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Kingdom Hearts RPGConnexion
Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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    Dès on se sent bien. Comme lorsque l'on croise une fille à notre gout et que par un heureux hasard, elle nous trouve à son gout. Dès on se sent mal. Un rien suffit, le simple fait de voir les yeux rougis d'un ami qui vient de pleurer. Et dès fois on ne sait pas ce qu'on a. Pour de nombreuse raisons et là on dit simplement... Je sais pas ce que j'ai. C'est quelque par réconfortant, on ne se sent pas très bien mais sans raison. On peut alors joyeusement se complaire dans son malheur et attendre que ca aille mieux. Dès fois c'est un bon moyen de se poser, de prendre du recul et repartir du bon pied. Mais Squall n'avait pas cette chance. Il n'avait pas le privilège de pouvoir dire "Je sais pas ce que j'ai", sachant éperdument le pourquoi du comment. Le guerrier de la lumière savait pourquoi cette nuit il n'avait pas trouvé le sommeil. Tout comme il savait la raison qui l'avait poussé à remettre une missive au Consulat à cette heure. Trois heures du matin. Et depuis que le soleil s'était couché, impossible de dormir. C'était à cause de cette fichue mission qui consistait à chasser un énorme Ronflex du hangar gummi. Le bâillement de la créature avait provoqué chez lui une énorme fatigue et s'ensuivit une sieste... Ridicule. Ça n'avait rien à voir, une gène pour trouver le repos tout au plus.

    La seule chose qui lui interdisait la douce étreinte de Morphée, c'était lui. Sa mémoire le tourmentait, des bons souvenirs, comme cette fille à son gout qui par chance le trouvait aussi à son gout et l'histoire qui s'en suivit. Léon fermât les yeux un instant. Il ne lui avais jamais dit réellement... Jamais dis les bons mots... En cela il enviait les artistes du Consulat. Cette passion qu'ils défendent à tord et à travers... Ils savent l'exprimer. Lui non. Mais il y a aussi les mauvais souvenirs, comme les yeux d'un ami qui vient de pleurer. Là non plus, il n'avait pas les mots. Et franchement, ca ne le tente en rien de chercher la bonne manière de dire les choses. Ce n'est tout simplement pas l'un de ses atouts. Non... Squall est maladroit quand il faut parler. Mais que voulez-vous dire à quelqu'un qui a des raisons d'être triste de ne plus l'être ? Parce que ca nous fait de la peine ? Attends ca va pas le culpabiliser si je dis ça ? Léon trouve les mots dans la bataille, il est celui capable de mener n'importe quelle équipe à la victoire ! Arf... Il tournait définitivement en rond dans son esprit.

    Puis une étrange sensation le surprit... Celle de ne pouvoir... De ne vouloir ré-ouvrir les yeux. Non il n'a jamais vraiment sut aider ses compagnons dans la tristesse, les réconforter et au fond, il n'a jamais véritablement réussis à prendre soin d'eux... Ça lui apparut soudain comme une évidence. Léon ne prends pas soin de ses camarades car il ne sait tout simplement pas le faire... Mais il les protège. Protège le maximum de personne. Oui, protéger... C'est bien là la motivation de son entrée à la lumière et rien d'autre. Le picotement ses yeux s'en allait petit à petit. Il faisait frais mais son gilet de cuir le protégeait bien. Squall s'endormit sur un banc du Jardin Radieux, à trois heures du matin en voulant apporter une missive. Comme si un Consul s'attarderait près de ce banc à cette heure-là.

    Et si je dois mourir en me battant pour protéger ceux qui méritent de l'être... Alors je suis prêt pour les funérailles.
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    Ce soir-là, Mila s'était laissée aller à ses petits travers et venait de quitter, satisfaite, le lit d'un illustre inconnu. La nuit, déjà bien avancée, masquait son passage aux yeux des quelques vagabonds qui traînaient encore dehors à une heure pareille. Vêtue d'une robe bustier noire très serrée et de petites ballerines sombres, seule la lueur fugace de sa cigarette permettait de la distinguer dans la nuit. Milena répugnait à rentrer dans sa chambre, après tout, il était déjà tard, une nuit blanche ne pourrait pas lui faire grand mal. Elle lâcha un soupir, songeant que trouver une nouvelle conquête en pleine rue au beau milieu de la nuit ne serait pas chose facile. La passionnée déambula longuement le long de la place marchande, enchaînant cigarette sur cigarette, jusqu'à déboucher sur une petite plateforme en retrait d'où l'on pouvait voir l'ancienne forteresse d'une sorcière célèbre dont, sans surprises, Mila avait oublié le nom.

    Elle ne l'aperçu pas immédiatement en raison de l'obscurité, mais un jeune homme était assis sur un banc, l'air fatigué, les yeux mi-clos, et visiblement plongé dans ses pensées. La petite brune plissa les yeux et avança le menton, détaillant autant que possible l'apparence de cet inconnu. Elle s'approcha de quelques pas et s'installa à côté de lui sur le banc avant de lui tendre une cigarette. « Vous fumez ? » Elle inspira avant de recracher la fumée dans un demi-sourire. « Que faites vous dehors à une heure pareille ? Vous savez, les rues peuvent être dangereuses la nuit. » Elle laissa échapper un petit gloussement sobre avant de lui sourire franchement, le regard plein de malice.

    « Je suis Camilla, du Consulat. » dit-elle doucement. Bien qu'elle ne soit pas une membre très connue du Consulat, au sein de la ville, Mila préférait utiliser le même pseudonyme, craignant que son histoire ne tienne pas debout auprès des consuls, ce qui la mettrait dans une position très inconfortable.

    L'homme semblait être d'un naturel taciturne et, au terme d'une conversation monosyllabique, le dénommé Léon se révéla être un émissaire de la Lumière qui s'était tout bonnement endormi en allant à la rencontre du Consulat... Quoique surprise par cette étrange façon de s'acquitter de sa mission, Mila se vit chargée de remettre une missive sous scellée au héraut de la Tragédie, Genesis Rhapsodos, après avoir subi une flopée de questions visant sans doute à authentifier son appartenance au Consulat. L'homme, après lui avoir remit la lettre, la salua et s'éloigna d'un pas nonchalant, comme si de rien n'était, laissant la passionnée complètement décontenancée.

    « Enchantée de vous avoir rencontré ! » dit-elle d'un air dépité en écartant les bras.
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