Je suis là… Dans une forêt, assise sur une branche admirant la nature et le magnifique panorama qu’elle m’offre. Un petit sourire au coin de mes lèvres, je me sens bien ici loin de tous mes tracas, les oubliant presque… D’ailleurs, je ne me souviens plus pourquoi je me sentais mal avant de venir dans cette forêt. Qu’est-ce qui m’a attristé ? Que c’était-il passé avant ? J’essaie de me projeter dans le passer, mais je m’heurte à un mur aussi dur et transparent que le diamant brut. Mon esprit se mit à paniquer, or mon corps ne bougea pas. C’était comme si mon cerveau n’était pas connecté au reste de mon corps. Celui-ci respirait doucement et semblait en état de léthargie.
Ce n’était pas logique, je me concentre pour essaie de contrôler mes mouvements, mais rien à y faire. Je n’arrive même pas à faire bouger mon petit doigt. Quelle galère ! Soudain un autre sentiment m’envahit ; l’esprit mais aussi le corps. Comme un courant d’air gelé qui s’engouffre dans un couloir, toutes mes cellules tressaillirent des pieds jusqu’à la tête. Un très mauvais pressentiment. Quelque chose se passait ou allait se passait qui allait bouleverser ma vie, je le sentais. Mon corps bougea avant même que je ne songe à ça. J’ai très mal au cœur, chaque battement me donne l’impression qu’on m’assimile un coup de poignard… Arrivée en bas de l’arbre, je commence à courir la peur au ventre. Je sais où je dois aller, à l’endroit où tout m’ai précieux : ma maison. Ce n’est pas un simple amas de pierre monté joliment. Non c’est des murs qui m’ont vu grandi, apprendre, rire, pleurer, qui tiennent tous mes souvenirs, qui sont un abri contre mes peurs, les intempéries physiques et morales. Mais surtout, c’est là-bas que ma famille est. Ces personnes qui ont fait ce que je suis maintenant, qui était toujours là pour moi dans les moments bas autant que forts. Je les aime tant, mais jamais je ne leur ai dit. Pourquoi ? Simplement de la timidité, des sens des mots qui ne sont pas assez fort pour transcrit ce que je ressens envers ces cinq personnes.
Je cours, je cours ; je n’ai jamais couru aussi vite, même ma respiration a du mal à suivre. Mais ce n’est pas pour ça que je vais m’arrêter ! Le paysage défile à côté de moi, je ne sais même pas où je suis réellement, mais mon cœur guide mes pas dans cette immensité de voies possibles. Un dérapage à droite me fait perdre l’équilibre, mais je me redresse de justesse pour ne pas tomber à terre. Redonnant un coup d’accélération, mon cœur battait de plus en plus vite. J’avais peur… Ce sentiment qui m’était venu si soudainement, c’était comme si une ombre planée au-dessus de ma famille et que je l’avais ressenti. Etant en ligne droite, ma tête se leva pour regarder le ciel : il était sombre, trop sombre… Est-ce parce que je m’inquiétais pour rien et que je me l’imaginais si noir ? Ou est-ce la réalité ? Je ne suis le dire. D’ailleurs, mon esprit semblait être derrière moi et pas réellement dans mon corps. Comme si j’étais spectatrice de tout ça. Combien de temps j’ai couru ? Deux seconde ou une éternité ? Ça non plus je ne pouvais le dire. Mais qu’importe, je ne pensais qu’à une chose : ma famille !
Enfin, je vois les murs au loin de ma chère maison. Un peu soulagée qu’elle ne soit pas en feu, cela ne m’empêche pas de continuer de courir, glissade devant la porte. Je suis enfin arrivée ! Mais… La porte est ouverte. Mon cœur cessa complètement de battre, je pris une grande inspiration, puis je bloque mon souffle, pas un bruit… C’était bizarre, dans une aussi grande famille, la maison était toujours animée : mon grand frère vagabond, ma grande sœur tyrannique sur les bords, mon petit frère qui aimait se battre à l’épée avec moi tel un chevalier, et ma petite sœur maligne imaginant des situations farfelus et les mettaient en pratique après. Je pose ma main sur le bois de la porte et la poussa doucement, redoutant ce que j’allais voir.
Un pas, puis deux, je dépasse la petite pièce d’entrée… J’aurais voulu crier, laisser mon cœur s’exprimer ! Mais je ne peux, la bouche grande ouverte j’avais les yeux rivés sur le désordre total dans la maison : tout était renversés, cassés, dans un bordel monstre. Jamais je n’avais vu un tel dévaste. Les larmes coulèrent toutes seules sur mes joues, la haine, la peur, l’incompréhension, le désespoir, tout se sentiments se mêlèrent dans mon sang. Pas du au désordre, mais il n’y avait personne ; ils avaient disparu…
Ce n’était pas logique, je me concentre pour essaie de contrôler mes mouvements, mais rien à y faire. Je n’arrive même pas à faire bouger mon petit doigt. Quelle galère ! Soudain un autre sentiment m’envahit ; l’esprit mais aussi le corps. Comme un courant d’air gelé qui s’engouffre dans un couloir, toutes mes cellules tressaillirent des pieds jusqu’à la tête. Un très mauvais pressentiment. Quelque chose se passait ou allait se passait qui allait bouleverser ma vie, je le sentais. Mon corps bougea avant même que je ne songe à ça. J’ai très mal au cœur, chaque battement me donne l’impression qu’on m’assimile un coup de poignard… Arrivée en bas de l’arbre, je commence à courir la peur au ventre. Je sais où je dois aller, à l’endroit où tout m’ai précieux : ma maison. Ce n’est pas un simple amas de pierre monté joliment. Non c’est des murs qui m’ont vu grandi, apprendre, rire, pleurer, qui tiennent tous mes souvenirs, qui sont un abri contre mes peurs, les intempéries physiques et morales. Mais surtout, c’est là-bas que ma famille est. Ces personnes qui ont fait ce que je suis maintenant, qui était toujours là pour moi dans les moments bas autant que forts. Je les aime tant, mais jamais je ne leur ai dit. Pourquoi ? Simplement de la timidité, des sens des mots qui ne sont pas assez fort pour transcrit ce que je ressens envers ces cinq personnes.
Je cours, je cours ; je n’ai jamais couru aussi vite, même ma respiration a du mal à suivre. Mais ce n’est pas pour ça que je vais m’arrêter ! Le paysage défile à côté de moi, je ne sais même pas où je suis réellement, mais mon cœur guide mes pas dans cette immensité de voies possibles. Un dérapage à droite me fait perdre l’équilibre, mais je me redresse de justesse pour ne pas tomber à terre. Redonnant un coup d’accélération, mon cœur battait de plus en plus vite. J’avais peur… Ce sentiment qui m’était venu si soudainement, c’était comme si une ombre planée au-dessus de ma famille et que je l’avais ressenti. Etant en ligne droite, ma tête se leva pour regarder le ciel : il était sombre, trop sombre… Est-ce parce que je m’inquiétais pour rien et que je me l’imaginais si noir ? Ou est-ce la réalité ? Je ne suis le dire. D’ailleurs, mon esprit semblait être derrière moi et pas réellement dans mon corps. Comme si j’étais spectatrice de tout ça. Combien de temps j’ai couru ? Deux seconde ou une éternité ? Ça non plus je ne pouvais le dire. Mais qu’importe, je ne pensais qu’à une chose : ma famille !
Enfin, je vois les murs au loin de ma chère maison. Un peu soulagée qu’elle ne soit pas en feu, cela ne m’empêche pas de continuer de courir, glissade devant la porte. Je suis enfin arrivée ! Mais… La porte est ouverte. Mon cœur cessa complètement de battre, je pris une grande inspiration, puis je bloque mon souffle, pas un bruit… C’était bizarre, dans une aussi grande famille, la maison était toujours animée : mon grand frère vagabond, ma grande sœur tyrannique sur les bords, mon petit frère qui aimait se battre à l’épée avec moi tel un chevalier, et ma petite sœur maligne imaginant des situations farfelus et les mettaient en pratique après. Je pose ma main sur le bois de la porte et la poussa doucement, redoutant ce que j’allais voir.
Un pas, puis deux, je dépasse la petite pièce d’entrée… J’aurais voulu crier, laisser mon cœur s’exprimer ! Mais je ne peux, la bouche grande ouverte j’avais les yeux rivés sur le désordre total dans la maison : tout était renversés, cassés, dans un bordel monstre. Jamais je n’avais vu un tel dévaste. Les larmes coulèrent toutes seules sur mes joues, la haine, la peur, l’incompréhension, le désespoir, tout se sentiments se mêlèrent dans mon sang. Pas du au désordre, mais il n’y avait personne ; ils avaient disparu…
« Han han han… »
La respiration haletante, de la sueur froide collaient dans le dos de Lili. Elle venait de se réveiller en sursaut ; le buste complètement lever, les jambes tendues. Tous les muscles de son corps étaient aussi tendus qu’une corde d’arc. Tremblant comme une feuille sous un vent violant, la demoiselle essaya de reprendre ses esprits. Il lui fallut deux bonnes longues minutes avant de réaliser que ce n’était qu’un rêve, ou plutôt son passé. Son corps se détendit petit à petit, mais ses poings restèrent fermés, si fort que le sang avant du mal à circuler jusqu’aux extrémités de ses doigts. Les yeux rivés vers le bas, l’élue les leva au plafond de son vaisseau pour empêcher que des larmes coulent sur ses joues. Elle détestait se rappeler ce moment, mais le revivre à travers un rêve était très douloureux pour la demoiselle. Même si elle s’était forgée un caractère plus résistant après ses petites aventures, son cœur lui restait fragile surtout quand il s’agissait de sa famille.
Lili avait l’impression que depuis un certain temps, elle n’avait pas porté assez d’intention à son but principale ; ses voyages, ses rencontres ne l’amenaient pas là où elle aurait souhaité. La demoiselle n’avait pas glané beaucoup d’informations… Comment faire revenir sa famille ? Tous devenus sans-cœur, l’élue de la Keyblade voulait trouver le moyen de les ramener, elle ne pouvait vivre sans eux et sachant qu’elle n’avait rien fait pour les protéger, elle se devait de les sauver maintenant des ténèbres. Où allait-elle trouver se dont elle avait besoin ?
Cela faisait plusieurs jours que Lili cherchait un endroit où elle pourrait avoir les réponses qu’elle chercher désespérément. Elle aurait pu demander à des personnes haut placées, mais étant une errante, aucun groupe ne voudrait l’aider. Être errante avait ses avantages mais aussi ses inconvénients. Lili avait été déçue par l’amitié, de plus voyager dans ses conditions lui permettait d’affronter chaque instant sa peur incessante d’être seule. Bref, là n’était pas la question. A chaque fois qu’elle cherchait un endroit où trouver les informations souhaitées, son petit cerveau la ramenait au même lieu : une bibliothèque. Haha, des bibliothèques il y en avait surement au moins une dans chaque moins si ce n’est beaucoup plus. Alors dans quel monde allait ? L’élue de la Keyblade avait plusieurs choix devant elle. Mais elle dut en choisir une, et puis la jeune femme savait que de toute façon, si elle ne trouvait pas, elle chercherait ailleurs : comme un félin affamé qui cherche de la nourriture sans relâche. L’errante aux yeux noisettes avait décidé d’atterrir au Jardin Radieux. Pourquoi ? C’était une terre du Consulat, le lieu même de leur quartier général avait entendu dire Lili. Elle n’avait certes, aucuns liens d’amitiés avec eux, or l’élue aux longs cheveux savait que là-bas les sans-cœurs étaient beaucoup moins présents que dans un lieu comme la cité du Crépuscule. Et étant un groupe assez important, il devait avoir pas mal de chose dans leur bibliothèque.
Lili s’était installée au volant, après s’être remise de se réveille quelque peu secoué. Direction le Jardin Radieux ! Bon, il faut l’avouer : elle avait eu de la chance, car Lili n’était déjà pas très loin de ce monde, lui permettant ainsi d’éviter pas mal de problèmes sur les routes stellaires, qui n’étaient pas des plus sures. La demoiselle aurait pu réserver une chambre dans une auberge, histoire de pouvoir rester un certain temps. Mais elle ne le fit pas, non pas qu’elle n’avait pas besoin de sommeil, Lili n’avait tout simplement pas de l’argent à claquer comme ça, et puis son vaisseau gummi était une très bonne « caravane ». L’élue de la Keyblade survola ce monde, cherchant un endroit inhabité et loin des regards pour ce poser. Elle évita en même temps de se faire repérer par la Shinra, qui avait comme dans tous les mondes, une station pour les vaisseaux spatiaux. Un petit sourire satisfait s’afficha sur le visage fin de Lili qui trouva une sorte de grand précipice rocheux, entouré de hauts reliefs tout aussi rocheux. Il semblait n’avoir pas l’once d’une brindille d’herbe. Complètement désert comme elle le souhaitait.
Une fois le moteur éteint après son atterrissage, la jeune femme sortit en sautant à pied joins. Bon, maintenant il fallait marcher jusqu’à la ville. Lili s’assura avant que son engin volant était plutôt bien caché. Elle l’avait déplacé dans un petit cul de sac pour qu’il soit le moins visible, si des gens se promenait dans le coin. Sa petite marche dura une bonne petite heure. Comment elle savait où elle allait ? Lili avait repérer un chemin quand elle était en vol, et puis il n’y avait pas miles chemins ici, fort heureusement. De plus on pouvait voir la silhouette de la ville plus loin. Lors de son trajet, l’élue de la Keyblade croisa malheureusement quelques sans-cœurs, qu’elle du combattre. Mais Lili trouva qu’il n’y en avait pas beaucoup dans ce monde par rapport à d’autre.
Une fois arrivée devant la ville ; Lili l’observa… Elle n’avait rien d’extraordinaire, mais elle dégageait une certaine beauté que la demoiselle ne pouvait décrire. De loin elle vit un bâtiment différent des autres qui attira son intention. Un grand dôme qui était entouré de neuf tours de pierre. Cet édifie imposant fit presque tremblait l’élue tellement il dégageait du respect mais aussi de la grandeur, de la puissance. C’était surement le quartier général du Consulat. La demoiselle fit plusieurs pas sans lâcher des yeux ce dôme et ses tours. Puis elle s’enfonça dans les rues de la ville.
Il y avait, comme toutes villes, des habitants qui marchaient aussi dans les rues. La présence faible d’ombre noire, permettait de sortir de chez soi sans avoir peur de risquer sa vie à chaque coin de rue. La curiosité de la jeune femme la poussait à s’interroger sur la commune, les habitants, leurs activités. Mais Lili n’avait pas de temps à perdre que se taper la discussion avec tout le monde, en plus avec ses questions, elle leur ferrait peur et réveillerais des soupçons chez d’autres. La discrétion était un mot important qu’elle se devait d’exécuter. La demoiselle tourna en rond cherchant la bibliothèque. Elle finit par s’arrêter un instant, cherchant des yeux une personne susceptible de l’aider. Par chance, un petit garçon en plein adolescence passa par là. Lili s’avança vers lui et d’une voix douce et perdue, elle lui demanda :
« Heu… Excuse-moi. Est-ce que tu serais où se trouve la bibliothèque de la ville s’il te plaît ?
La bibliothèque ? Il y en a plusieurs, vous cherchez la plus grande ?
C’est exact, tu sais où elle se trouve ?
Oui, il vous suffit d’aller tout droit dans cette direction, ensuite vous marcher jusqu’à une grande intersection où se trouve une petite fontaine, là il faudra tourner à gauche et après il me semble qu’il faut tourner une autre fois à gauche à l’intersection suivante…
Tout droit jusqu’à la fontaine, puis deux fois à gauche. C’est noté, merci beaucoup. Bonne journée.
De rien, bonne journée à vous aussi. »
Lili lui sourit et partie dans la direction donnée. La jeune femme continua à sourire alors qu’elle était loin du garçon ; cela était vraiment agréable de croiser des gens « normaux » qui ne combattent pas tout le temps, qui ne voyagent pas de monde en monde, qui vivent l’instant présent sans se soucier du futur. Ça lui rappela de bons souvenirs de sa jeunesse. Après un petit moment de marche, Lili arriva devant une grande porte en bois, où des armatures en métal noir la tenaient fermée. La jeune femme aux yeux noisettes observa la porte un moment sans rien dire, ni même pensée : elle l’admirait simplement. Puis secouant la tête elle revenu sur terre. Tout le bâtiment en pierres grises ressemblait à un grand manoir, Lili s’imaginait le nombre de bouquins qu’il pouvait abriter. Elle était stupéfaite, mais à la fois anxieuse. La demoiselle se dit que s’il y avait trop de livres jamais elle ne pourrait savoir par où commencer ses recherches.
Reportant son esprit sur l’extérieur de la bibliothèque, et non pas ce qu’elle pouvait renfermer, Lili trouva cela bien étrange qu’il n’y ai pas de garde devant un endroit qui cache autant de trésors. Peut-être qu’il n’y aurait finalement rien dans ce bâtiment qui puisse l’aider ? Etait-ce un piège ? Pas de garde visible mais dès qu’on s’approche BAM ! Le doute s’installa en Lili : devait-elle entrer ou pas ? Non, la question ne devait même pas se poser, pensa-t-elle ! L’élue savait qu’elle devait entrer dans cette bibliothèque, car elle refermait surement les réponses tant convoitées.
S’avançant de quelques pas, Lili se trouva nez à nez avec le bois brut de cette porte. Prenant une grande inspiration, la jeune femme posa sa main sur la poignée de la porte de droite, car c’était une porte à double volants. A l’intérieur d’elle-même, Lili était en train de rire de sa situation : tout ce cinéma de stresse, d’anxiété, d’attente… Tout ça juste pour le faite d’ouvrir une porte en bois qui n’était pas verrouillée et qui était une porte franchie par n’importe quels habitants de la ville. Pff… elle était pathétique sur ce coup. Mais bon, c’était du Lili tout craché ! Elle tourna donc la poignée et entre-ouvrir la porte, elle pencha la tête sur le côté gauche pour essayer de voir l’intérieur de la bibliothèque à travers la feinte.
La respiration haletante, de la sueur froide collaient dans le dos de Lili. Elle venait de se réveiller en sursaut ; le buste complètement lever, les jambes tendues. Tous les muscles de son corps étaient aussi tendus qu’une corde d’arc. Tremblant comme une feuille sous un vent violant, la demoiselle essaya de reprendre ses esprits. Il lui fallut deux bonnes longues minutes avant de réaliser que ce n’était qu’un rêve, ou plutôt son passé. Son corps se détendit petit à petit, mais ses poings restèrent fermés, si fort que le sang avant du mal à circuler jusqu’aux extrémités de ses doigts. Les yeux rivés vers le bas, l’élue les leva au plafond de son vaisseau pour empêcher que des larmes coulent sur ses joues. Elle détestait se rappeler ce moment, mais le revivre à travers un rêve était très douloureux pour la demoiselle. Même si elle s’était forgée un caractère plus résistant après ses petites aventures, son cœur lui restait fragile surtout quand il s’agissait de sa famille.
Lili avait l’impression que depuis un certain temps, elle n’avait pas porté assez d’intention à son but principale ; ses voyages, ses rencontres ne l’amenaient pas là où elle aurait souhaité. La demoiselle n’avait pas glané beaucoup d’informations… Comment faire revenir sa famille ? Tous devenus sans-cœur, l’élue de la Keyblade voulait trouver le moyen de les ramener, elle ne pouvait vivre sans eux et sachant qu’elle n’avait rien fait pour les protéger, elle se devait de les sauver maintenant des ténèbres. Où allait-elle trouver se dont elle avait besoin ?
Cela faisait plusieurs jours que Lili cherchait un endroit où elle pourrait avoir les réponses qu’elle chercher désespérément. Elle aurait pu demander à des personnes haut placées, mais étant une errante, aucun groupe ne voudrait l’aider. Être errante avait ses avantages mais aussi ses inconvénients. Lili avait été déçue par l’amitié, de plus voyager dans ses conditions lui permettait d’affronter chaque instant sa peur incessante d’être seule. Bref, là n’était pas la question. A chaque fois qu’elle cherchait un endroit où trouver les informations souhaitées, son petit cerveau la ramenait au même lieu : une bibliothèque. Haha, des bibliothèques il y en avait surement au moins une dans chaque moins si ce n’est beaucoup plus. Alors dans quel monde allait ? L’élue de la Keyblade avait plusieurs choix devant elle. Mais elle dut en choisir une, et puis la jeune femme savait que de toute façon, si elle ne trouvait pas, elle chercherait ailleurs : comme un félin affamé qui cherche de la nourriture sans relâche. L’errante aux yeux noisettes avait décidé d’atterrir au Jardin Radieux. Pourquoi ? C’était une terre du Consulat, le lieu même de leur quartier général avait entendu dire Lili. Elle n’avait certes, aucuns liens d’amitiés avec eux, or l’élue aux longs cheveux savait que là-bas les sans-cœurs étaient beaucoup moins présents que dans un lieu comme la cité du Crépuscule. Et étant un groupe assez important, il devait avoir pas mal de chose dans leur bibliothèque.
Lili s’était installée au volant, après s’être remise de se réveille quelque peu secoué. Direction le Jardin Radieux ! Bon, il faut l’avouer : elle avait eu de la chance, car Lili n’était déjà pas très loin de ce monde, lui permettant ainsi d’éviter pas mal de problèmes sur les routes stellaires, qui n’étaient pas des plus sures. La demoiselle aurait pu réserver une chambre dans une auberge, histoire de pouvoir rester un certain temps. Mais elle ne le fit pas, non pas qu’elle n’avait pas besoin de sommeil, Lili n’avait tout simplement pas de l’argent à claquer comme ça, et puis son vaisseau gummi était une très bonne « caravane ». L’élue de la Keyblade survola ce monde, cherchant un endroit inhabité et loin des regards pour ce poser. Elle évita en même temps de se faire repérer par la Shinra, qui avait comme dans tous les mondes, une station pour les vaisseaux spatiaux. Un petit sourire satisfait s’afficha sur le visage fin de Lili qui trouva une sorte de grand précipice rocheux, entouré de hauts reliefs tout aussi rocheux. Il semblait n’avoir pas l’once d’une brindille d’herbe. Complètement désert comme elle le souhaitait.
Une fois le moteur éteint après son atterrissage, la jeune femme sortit en sautant à pied joins. Bon, maintenant il fallait marcher jusqu’à la ville. Lili s’assura avant que son engin volant était plutôt bien caché. Elle l’avait déplacé dans un petit cul de sac pour qu’il soit le moins visible, si des gens se promenait dans le coin. Sa petite marche dura une bonne petite heure. Comment elle savait où elle allait ? Lili avait repérer un chemin quand elle était en vol, et puis il n’y avait pas miles chemins ici, fort heureusement. De plus on pouvait voir la silhouette de la ville plus loin. Lors de son trajet, l’élue de la Keyblade croisa malheureusement quelques sans-cœurs, qu’elle du combattre. Mais Lili trouva qu’il n’y en avait pas beaucoup dans ce monde par rapport à d’autre.
Une fois arrivée devant la ville ; Lili l’observa… Elle n’avait rien d’extraordinaire, mais elle dégageait une certaine beauté que la demoiselle ne pouvait décrire. De loin elle vit un bâtiment différent des autres qui attira son intention. Un grand dôme qui était entouré de neuf tours de pierre. Cet édifie imposant fit presque tremblait l’élue tellement il dégageait du respect mais aussi de la grandeur, de la puissance. C’était surement le quartier général du Consulat. La demoiselle fit plusieurs pas sans lâcher des yeux ce dôme et ses tours. Puis elle s’enfonça dans les rues de la ville.
Il y avait, comme toutes villes, des habitants qui marchaient aussi dans les rues. La présence faible d’ombre noire, permettait de sortir de chez soi sans avoir peur de risquer sa vie à chaque coin de rue. La curiosité de la jeune femme la poussait à s’interroger sur la commune, les habitants, leurs activités. Mais Lili n’avait pas de temps à perdre que se taper la discussion avec tout le monde, en plus avec ses questions, elle leur ferrait peur et réveillerais des soupçons chez d’autres. La discrétion était un mot important qu’elle se devait d’exécuter. La demoiselle tourna en rond cherchant la bibliothèque. Elle finit par s’arrêter un instant, cherchant des yeux une personne susceptible de l’aider. Par chance, un petit garçon en plein adolescence passa par là. Lili s’avança vers lui et d’une voix douce et perdue, elle lui demanda :
« Heu… Excuse-moi. Est-ce que tu serais où se trouve la bibliothèque de la ville s’il te plaît ?
La bibliothèque ? Il y en a plusieurs, vous cherchez la plus grande ?
C’est exact, tu sais où elle se trouve ?
Oui, il vous suffit d’aller tout droit dans cette direction, ensuite vous marcher jusqu’à une grande intersection où se trouve une petite fontaine, là il faudra tourner à gauche et après il me semble qu’il faut tourner une autre fois à gauche à l’intersection suivante…
Tout droit jusqu’à la fontaine, puis deux fois à gauche. C’est noté, merci beaucoup. Bonne journée.
De rien, bonne journée à vous aussi. »
Lili lui sourit et partie dans la direction donnée. La jeune femme continua à sourire alors qu’elle était loin du garçon ; cela était vraiment agréable de croiser des gens « normaux » qui ne combattent pas tout le temps, qui ne voyagent pas de monde en monde, qui vivent l’instant présent sans se soucier du futur. Ça lui rappela de bons souvenirs de sa jeunesse. Après un petit moment de marche, Lili arriva devant une grande porte en bois, où des armatures en métal noir la tenaient fermée. La jeune femme aux yeux noisettes observa la porte un moment sans rien dire, ni même pensée : elle l’admirait simplement. Puis secouant la tête elle revenu sur terre. Tout le bâtiment en pierres grises ressemblait à un grand manoir, Lili s’imaginait le nombre de bouquins qu’il pouvait abriter. Elle était stupéfaite, mais à la fois anxieuse. La demoiselle se dit que s’il y avait trop de livres jamais elle ne pourrait savoir par où commencer ses recherches.
Reportant son esprit sur l’extérieur de la bibliothèque, et non pas ce qu’elle pouvait renfermer, Lili trouva cela bien étrange qu’il n’y ai pas de garde devant un endroit qui cache autant de trésors. Peut-être qu’il n’y aurait finalement rien dans ce bâtiment qui puisse l’aider ? Etait-ce un piège ? Pas de garde visible mais dès qu’on s’approche BAM ! Le doute s’installa en Lili : devait-elle entrer ou pas ? Non, la question ne devait même pas se poser, pensa-t-elle ! L’élue savait qu’elle devait entrer dans cette bibliothèque, car elle refermait surement les réponses tant convoitées.
S’avançant de quelques pas, Lili se trouva nez à nez avec le bois brut de cette porte. Prenant une grande inspiration, la jeune femme posa sa main sur la poignée de la porte de droite, car c’était une porte à double volants. A l’intérieur d’elle-même, Lili était en train de rire de sa situation : tout ce cinéma de stresse, d’anxiété, d’attente… Tout ça juste pour le faite d’ouvrir une porte en bois qui n’était pas verrouillée et qui était une porte franchie par n’importe quels habitants de la ville. Pff… elle était pathétique sur ce coup. Mais bon, c’était du Lili tout craché ! Elle tourna donc la poignée et entre-ouvrir la porte, elle pencha la tête sur le côté gauche pour essayer de voir l’intérieur de la bibliothèque à travers la feinte.
Dernière édition par Lili le Lun 29 Juil 2013 - 12:24, édité 2 fois