- Toujours efficacement préparé, un équipement soigneusement entretenu, Sullivan prend soin de toujours être parfait en mission. Il représente la compagnie Shin-Ra, son image est importante, mais aussi, il cherche à garder son anonymat. Rose n'existe plus dès lors qu'elle porte sa combinaison. C'est un SOLDAT, la femme reste en dehors de ça. Toujours rigoureux sur ce point, Sullivan en vient à n'apprécier la Ville d'Halloween que très peu. À peine eut-il posé le pied dans ce monde, que son apparence s'est dégradée. Sa combinaison était trouée ici et là, plus terne avec une allure fantomatique, son masque n'était plus le même, il représentait un citrouille au sourire et au regard brillants de mille feux. Il avait l'impression que l'on se moquait de lui, de n'être allé qu'à un simple bal costumé. Mais ici, il ne fera peur à personne avec cette apparence. Cependant, aujourd'hui, c'est la fête d'Halloween, c'est le jour où les choses les plus effrayantes prennent vie, c'en devient dangereux.
Sullivan avait voulu venir en plein jour, avant même que la fête ne débute, tentant de garder un semblant de calme. La tension était palpable, tous les habitants trépignaient d'avance à la grande soirée, celle qui couronnera le roi des cauchemar, le maître de l'épouvante. Le soleil brillait intensément, il avait l'apparence d'une citrouille qui elle aussi, brûlait ardemment. À cet instant, le spectre qui n'avait jamais aussi bien porté son nom, n'avait peur de rien. Il n'en avait pas eu l'occasion, mais tout ce qui se dérobait à son regard était étrange. Sullivan ne s'est jamais considéré comme l'égal des autre, ni même supérieur à eux. À ses propres yeux, il est un monstre et pourtant, il ne se sentait pas à sa place ici. Les horreurs de ce monde semblent étrangement saine, lui n'est qu'une abomination abjecte. C'est sa nature, il ne changera pas et reste convaincu que c'est impossible. Il y a son passager, cette chose en lui qui le commande, qui, était absent. Rien qui se trouve ici ne l'attirait, aucune pulsion, rien. Ce n'est pas un lieu pour Sullivan, ce monde n'est qu'une parodie.
Avant chaque mission, il y a cette question : Y aller seul, ou prendre une équipe ? Pour celle-ci, le spectre est venu seul. C'est plus risqué en temps normal, mais d'après les dire du président... C'est mieux ainsi. Il n'avait pas besoin d'une autre équipe tétanisée. Alors, il s'exposera sans aide à ce danger encore inconnu. Le soldat n'était pas aussi serein qu'il ne le laissait transparaître. Rien qu'à l'idée qu'une autre escouade aussi bien préparée puisse dérailler d'un simple claquement de doigt, il en avait peur. Sullivan tentait toujours de garder un calme olympien en toute circonstance, mais s'il n'y arrivait pas aujourd'hui ? Une angoisse qu'il ne fallait pas laisser s'emparer de son esprit.
Sullivan quitta la gare au pas de course en direction du cimetière. Faisant abstraction de tout ce qui pourrait détourner son attention, il passait entre les sépulture, passait par dessus les muret pour arriver devant une maison. Facile à reconnaître, c'était la seule qui était construite en bois. Dans toute la ville, les habitations étaient faites de pierre à l'architecture si étrange qu'elle en défie les lois de la physique. Rien de tout cela ne pourrait tenir debout ailleurs qu'à Halloween. Quand la logique est inexistante, il faut s'attendre au pire. Sullivan tenait fermement son fusil d'assaut, un M4 avec lunette de visée, un Colt, comme toujours. Il fait fasse à la porte, le canon pointé vers celle-ci. Étrangement, il n'osait pas entrer, une équipe entière y avait perdu l'esprit.
Pas de lumière à l'intérieur, ni même de mouvement ou encore de bruit. Sullivan s'approcha de la porte, il était prêt. Il donna un coup de pied violent pour l'ouvrir et se fit emporter. Le soldat parvint à se raccrocher à une racine d'arbre qui passait à l'entrée. Il faisait noir à l'intérieur et il ne semblait pas y avoir de sol. Qui sait quelle était la profondeur de ce trou caché par une bâtisse ? Ce n'est certainement pas en tombant qu'il voulait le découvrir. S'accrochant de toutes ses forces, Sullivan parvint à se rétablir. Il passa la main dans le dos le tapotant pour trouver son fusil, il n'était plus là. Derrière son masque de citrouille, les corbeaux pouvaient l'entendre rager, son arme était tombée.
Sullivan se retourna, il s'apprêtait à communiquer avec la Shin-Ra quand une force invisible l'entraîna brusquement à l'intérieur. La chute commença dans une obscurité totale. Le spectre vacillait dans tous les sens mais finit par réussir à se stabiliser. Son premier réflexe dans sa dégringolade fut de se saisir de son couteau et d'une torche de survie. Il la craqua pour l'allumer pour la jeter plus bas, mais ça n'éclairait rien, pas de fond, juste du vide. Le soldat voyait déjà sa vie se terminer brusquement quand d'un coup, il toucha le sol, il avait un genou à terre, il n'y avait pas eu de choc. Il n'osa pas se relever, la chute avait duré plus de vingt secondes et pourtant, il avait l'impression d'avoir sauté d'une hauteur de deux mètres à peine. Il y avait une faible lumière qui englobait se lieu, les murs étaient à peine visible. À ses pieds, il y avait son fusil qui, lui non plus, n'avait pas subit de casse en tombant.
Il y eut un bruit, comme un claquement de porte. Sans réfléchir, Sullivan sauta sur son arme et le dos au sol, braquait en direction du son. Toujours rien... Il se releva, restant sur le qui-vive. Le soldat porta ses doigts à son oreille. « Ici Sullivan. » En guise de réponse, il n'y eut que des grésillements, sa radio ne fonctionnait plus. Il ne pouvait pas rester immobile comme ça, il alluma la torche de son fusil et commença à avancer, la doigt sur la gâchette. Plus il avançait, plus il se rendait compte que c'était trop silencieux, seul ses pas faisaient écho. Intervenir en territoire hostile était de l'ordre de la routine, mais là, là rien n'était normal, il le sentait.
Sullivan avança d'une dizaine de mètres environ en pas chassés, le couloir prenait sur la gauche. Il patienta cinq seconde avant de se tourna vivement. Une lumière l'aveugla, il tira une rafale sans réfléchir. Suite aux coups de feu, un son de verre brisé retentit. Ce n'était qu'un miroir dans lequel la lumière de la torche s'était reflétée. Le soldat commençait à transpirer et à perdre son sang froid, ça ne lui arrivait jamais, réellement jamais. Des soupirs, quelques gémissement de firent entendre, plus loin, se trouvait un homme allongé sur le sol. À la vue de ses habits, c'était un membre de la compagnie. Sullivan se précipita à son niveau, s'accroupissant. L'homme au sol tentait de lever la main jusqu'à la tête du spectre sans y parvenir. « Ne bougez pas, j'ai la situation en.. » Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que quelque chose lui sauta sur le dos. Il se débattit et parvint à le faire basculer pour ensuite reculer de deux mètres, prêt à tirer.
C'était un autre membre de la compagnie, il avait dû prendre Sullivan pour un ennemi potentiel. « Tout va bien, la compagnie m'envoie. » Mais son interlocuteur se releva, sans un mot et commença à marcher vers Sullivan qui reculait encore. L'homme avait une démarche brisée, traînant du pied, la tête penchée, comme trop lourde pour la tenir. Il grognait à en hérisser les poils. « Soldat, au repos ! » Il ne s'arrêtait pas. « J'ai dit, au repos ! » Rien à faire, il continuait sa marche saccadée. Sullivan n'hésita pas longtemps, il tira un balle dans un de ses cuisses. Il resta stupéfait, il continuait sans sentir la moindre douleur. Une seconde balle, cette fois dans l'autre jambe, il tomba. Le spectre soupira d'un certain soulagement avant de remarquer que sa cible se relevait, avec difficulté, certes, mais se relevait tout de même. « Putain, mais c'est quoi ce bordel... » lâcha-t-il, décontenancé.
« C'est un ordre, restez où vous êtes. » Il n'entendait pas raison, Sullivan sentait la sueur couler le long de ses tempes. Il rassembla ses esprits, désormais, il était en face d'un ennemi et non plus d'un équipier. « C'est pas le moment d'être superstitieux, mais... » Le spectre passa la lanière de son fusil autour du coup pour le placer dans son dos et reprit son couteau. Sans attendre, il se mit à courir vers la cible qui tentait de l'attraper de ses bras sales, crasseux. Sullivan donna un coup de son avant bras pour les soulever et planta son couteau en plein cœur. Même pas un semblant de réaction, il retira la lame pour, cette fois-ci, la planter dans le crâne. Pendant deux secondes, ils ne bougeaient plus, ni l'un, ni l'autre. Jusqu'à ce que le poignardé retente de saisir Sullivan. « Merde ! » balança-t-il totalement surpris. Il lui donna un coup de pied dans le ventre pour l'expulser et l'homme trébucha sur le corps de l'autre. Sullivan dégaina son M1911 et vida son chargeur pour un effet nul. Il se mit à fuir, aussi lâchement que possible, mais il n'y avait rien à faire contre lui.
Au détour de trois virages, il s'arrêta, il n'était plus suivit et pu reprendre son souffle. « Si même les légendes ne sont pas fiables... » De nouveaux grognements résonnèrent, Sullivan n'attendit pas de savoir si c'était le même, un autre ou même plusieurs autres pour prendre ses jambes à son cou. Finalement, il arriva dans une pièce parfaitement éclairée avec en son centre, une vingtaine de cadavres étalés les uns sur les autres. L'odeur de la chair en décomposition y était intenable, ils étaient là depuis très longtemps. « J'espère que vous allez rester morts... » Sullivan était dans une impasse, nulle part où aller à partir d'ici. Il y avait un levier, juste à côté de lui, la première chose qu'il s'est dit, c'était que ce serait la pire idée que de l'actionner. Seulement, s'il s'agissait d'un moyen pour partir, il n'allait pas dire non. Alors, il posa la main sur le mécanisme, prêt à l'actionner. « Je ne ferais pas ça si j'étais vous. » Le spectre se retourna vers la voix, tout ce qu'il eut le temps de voir c'est un fusil à pompe qui tira dans son abdomen, il tomba en arrière se cognant la tête contre le sol.
Une migraine affreuse, jusqu'en avoir mal aux cheveux. Sullivan ouvrait les yeux doucement, la lumière braquée sur elle lui faisait mal. « Une femme, je ne m'y attendait pas, vraiment. Surtout quand on voit que les autres n'ont pas tenus plus de cinq minutes. » C'est à cet instant que le spectre remarqua qu'on lui avait ôté son masque. Un mélange de colère et d'incompréhension se lisait sur son visage. Personne n'était arrivé à le capturer, encore moins à lui enlever son masque, c'était pour lui un échec cuisant. « Mais femme ou pas, dans les faits ça ne fait aucune différence. » Sullivan ne voyait toujours pas qui lui parlait, il était attaché sur ce qui semblait être une table. « Ne me voyez pas comme une femme... Je suis un SOLDAT et je vous conseille de me tuer avant que je ne me libère. » L'inconnu se mit à rire, ça n'effrayait pas Sullivan. Il était peut-être lié, à la merci de cette personne, mais désormais, il savait qui tirait les ficelle et qui il fallait abattre. « Tu ne vas pas mourir, ou pas vraiment. C'est Halloween aujourd'hui, un mort qui est mort ne fait pas peur. » Sullivan voyait la main de l'homme se saisir d'un pieu d'une trentaine de centimètres. « Tu seras le clou de mon spectacle. » Il planta le pieu dans une épaule de Sullivan qui lâcha un terrible cri de douleur. Sa respiration s'accéléra, saccadée, pénible et même insupportable. L'homme se tourna vers un couloir. « Il semblerait qu'on ait besoin de moi, surtout, ne bouge pas. »
« Pour ça, il aurait fallu mieux serrer les liens. » Le cordage qui le liait bloquait ses poignets par dessus ses gants, mais Sullivan parvint à faire retirer une de ses mains pour saisir le pieu et d'ici, il put le planter dans la tête de l'homme. Ce dernier disparu dans une épaisse fumée noirâtre. Le soldat se dépêcha de se libérer et une fois debout, il se précipita vers ses équipement posés là, juste à côté. Non sans douleur, il remit son casque, rangea son couteau et ses pistolet avant de prendre le fusil en main. Sullivan avait du mal à marcher, les cordes au niveau des chevilles avaient été trop serrées. Son épaule, quant à elle, était trop douloureuse, il range le fusil pour s'armer plutôt d'un pistolet. Une voix fantomatique s'envola dans les airs. « Cours petit chaperon, cours. » Le soldat balaya toute la zone du regard, rien ni personne à l'horizon. Comme un coup de poing le percuta au visage et le fit trébucher. Il tira un coup dans le vide sans résultat. « Si tu veux jouer au fantôme... » Sullivan devint invisible grâce à sa combinaison en une seconde à peine, mais encore une fois, il reçu un coup violent le projetant contre le mur. La combinaison ne marchait déjà plus et Sullivan ne contrôlait plus son impassibilité depuis longtemps. « J'en peux plus ! » Il se releva aussi vite que possible et encore une fois, des grognements se firent entendre. Une troupe d'ancien membre de la Shin-Ra se déplaçaient tels une horde vers lui. Il vida un chargeur sur eux en visant toujours la tête, mais c'était comme donner un coup d'épée dans l'eau. Il opta alors pour une autre solution et lança deux grenade, la première à fragmentation, la seconde était incendiaire. Ils s'enflammèrent dans un hurlement rauque et presque inaudible.
Sullivan remplaça le chargeur vide par un rempli et se mit à courir laissant pendre son bras endolori. Les coups qu'il avait reçu n'avait fait qu'intensifier la migraine et la détonation de son arme l'avait légèrement étourdi. Si bien qu'il n'avançait plus droit, il dû s'appuyer au mur par quatre reprises sur dix mètres pour ne pas tomber. Sa vision était trouble et dans cette obscurité, il ne pouvait même pas dire où il se rendait. Dans le nouveau couloir qu'il empruntait, dix lames attachées à des cordes en acier se mirent à dessiner une danse dangereuse. Elles basculaient, allant assez vite pour rendre toute tentative ratée de passer, fatale. Comme si cela ne suffisait, de nouveaux morts-vivants par dizaines arrivaient aussi dangereux que lent. Sullivan était pris au piège. « C'est une blague... » Tirer dans la tête était inutile, il préféra les chevilles pour les faire chuter lamentablement. Mais il étaient trop nombreux et certains se relevaient déjà. Le soldat appuyait frénétiquement sur la gâchette, il mit deux secondes à réaliser que son chargeur était encore vide. Un des monstres... On pouvait les appeler comme ça était arrivé à portée de bras. Sullivan laissa tomber son arme, saisit le mort par les épaules et fit une roulade en arrière pour le projeter sans mal sur les lame vacillantes. Une énorme giclée de sang aspergea le soldat dans un bruit dégoûtant. Il était couvert d'hémoglobine et de tripes, lui qui prenait toujours soin de faire ça proprement.
Le spectre s'empressa de ramasser son arme et d'y mettre un nouveau magasin pour ensuite le ranger. Inutile de gaspiller des munitions et impossible de passer dans la direction de la horde, ils ne laissaient aucune ouverture. Les lames, qui bien plus dangereuse, en laissaient une en revanche. C'est le moment, se dit-il intérieurement avant d'observer avec attention le mouvement et la vitesse de ces dernières. Il passa la première très vite, presque trop et faillit se faire déchiqueter par la seconde. Au moment précis où il pouvait passer, il fit une roulade pour passer et enfin un saut pour la troisième lame. Ça y est, il avait intégré le temps qu'elles mettaient à faire un aller-retour complet, le reste n'en fut que plus facile. Sullivan se retourna vers la horde qui avançait sans réfléchir, se faisant démembrer et lacérer avec une horrible brutalité.
« Par ici ! » le soldat pouvait dire avec certitude d'où venait la voix et accouru en sa direction, le bras toujours trop douloureux pour l'utiliser. Tenant son épaule abîmée de la main opposée, il continuer sa course. Il arriva finalement dans une pièce quand subitement il se laissa glisser sur les genoux évitant ainsi de se faire décapiter sur place par une lame. « Beau réflexe ! » Sullivan se releva, attrapa son couteau et le lança avec toute sa forme vers l'homme qui l'avait séquestré. La lame passa au travers et l'homme disparut dans la même fumée noire pour réapparaître juste devant le soldat. Un coup évité de justesse par un salto arrière qui lui permit de garder une bonne distance entre eux deux. « T'es qui bon sang ?! » Il se mit à rire de plus belle. « Moi ? Je suis juste meilleur que toi. » Sullivan pencha la tête, son regard était dissimulé pour son masque, mais il était déterminé. Il ne voyait plus cela que comme un défi à relever. « Personne ne me vaut ! »
Il commença à sprinter vers l'homme et sauta juste avant pour sauter à l'horizontal en vrillant. Dans sa voltige, il passa au travers de la cible lâcha une grenade incapacitante avant d'atterrir. Il attrapa le couteau qui était maintenant à ses pieds et le lança au moment même où l'explosif lâcha sa lumière aveuglante. Cette fois, la lame se planta précisément entre les deux yeux difforme du déséquilibré. « Toujours la même histoire avec les ténèbres... » Une porte apparut devant Sullivan, comme par magie, ça semblait trop simple pour être la sortie. Pourtant, elle s'ouvrit et on pouvait bel et bien voir le village d'ici. Il ne s'est pas fait prier pour sortir, mais à peine eut-il mit un pied dehors que quelque chose l'agrippa à la cheville. Il se débattait de toute ses force en donnant des coup de pied à ce qui semblait être des lianes sortant des bras du ténébreux. Il parvint finalement à se détacher et se relever quand une gigantesque boule de feu venue de nulle part le prit d'assaut. Il sauta à l'extérieur pour tenter de l'éviter, mais se fit toucher de plein fouet. Sullivan roula sur le sol pour éteindre le feu au plus vite ce qu'elle réussit avec aisance. L'odeur qu'il dégageait était pire que tout ce qu'il avait senti aujourd'hui... Des tripes calcinées encore dégoulinante dont il se débarrassait en s'éloignant. C'était gluant, dégoûtant, il en avait des hauts le cœur, mais fut ramené à la réalité quand la porte se claqua violemment.
Sullivan décida de choisir une solution radicale toujours efficace quand il faut faire disparaître quelque chose. Il retourna en vitesse à son vaisseau, prit tout ce qu'il désirait et retourna à la bâtisse. Il aspergea absolument tous les murs avec de l'essence, craqua une allumette et la balança sur le liquide qui s'embrasa. Il ne put s'empêcher de rester admirer ce spectacle. Lorsque tout n'était plus que cendre, il se dirigea vers la station, allumant sa radio qui marchait de nouveau. « Aucun survivant... Mais menace éliminée. » Il décolla, fier d'avoir survécu et de pouvoir se reposer, son corps entier était endolori. Ce qu'il ne put remarquer, c'est qu'à la seconde où il a quitté le monde, la maison était revenue, comme si elle n'avait jamais brûlé.