque Roxas est arrivé. Je ne vous cache pas que de le voir là, bavant presque sur sa chemise, les yeux vides en face de nous m’a fait comme un choc et m’a rappelé de vieux souvenirs. Ce gamin léthargique était une perle à suivre mais je sentais que ça n’allait pas durer. En attendant, il nous permettait de faire le travail de Sora et de nous rapprocher du Kingdom Hearts.

Il a fallut que Xemnas claque des doigts et fasse apparaître Xion pour que la première étape de notre déclin se mette en place. Xion. Torpillée numéro XIV sans aucune explication. Une gamine aussi apathique que Roxas, et qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau. Une porteuse de la clef, exactement la même clef que Sora. Trop de coïncidences à mon goût. Quand j’y repense, je me dis que Roxas mérite bien d’être le simili de Sora. Il perçoit les choses aussi rapidement que lui : avec la vivacité d’une moule marinière. Il ne m’a pas fallut longtemps pour piger que la demoiselle était une faible copie de notre porteur national. Hé oui, vous remarquerez qu’il est assez rare que deux porteurs possèdent la même clef. C’était le premier indice. Le second est venu un peu plus tard : en la regardant attentivement, je l’ai vu changer de visage. Elle n’était plus Xion mais devenait lentement Ventus. Ventus, intimement lié au cœur de Sora.
Je me demande toujours qui les autres voyaient lorsqu’ils la regardaient.

La routine s’est réinstallée après ça : Roxas Xion et Axel devenaient inséparables. Roxas était de plus en plus étonnant : son cœur était prompte à reparaître. Juste avant que l’avarie retombe, un trouble a secoué le sein de l’Organisation. Un essaim de traître, évidemment. Certains d’entres nous furent envoyés au manoir Oblivion. Ne plus voir cette insanité de Larxene m’a fait un sacré bien, par ailleurs. De loin, j’observais la situation. De tous ceux qui avaient été envoyés là bas, seul Axel revint. Un massacre pressentit, dans lequel Saïx était plongé jusqu’au coup. Sur le coup, ça m’a presque fait rire. Au fond, ce retournement de situation était assez prévisible. La soif de pouvoir n’attire pas que Xemnas. Marluxia s’était cru plus malin… Sauf que Xemnas savait tout. C’est évident. Mais ça ne nous a pas servit, parce qu’à partir de là, les plans de notre chère Supérieur ont vraiment commencé à déchanter. Avec la moitié de nos effectifs en moins, l’agitation et les tensions se faisaient de plus en plus sentir. Xion nous a échappé. Il a fallut la détruire. Roxas m’a surprit en étant le premier à déserter l’organisation, après ça, nous privant d’une de nos forces majeures, la Keyblade. Par là dessus s’ajouta le rejet constant de Kingdom Hearts pour Xemnas (ou Xehanort, si vous voulez.) Tout foutait le camp.

Finalement, Sora va se pointer à Illusiopolis avec ses ridicules amis et la ferme intention de nous casser la gueule. Je ne suis pas surpris. Pas surpris, mais déçu, énervé, frustré. Ca se termine mal pour nous. Je ne l’accepte pas. Je veux dire, Sora… Sora réfléchit avec ses pieds. Sora n’est même pas un véritable porteur de la Keyblade. Que cet usurpateur puisse mettre un terme à nos projets me rends, proprement dingue.
Alors je suis là, je l’attends, je repasse dans ma tête tous les événements qui m’ont amenés jusqu’ici. Trop de choses ont été accomplis pour que je permette à ce morveux d’y mettre un terme maintenant.
Il faut que je fasse gagner du temps à Xemnas.


Sora court au travers des couloirs avec la force de l’urgence. Il faut a tout prix empêcher Xemnas d’atteindre ses objectifs. Il court et Xigbar l’intercepte, blindé de formules énigmatiques que le garçon ne comprend pas. Agressé, il dégaine, furieux, sur de lui, sur de la victoire. C’est un combat sans merci, dans lequel Xigbar se déchaîne avec toute la force qu’il lui reste. Mais ce n’est pas suffisant. La Lumière que possède Sora est trop forte (et puis sinon on fait comment les opus suivants je vous le demande ?). Terrassé, Xigbar se désagrège dans un dernier rire, dans une dernière phrase méprisante.

***

Il tourna la tête de côté et se heurta à un effrayant mur noir et épais, avant de se souvenir qu'il avait un nom.

- Aïe."

Ce n'était pas forcément un nom très beau, il n'était rien d'autre que le reflet d'un autre nom qui désignait quelqu'un d'autre pour de vrai. Il tenta de se redresser, en vain. Une douleur vint le cueillir juste au niveau du sternum.. Il bougea la main, ouvrit les yeux à nouveau et fut étonné de constater que ses deux yeux étaient aveugles. Il n'avait pourtant pas souvenir d'avoir été plus que borgne. Cette pensée acheva de lui rappeler qu'il était mort. Qu'il aurait dû être mort. Il ferma ses paupières car le noir l'aveuglait. Alors, il allongea ses jambes ankylosées et réfléchit.

La première question qui lui vint à l'esprit fut très claire. Elle ne comportait que trois mots et regroupait toutes les questions basiques de ce monde, que tous les grands héros on un moment de leur vie prononcé dans les grandes histoires avec un naturel proche de l'habitude. "Ou suis-je ? » D'abord, se décontracter. Ensuite, ouvrir de nouveau les yeux et tenter de voir autour de soi. L’obscurité étouffante l’empêchait de faire une distinction entre le sol, les murs et le plafond. Toutefois, il ne se sentit pas trop mal à l'aise. Les repères étaient pour lui quelque chose de relatif puisque qu'il changeait très fréquemment son centre de gravité. Il créa un point environ à trente degrés sur la droite, flottant à mis hauteur dans son esprit et décida qu'ici se trouvait l'angle de la pièce. Puisqu'il était incapable de bouger, cela n'avait pas grande importance.

- Bon. Sora m'a supprimé, ça c'est certains : je me souviens clairement de son coup critique à trois milles points de dégâts... Hum, il avait l'air moins heureux que moi en me tuant, tiens... Quel brave petit...

Le son de sa voie ne le rassura pas. Il avait besoins d’espace. Il inspira longuement pour calmer son esprit, puisque son coeur ne demandait rien d'autre qu'à apparaître, et matérialisa la seconde question : " qu'est ce que je fous ici alors que je devrais être parti en fumée ?"

Cela ne pouvait pas être la mort. Il aurait simplement dû disparaître, comme l'indiquait toute les recherches qu'ils avaient effectué jusqu'ici. À moins que Sora ai manqué son coup ? Non. Impossible. Il s'était clairement vu, il avait clairement senti ses membres se décomposer après l'estoc finale. Par ailleurs, si ça n'avait pas été le cas, Sora ne l'aurait pas abandonné.

Justement. En l'enfermant ici ? Mais... Quel intérêt, son but était bien de détruire l'organisation, non ? Il ne croyait pas une seconde à cette hypothèse. Et il était quasiment certains d'être dans un univers de non existence. Il le sentait jusqu'au tréfonds de ses tripes.

Il soupira. Ses conjectures le menèrent à la conclusion qu'il ne vivait plus que par l'esprit. Alors il s'endormit.

Son sommeil fut parcouru d'étranges songes sans début, sans fin, sans existence propre. Il se trouvait parfois en face de lui même et se demandait si tout ce qu'il avait fait jusqu'à présent était juste. Frappé par l’absurdité de la question, il se réveillait avec la certitude d'avoir quasiment atteint le but ultime, alors il se parlait à lui même pendant de longues heures. Son immobilité lui fit abandonner tout espoir d'avoir un corps. Bientôt, il ne sentit plus ses membres et fut incapable de bouger ne serait-ce que le petit doigt.

De tous ses rêves étranges, il n'en retint qu'un seul. Il se trouvait au milieu de la citée du crépuscule, sur la petite place devant la gare, aux pieds du clocher, et comme toujours dans cette ville à ce moment de la journée, le soleil se couchait lentement sur les toitures en tuiles brunes. Une silhouette s'approchait alors de lui, petite et frêle, recouverte d'un long manteau noir qu'il connaissait bien. L'inconnu ne montrait son visage qu'au tout dernier moment, lorsqu'une clef démesurée se matérialisait dans sa main droite et que, dans le mouvement d'attaque qu'il lançait vers lui, la capuche glissait pour découvrir les traits fins du numéro XIII. A moins que ce ne soit Ventus. Une intense douleur l'envahissait alors que la keyblade transperçait son corps, et il se réveillait plus calme qu'il ne l'avait jamais été.

Et puis un jour, sans qu’il sache ni comment ni pourquoi, il sentit le néant le recracher. Une aspiration extérieure, une ouverture tranchante qui l’aveugla totalement, puis plus rien. Lorsqu’il ouvrit les yeux, il était à nouveau capable de voir, de bouger, de respirer, de sentir. Il commença par hurler la frustration et les souvenirs de frustrations qui l’avaient hanté des jours, des années peut être, après la chute de l’Organisation. Il estima ensuite qu’il ne pouvait être le seul à avoir été recraché, et il avait raison. Deux ans durant, Xaldin s’était excrimé à remettre l’Organisation sur pieds. Echec. L’Ordre du monde s’était contrebalancé de nombreuses alliances, c’est comme si toutes les populations, jusque là passives, s’étaient soudain rendus compte de leur environnement et étaient entrées en marche. A défaut, Sora n’était plus le centre du monde. A défaut, Xigbar décida de faire partie d’un tout.


Questions

1) Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ? Très drôle.
2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ? Un troll. PARCE QUE C’EST UN TROLL HAHAHAHAHA HAHAHAHAHA HAHAHA haha haha… ha… hoho.
3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ? Les traîtres, c’est perrave, d’accord ? Je les fûme. Les camarades, ça va. Ne me demandez simplement pas d’apprécier quelqu’un avec qui je n’ai pas de feeling, c’est au dessus de mes forces.
4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales. Luxord, sans aucun doute, est un des plus respectables. Malgré ce que Xaldin peut penser de moi, je lui trouve certains attraits. Xemnas est un type particulier, évidemment, et à type particulier relation particulière… Quant à Demyx, il peut être proprement insupportable mais j’avoue qu’au fond il peut être fondamentalement divertissant, tant qu’il ne chante pas. Lexeaus est un type bien.
5) Quelle est la devise de votre personnage ? « As if » (bon c’est techniquement assez intraduisible en français vue que ça dépend pas mal du contexte, mais vous voyez de quoi je parle, je pense… De fait, désolé pour l’anglicisme mais je ne vois pas comment transformer ça tout en gardant l’esprit.)
6) Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points forts et points faibles ? Je tire rarement en longueur, à moins qu’on m’y « oblige »… Je risque aussi d’avoir une présence à ma grande tristesse variable à cause de mes études, mais quand je suis présent et motivé je réponds généralement assez vite. Je suis assez nul de base en orthographe et je m’en excuse, d’autant plus sur ordinateur où mon rythme d’écriture dépasse souvent ma pensée et où les accords syntaxiques m’échappent allégrement, mais je tâche de vous en épargner le maximum… Je laisse le reste à votre jugement.
7) Pourquoi incarner ce personnage ? Xigbar est lourd, Xigbar est chiant, Xigbar est antipathique, si je croisais Xigbar dans la rue je lui cracherais dessus, donc Xigbar est indétrônable.

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Donc, c'est moi qui te note. En général, j'écris à mesure que je lis et c'est ce que je vais faire ici. La première chose qui m'a frappée, c'est le vocabulaire. Ouais, tu en as, tu uses de mots que l'on ne voit pas souvent, c'est cool... Mais, est-ce que ça fait bien Xigbar ? Je ne me rappelle plus très bien de tous les traits de caractère de ce personnage, mais des fois, j'ai l'impression que c'est trop soutenu pour lui. M'enfin, là, je ne vais pas trop en tenir rigueur, ça reste minime.

Physiquement, tu décris bien le personnage, mais je vais parler de deux choses. Le manteau, contrairement à ce que tu dis, quand on se bat contre Xigbar dans KH II, il n'a pas du tout l'air gêné par ça. Ce que j'ai aimé dans ce physique, c'est qu'on voit quand même un peu de caractère et c'est vrai que comme ça, il a l'air de s'en foutre de tout jusqu'à la gravité elle-même.

Sinon la capuche à la « magie improbable ». Qu'est-ce qui est le plus choquant d'après toi ? Qu'un gars crève et renaisse pour devenir simili ou qu'une capuche cache ton visage en te laissant voir ce qui t'entoure ? ^^

Je ne vais pas parler du style de combat, ça ne comptera pas dans ma notation et je sais déjà comment il se bat. Je vais juste te dire que dans notre système, la rapidité et l'agilité concernent respectivement les statistique de vitesse et de dextérité (logique tu me diras). Quand je te validerais, tu pourras faire ta FT et si tu as des question, tu peux soit me les poser, soit demander à Roxas (il est admin des comp) et si aucun de nous deux n'est présent, demande à n'importe qui sur la cb.

J'ai préféré le caractère, je ne saurais te dire pourquoi, j'ai pas décroché. Faut que je te dise qu'en ce moment, j'ai du mal à me concentrer sérieusement et à lire des textes d'une traite. J'ai toujours envie de faire quelque chose d'autre. Là non, j'ai lu et j'ai l'impression de découvrir un personnage alors que le caractère, je le connais déjà. Je ne vais pas m'attarder sur les différences entre Braig (j'ai failli marquer Braid...) et Xigbar, je me souviens pas bien et je pense que tu peux jouer un peu ça comme tu le sens. Tu m'as l'air d'avoir le personnage dans la peau, je sais que tu le jouais déjà avant et ça à l'air d'aller. Étrangement, je n'ai rien d'autre à dire, j'ai pas l'impression que tu rajoutes des trucs ou que tu en oublies, ça semble complet.

Bon, je ne l'ai pas dit jusque là, mais il y a tout de même quelques fautes, elles restent rares et franchement pas choquantes. À mon avis, c'est plus de l'étourderie, mais je peux pas trop le savoir encore.

Alors, la partie qui est quand même, à mes yeux, la plus importante. L'histoire, c'est le moment de me faire rêver et de mettre en application le caractère.

Il y a une chose que je n'ai pas comprise, c'est pourquoi tu parles de fillettes au début pour les oublier totalement le paragraphe suivant ? Tu dis que Braig a été méchant, en quoi ? On ne sait même pas ce qu'il a fait.

Bref, la suite. Honnêtement, j'ai été déçu, je ne le cache pas. Du début de l'histoire jusqu'à la fin du journal de Braig, tu t'es un peu contenté de résumer ce qu'on sait déjà. Encore que non, j'ai envie de dire que quelqu'un qui n'a pas joué au jeu ne va rien comprendre. Par exemple tu parles de Xehanort qui est devenu amnésique, bah si j'avais pas joué ou vu des vidéo, je ne saurais ni comment ni pourquoi. Un résumé assez fourni, mais incomplet, c'est l'impression que j'ai eu en lisant.

Je ne sais pas quoi dire de la dernière partie à part que l'écriture est sympatoche. Je veux dire, encore une fois, on apprend rien de nouveau. De toute la fiche, tu n'as fait que nous dire ce qu'on sait déjà et c'est pas forcément tip-top. J'aurais voulu en savoir plus sur sa vie passée, par exemple. Puis les membres des XIII sont revenus à la vie il y a un très long moment dont Xigbar qui a été incarné plusieurs fois. Certes, tu peux éluder ce qu'ils ont fait étant donné qu'ils n'ont jamais été réellement actif, mais bon. Tu parles de Xaldin aussi, qui a voulu remettre l'ordre sur pied. Tant qu'à faire, tu pouvais parler de Zexion qui s'est tiré pour faire un autre groupe s'est fait trahir et a appelé les XIII à l'aide. (me semble que c'est dans l'histoire du forum ça).

Sinon comme tu es nouveau, je vais t'éclaircir sur quelques points du forum. Le soleil de la cité du crépuscule est noir, maintenant. Illusiopolis appartient à la Shin-Ra qui l'a repeuplé avec des gens d'autres mondes. Je parle de ces mondes car tu les as mentionné.

J'hésite pour ton grade puisque si j'ai aimé le physique et le caractère, que j'ai apprécié le style, l'histoire m'a vraiment refroidi.

Je te donne Capitaine.

Bravo mon troll, tu es validé.
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