Epuissant… Vous ne me croyez pas ? Essayez donc, marchez dans une forêt sans savoir si un jour celle-ci montrera le bout de son nez, et vous permettra de voir enfin, après de longues heures de marche rythmé, les chaleureuses et délicieuses lueurs des éclats du soleil pénétrant l’air en ce beau matin. Ma route étais longue, non pas effrayante, non pas dangereuse, ni même encore périlleuse… juste atrocement longue… Cette sensation d’abandon qui vient s’immiscer dans vos derniers fragments d’espoirs, c’est juste… affreusement difficile à surmonter. Et puis en apparence, cette forêt est quand même agréable à traverser, bien que mes parois nasales ne soient pas habituées à ce genre d’odeur, qui n’a rien de désagréable. Trop peu de balades en forêt quand j’étais petit, j’en avais oublié cet air si pur, si vivant, l’odeur des arbres humides, dus à la fraîcheur et à l’humidité des lieux, et ces couleurs aux nuances encore un peu verdâtre des feuilles les plus vigoureuse, mais surtout orangée de l’automne qui as depuis longtemps entamée sa course annuelle avant de laisser sa place à l’hiver. Alors que je commençais à retrouver joie et plaisir à me balader dans la forêt, le jour se distingua à travers les feuilles résistantes qui s’accrochait à leurs branches, devant moi maintenant la fin de la forêt, et au loin, à portée de vue le palais que je recherchais.
Dominant son royaume, et en hauteur tel un monarque, ce palais semblais insaisissable, du moins pour ce qui laissait pensé. J’avais entendu parler de son pont. Je n’aurais jamais imaginé qu’il serait si long, peut être que la forêt n’étais si pas si mal tout compte fait. Soit, une petite pause ne fait de mal à personne, et puis ce gros caillou, assez plat, et tout disposé à m’accueillir. Le Domaine Enchanté, à vrai dire je n’ai encore rien vu qui paraissait «Enchanté», si ce n’est quelques animaux qui portaient sur eux, tout à fait normalement, des vêtements humains, tel un chapeau ou des bottes. Je me penchais, ou plutôt m’affalais comme un grand flemmard sur la pierre gardant ma tête relevé avec l’aide de l’appui de mon bras qui servait tout simplement de support à ma ganache. Je regardai l’eau du lac, bordé contre mon rocher. Je contemplais mon reflet à la surface de l’eau qui était calme, et sans perturbation, le vent semblait inexistant ceux qui facilitait la vision et la netteté. Le temps influe sur tout, y compris sur le physique de toute personnes vivantes, du moins de vrai personne.
Bref comme je disais, toute chose de la vie suit le cours de son temps, les choses changent, les choses évoluent, c’est le cycle de la vie me direz-vous, et comme tout être Noel évolue lui aussi. Ne sachant pas exactement quel est le jour de sa naissance, il connaît tout de même son âge, dix-neuf ans, en année humaine. Son visage confirme sa vieillesse, j’entends par là qu’il ne fait pas plus vieux, plus jeune à la rigueur, quoiqu’il en soit cette «petite» tête devenu plus mature qu’à l’époque, s’est affirmée, laissant place à de magnifiques traits de visage, qui rendent son physique… plutôt ravageur, n’étant ni narcissique, ni orgueilleux, juste réaliste. Pourtant dans la simplicité, de sa couleur de peau qui se situe exactement dans une belle nuance beige, finement bronzée par les rayons solaire, et de ses formes. Un nez fin et épatée, à bonne distance de la bouche, ni trop collée à celle-ci, ni trop haute, assez court de longueur pour ne pas avoir à endosser un affreux surnom. De gracieuses lèvres légèrement plissés et étirés laissant distinguer un somptueux sourire qui prononce un petit côté charmeur et confiant de sa personne. Puis parlons d’une chose qui rend les femmes folles par moment, le regard. Je pourrai simplement dire, ce jeune homme a de beaux yeux bleus, mais ce serait que peu de chose comparé à l’immensité de l’océan qui se reflète dans ces pupilles azurée d’une teinte de douceur, une douceur si apaisante. Ils ne vont pas jusqu’à vous hypnotiser, ni même vous envoûter, mais il y a quelques chose dans ce regard qui attire le vôtre, et vous oblige à examiner cette rare bleutée. Mais bien je pense sincèrement que vous suivez mes pensées jusqu’à la. Et quoi d’autre qu’une belle couleur brune, qu’une coupe soignée, qu’une chevelure longue, lisse, pour accompagner avec harmonie et élégance, la clarté magique de ses yeux. Rajoutez quelques mèches rebelles, cachant légèrement une partie de son visage, et vous obtenez donc une pointe de mystère.
Bien, bien il était l’heure de reprendre sa route, et de commencer la marche effrénée le long de ce pont… Ce n’est pas tellement avec joie que je m’y collais mais, on n’as rien sans effort, et puis déjà les sans-cœur semble être très discret dans ce monde ceux qui est une chance pour moi, je n’aurais pas à me fatiguer d’avantage avec ces vils créatures. Ce pont, de manière architecturale, me rappelait les pavés de mon enfance, les pavés de ces rues joyeuses et remplis de vie, aux couleurs de la joie et aux odeurs les plus délicieuses des boulangeries qui sortent de leurs fours les plus magnifiques sucreries et autre pâtisseries qui au simple regard, ou bien à la simple inspiration vous ferons succomber à la tentation d’en croquer une. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas revu la Citée des Rêves, et ces vieux souvenirs qui montent au plus profond de moi.... D’autant plus que ce collier est la chose la plus précieuse à mes yeux, plus que toute autre chose que je possède…
A l’époque je n’étais encore qu’un petit garçon de 9 ans, la seule priorité pour moi était de bien m’amuser, profiter allègrement de la vie sans se soucier du monde des humains, de leurs lois pénible et tous ceux qui est fait pour les embêter. J’étais comme tous les garçons de mon âge, qui attendent enfin le moment ou leurs parents partent travailler pour pouvoir se retrouver enfin dehors. De mon côté cela faisait plusieurs jours que je me demandais qui étais cette fille la bas, assise toute seule sur un banc. Qui était-elle et pourquoi personne ne l’appréciait ? C’est d’ailleurs depuis ce jour-là que beaucoup de personnes ont changé les relations amicales qu’il avait envers moi, mais je m’en moquais totalement, il ne méritait plus que je me préoccupe d’eux d’ailleurs, comme on dit, seuls les meilleurs restent la pour vous. Bien je parlais donc de cette fille que tout le monde ignorait, pour ne pas dire méprisait. Elle était toujours toute seule, ne parlant à personne, demeurant dans son coin, ne dérangeant à première vu personne, pourtant tous les autres enfants la détestaient et la fuyaient. Ayant comme un remords au cœur, je décidai un jour d’aller la voir et ce jour-là, comme quoi rien n’est anodin, quelques gamins avaient eu pour ambitions de venir la tracasser. Lui jetant de vilaines paroles, et insultes en tout genre, elle essayait de les ignorer. Ce genre de choses me rendait totalement fou, même à ce jeune âge. N’écoutant que mon bon sens, je m’interposai devant eux. Je n’eut besoin de parler, l’expression que traduit mon visage en cet instant fut suffisamment clair, pour leur faire comprendre d’aller voir ailleurs et ceux très vite. Elle essuyait rapidement les larmes qui c’étais échappés de ces beaux yeux vert émeraude, quelle tenté de masquer derrière sa longue chevelure bleutée, pour encore une fois essayer de cacher cette tristesse qui venait, un court moment, de l’envahir.