Léoh TwistedFate, Le Rail Tracer Szp8Léoh TwistedFate, Le Rail Tracer 4kdkLéoh TwistedFate, Le Rail Tracer 4kdk
Kingdom Hearts RPGConnexion
Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

Le Deal du moment :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le ...
Voir le deal

more_horiz


Léoh





Nom : TwistedFate
Prénom : Léoh
Titre : Les Rails du Crépuscule
Âge : 21 ans
Camp : Shinra
Monde d'Origine : Cité du Crépuscule
Race : Humain
Grade désiré : Celui qui vous viendra à l'esprit quand vous me lirez...




.

Physique


I L''homme du train

C'était de famille, on était dans le monde ferroviaire depuis plusieurs générations dans la famille TwistedFate, Léoh, l’aîné des deux fils se devait de reprendre le flambeau. Afin de prouver son appartenance à ce métier, il revêtait l'uniforme traditionnel des conducteurs de train. Ce costume est lui composé de plusieurs vêtements. Le premier de ces vêtements est un chaperon noir, descendant jusqu'au genoux de son porteur, il se ferme, au niveau du cou, par trois petits boutons en bois, sur lesquels sont gravés les insignes de la famille. Une myriade d'autres petits boutons longent les bords du Chaperon, une fois celui-ci refermé entièrement, le corps du jeune homme se cache sous la masse de tissu du vêtement. Cela prenait son sens par temps de froid, malgré la quantité énorme de charbon dans la locomotive, il arrivait parfois que les glaces prennent le dessus sur la température, obligeant les conducteurs à se couvrir du mieux qu'ils pouvaient. Sous ce chaperon, les hommes du réseau ferroviaire abordent un uniforme plus proche du corps. Il s'agit là d'un costume en deux pièces. Pour le haut, un veston croisé, de couleur noir lui aussi, lui sont cousu les même boutons de bois que ceux du chaperon, cette fois ci, sur les manches et sur les bords. Des poches plaquées ornent la partie basse du veston tandis qu'une pochette est cousu près de  la poitrine. Deux fentes latérales sont creusées sur la face arrière de la veste, lui donnant un petit coté coqué. Généralement, Léoh porte ce veston fermé, très près du corps, moulant ses formes. Le bas du costume est un simple pantalon a pince, avec une ceinture montée et une petite poche revolver à l'arrière. Et voici, pour conclure, la dernière partie du costume. C'est là une casquette, de forme montante et haute, est accrochée à celle-ci l'insigne familial en argent cette fois-ci.
 
Il arrivait que parfois, certains conducteurs étaient soumis à un entraînement militaire avant de pouvoir exercer leurs fonctions, c'était le cas de Léoh, afin d'avoir le droit de porter ses armes de défense en cas d'état d'urgence. Par dessus son costume, il porte donc un gilet de l'armée, couleur ivoire, auquel pendent ses deux Pistolets. De la même manière, son bassin est entouré d'une ceinture de protection.

II Derrière l'uniforme...

Il a été doté par la nature d'une musculature parfaite, d'une grande taille, d'os solides et d'un corps bien formé. La courbe de son bassin est quant à elle droite, sans défaut majeur. Ce corps est entretenue par un rythme de vie sain fait d’entraînements militaires et de bons petits plats faits maison. Ses jambes, longues et fines lui permettent de courir à une allure correcte pour un jeune homme d'une vingtaine d'année. Léoh n'est pas une bête de muscle, il est bien plus gracieux et plus élégant. Ses mains, rongées par la corne, sont marquées par son travail de chauffeur de train, laissant apparaitre des traces charbonneuses. En somme, chaque partie de son corps est un peu abîmée par sa lourde tâche journalière. Le métier de chauffeur de train n'est pas une partie de plaisir, il arrive que l'on puisse se râper la peau sur des rails ou que l'on puisse se brûler en voulant changer le charbon de la locomotive principale. C'est d'ailleurs ce qui est arrivé au jeune homme lorsqu'il n'était encore qu'adolescent. On peut ainsi voir une cicatrice de brûlure qui va de sa nuque jusqu'au haut de ses fesses. Le dos est le point faible du jeune homme, chaque jour qui passe, il en ressent des souffrances. Malgré ça, son allure est fière et il semble bien portant. Sa gestuelle à quelque chose d'assez mécanique quand il travail, a contrario, lorsqu'il a des moments de liberté, il en profite pour se lâcher complètement et effacer cette rigueur qui le maintient la journée.

III Sous la casquette...

Son uniforme est après tout assez banal pour un conducteur de train, son corps n'est pas plus exceptionnel. Mais son visage, lui, est marquant. Sa tête, dans son ensemble, est plutôt fine et petite. Il a été épargné par son travail, en effet, il garde les atouts de son adolescence. Ses trais sont féminins, assez fins, presque androgyne. On le catalogue souvent dans les gens "beaux", il ne laisse pas indifférent, il ne passe pas inaperçu. C'est d'abord son regard que l'on remarque, qu'il nous touche ou qu'il nous évite. Il a quelque chose d'animale, frissonnant, et semble guider par un instinct. Ses yeux couleur azur y sont pour beaucoup. Ceux-là nous percent, ils glacent quiconque les rencontre. Des cernes, noires, les mettent en valeur, ces cernes sont bien évidemment du au manque de sommeil que peuvent avoir les conducteurs de train. Son nez est en trompette, il est la seule partie vulgaire de son visage d'adolescent. Ses lèvre sont, la plupart du temps, légèrement retroussées et d'un rose assez pâle. Sa peau est elle aussi pâle, crème, pour ne pas dire blanche. Sa chevelure noire créé un contraste avec le reste de son visage. Il est coiffé parfaitement et des pattes viennent caresser ses joues.

Question vis-à-vis du Physique :

Léoh est issu d'une famille de mécaniciens, son grand père en était un, son père aussi. Il a toujours entretenu une relation étroite et complice avec son paternel. Si bien que celui-ci lui a un jour proposé ses services afin de lui construire une arme unique, un Pistolame, "L'Orient Express". Pour se faire, celui-ci assembla un pistolet et un sabre, deux armes à la base dédiés à l'armement de défense des conducteurs de train. La lame est située en dessous du canon du pistolet, par une simple presse de gâchette, Léoh peut choisir de la dégainée ou non. Cette lame, plus large que longue, semble l'atout idéal pour un combat rapproché. A contrario, le jeune homme est plutôt polyvalent puisqu'il peut aussi s'en servir pour distraire ses adversaires à distance. Son corps bien formé lui assure des mouvements précis, rapide et efficaces. Léoh combat de manière à ne pas laisser son dos face à un adversaire puisqu'il possède une longue cicatrice de brûlure sur toute l'étendue dorsale.

Orient Express ne fonctionne pas comme une arme feu normale. Cette arme ne nécessite aucune balle, aucune munition banale. Elle utilise des morceaux de charbon taillés. Le charbon est broyé par l'intérieur du chargeur et alimente une petite centrale interne qui le transforme en énergie. Les projectiles d'Orient Express sont de petite sphères d'énergie concentrée. L'avantage de ces projectiles est qu'ils peuvent être tiré a une cadence plus dense que de simples balles.

Peu après la mort de ses parents, Léoh a acquis une affinités avec les Ténèbres, à la manière de Terra, il peut en utiliser le pouvoir lorsqu'il est en danger, dans une rage extrême. Cela n'arrive que peu car il est plutôt d'une nature calme mais lorsqu'il entre en colère, ses gestes sont plus lourds, sa posture plus naturelle et il n'hésite pas à exposer son dos, au détriment des coups mortelles qui pourraient lui être infligés. C'est donc un pouvoir à double tranchant.


Caractère


Question vis-à-vis du caractère :
Responsable - Calme - Organisé

Depuis son enfance, il a toujours su veiller sur son petit frère. Il est d'une de nature protectrice. Cela pousse a faire des sacrifices qu'une personne sensée ne ferait pas. Il pourrait se faire accuser a la place d'une personne qui lui est chère si jamais cela est nécessaire. En revanche, il ne fera pas ça pour n'importe qui, et il n'est pas facile de capter l'attention du jeune homme. Il a tendance a se concentrer sur une seule chose à la fois, c'est son goût pour l'ordre qui veut ça. Il a le sens des responsabilités et il ne s'aventurera donc pas dans quelque chose qu'il juge trop dangereux ou perdu d'avance. Cela peut parfois le pousser a en déduire des conclusions hâtives. Ainsi, la plupart du temps, il est sur la défensive, il ne repousse pas les gens qui viennent à lui mais il ne s'ouvre pas a eux pour autant. Léoh n'est pas associable, au contraire, il est poli, bien élevé et ne ronchonne par lorsque l'on vient à lui. Il est naturellement attiré par les femmes aux cheveux roux puisqu'il trouve ça intriguant. Il n'a développé que peu d'amitiés car il n'en a pas eu l'occasion mais si cela vint un jour, il saura quoi faire. L'organisation est un des points fort du jeune homme. Son travail de conducteur de train l'oblige a posséder une réelle organisation dans tout ce qu'il fait, il est très méticuleux et chaque chose doit être totalement contrôlée. Lorsqu'une situation ne se déroule pas comme il l'avait prévu, il perd ses moyens, ne réfléchit plus très bien, il est moins vif.

Léoh n'est pas un moulin à parole. Il ne parle pas beaucoup mais assez pour qu'on entende ses pensées. Il obéit très facilement aux ordres qu'il juge justes mais ne se gène pas pour enfreindre ceux qu'il trouve inadaptés. Quand le jeune homme se passionne pour un domaine, il excelle dedans, c'est exactement ce qu'il s'est passé pour sa passion du monde ferroviaire. Il est d'un calme exceptionnel, et il en faut pour le métier qu'il fait. Il ne compte plus le nombre de plaintes a cause de retard sur une ligne. Ainsi, il ne perdra pas son sang froid facilement devant une personne en colère. Sa répartie se base sur les données qu'il maîtrise, ainsi, dans un domaine ou il n'est pas bon, il n'osera pas se la ramener. La prudence fait donc partie de ses qualités. Parfois, lorsqu'il est charmé par la personnalité d'un individu qui lui fait face, il peut se laisser influencer très vite, sans avoir le temps de réfléchir à la question.

Il a été entraîné a combattre et lorsque le moment se présente a lui, il fait preuve de certaines qualité. A défaut de n'avoir pas une extraordinaire, il possède un sens de l'analyse hors du commun. En se basant sur des relevés de terrain et des observations mathématiques, il sait quand arrivera le bon moment pour frapper. Mais il ne saura pas se défendre face à un magicien ou un incantateur puisqu'il ignore tout de ce monde là. La magie n'a jamais été quelque chose qui lui importait. Il préfère rester plus terre à terre puisqu'il est déjà heureux sans avoir recours a la magie, la normalité des choses lui suffit. Face aux femmes, il perd la plupart de ses moyens, il n'a même jamais eu de relation durables, amoureuse ou amicale avec une fille. Elles l'impressionnent mais ne lui font pas peur, il aimerait à l'avenir pouvoir en rencontrer plus, avec qui il espère s'entendre. Il a tendance a ignorer les gens qui ne font pas preuve de bon sens et de réflexions, et pour cela, il est souvent traité d'élitiste.


Histoire


I Paisible enfance

Un grand sourire s'affichait sur les visages des parents TwistedFate, et comprenez les, ils venaient d'acquérir leur première maison. A peine âgés d'une trentaine d'année, ils avaient déjà un petit garçon. Un tout petit bébé qui n'en était qu'à ses premiers mois. L'appartement qu'ils avaient acheté se situait sur une des rives principales de la Cité du Crépuscule, tout près de la gare, lieu de travail d'Erikain, le père TwistedFate. C'était dans un immeuble, plus haut que large, qui ne payait pas de mine dés le premier regard. Le charme de l'endroit apparaissait lorsque la toute première porte du palier s'ouvrait. Un petit couloir très intimiste et des teintes ocres au mur, c'était chaleureux. Le couple, valise à la main et landau sous le bras s'empressa de passer cette première porte, leur appartement se situait au second étage. La petite porte étriquée de leur bien possédait une toute petite serrure rouillée qu'Erikain eu du mal à ouvrir. La porte s'ouvra après quelques essaies. Ils firent quelques pas et se retrouvèrent directement dans le salon, un pièce plutôt grande illuminée par les fenêtres de taille démesurés en pleine façade. La vue s'étendait sur une bonne partie de la ville et la grande Horloge se hissait plus haut que tout autre bâtiment. Erikain déposa un baiser sur le front de sa douce, il l’enlaça tendrement, lentement, pendant quelques minutes, ils étaient heureux.

La vie n'était pas bien difficile en ces temps là. Erikain travaillait dur la journée comme mécanicien ferroviaire à la gare mais il pouvait compter sur Maluaye, sa femme, pour rentrer en toute sérénité dans un appartement propre, rangé, et il appréciait la petite odeur raffinée qui se dégageait de la cuisine aux teintes dorées. Ils avaient la chance d'avoir un voisinage plutôt tranquille, au troisième étage était logé Mira, une dame d'un certain age qui proposait ses services en tant que voyante, malgré tout, elle était assez discrète. Au premier étage, il y avait James, le jeune et riche propriétaire de l'immeuble, c'était un homme assez extravagant qui avait hérité une fortune lors de la mort de ses parents. C'est dans ce cadre là que le petit Léoh grandissait paisiblement.

Lorsqu'il eu atteint trois ans, Léoh pu enfin se rendre à l'école de son quartier, une petite maternelle ou il restait toute la journée. C'était sa mère qui venait le prendre à chaque fin de journée, lorsque 18h sonnait. Mais un soir d'été, ce n'était pas Maluaye qui l'attendait au portail de son école, c'était son père, qui affichait un large sourire. Il prit l'enfant par la main et l'emmena dans un bâtiment qu'il n'avait jamais vu alors avant cela. Une grande battisse lumineuse a plusieurs étages, Léoh cru à un château rempli de monstres et de princesse mais il n'en était rien. Cet immeuble, c'était l’hôpital de la Cité du Crépuscule. Une fois à l'intérieur, Léoh n'en cru pas ses yeux. Il n'avait jamais vu autant de personne à l'intérieur d'un même bâtiment, des infirmières, des docteurs et des gens du personnel s'agitaient dans tous les sens. Son père l'emmena au quatrième étage, qui lui était bien plus tranquille qui les autres, on y entendait les oiseaux siffler. Le petit garçon s'intriguait à propos de la raison de sa venue ici mais il ne posait aucune question, il suivait son père du haut de ses petites jambes dodues.

Les deux hommes, le père et le fils, arrivèrent dans une chambre toute blanche, illuminé par le couché de soleil permanent de la ville. Maluaye les attendait, couchée dans un lit aux draps blancs brodés. Elle était ravissante mais semblait épuisée, c'était comme si elle venait de mener un combat de plusieurs jours. Apaisée, voilà le mot qui convenait parfaitement a l'expression qui se lisait sur son visage. A ses cotés, il y avait un petit lit a barreaux, un tout petit matelas bleuté. Et sous une les multiples couches de couvertures... Un bébé. Un petit être qui venait de naître. Il dormait, sagement. Léoh s'approcha de lui, jeta un œil à sa mère qui lui sourit en échange. Il comprenait maintenant pourquoi l'avait-on traîné jusqu'ici. Son petit frère venait d’apparaître en ce monde. Il fixait d'un air étonné la petite créature aux yeux encore fermés. Son père vint se positionner derrière lui, il posa sa main sur l'épaule du petit garçon et lui souffla dans l'oreille.

« Tu vois, c'est ton petit frère, il s'appelle Nikolaï, et comme c'est toi le plus grand, tu devras toujours veiller sur lui. »

II Sur les rails

Une quinzaine d'année s'écoulèrent, le temps passa très vite. Certaines choses étaient restées les mêmes tandis que d'autres avaient radicalement changées. A la manière d'un papillon, l'enfant timide et rondelet s'était transformé en un beau jeune homme responsable. Erikain, le père avait grimpé les échelons durant ces quinze années et il dirigeait maintenant le département mécanique de la gare du Crépuscule. Leur condition changée, les TwistedFate avaient délaissé leur petit appartement pour une maison plus excentrée. Une grande maison, avec une étendue décoré, entretenu par un jardinier, Rohn. Un vieillard grincheux, grande gueule mais qui maîtrisait l'art de la coupe mieux que n'importe qui. Nikolaï, le cadet, avait lui aussi grandi en devenant l'extrême opposition de son frère. Ses yeux orangés et sa chevelure rouquine lui donnaient un pétillant, même si il était de nature plutôt discret. En ayant une haute place au seins de la gare, le père de Léoh avait obtenu au plus agé des deux fils un poste comme apprenti conducteur, le jeune homme semblait passionné par l'univers de ces machines et en conduire était devenu son rêve. Pour se faire, il devait passé une année dans un caserne de formation, afin de parfaire son entraînement à la rigueur et à l'écoute d'un supérieur. Ainsi, Léoh s'en alla, en plein automne, dans la caserne qui se situait dans un coin de la basse ville, en plein centre de la Cité du Crépuscule. Ah la basse ville, la partie cachée de la Cité, celle qu'on ne montre pas sur les cartes postales... Ici, la loi du plus fort règne et les plus faibles s'écrasent. Peu avant le départ, son père lui donna un peu d'argent pour prendre un bus et lui communiqua quelques conseils.

« Je sais que ce n'est pas très agréable d'aller là bas, mais tu es obligé. Même avec ma position je n'ai pas pu t’exonérer de ce trou à rat... Enfin, je suis certains que tu te débrouillera plutôt bien, allez, je compte sur toi. »

Léoh, baluchon sur l'épaule, arriva devant le portail grillagé de la caserne. Cette caserne était presque en ruine, délabrée. Une nouvelle était en construction et entre temps, on avait pas le choix, on devait se servir de celle-ci avant sa destruction. Un homme qui s'occupait du va et viens des élèves dans la caserne lui fit un signe discret, le portail s'ouvrit quelques secondes, Léoh en profita pour se faufiler jusqu'à l'intérieur. Il atterrit dans une sorte de cours qui donnait accès aux différents domaines de la caserne. Un jeune homme s'avança vers Léoh. Il semblait avoir à peu près le même age que lui, c'était un blondinet, souriant. Il avait l'air décontracté, Léoh était étonné de cette attitude alors qu'ils n'étaient pas dans un endroit propice a la décontraction et au laisser-aller. Il jouait avec un cure dent entre ses lèvres qu'il mordillait, il avait l'air plutôt sympathique.

« Salut mec, bienvenue en enfer... »

Il se mit à éclater de rire, Léoh s’interrogea mais ne répondit rien.

« Roh allez, je déconne, tant que tu restes a l'intérieur de la caserne, c'est cool ! Tu peux me montrer ton attribution ? Je suis chargé de guider les nouveaux arrivants cette semaine... »

Le jeune venait alors de se souvenir que son père lui avait donné une petite carte remplie de numéro de série, il n'avait pas compris son utilité sur le coup, mais maintenant il la saisissait. Il fouillât dans son sac pour la retrouver, elle était forcément là, entre des dessins de trains et des vieux insignes que son père lui avait donné.

« Tiens, là voici, je ne savais pas à quoi elle servait avant que tu ne me demandes... »

Le blondinet pris la carte, l'examina quelques secondes, ses yeux s'illuminèrent et il éclata de rire une nouvelle fois.

« C'est fou ! On est dans la même chambre ! Ca tombe bien, j'en avais vraiment marre d'être seul ! Tu vas me suivre, je vais t'emmener dans le bâtiment des dortoirs ! Au fait, je m'appelle Luke et je suis un apprenti conducteur de trains ! »

Luke donnait un aperçu faussé des personnes peuplant la caserne. En effet, la plupart des élèves étaient durs, ne parlaient que très peu et semblait formatés pour obéir aux ordres. Il était un électron libre qui ne se pliait pas aux règles. Il guida Léoh jusqu'aux dortoirs. Les dortoirs étaient constitués de petites maisonnettes ou les élèves logeaient deux par deux. Il n'y allait que pour dormir et lors de leurs pauses si ils le désiraient. Pour se nourrir, ils devaient se rendre dans le grand réfectoire commun. Les deux garçons avaient obtenu la chambre Numéro 17. Luke connaissait par cœur les allés et ne mit que très peu de temps avant de de rejoindre leur logis. C'était très précaire, il y avait un bureau et un lit pour chaque élèves, aucune décorations, c'était sobre. Léoh regrettait déjà la maison de ses parents. Passé minuit, chaque chambre étaient fermées a clef par un maître de formation, ce qui signifiait l'heure du couvre feu, si les élèves n'y étaient pas à ce moment là, ils devaient se débrouiller autrement, au risque de se prendre une sanction. Luke était un habitué des sanctions, il avait déjà passé plusieurs nuits sans avoir de lit, avait été privé de repas maintes fois et il savait maintenant comme esquiver l'autorité de la caserne, pourtant, il n'était là que depuis trois semaines. Aujourd'hui, Léoh avait de la chance, c'était jour de repos, les élèves étaient libre de faire comme bon leur semble, à condition d'être revenu avant la nuit. A peine le jeune homme avait eu posé ses affaires que Luke l'accaparait.

« Alors, je vais en ville cet après-midi, tu peux venir avec moi si tu veux. J'ai une combine pour revenir dans la nuit, on pourra traîner plus longtemps ! »

« Je ne sais pas si c'est une bonne idée mais je veux... »

« Oh tu veux !? Génial allez suis moi ! »

Luke s'avança vers une partie grillagé près des dortoirs, sous des feuillages était cachée un trou dans le grillage qu'il avait fait. Il se baissa et rampa sur le sol pour passer de l'autre coté, ça donnait sur une petit ruelle. Léoh fit de même. Il se retrouvèrent tous les deux dans la Basse ville. La basse ville était le repères des voleurs et des sans abris, un coin sale et sans âme. Il y avait quelques bars ou des bagarres avaient lieux souvent, une petite épicerie qui se faisait souvent braquer et un parc mal fréquenté dés que la nuit tombait. Il n'était que 15h et Luke décida de faire visiter le coin à Léoh qui avait toujours vécu dans les beaux quartiers de la Cité du Crépuscule. Ils arpentèrent, sans jamais se séparer, les différents quartiers de la Basse ville. La pauvreté des lieux étonnait Léoh qui n'en croyait pas ses yeux. Ils marchèrent un long moment et Luke racontait quelques anecdotes quand ils passaient dans une rue qui s'y prêtait. Assoiffé par ce temps de début Automne, ils décidèrent d'aller boire un verre, dans un des bars qui avait l'air moins moche que les autres. Enfin assis, Luke pris la parole le premier.

« C'est pas génial ici, mais c'est déjà meilleur que l'eau chlorée du réfectoire. Tu verras, tu t'habitueras à la pauvre vie de la caserne, puis, c'est qu'une année... Moi, mes parents sont pas vraiment aisés donc ça les arrange que je passe l'année ici, et avec quelques ruses, je m'en sors plutôt bien. »

« Ouais, t'es pas du genre à suivre les ordres hein... Ils ont pas l'air commodes a la caserne. »

Luke se leva pour commander deux bières et revint aussi tôt s'asseoir en faisant un clin d’œil a la jeune serveuse. Il la regarda quelques secondes avant de se rasseoir.

« Euh tu disais quoi déjà ? Ah ouais, la plupart des pourris, surtout les gros bras qui s'occupe du couvre feu, mais la pire mec, c'est Reina. Reina, c'est la seule femme de la caserne, c'est une beauté de 25 balais mais c'est l'instructeur de plus sévère que tu pourras rencontrer. »

« Mhh Reina, d'accord, je m'en souviendrais... »

« Tu peux pas la rater, la seule paire de seins de la caserne j'te dis... »

Ils passèrent la soirée dans ce même bar, après quelques verres, ils décidèrent de rentrer, saouls, ce n'était pas chose évidente de rentrer à la caserne, et quand Léoh pensait qu'il allait devoir se remettre de sa gueule de bois, demain, pour son premier jour de caserne, une tristesse sans égale se lisait sur son visage.

« DEBOUT BANDE DE RATS VOUS AVEZ UNE DEMIE HEURE DE RETARD, POUR LA PEINE VOUS NE PETIT-DEJEUNEREZ PAS ! AH OUI, MADAME REINA VEUT VOUS VOIR ! »

C'était la voix d'un des instructeurs qui s'occupait du levé des élèves. Ce n'était pas un réveil en douceur. Léoh sursauta au son de sa voix rauque, Luke ouvrit un œil, les deux garçons se regardèrent et il sourirent au même moment. C'était le premier jour du jeune homme, mais il n'avait pas vraiment de traque, l'accompagnement de Luke le rassurait un peu. Mais le fait d'être en retard lui posait quelques problèmes, il ne voulait pas se faire remarquer dés le début. Les deux garçons enfilèrent leurs uniformes en deux temps trois mouvements avant de filer dans le bureau de l'instructeur Reina. Léoh la redoutait puisqu'il avait été mis en garde par Luke, si il disait vrai, ils allaient passer un mauvais quart d'heure en compagnie de la jeune femme. Reina les attendait dans ses quartiers, assise sur son bureau, les jambes croisées. Comme l'avait dit Luke, c'était vraiment une beauté. Ses long cheveux roux la rendait sauvage... Elle avaitune paire de petite lunette aux branches noires. La jeune femme portait son uniforme assez serré, ce qui mettait en valeur ses formes, notamment sa poitrine. Et pour rajouter encore plus de sensualité, elle avait une paire de collant noire qui semblait déchiré sur les cotés. Seul son expression faciale la rendait désagréable, elle ne souriait point, elle lisait une feuille, un rapport peut-être. Quand elle les vu arriver, elle se rendit sur le siège derrière son bureau et fit mine de les attendre.

« Bonjour vous deux... Oh tiens, Luke, comme par hasard, on se voit un peu trop souvent non ? Et son petit camarade c'est... Léoh TwistedFate, un nouveau arrivé hier il me semble... Et tu attirés déjà dans mon bureau ? Tu ne trouve pas qu'il y a un problème ? Bref, comme vous le savez, le levé est à 8h, pour tout le monde, vous ne pouvez pas faire comme bon vous semble. Alors aujourd'hui vous aviez l'apprentissage de la cartographie ferroviaire, à la place vous allez nettoyer la cour toute la journée, ça vous fera les pieds. »

Luke s'en alla aussi tôt tandis que Léoh semblait envahit d'un sentiment de colère, envers Reina, mais aussi envers lui-même. Il était venu dans cette caserne pour apprendre le métier de conducteur et voici qu'il commençait par tout rater. Il regarda Reina d'un air suppliant, voyant qu'elle l'ignorait complètement, il se décida a rejoindre son copain dans la cour. A chaque passage d'élève, le jeune homme pouvait entendre les moqueries de certains à son sujet. Il se jura de ne plus manquer à l'appel... Quitte à laisser Luke vagabonder seul en centre ville. C'était une journée de perdue, c'est à dire une journée de plus à rester dans cette maudite caserne. Il pu tout de même discuter un peu avec Luke discrètement lors de leur corvée, ça faisait passer la journée plus rapidement.

*Jamais plus je ne manquerai un seul cours, je deviendrai le meilleur...*

Les mois passèrent, ils se ressemblaient tous mais Léoh avait acquis un savoir hors du commun dans le domaine ferroviaire. Il avait en tête chaque vois qui composait le réseau de train de la Cité du Crépuscule et pouvait dire de tête le nombre de rails qui composer chaque voie. Ses compétences en conduite étaient parfaites et il avait réussi avec brio chacun des essaies qu'on lui avait imposé. Il était aussi devenu un très bon combattant en apprenant le maniement des armes à feu et du sabre. C'était l'élève modèle, obtenant de brillants résultats à chaque examen. A coté, Luke ne se débrouillait pas si mal non plus même si ces nombreuses escapades nocturne l'empêchaient de suivre les cours normalement. Le jeune homme avait d'ailleurs entamé une romance avec la serveuse du bar ou il avait emmené Léoh, le jour où ils se sont connus. C'était le dernier mois de leur formation, la dernière ligne droite avant l'examen final. Léoh sortait de cours, il avait réussi a obtenir une permission pour la nuit et en avait même décrocher une pour son ami. Ils sortirent alors pour une balade nocturne dans la Basse ville, sûrement une des dernières. Les jeunes hommes portaient à présent l'uniforme officiel des conducteurs de train, avec fierté, ils ne se privaient pas de l'afficher. Ils arrivèrent dans le parc de la Basse ville, un banc était libre, entre deux chêne qui venaient de retrouver leurs feuilles. Luke, comme à chaque fois, engagea la conversation.

« Hé, c'était quand même une chouette année tu penses pas ? »

« Oui, ça l'était. Au fait, t'en es ou avec la petite serveuse ? »

« Ahaha ! Tu parles d'Ophely ? Je compte conclure demain soir, je suis sur que c'est le bon moment ! Et peut-être qu'après la formation, on pourra se marier qui sait ! »

« Héhé, je te le souhaite... Hé mais attends, en parlant de demain, t'as fais ton rapport de fin d'année ? »

« Et merde, j'ai oublié ce truc... Bon sang, Reina va encore me faire surveiller... Mais si je ne peux pas sortir demain, je ne reverrai peut-être jamais Ophely, elle doit partir en vacances avec ses parents dans deux jours... »

Léoh s'attendant à cette réponses, il connaissait bien à présent Luke, et il saisissait l'importance que ça avait pour lui. Il avait anticipé le coup et sortit une série de feuilles agrafées de son sac. Il avait écrit un second rapport de fin d'année pour Luke.

« Wow mec ! Tu peux pas savoir à quel point tu me sauves la vie ! »

Ils discutèrent ensemble des heures durant, en se rappelant des bons comme des mauvais souvenirs. Ils riaient en se souvenant des sales coups fait à l'instructeur Reina et semblaient heureux de ne bientôt plus jamais revoir cette femme. Léoh était finalement heureux de cette année, elle lui avait apporter des compétences, du savoir, et surtout, un véritable ami. Mais sa famille, son frère en particulier, lui manquait, il était temps de rentrer.

III Apprenti Conducteur

Cela faisait maintenant deux ans que Léoh avait pu retrouver sa famille et notamment son frère. Il conduisait régulièrement sur l'axe principale un des plus grands train de la ville du Crépuscule et menait une vie plutôt tranquille. Il avait offert à son frère, en cachette, un des pistolet qu'il utilisait lorsqu'il était encore élève à la caserne et lui apprenait régulièrement l'art du tir. Nikolaï était très doué pour ça, on aurait juré qu'il était fait pour tenir une arme à feu. A coté de cela, on ajoutait sa dextérité impressionnante et sa rapidité et on obtenait un combattant à en devenir. C'est lors d'une de leurs séances d’entraînement que Léoh pu observer le réel potentiel de son petit frère. Ils étaient en pleine campagne, assez loin de leurs maison pour que les coups de feu ne soit entendu par personne. Léoh avait accroché des cibles aux arbres, ils les avaient positionné de façon à ce que Nikolaï soit obligé de bouger pour pouvoir toutes les toucher.

« Bon, maintenant, essaye de toucher toutes ses cibles en faisant le moins de mouvement possible après ton premier tir ! »

Son petit frère acquiesça et se mit en position. A la grande surprise de Léoh, celui-ci courra dans la direction inverse des cibles, vers un grand arbre vieillissant. Soudain, il se mit a accélérer de plus en plus, de façon à pouvoir marcher quelques secondes sur le tronc de l'arbre, la vitesse de ses pas le fit rebondir en l'air. En quelques secondes, il eu le temps de se retourner et de viser chacune des cibles alors qu'il était toujours dans les airs. Il retomba sur ses deux pieds, l'effort demandé l'obligeant à se reposer quelques temps. Léoh en fut stupéfait, il alla vérifier les cibles, elles étaient toutes trouées par les balles du pistolet de son frère, un vrai tireur d'élite... Leur séance d'entrainement fut coupée par le couché du soleil qui signifiait qu'ils devaient bientôt rentrer pour souper, ils ne souhaitaient pas que leurs parents s'inquiètent de leur absence et ils ne pouvaient pas manquer les bons plats de leur mère. Ainsi, ils marchèrent le long du chemin ensemble, en discutant de tout et n'importe quoi, souvent Nikolaï posait des questions sur l'année que Léoh avait passé à la caserne, Léoh répondait vaguement, cette année, c'était un peu son jardin secret.

Une fois rentrés, le sujet principal de conversation, qui était le même depuis quelques jours, était l'inauguration de la nouvelle Locomotive qui avait lieu le lendemain, inauguration à laquelle Léoh allait participer en tant que conducteur principal, accompagné de Luke, son vieil ami, en co-conducteur. C'est vrai qu'il avait le traque à l'idée d'avoir été choisi pour réaliser cette inauguration, il ne pensait pas qu'un conducteur si jeune en aurait le privilège. Toute la famille avait décidé de l'accompagner en prenant le train le jour de l'inauguration, même le vieux Rohn, le jardinier, avait décidé de les rejoindre le jour J. Leurs anciens voisins aussi étaient prévenue du futur événement et avaient tous répondu présents. Ce qui surpris le plus Léoh, c'est la réponse positive de l'instructeur Reina qui promettait d'être là le jour tant attendu. Cette nouvelle Locomotive devait être plus rapide, plus puissante que toutes celle en circulation actuellement, elle pouvait tirer le double de wagon et avançant beaucoup plus vite.

La nuit précédant le grand jour, Léoh ne pu dormir, il avait donc décidé de sortir faire un tour seul dans la pénombre. Nikolaï l'ayant entendu sortir, il décida de le rejoindre ce qui ne dérangea pas le jeune homme.


« Tu stress ? »

« Ouaip, pas mal. »

« Mais tu vas réussir non ? »

« Sans doute, je ne suis pas seul, Luke m'accompagne. »

« Oui ! Et puis on est là nous aussi ! »

« Oui, merci... »

Le jour important était arrivé, une grande partie des habitants de la cité du Crépuscule s'étaient tous rendus à la gare pour voir le démarrage de la nouvelle Locomotive, ils étaient plusieurs centaines. Léoh était sur les lieux depuis 5h, il attendait, en compagnie de Luke, qu'on lui fasse signe, les deux amis s'était réfugié dans la Locomotive. Elle était beaucoup plus moderne que celles qu'ils avaient déjà conduit. Des dorures ornaient les parois, des sièges en velours rouges étaient installés à la place des pauvres fauteuils inconfortables des anciennes Locomotives. Un immense tableau de bord se dressait face aux deux jeunes hommes, c'était vraiment un très bel engin. De dehors, La Locomotive n'avait rien a envier aux anciens modèles non plus. Elle était beaucoup imposante, avec une cheminée en trompette dorée. 11H50, dans dix minutes, les portes allaient s'ouvrir et chaque passager muni d'un ticket allait pouvoir entrer... cinq minutes... Une minute. Le coup de sifflet retentit, les portes coulissèrent et les gens s'engouffrèrent dans le train, à la manière de moutons qui rentrent dans une étable. Des hommes du réseau firent signes aux deux conducteurs de commencer a démarrer la machine, ils s'exécutèrent, Luke tira le levier qui actionna le dépôt de charbon dans le cœur de la Locomotive tandis que Léoh vérifiait les paramètres de démarrage des rouages de locomotion. Une première fumée blanche s'échappa de la cheminée, s'en suivit une grosse fumée noire, une deuxième coup de sifflet retentit, Léoh poussa le bouton de route et la Locomotive démarra. Tous les passagers applaudirent, le paysage défilait aux fenêtre a une vitesse jamais égalée avant cela, la locomotive faisait même moins de bruit que les modèles précédents. C'était clairement le plus beau jour de la vie du jeune homme. Luke se tourna vers lui et lui cria dans les oreilles.

« Alors ! Tu vois ?! On est pas les meilleurs mec !? »

Quand soudain la vitre principale éclata ! Une forme noire et fumigène entra dans la cabine, Léoh cru d'abord a la fumée de la cheminée, mais celle-ci se matérialisa en une foule de petite créatures aux yeux jaunâtres, des Sans-Coeurs. Sans même réfléchir, Léoh dégaine Orient Express, son pistolame et fendit un des Sans-Coeur en deux. Mais leur nombre se multipliait à chaque seconde, si bien que Léoh ne pu plus apercevoir Luke dans la cabine principale. Léoh bataillait avec une dizaine de ces petits monstres, alors un cri d'homme retentit, Léoh reconnu la voix de son ami et tranchea l'air afin de rejoindre la direction du crie et là... Là il vu Luke a terre, le visage ensanglanté, les membres taillé, plus aucune vie, plus aucune joie ne s'échappait du corps du jeune homme, plus rien, il était mort... L'esprit de Léoh navigua entre la haine, la rage et la stupéfaction pendant quelques secondes, il ne réalisait pas.

« Luke !! Bon sang, merde ! »

Il n’eut pas le temps de s’apitoyer sur le sort de son ami, comme Reina lui avait appris, il était responsable de tous les voyageur a bord du train, il devait aller voir comment cela se dérouler dans les différents wagons. Il courra vers la porte de la Locomotive pour rejoindre les wagons... Même choses, des cris, des pleures, les mêmes monstres avaient pris d'assaut le train. Et c'était déjà trop tard pour la plupart des passagers, c'était une vraie tuerie, Léoh ne pris même pas le temps de regarder les cabines, il savait quel sort attendait les passagers, alors il ne pensa qu'à une seule chose, sa famille, il courra en direction du wagon Numéro 17... Ses parents était toujours en vie, son père Erikain se débattait comme il pouvait, protégeant sa femme, ce qui étonna le jeune homme quelques secondes, c'est son petit frère qui lui aussi prenait part au massacre en utilisant ses talents de tireur, il avait emporté son arme. Léoh couru en leur direction pour les aider a se défendre, ensemble ils pourfendirent plusieurs Sans-Coeur mais leurs réapparitions étaient trop fréquentes... Un Sans-Coeur de taille plus conséquente apparu, il prit Léoh par la taille et le lança a l'autre bout du wagon, laissant sa famille a porté des monstres. Le plus beau jour de sa vie se transforma et la pire journée qu'un homme pourrait vivre, il regarda, incapable de faire quoi que ce soit, sa famille se faire massacrer devant ses yeux... Son père, sa mère, tous deux furent tués par les monstres sans hésitation. Seul son frère arrivait a se débattre... Léoh fut envahit d'une telle rage, il pensa a tout ce qu'il avait vécu avec les gens dans ce wagon, ses voisins, son ami, son instructeur, sa famille... Une aura noir enveloppa le jeune homme, il chargea son arme, la lame d'Orient Express changea de couleur pour devenir toute noire elle aussi. Il fonça en direction des monstres, la pointe de son arme en avant, il les tua tous, les uns après les autres, cela dura plus d'une heure, il ne pu s'arrêter, alors, un des Sans-Coeur restant sauta sur lui et lui donna un coup de griffe sur sa blessure dorsale qu'il s'était lors d'un essaie a la caserne. Léoh hurla de douleur et tomba a genoux... Ce Sans-Coeur, c'était son frère, Nikolaï. Il avait succombé aux pouvoirs des ténèbres et avait adopté une forme de Sans-Coeur lui aussi...

Alors, un éclair retentit, une lueur blanche, un homme, une ombre.

« Nous somme la Shin-Ra, cette chose qui possède ton frère, nous pouvons la sceller, nous avons les compétences scientifiques pour cela, en échange, tu vas travailler pour nous. »

« Oui, faites... »

Léoh s'écroula.


Questions

1) Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ?

Oui il l'est. Il entretien une relation solide et semble proche de son petit frère.

2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ?

Un chat.

3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ?

Si quelqu'un vient à lui, il saura se comporter en tant qu'ami, Luke, son défunt ami en est la preuve parfaite.

4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales.

Luke, son ami de caserne.

5) Quelle est la devise de votre personnage ? S'il y en a plusieurs, donnez les toutes.

"Certains esprits sont des trains qui vont si vite qu'on n'a pas le temps de s'apercevoir qu'ils sont vides."

6) Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points fort et points faibles?

J'écris vite mais je fais pas mal de fautes du à mon inattention. Je n'ai pas un vocabulaire très divers mais je tente chaque jour de m'améliorer.

7) Pourquoi incarner ce personnage ?

Son apparence surtout. Et je n'ai pas encore vu de personnage qui se base sur le pilotage/la conduite.


Dernière édition par Léoh TwistedFate le Jeu 17 Mai 2012 - 0:02, édité 8 fois
more_horiz
Fiche terminée.
more_horiz
    Salut salut...

    Alors, alors. Déja je vais souligner l'originalité du personnage, rien que du fait que t'incarnes un conducteur de train, franchement c'est sympa... (En plus, les trains aussi assurent le transport shin-ra !!) Ca m'a fait penser à un de mes cousins qui comme son papa et notre oncle est passionné par les trains... C'est vraiment une passion sympa, je trouve, c'est la chose que j'ai directement adorée dans ta fiche.

    Le physique est exactement ce que j'attendais d'un conducteur de train, d'une certaine façon... J'ai rien à lui reprocher, il est fluide, précis, décrit un conducteur de train (je vais le répéter souvent) et donc décrit un homme plutôt normal, c'est pas un mec ailé ou un autre avec des yeux plein de haine. Donc oui, j'aime assez le côté "normal" de ton physique. Il se laisse lire, on est d'accord.
    Seigneur pour le physique.

    Le caractère par contre, ne m'a pas plu. Sans dire que j'ai détesté ou que je n'ai pas aimé, il m'a franchement laissé de marbre. Parce que justement, il est un peu trop catégorique et froid à mon goût... J'ai eu parfois l'impression que te contentais d'une cause conséquence.

    "Il est comme ça... donc il est comme ceci" Et si ça te permet de mettre des liens entre les différents traits de caractère de ton personnage, ça reste assez plat. Pour moi un caractère, c'est avant tout le moment où tu dois faire sortir une émotion. Soit tu joues ton caractère d'une façon triste, soit d'une façon énervée ou très enjouée. Selon moi : toujours s'arranger pour qu'il y ait une émotion. Et pour cela, quoi de meilleur que de faire un caractère en rp !?

    Au caractère, lieutenant.

    L'histoire.

    Je vais la séparer en deux..." Avant la rencontre avec Luke" et "après la rencontre avec Luke".

    Pour faire simple, je n'ai pas du tout aimé "avant la rencontre" parce qu'en peu de lignes, tu arrives à foutre deux éléments qui m'énervent.
    Certes (je reviens sur ce que j'ai déja dit) le côté famille normale est très sympa... Mais alors, assez rapidement, on a ce moment où Léoh voit Nikolaï dans son berceau, juste à côté de sa maman. C'est pour moi l'épisode le plus "déja vu" de toute ta fiche. Un gamin de trois ans qui ne comprend pas où il est, emmené par son père ravi, dans une chambre où sa mère est allongée mais radieuse... S'approchant d'un berceau dans lequel repose une petite "créature" (mot repris à chaque fois)... et enfin le papa dit à l'enfant "C'est ton petit frère et tu vas devoir le protéger parce que tu es son grand frère." C'est malheureusement le cliché de la naissance vu par le premier enfant.

    Et directement suivi par un deuxième cliché : La Zone. Car tout le monde sait que chaque ville joyeuse a son penchant diabolique où il n'y a que la faim, la pauvreté et où seule règne the law of the jungle.

    Qu'on mette dans chacune des villes une basse-ville, aucun problème... Déjà ça permet à chacun de venir de là-bas (parce qu'on nous présente pas beaucoup de pauvres, dans les jeux) mais aussi parce que ça donne une réalité à chaque monde. Mais de là à y foutre l'anarchie, on se croirait dans le Bronx... Bah perso, je trouve ça un peu facile.

    Donc non, j'ai pas aimé la première partie.

    Et puis dès que Luke arrive, ça va, l'histoire prend forme, ça devient cool. Une véritable libération arrive et pour moi, on est à présent dans une très bonne histoire... Ca a beau ne pas être très épique (le côté normal le veut aussi), ça accroche bien l'attention.
    J'hésite entre Commandant et Seigneur pour l'histoire.

    Mais globalement, je dirais que ta fiche mérite Commandant donc on va dire Seigneur pour l'histoire, ce qui fait le compte.

    Désolé pour le retard.

    Fiche validée et toutes conneries de style.
more_horiz
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum