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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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    Ce soir-ci, je ne travaillais pas, j'étais seule chez moi sur internet en buvant une bière. Seule ? Pas réellement, il y avait Éric, mais il était silencieux, regardant mes recherches infructueuses sur l'ordinateur. Déjà trois heures sans rien trouver, je commençais à perdre patience ou plutôt la troisième présence ici. La voix en moi qui sommeillait depuis trop longtemps, ce qui m'avait personnellement étonnée. Parfois, à plusieurs reprises en seulement une semaine, l'envie irrépressible de la calmer se faisait ressentir. Je le sais, nous l'avons toujours su, le seul moyen de nous calmer était de faire marche ensemble et de faire ce qui doit être fait. Si le besoin taraudant ne faisait que s'intensifier, je gardais la tête froide, mais je n'aime pas attendre. Lui non plus, il déteste ça. Je me devais de faire les choses dans l'ordre, trouver un éventuel pécheur. C'était facile à dire, mais trois heures perdues à n'avoir aucune piste. C'en devenait rageant. Même dans les dossiers de la compagnie, il n'y avait rien qui sortait de l'ordinaire. La jeune enfant du Palais des Rêves était bien traitée, comme je l'avais demandé. Les chercheurs de la Shin-Ra sont parfois sans scrupules, mais ceux-là étaient fiables, fort heureusement.

    Je me levais, passant la main sur ma nuque endolorie, lâchant un soupir. J'en profitais pour jeter la bouteille vide dans la poubelle et jeter un œil par la fenêtre. Si seulement j'avais du travail, ça m'occuperait l'esprit durant un temps, ce serait toujours bon à prendre. Le téléphone sonne, je me tourne vers Éric. Il haussait les épaules avec un visage montrant qu'il ne savait pas qui cela pouvait être. Je me dépêchais de décrocher. Ordre de me rendre sur le vaisseau mère. Mon vœu avait été exaucé, la Shin-Ra venait de me donner une mission comme ils savent si bien donner les ordres. Je jetais le téléphone sur le canapé pour me diriger vers ma salle d'équipement et me préparer soigneusement. Ayant l'habitude, je ne mettais que peu de temps à me changer. En sortant de la pièce, je passais devant ma chambre, là où je cache mes trophées sous une latte du parquet. Pas pour ce soir... Je n'avais pas le temps, il fallait que j'y aille, je ne savais pas pourquoi, mais je ferais mon travail.

    Une heure de trajet pour arriver à la base. Il y avait déjà une foule de scientifique, j'allais à leur rencontre. Ils étaient enthousiastes sans m'en dire la raison. Ils me disaient que je devais avant tout parler au Président. Soit, je le ferais. J'avançais dans les couloirs, personne ne m'adressait la parole. J'aimais cela, le fait que personne ici ne veuille se sentir proche de moi. Le port de la combinaison rendait souvent les gens mal à l'aise. J'arrivais alors à la porte du bureau, je frappais.

    « Entrez. »

    « Président. »

    « Sullivan, vous avez fait vite. »

    Je ne répondais pas, j'attendais simplement la suite, la raison pour laquelle je devais le voir directement avant d'opérer.

    « Un groupe qui nous est opposé sévit sur les terres du Consulat, plus précisément au Jardin Radieux. Vous vous en doutez, la discrétion est de mise, je ne veux pas que les consuls viennent intervenir dans mes affaires. Si je vous dis tout cela en personne, c'est parce que vous serez accompagnée. »

    « J'ai déjà une équipe, monsieur le Président. »

    « Je le sais, je sais tout, ici et votre équipe est affectée sur une autre mission. »

    « Sauf votre respect, vous savez que je préfère encore travailler seule qu'avec des hommes dont je ne connais rien. »

    « Je n'ai aucunement parlé d'un homme. Vous n'avez pas raté les scientifiques euphoriques en venant jusqu'ici. Ils ont un prototype à tester sur le terrain. »

    « Un prototype ? »

    « Vous connaissez Nation Noire, mon chien ? »

    « Un robot. »

    « Oui, exactement, un cyborg d'apparence animale. Celui en ma possession est prévu pour me défendre en toutes circonstances. Celui que vous présenteront les ingénieurs est optimisé pour le terrain et le combat offensif. »

    « Il n'y a personne d'autre pour cela ? »

    « Sullivan, vous êtes réputée pour ne pas discuter mes ordres, ne commencez pas à modifier votre comportement. Vous êtes trop bien placée pour savoir ce que cela peut impliquer. Je rappelle votre mission ; mettre hors d'état de nuire le groupe qui veut notre arrêt, ils sont quatre. Ne traînez pas, vous êtes attendue. »

    Rufus avait raison, cela ne me ressemblait pas de discuter, obtempérer reste et restera toujours la meilleure option. Suite à cette discussion, je retournais en direction des ingénieurs en robotique. Je n'aimais toujours pas cette idée. Les voyant déjà de loin avec leur sourire mielleux à l'allure d'enfants gâtés et abrutis, je soupirais. Un prototype et j'en serais le cobaye, moi, chargée d'expérimenter un engin que je ne connais pas. Je savais déjà que ce serait une source de problème, mais je devais obligatoirement faire avec.

    « Sullivan content de vous revoir ! »

    « Abrège. » Laissais-je froidement pour qu'il arrête sur-le-champ avec sa fausse sympathie. Ces hommes, jamais je ne montrerai le moindre respect envers eux. Planqués dans leurs laboratoires à l'abri du danger et même s'il y avait une attaque, qui serait envoyé pour les défendre ? Moi. S'ils étaient amicaux avec moi, ce n'était que parce que j'avais été désignée pour tester leur jouet, d'ordinaire, ils m'ignorent avec tant d'élégance... C'est à se demander comment ils osent m'adresser la parole. Rufus est très influent pour cela. S'il avait deux employés capable de s'entre-tuer si on les enfermait ensemble, il lui suffirait de leur dire de travailler ensemble et ils le feraient avec le sourire. J'aime cet esprit de maintien, j'aime ce pouvoir, tout est bien tenu et l'on vient me voir que lorsque c'est nécessaire.

    « Oui donc, Monsieur Shinra vous a fait part de nos avancés. Nous avons pour vous le IF Prototype LQ-84i K-9000... »

    « Faire simple, c'est trop demander ? »

    « ...autrement nommé Bladewolf. »

    « Oui et donc ? Il est capable de quoi votre truc ? »

    « Il n'est pas encore très avancé, mais il a en mémoire la topographie de la plupart des lieux, accès à une base de données tel un ordinateur. Il suffit de lui poser une question et il trouvera la réponse si elle existe. Seulement, ce n'est qu'un prototype. »

    « En combat, il vaut quoi ? »

    « Nous n'en savons encore trop rien, il est difficile d'évaluer ses compétences hors du champ de bataille. »

    « ... »

    « Ne vous inquiétez pas, il saura être utile et indispensable. »

    « J'en doute, nous sommes tous remplaçable ici. »

    « Bladewolf, vient saluer ton nouveau propriétaire. »

    « Woh ! Attendez ? Cette chose m'appartient ? J'ai dit que je n'en voulais pas, c'est simplement pour cette mission. »

    « Quoiqu'il arrive, LQ-84i K-9000 restera propriété de la compagnie. Néanmoins, vous le garderez tant qu'il n'y aura pas d'ordre vous disant de le rendre. Nous savons tous que vous êtes très obéissant Sullivan. »

    « Surveille ton langage tocard, je peux trouver un moyen de te faire virer. Si j'obéis toujours au président, sache que j'ai une certaine influence, je ne suis ni totalement Soldat, ni totalement turk. Des lois s'appliquent à vous, mais pas à moi. Retourne jouer avec tes robots, j'ai une mission importante à faire pour protéger votre cul à tous ! »

    Le passager, il ne voulait plus attendre, il voulait tuer un salopard de violeur, un monstre envers les enfants... Son influence sur moi devenait trop lancinante, ma colère s'exacerbait. Je m'emportais là où on me demandait rigueur et transparence. Je partais avant que la situation n'empire. Toujours est-il que les ingénieurs se la fermaient et que Bladewolf me suivait, je l'entendais sans même encore l'avoir vu. Ce n'est qu'en arrivant dans le hangar à gummi que je daignais me retourner vers la machine.

    Un quadrupède comme l'indiquait son nom, il ressemblait à un loup et personnellement, je le trouvais inquiétant. Les ingénieurs avaient volontairement fait un robot pour inspirer l'inquiétude, il avait l'air agressif. Il était noir pour la plupart de ses matériaux, ses griffes étaient en réalité des lames. Sur les pattes arrières, il y avait des couteaux rangés, il devait certainement s'en servir grâce à sa queue. Elle ressemblait à un câble extensible capable d'attraper les objets. Le pire chez ce Bladewolf, c'est sa gueule allongée, des yeux rouges perçants. Ses croc étaient limés et sa langue ressemblait à celle des serpents. Un frisson parcourait mes membres, mais je n'étais toujours pas satisfaite. Bruyant, beaucoup trop bruyant pour des missions d'infiltrations.

    « Tss, tu vas me faire chier toi, mais tu ne dois pas t'en rendre compte. Connards d'ingénieurs. »

    J'étais toujours sous le joug de la colère, réussir cette mission m'aiderait à me calmer.

    « Je suis ici pour vous servir lors de missions quelque en soit la nature et la difficulté, ordonnez et j'obéis. »

    « Tu parles ? Bon, que ce soit clair, pense à te taire sauf en deux circonstances, si je te demande, tu me réponds et si la situation exige que tu me donnes des infos sans que je n'en t'ai donné l'ordre, fais-le quand même. »

    « Entendu. »

    « Attends, j'ai une première question, tu sais si je dois t'amener chez moi après les missions ? »

    « Oui, sauf amélioration ou réparation de mon système, vous devez m'emmener chez vous. »

    « D'accord... Et tu dois répondre à toutes mes questions ? »

    « Mon degré d'habilitation est égale à la vôtre. »

    « Donc c'est oui ? »

    « En effet. »

    « Tu as une caméra dans la tronche ? »

    « Oui. »

    « Et je suppose que la Shin-Ra enregistre tout ? »

    « Oui. »

    « Si je te demande de l'éteindre, tu le fais ? »

    « Oui. »

    « Très bien, lorsque tu pénètres dans mon domicile, je veux que tu coupes toute transmission avec la Shin-Ra. »

    « Entendu. »

    Cette conversation m'avait mise mal à l'aise, elle était tout sauf naturelle. Je parlais à un cyborg à apparence canine... Je ne sais pas pourquoi c'est moi qui devais m'en occuper et cette caméra me dérangeait, je ne voulais pas que Rufus sache ce que je fais s'il n'est pas déjà au courant. De toute façon, il restera dans le vaisseau, il n'entrera pas chez moi, c'est hors de question.




    J'arrivais au jardin radieux, je n'étais pas encore descendue de mon vaisseau. Le Consulat ne devait pas savoir ce que je tramais ici, ils pourraient s'interposer ou même aider le groupe anti Shin-Ra. Les mots sortaient de la bouche du président avec une telle facilité que tout paraît être dénué de difficulté. Huh, je pouvais toujours enlever ma tenue et agir discrètement, mais avec Bladewolf, je serais tout sauf discrète. Je l'observais, après coup, je remarquais que rien ne pouvait indiquer qu'il appartenait à la compagnie. Un œil avertit verrait tout de suite que ce n'est qu'un modèle d'essai et tous penseraient que la Shin-Ra serait idiote d'agir ainsi. Je le pensais également, mais ça me permettait de faire croire que je l'avais fait moi-même, pour ma sécurité personnelle.

    « Hey dis, tu sais comment t'as été fabriqué ? »

    « Je connais toute la procédure de création des modèles LQ-84i et supérieurs. »

    « Si on me demande comment j'ai fait pour te créer, tu réponds à ma place, mais tu dis que c'est moi et tu ne parles pas de la Shin-Ra, compris ? »

    « Mentir sur la fabrication et occulter la compagnie Shin-Ra, compris. »

    « Hey, qui a accès aux données que tu recueilles sur moi ? »

    « Recueillir des informations sur Rose Ocaran ne fait pas partie de mes objectifs. »

    « Putain, tu sais que je m'appelle Rose ? »

    « Affirmatif. »

    « Et ces tocards d'ingénieurs le savent aussi !? »

    « Non, à l'exception de vous et moi, le président Rufus Shinra est l'unique détenteur de cette information. »

    Cela me rassurait, je pouvais donc ôter ma combinaison sans que le personnel n'apprenne que je suis une femme. Cela pouvait paraître puéril de ma part, mais je tenais à garder cette identité cachée. Le fait même que Rufus soit au courant m'agaçait, mais je n'aurais jamais été prise dans la compagnie s'il n'avait pas vu mon visage. Non, j'allais avant tout rester en combinaison, je devais faire des choses dans la station et je devais être habilitée pour obtenir les informations nécessaires. Ces imbéciles pillaient nos boutiques, mais les seules que nous avons sont dans les stations qui sont truffées de caméras.

    « Reste dans le vaisseau, je reviens. »

    « Mes ordres sont de vous assister et de vous suivre. »

    « Et également de m'obéir, tu me suivras quand je saurai où aller, en attendant, reste couché. »

    Je sortais du véhicule et me dirigeais vers le poste de sécurité, j'avais un badge pour y accéder. Mis à part dans certaines salles du vaisseau-mère, je pouvais me rendre presque partout grâce à ce badge. Je retrouvais alors l'homme qui était devant une batterie d'écrans. Cet idiot était vautré dans un siège, les pieds sur le bureau. Je poussais ses jambes avec mon pied pour qu'il se mette dans une meilleure posture. Alors qu'il allait m'aboyer dessus, il remarqua mes armes, mon masque, il savait de la part de qui je venais, il se taisait.

    « Dis-moi pourquoi tu ne préviens après-coup que des gens nous volent ? »

    « Euh.. Je... »

    « Oui, je sais, tu étais quelque part ou alors tu n'as pas fait attention. »

    « Oui... »

    « Abruti ! Tu sais que le président n'aime pas ça, je peux te faire virer, tu viens de m'avouer que tu es payé pour un travail que tu ne fais pas. »

    « Non, ne le faites pas ! J'ai une... »

    « Ta gueule, j'en n'ai rien à foutre que tu fasses ton taf ou pas, moi je dois faire le mien parce qu'un con n'a pas fait le sien. Donc tu vas me repasser toutes les séquences où on voit ces types, entendu ? »

    « Oui, oui tout de suite ! »

    Je lui avais mis la pression pour être sûr qu'il fasse vite et bien, mais j'allais devoir me taper quinze minutes de vidéo. Ce n'est rien, un quart d'heure, mais il y a huit caméras qui ont filmé la scène, ça faisait deux heures à revoir pour trouver des indices. Je pouvais donc voir quatre hommes, le visage masqué bien sûr, mais c'était leurs armes qui m'avaient tout de suite frappé. Non, ils ne sont quand même pas aussi stupides que ça ? Des modèles d'arme de poing améliorés par la Shin-Ra. Personne à part les turks où les soldats en ont. Moi-même n'en avait pas, je voulais mes propres armes, mais là, il s'agissait obligatoirement d'anciens membres de la compagnie. Impossible que ce soit des gens qui les aient volées. Elles sont fabriquées à l'unité quand un membre est embauchés et en cas de meurtre de l'un d'eux, les armes sont retrouvées et récupérées pour être détruites. Cela exclue donc tout vol ou fraude de la part des personnes chargées de la fabrication. C'est tenu d'une main de fer, personne n'oserait faire ça et même le plus idiot des hommes n'userait d'un tel pistolet sans être de la Shin-Ra.

    « Très bien, si tu vois des choses dans les jours à venir, t'as intérêt à le voir et à appeler l'équipe de sécurité sur-le-champ. »

    J'étais sidérée que personne avant moi ne remarque cela, merde quoi, ils sont rémunérés pour quoi les employés de cette station ? La mission n'allait pas être si difficile qu'à première vue. S'ils sont capables d'utiliser des objets trahissant leur statut, ce ne sera pas étonnant de savoir que ces types habitent dans ce monde. Je retournais donc au vaisseau dans lequel m'attendait Bladewolf.

    [color=black]« T'as des infos sur des employés qui auraient quitté la compagnie après un contentieux ? »

    « Recherche : Renvoi ou démission suite à un litige. Aucune information, aucune démission depuis une année et les renvois indiquent que le personnel n'est plus en état de nuire à la compagnie. »

    « Plus en état... C'est assez joli comme façon de dire quand on sait qu'ils ont été abattus. »

    Tout indiquait qu'ils faisaient encore partie de la maison, ça se corsait déjà.

    « Il y a combien d'équipe constituée de quatre membres ? »

    « Escouade de quatre personnes : 39. »

    « Toutes les blessures que ce soit pendant ou hors d'une mission sont consignées dans un dossier, c'est ça ? »

    « Affirmatif. »

    « Cherche-moi un homme qui a eu le poignet mutilé hier. »

    « Recherche : Blessure au poignet. Résultat : 2. Simons et Bardi. »

    « Tous les deux au poignet droit ? »

    « Négatif, uniquement Simons. »

    « Laisse-moi deviner, il dirige une équipe de quatre personnes. »

    « Affirmatif. »

    Cet imbécile s'était coupé violemment le poignet en brisant une vitrine dans la boutique. Des amateurs qui vont vite comprendre leur connerie.

    « Il habite ici ? »

    « Affirmatif, sa position présumée est ici. »

    Bladewolf fit apparaître un hologramme de la carte, il n'était qu'à cinq minutes de marche. Il ne restait qu'à espérer qu'il y soit effectivement. Je commençais à me dire que ce cyborg était finalement utile.




    La pièce était englobée dans le noir, personne n'y était à part moi, assise dans un fauteuil. J'avais ôté ma combinaison et je n'avais sur moi que mon sac à main dans lequel était rangé mon M1911. Une heure que j'attendais, je perdais patience. J'étais certaine qu'ils viendraient, dans ces cas, ils se réunissent toujours pour établir les suites du plan. Le journal sur la table était daté de ce jour, ça voulait dire que l'habitant n'avait pas décampé. Si je me fiais aux schémas dans le double-fond du tiroir de la cuisine, je pouvais affirmer que c'est bien ici qu'ils travaillent. Plus j'en apprenais sur eux et plus je constatais que c'était des amateurs. La porte s'ouvrit dans un grincement des plus désagréables et la lumière s'alluma. Ils riaient sans remarquer ma présence.

    « Hey, vous avez vu comme ils ont rien su faire hier ! »

    « Ouais, on les a mouchés en beauté là. »

    Ils étaient bien là, tous les quatre et je tapais fort trois fois de mon pied sur le parquet.

    « Bonjour messieurs. »

    « Putain, merde t'es qui ! »

    Le leader souleva une boite sur l'étagère et se stoppa d'un coup.

    « Si ce sont tes armes que tu cherches, elles sont toutes ici. » Dis-je en pointant la table basse du doigt. « Comment pouvez-vous sortir sans vos armes ? »

    « Tu m'as pas dit qui t'es connasse ! »

    « Oh ça, tu ne sais pas qui je suis, mais tu te doutes que nous avons le même employeur, non ? »

    « Merde Simons, elle est de la Shin-Ra ! »

    « Donc vous être plus lents que je ne l'imaginais. »

    « T'es seule et on est quatre ma poule, tu crois quoi ? »

    « J'ai également toutes vos armes, comme je l'ai dit et ne croyez pas que je rate mes cibles. »

    « Alors, qu'est-ce que t'attend pouffiasse, t'as trop peur de tirer ?! »

    « Je dois éliminer la menace, mais aussi tester un prototype, voilà ce que j'attends. »

    Soudain, un bruit métallique se fit entendre et le camouflage furtif de Bladewolf s'enleva. Il était doté des mêmes capacités que ma combinaison, formidable.

    « Attaque. »

    Avant le premier cri, le robot avait déjà attrapé un des hommes par l'avant bras. Dans le même temps je me propulsais en appuyant mes mains sur la table basse et après une figure de voltige, j'étais à un mètre du second. Il attrapa un couteau attaché à sa ceinture, mais avant son coup, je donnais un coup de pied dans sa main et il fit tomber l'arme blanche. Je pouvais utiliser les pistolets, mais on m'a demandé d'être discrète. Si j'étais une tireuse hors pair, j'étais d'une agilité sans précédent. Mon assaillant voulu me donner un coup en ciseau avec ses poings pour me les éclater contre les tempes. Je posais chacune de mes mains sur ses poignets pour le stopper. J'usais de sa stabilité pour m'en servir comme appui et lui asséner un coup de pied en plein visage.

    « Je n'étais pas obligée de vous tuer, mais en tant que traîtres, vous n'aurez le droit qu'à la mort. Laissez-vous faire et ce sera indolore. »

    « C'est mal me connaître ! »

    Le leader donna un violent coup de genou à Bladewolf qui fut propulsé contre le mur. La mâchoire du robot avait été si bien plantée que le décrochage lui arrache la moitié de la chair. Il saignait énormément, mais l'adrénaline lui empêchait de sentir la douleur.

    « Tu vois ça, je n'sens rien et c'est bien pour ça que la Shin-Ra m'appréciait. Je ne ressens rien, aucune douleur et ils m'ont envoyé sur toutes les missions les plus dangereuses. À un moment, ils espéraient même que je meurs comme ça, qu'ils aient les mains propres. »

    « Tu te méprends, si la compagnie avait voulu ta mort avant ce soir, cela aurait déjà été fait. »

    Il voulu me donner un crochet du droit, je me baissais en donnant un coup dans son avant-bras, l'attaque stoppée, je me relève en donnant un direct dans sa gorge. Sa respiration était coupée, j'allais m'occuper des deux autres. Blade avait une patte bloquée, ses mouvements étaient handicapés. Tss, je savais bien qu'il ne tiendrait pas la cadence.

    Le troisième semblait être plus familier du combat à mains nues c'est donc sans que je puisse réagir qu'il me faucha les jambes. J'étais sur le dos et il allait me donner un violent coup dans la cage thoracique lorsque qu'un couteau de lancer lui arriva en plein dans l'oeil. Je regardais alors le cyborg, c'était bien lui. Le dernier arrivait sur moi, dans une gymnastique impeccable, je prenais appui sur ma main pour me relever et lui donner un coup dans le genou. Il était à genoux devant moi, je lui attrapa la tête et d'un mouvement brusque, je lui craqua la nuque. Ce n'est qu'à ce moment que je constatais que le leader avait pris la fuite. Du pas de la porte, je le voyais à dix mètres.

    « Couteau ! »

    Bladewolf me lança un de ses couteaux que je relançais sur Simons en plein dans la nuque. Par change, c'était silencieux et il faisait nuit, personne ne nous a vus. J'allais vers le robot et lui débloquais sa patte.

    « Ramène-le ici. »

    Il alla le chercher et pendant ce temps, je récupérais le couteau dans l'oeil de troisième. Je n'avais fait qu'assommer le second, je lui trancha alors la jugulaire. Le cyborg les plaça tous dans un coin de la pièce. Pendant ce temps, je récupérais tous les plans, tous les dossiers, tout ce qui pouvait concerner de près ou de loin la compagnie.

    « Ferme les volets. »

    Les corps allaient rester ici pour le moment et personne ne devait les voir. J'attrapais mon téléphone et composais un des numéros de la Shin-Ra.

    « Ouais, j'ai besoin qu'une équipe se faisant passer pour des déménageurs passe. Je t'ai envoyé l'adresse par sms. Tout doit disparaître, les armes, les corps, mais aussi les meubles. La maison est à vendre. »

    Personne ne devait penser que le propriétaire avait disparu, la Shin-Ra s'occupera de la paperasse et ce sera bon.




    « Sullivan, je vous attendais, alors, ce fut concluant ? »

    « Il y a encore des défauts, pour le moment je n'ai vu que le manque de discrétion et des pièces qui se bloquent. Réparez-le, améliorez-le avant ma prochaine mission. »

    « Très bien. »

    Les ingénieurs semblaient plus satisfaits que je ne l'étais, mais j'étais d'accord pour continuer à tester Bladewolf. Il ne me restait plus que mon rapport à faire et je pouvais rentrer chez moi.
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Alors, j'vais essayer de faire plus détaillé.

L'intro de la mission est sympa, t'es chez toi puis y'a l'appel de la Shinra. Bon, rien d'exceptionnel jusque là, tu introduits bien c'est tout ce qui compte.

Le passage dans le bureau de Rufus est très bien aussi, là on comprend bien ce que tu dois faire. Pareil pour le passage avec les scientifiques. Dialogue cru, ouais j'accroche ^^

Après le déroulement en soi... Un peu classique : je regarde les vidéos, je sais qui c'est, je le bute. Mais de ce schéma classique, t'as réussi a incorporer des trucs originaux et c'est pas mal, genre le filtrage des employés grace au robot.

D'ailleurs en parlant du robot, je ne savais pas trop a quoi m'attendre... Je dois dire que ça m'a plu. Donc...

Très bonne mission, encore une fois, on perd pas le fil.

Périlleux : 35 xp, 350 munnies, 3 PS en Dex, Force et Défense.
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