Un chat, tu dis ? Szp8Un chat, tu dis ? 4kdkUn chat, tu dis ? 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.


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Présentation de « Votre Nom »

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    Identité

      N o m : /
      P r é n o m : Jubei
      S u r n o m : Hero de bon Coeur
      Â g e : trés vieux …
      C a m p : Errant
      M o n d e d' O r i g i n e : Foret de Sherwood
      R a c e : Nekomata

    Descriptions
    P h y s i q u e :

      Alors comme ça… Ce qui vous amène ici, c’est la curiosité ? Curiosité de savoir « c’est qui l’nouveau » ? Bof, personne ne peut vous blâmer. La curiosité est un vilain défaut, tout comme elle peut être une qualité. Après tout, c’est toujours la question « est-ce qu’il sera original ? ». Après, ça dépend des gouts mais je peux vous dire que de l’originalité … Hé bah ! Jubei en a à revendre.

      Jubei, ça vous inspire quoi à vous ? Un samouraï ? Un grand monsieur noble et sérieux, se trainant toujours avec un katana ? Un mec qui arpente les terres pour trouver des défis à sa taille ? Le classique du japonais dépressif quoi ! Bah nan … Vous vous êtes fourrer le doigt dans l’œil, et profond.
      Si je devais décrire Jubei … Bestial ? Ha, la bonne blague. Vous savez, dans ce genre de présentation, on a toujours tendance à faire des belles phrases du genre « Machin était tel la montagne, fort et robuste » … Mais lui, il ne fait pas tant de chichi alors pourquoi devrait-on le décrire ainsi ?! Tenez, comme ça, vous êtes content … « Jubei est tel un chat, agile, vif, chaleureux et discret » car c’est un chat.

      Non, pas de farce là ! Imaginez … Vous marchez tranquillement dans une rue quelconque. Quand soudain, vous entendez une voix grave, assez imposante qui vous fait rappeler votre grand-père qui a fait l’armé. Vous l’entendez et vous remarquez qu’elle vous interpelle. Donc, vous faite quoi ? Vous vous retournez et vous cherchez qui est cet homme qui vous parle. Vous regardez un gars qui vous dépasse, puis plus personne derrière vous. Mais le gars vous interpelle encore et vous demande de baissé la tête. Par réflexe, vous le faite et vous apercevez un petit monsieur en habit bien singulier. Et à force de le regarder, vous vous rendez compte que ce n’est pas un nain mais un chat … Un chat qui est dans des habits presque humain. Voila, vous venez de comprendre que notre fameux samouraï là, est tout sauf un vrai Homme !

      Le matou vous regarde, le sourire aux babines. En passant, vous avez le droit de vous demander si un chat, ça sourit vraiment ou si c’est votre verre de trop, l’autre soir, qui fait encore effet. A part ce détail, il a tout d’un chat, vraiment. Vous ne pouvez voir que son œil gauche, car le droit est recouvert par … une ceinture ? Oui, ça devait être ça. Une ceinture attaché autour de la tête et la boucle placée de façon à ce qu’elle face cache-œil. Sans doute avait-il un œil crevé, va savoir. Vous avez le droit d’avoir un peu peur aussi ! Bah ouai, pas tout les jours que vous voyez un chat pareille ! Il se tenait debout sur ses pattes arrière, et faisait au moins 1m20 comme ça… Mais ça se voit que dans son œil de chat, il n’y avait pas grand-chose de méchant, ho que non. Même si celui-ci est teinté de rouge, il semble inoffensif. Limite, vous pouvez voir une petite lueur de gentillesse qui se confirma lorsqu’il parla à nouveau.

      Hey Fils ! Faut qu’tu fasses gaffe, un peu ! T’as laissé tomber ta montre.

      Il tend alors la main, ou la patte plutôt, et vous voyez effectivement une montre au milieu de son espèce de gant. Enfin, ce n’est pas un gant, c’est même assez compliqué à expliqué. En faite, ce qu’il a sur le dos, c’est une espèce de tunique chinoise. Vous voyez ce que je veux dire ? Les tuniques à longue manche avec des doubles attaches pour la fermer. Celle-ci était entièrement jaune, presque orangée, mais les manches étaient fermées. Mais au bout de ses manches, une patte de chat était dessinée en lanière noire. De ce fait, on aurait dit un habit fait spécialement pour lui, portant les marques félines qui le caractérise tant. Il y avait même des emplacements pour ses oreilles coud sur sa capuche. Oui, c’était vraiment un complet, ça lui arrivait un peu plus bas que les genoux.

      Vous lui répondez d’un faible « merci », vous prenez votre bien puis le félin s’en va comme il est venu de manière toute aussi mystérieuse. Ce même sourire chaleureux en guise d’au revoir avant de décamper dans une ruelle sombre. Votre ressentiment sur cette affaire ? Le chat que vous venez de rencontrer a une bonne bouille mais n’en reste pas moins très mystérieux. Derrière tant de sourire et d’attention, vous ne savez toujours pas à quoi vous attendre en voyant ce matou. Partir sans même un au revoir, ne pas faire connaissance … Mais au fond, tant mieux, car Jubei peut s’exprimer assez étrangement.

      Si vous auriez tenu une conversation entière avec lui, vous aurez comprit qu’il faut le côtoyer depuis un certain moment pour comprendre toute ses paroles. Mais parfois, il s’en rend compte lui-même. Il s’exprime assez maladroitement, en faite. Il peut par exemple vous demander un service et dire : Mais si tu ne le veux pas, tu peux aussi fuir. Ce qui veut dire littéralement que si vous refusez, vous passerez pour un lâche. Mais comme je l’ais dis, il s’en rend compte et rectifie : Arg, je ne voulais pas dire ça comme ça … Je veux dire, tu peux prendre l’autre voie !

      Bon, arrêtons de divaguer. Vous aurez comprit que même en allant à la Foret de Sherwood, vous ne rencontrerez pas souvent un gusse comme Jubei. Ha oui, car j’oublie ici un détaille. Jubei n’est pas vraiment un chat, en faite. Du moins, pas comme les autres. Le terme le plus approprié nous vient de la terre des dragons. Un Nekomata. Ses créatures sont considérées comme des esprits qui prennent l’apparence de chat domestique et qui porte malheur ou bonheur, tout dépend des circonstances. On les reconnait par leur double queue. Et Jubei a effectivement deux queues, noir et ébouriffées. Mais si vous lui posez la question, il vous répondra qu’il est un chat comme les autres. S’il était un quelconque esprit, je crois qu’il serait le premier au courant ! Il n’a pas de pouvoir spécifique, pas de don propre aux légendes des Nekomata … Enfin, vous voyez le topo.

      La seule chose dont je ne vous aie pas encore parlé, c’est son fourreau. Il a toujours, ou presque, une lanière de cuir brun qui passe de son épaule jusqu’à sa hanche opposé. Et attaché à celle-ci, un fourreau et une épée à l’intérieur. Une ? Si vous regardez bien, il y a une poignée en haut et une en bas. Bien singulière, d’ailleurs, ses poignées. Le bout orné d’une petite pierre ronde et rouge alors que la garde en forme conique laisse un petit espace pour sa prise. Encore une fois, on dirait que ça a été fait pour lui. Il a donc bien deux sabres. Un chat qui se bat avec des épées ? Et oui. Car si Jubei a une apparence Bestial, il n’en est pas moins un natif de la Foret de Sherwood. Ce peuple n’est pas qu’une bande d’animal, ils présentent bien sur des traits humain comme le pouce !

      Il n’y a plus grand-chose à dire sur cette vielle peluche, sur se sage ancêtre, sur ce guerrier de l’ère passé. Et oui, tout ça pour dire qu’il n’est plus tout jeune. Il ne sait pas exactement son âge mais l’expérience et les années lui disent qu’il doit être proche du centenaire. Et pourtant, il se sent encore si bien dans son corps. Peut-être qu’au fond, il est vrai qu’il n’est pas un chat ordinaire. Mais quoiqu’il en soit, vous l’entendrez toujours se décrire comme un vieil homme


      Question vis-à-vis du Physique :

      Jubei est une fine lame. Vous avez beau dire et faire, malgré qu’il soit un chat, c’est un grand épéiste. Son maitre a accepté de l’entrainer, d’abord aux arts martiaux puis à l’épée. Et depuis, avec toutes ses années de voyage, de péripétie, son style s’est affiné et il est devenu un très bon combattant. Il est fort. Biensur, il ne rivalise pas avec les plus grandes pointures de l’univers, mais il a assez dans les muscles pour briser la roche. Mais cela ne fait pas sa force. Il est rapide, il essaie de maitriser le terrain, calme et serein pour deviner les prochains coups … Enfin, c’est un guerrier pur sang. Il se bat parfois avec ses deux sabre, parfois avec uniquement un dans la gueule et en sortant ses grandes griffes de ses pattes de chats ou tout simplement à main nue, ça ne le dérange aucunement.
      Il a toujours nourrit l’espoir de pouvoir faire de la magie. En réalité, ça le fascine. Mais il n’a jamais été capable de faire léviter la moindre allumette ou encore de faire sortir la moindre étincelle de ses doigts … Mais un jour, il y arrivera, c’est sur.


    C a r a c t è r e :
      Question vis-à-vis du caractère :
      Bon, enflammé, secret



      Jubei, si on devait le résumé en quelques mots, se sont ceux au dessus, là… Son dur passé … Enfin, sa petite enfance en tout cas, n’a pas servit à planter la graine du mal, que du contraire. Malgré les moqueries, le fait d’être rejeté, la solitude, son caractère ne se construit pas selon le format de l’associable. Car, vous savez … Chaque période de sa vie a été marqué avec des intentions nouvelles. Tout jeune, il était un chaton apeuré, solitaire, avec une confiance en soit frôlant le 0. L’adolescence fut marquée par le petit rebelle, le fougueux petit con qui cherche l’aventure. L’âge adulte, c’était le cœur vengeur qui le guidait dans ses voyages, un but fixe qui l’obligeait à être froid et distant. Mais maintenant, Jubei est une vieille peau qui s’amuse avec se titre. Il lui a fallut toute une vie pour trouver une façon de vie qui lui convenait vraiment.

      Si vous deviez discuter avec lui, vous auriez toujours le sourire aux lèvres. Sans faire attention à ses petits problèmes de diction et à ses tournures de phrases parfois maladroites, sa positive attitude pourrait balayer toute tristesse d’un visage renfermé. Les années lui ont accordé un certain bien être, trop peut-être, qui arrive à déteindre sur les autres. C’est un peu se que l’on pourrait appeler la paix intérieur. Mais être en paix avec soi-même ne veut pas simplement dire que l’on est une bonne personne. Mais on ne peut pas dire non plus que Jubei soit quelqu’un de foncièrement mauvais. Comme tout le monde, il a ses petits écarts, il est humain après tout ! Enfin, humain… vous comprenez.
      Enfin, comme je vous le disais, si vous deviez discuter avec lui, vous seriez même susceptible de rire. C’est un vrai boute-en-train même si parfois, certaines choses ne font rire que lui. Et quand je parle de boute-en-train, je veux dire par là que Jubei peut ressentir n’importe quoi. Joie, rage, agacement, haine même, dans de rare cas, mais jamais, JAMAIS, vous ne le verrez triste. Il a passer des années à réfléchir sur la condition d’être vivant et la tristesse ne fait plus partit de lui ! Bon, un peu exagérer, certes … Personne ne peut réellement effacer un sentiment comme ça, sans être passé par des… choses irréversible. Mais même le jour où il se recueillera devant la tombe de son maitre, il gardera un petit sourire en coin en ne gardant que le meilleur de lui en tête et cachera sa tristesse devant se masque de confiance.

      En tout cas, ce chat est un fervent défenseur de la justice et de la paix. Il a vu les ravages qu’ont provoqué les ténèbres sur certains mondes et depuis, il voue sa vie à arranger cela. Bien sur, faire revivre les mondes engloutit dans ce flot noir est impossible, ou du moins, si il y a un moyen, il est encore inconnu du tous… Mais il met en jeu sa vie pour éviter que cela se reproduise.
      Mais si ce n’était qu’une histoire de bien contre le mal. Jubei n’est pas l’un de ses lumineux, que j’ai envie d’appeler Extrémiste. Un de ses haut gradé qui offre, lui, sa vie pour défaire les organisations comme la Coalition Noire. C’est bien ! Continue comme ça ! Mais il n’y a pas qu’eux qui dérangent le monde ! Il n’y a pas que des histoires de guerre et de combat ! Ce guerrier bien singulier aime être au plus prés des gens pour les aider, que se soit pour aller chercher de l’eau au puits ou même aider deux amoureux à se rapprocher. Cela ne sauvera pas le monde, mais si même les humains ne mérite plus leurs titres d’humains, qu’ils ne s’entraident plus, qu’ils se fortifient dans leurs carapace en croyant survivre sans l’aide des autres …. Mais où va le monde ? C’est en serrant la main de ceux qui n’en n’ont plus que Jubei se fit bientôt appelé « le bon ».

      Mais alors, pourquoi ne pas être à la lumière, un bon guerrier comme lui ? Et bien, tout simplement car c’est un gentil vagabond… Pour lui, le monde est sa maison. Et puis, il s’en fou de coucher n’importe où : sur un plancher d’bois ou sur un vieux sofa, tranquille sur le gazon ou encore sous un pont et même sous la pluie ! L’important c’est de se sentir libre de faire ce que l’on veut, de faire ce que l’on croit être juste. Et pour lui, reste bien à l’abri dans un grand château, ça ne mène à rien. Ce n’est pas confiné dans une chambre qu’il pourrait se rendre utile si le besoin s’en fait sentir. Qui est-il, après tout, pour s’offrir un luxe pareille alors que d’autre n’ont pas de toit, d’autre vivent dans la misère ?
      Et puis, une autre facette de Jubei… Il a besoin de rester discret. Non, il ne doit pas, il en a besoin. Même si il est gentil, sympathique, même si il accorde toute sa confiance à une personne, il a besoin de faire des choses seul, il a besoin de réaliser quelque chose par soit même. Lui-même ne comprenait pas se trait de son caractére. Il savait ce qu’il devait faire pour se sentir bien mais n’a aucun soupson d’où cela pouvait venir.

      Même si il vous parle beaucoup, vous n’en saurez pas beaucoup plus sur lui. Rare sont ceux qui le connaissent vraiment, même les personnes haute dans son estime … Il est secret par nature. Le présent est le plus important des temps, le passé ne compte pas. Pourquoi toujours en parler ? Pour se rapprocher ? Hum, peut-être. C’est aussi ce petit coté qui pourrait le pousser à s’évanouir dans la nature alors que vous lui parler. Il suffit que vous le perdiez de vue un moment et il pourrait s’envoler. Pourquoi ? Car il n’aurait plus rien à faire là, le sentiment du devoir accomplit. Tout ça pourrait contredire son coté « sympathique ». Mais lorsque vous aurez compris quel genre d’homme il est, vous sourirez de le voir s’en aller comme ça.

      Reste un des trois mots … Enflammé. Qu’est-ce cela veut dire ? Tout simplement que Jubei, aussi sage peut-il paraitre, est un cœur ardent. Parfois impulsif, trop… ? Quand il y a quelque chose qui lui tien à cœur, il va jusqu’au bout ! Lorsqu’une injustice se produit, une voix gronde en lui et ne lui laisse d’autre choix que de se battre pour régler le probléme. Et par se battre, on veut dire ici « pas seulement par les poings ». Même si Jubei est un guerrier, il ne prône pas la violence, au contraire.
      Mais à cause de ce feu en lui, il en devient même souvent vulgaire. Si quelqu’un ose faire du mal à quelqu’un qu’il aime, les « Salopard ! » et les « Fils de pute ! » fuseront à tout va ! Après tout, Jubei est un vieille original, il vient du peuple, pas de la haute. Quelque part, il peut se le permettre. Mais même si cela ne fait pas très sérieux, pas très intellectuelle … Prenez garde, car vous n’être pas à l’abris d’entendre quelque chose d’intelligent et plein de sens venant de sa bouche ! Pardon, de sa gueule !




    G r a d e . v i s é :
      General, ça serait le meilleur !

    H i s t o i r e :


      Fils ! J’me permets d’prendre la parole ici car … Bah, ‘prés tout … C’est un peu mon histoire ! T’es bien gentil, m’zelle, derrière ton écran là, mais y a des choses qui mérite d’être fait convenablement. Et désolé si je te blesse en disant ça, fillette. Elle n’est pas glorieuse, mon histoire, ou quoi que se soit mais si on doit parler de moi …

      Mes débuts furent difficiles ! Vous savez, d’aussi loin que je me souvienne … Bon, je suis plus tout jeune mais je n’ai aucun souvenir de mes parents. Ils devaient sans doute être deux pauvres chats errants et malchanceux car j’ai passé mon enfance dans un orphelinat. Soit ils m’ont abandonné à la naissance, soit ils sont mort. Toujours est il que les bonnes sœurs qui s’occupaient des lieux n’ont jamais voulu rien me dire, ses vieilles sorcières … Ha, mais oui, vous vous demandez sans doute où est cet orphelinat où j’ai passé ma jeunesse ? A la foret de Sherwood. Autre part, je ne serais pas un enfant mais un chaton domestique. A l’époque, les orphelinats ne courraient pas les rues. En faite, j’crois même que c’était le premier au monde ! A s’époque, c’était plutôt la loi de la jungle. Si t’as du fric, t’es bon, sinon tu es très pauvre et les riches ne déboursent pas souvent pour s’occuper des petits gars comme moi. Enfin soit, j’étais donc dans un orphelinat …
      Pour qu’un enfant soit heureux, il n’a pas vraiment besoin de parent. Ce qu’il lui faut surtout ,c’est de l’amour. Et les moutonnes, que je traitais de vieilles sorcières à l’instant, étaient pas mal pour en donner. C’est vrai que même si la misère se faisait ressentir, qu’il faisait froid, que c’était humide et autre incommodité … ça respirait la petite famille quand même. Sauf pour moi. Non, moi j’avais pas le droit à tout ça. C’était un peu ma faute, il faut dire.

      Là-bas, j’étais la bête noire, la chose à caché, le monstre qui hantait les lieux et menaçait rien que par sa présence. J’étais tout le temps confinée dans ma chambre, pour ne pas dire cellule. Je ne sortais que pour les journées où on avait la chance d’être adopté, mais le pauvre matou que j’étais n’était jamais choisis. Ce qui me valait tout ça ? Un simple défaut … Je n’étais pas méchant mais tout ce que je touchais se brisait. Je faisais du mal à tous ceux qui s’approchaient de moi. Je ne contrôlais pas ma force… Les enfants n’osaient plus jouer avec moi, de peur de se blesser, ma chambre était un taudis car tout ce que je prenais en main finissait en miette. Comme je vous l’ai dis, je n’étais pas méchant et tout le monde semblait le savoir. Mais la peur avait surmonté la pitié. La nuit, parfois je sortais de ma chambre et j’entendais les moutons parlers. « Qu’allons-nous faire de lui ? » d’mandait une, et l’autre lui répondait « Je ne sais pas, c’est un vrai monstre ! » …

      Quand j’eu plus ou moins 8 ans, un vieux monsieur entra dans ma chambre. C’était un humain, c’tait rare ! De ce que je savais, les moutonnes l’avait engager pour régler mon cas. Car, à cause de moi, plus personne n’osait s’approcher de l’orphelinat. C’était un vieux maitre dont les traits du visages disaient qu’il venait de la terre des dragons. Il entra donc dans ma chambre et dit.

      Bonjour, mon petit … Je m’appelle Oogwei et je suis …

      Terrorisé ?!


      Après ma réplique assez agressive, il ferma la porte dans un grand claquement. C’était un p’tit vieux mais imperturbable, il me fixait d’un air dur, sévère, mais sans méchanceté, aucune.

      Non …

      Vous devriez car j'suis un monstre ! Un monstre qu'personne ne veut …


      Tu n’es pas un monstre … Tu n’es qu’un petit garçon.

      Et alors que j’étais recroquevillé dans mon coin, j’ai pris la peine de me tourner pour le voir. Ses paroles m’avait fait tellement de bien. Enfin quelqu’un qui ne me traitais pas de monstre et qui me voyait comme un être humain. Enfin, pas vraiment mais vous comprenez ce que je veux dire …

      Tu veux jouer ?

      Il sortit de l’un de ses grandes manches un domino. L’une des face était blanche et l’autre, de couleur bois. Tout sourrir, je me suis levé, prêt à jouer. Je ne m’attendais pas à ça, pas venant d’un adulte ! Les enfants ne voulaient déjà pas jouer avec moi, alors les adultes qui sont compliqué et toujours occupé ? Il me lança la pièce de bois pour qu’elle atterrisse entre mes griffes. Le domina se brisa alors en morceau, ne contrôlant toujours pas ma force … Il faut dire que je n’avais rien du gentil petit lapin ou du charmant caneton. J’étais un chat, un tigre, aux crocs acéré et aux griffes aiguisé. Il était presque normal que je sois fort mais à ce point ?! Le vieux monsieur rattrapa un éclat au vol avant de me le poser dans la paume de ma patte.

      Ce jeu réclame beaucoup de patience et de contrôle … De calme, d’une main ferme, de délicatesse … Suit moi.

      Dubitatif, j’le suivis donc dans une grande salle vide où il dessinait un étrange symbole au sol, un symbole que je n’avais jamais vu. Du bout de sa craie, il finit un cercle, coupé en deux par une vague et avec deux points dans chaque partie du cercle. Il m’expliqua plus tard que c’était le symbole de l’équilibre, le Ying et le Yang. Une notion, presque une façon de penser, de vivre dans son monde. Il me plaça sur l’un des point et lui dans l’autre avant de me demander de l’imiter. Il faisait de drôle de geste, parfois cela faisait penser à des coups, parfois c’était ridicule. Il faisait des vagues avec ses bras, remuer l’air de quelconque façon. Mais il faisait ça avec une telle souplesse, finesse, un certaine grâce impressionnante pour un homme de son âge … que j’avais l’air d’un robot désarticulé, par rapport à lui ! Le spectacle valait le détour, croyez moi ! Les jours passèrent, puis les semaines. Parfois, il me lançait plusieurs dominos que je devais rattraper. Ils finirent en miette. Jusqu’au jour où j’arrivais au moins à les garder entier. Puis, il me demanda de les placer l’un à coté de l’autre. Toujours, ils tombèrent. Jusqu’au jour où j’arrivais à faire une ligne complète, ensuite c’était les dominos 3 par 3 , 4 par 4 …

      Le jour vint où il me convoqua dans la cours. Il laissa tomber un énorme paquet de domino et me demanda de les dresser, tous… Alors, respectueux envers cette homme qui, toujours, jouait avec moi, je les dressai. Il m’a fallut une bonne heure, voir plus, pour arriver à faire ce que je voulais. Quand j’eu finit, j’étais entouré de domino et je ne pouvais plus m’échapper. Oogwei laissa tomber l’un des dominos et tout le reste suivit, dévoilant petit à petit le symbole qui m’avait aidé à me sentir mieux. Un grand Ying et Yang s’étala sur le sol de la cours. Et depuis se jour, plus aucun enfant n’eut peur de moi. Je pouvais enfin voir un semblant de bonheur.

      Mais les adultes avaient encore peur de moi … Alors que mes camarades s’en allait pour un avenir meilleur, moi je restais seul. Ils avaient tous peur de moi … Sauf un. Maitre Oogwei refit surface, se plaçant dans l’encadrement de la grande porte, comme une lumière qui me sortait de l’ombre. De son même air dur et sévère, il fit un signe de tête avant de se retourner.

      Vient, on rentre à la maison …

      Depuis ses événements, je parcourais les mondes avec mon maitre. Bien sur, il habitait à la terre des dragons. Mais même à son âge, il avait l’âme d’un voyageur, d’un aventurier. Ainsi, je le suivais, jeune chat suivant son maitre humain. Ça pouvait paraitre bizarre mais croyez moi, j’étais heureux. Je le considérais comme mon père ! C’était le seul qui croyait en moi. C’était un homme simple, bon, généreux… Bien qu’il avait deux trois chicots et la panse d’un bon-vivant, hé hé ! Nous vivions de la nature et lorsqu’on avait besoin de lui, le vielle homme se montrait plus fort que n’importe qui.
      J’étais jeune et les jeunes font des choses stupides. Je n’étais pas différent des autres. Lorsque je voyais mon maitre se battre pour défendre la veuve et l’orphelin, j’avais envie de devenir aussi fort que lui. Malgré son âge, il faisait des choses extraordinaires. Je le trouvais … trop cool, comme je l’aurais dis à l’époque ! Mais à chaque fois que je lui demandais pour m’enseigner son art, il posa la question « Et pourquoi veux-tu apprendre à te battre ? ». Et qu’importe la réponse que je lui donnais, il me répondait toujours par un petit coup sur le crâne en disant « Tu n’es pas encore prêt … ». Et avant, je ne savais pas quoi lui répondre pour qu’il accepte. Cela me torturait tellement … Vous comprenez, je me sentais tellement inutile, si faible. J’avais quelqu’un qui m’aimait, une vie passionnante bourrée d’aventure, je faisais plein de rencontre mais ce n’était pas assez, je voulais imiter Oogwei. Je voulais foutre des dérouillées à ceux qui se dresseraient devant moi ! Je voulais tout d’un coup être sur le podium. Même si je n’avais pas besoin de ça pour être heureux … j’avais déjà tout ce que la vie pouvait m’offrir mais non, les envies d’un jeune homme semblent passer avant tout, à cet âge.

      Ha, la jeunesse, n’est-ce pas ? C’est une des nombreuses expéditions de mon maitre qui me fit prendre conscience de la chose qui me manquait… Nous avions été loin, très loin. Je ne savais pas pourquoi il m’avait trainé dans un tel endroit. Je n’ai su qu’après, bien sur, que c’était pour mon propre bien. A cette époque, j’étais en âge de comprendre plus de chose, de prendre conscience que le monde n’était pas si simple, ou seulement fait de noir ou de blanc. Avec Oogwei, nous avons foulé du pied une terre désolée. Une odeur de mort persistait et hantait ses lieux obscurs. Une ville se dressait devant nous, une ville fantôme puant les ténèbres. Un endroit où même le paisible vieillard qu’était mon maitre se sentait menacé par une présence néfaste. Même le Soleil était mort, la lumière pétrifiée dans l’espace. Nous nous avancions dans ses ruines d’un monde autrefois luxuriant, faisant aveuglément confiance à mon maitre. Dans les rues, les maisons, on pouvait parfois voir des corps, pour ne pas dire cadavre, figé dans les ténèbres. Ceci était un monde en ruine, brisé, engloutit. Alors pourquoi mon bon maitre m’a embarqué là dedans ?! J’avoue que de voir toutes ses horreurs, ça m’a traumatisé, un peu … Enfin, complètement. Oogwei, tout en me guidant, racontait divers histoires sur cette ville, de la vie tel qu’il la connaissait avant… et de ce qui s’est passé pour en arriver là. A l’entendre, on pouvait croire qu’il avait tout vu, tout vécu. Il lui expliqua qu’il avait fait beaucoup de chose pour que cette ville reste intacte, qu’il s’était battu comme beaucoup d’autre. Mais tout cela en vain … Et petit à petit, je commençais à comprendre pourquoi j’étais là. Cette désolation… ça me hérissait les poils ! Et l’idée que tout ceci arrive à d’autres … De ma courte vie, je n’avais jamais connu l’affection, l’amour que l’on donne gratuitement. Avant, je n’étais qu’un chaton qui ne comprenait pas pourquoi toute cette injustice envers ma personne. Mais depuis que je connaissais Oogwei, depuis que je me suis fais des amis, que j’ai un chez moi. J’étais une autre personne. En repartant, il me reposa la question « Pourquoi veux-tu apprendre à te battre ? ». Et avec toute la détermination que pouvait porter ma voix, je lui répondis haut et fort, sans aucune hésitation :

      Pour qu'ça n’arrive plus jamais. A personne !

      Alors … Je crois que tu es prêt à recevoir une leçon ou deux !

      Suite à ça, on entama notre voyage de retour. J’étais animé comme jamais, révolté, sous tension. J’avais tant d’image, d’horrible image en tête. Et avec ce genre de chose, je ne pouvais plus m’empêcher d’imaginer notre maison, notre coin de paradis dans les plaines de chine subir le même sort. Au Dojo de mon maitre, il y avait toujours quelqu’un. Mia, une chanceuse comme moi que le maitre à recueillit et la femme d’Oogwei qui respectait son désir d’améliorer le monde. Voir leurs visage pétrifié, dans la souffrance, la mort … ça me rendait malade ! Si j’aurais su comment arrêter un tel désastre, je crois que même à cet âge, j’aurais foncé tête baissé pour réparer les erreurs du passé.

      Depuis que mon maitre a accepté de m’enseigner les arts martiaux, nos petites escapades se firent plus rare. J’ignore si c’était l’âge ou juste le fait d’assurer une sorte de descendance mais c’était mon entrainement qui comptait le plus maintenant. Pour tout vous dire, je crois … Non, je sais qu’il a vu en moi quelqu’un qui pourrait aider les mondes à garder leur lumière. Je ne sais pas si c’est la vérité, mais lui le croyait dur comme fer ! Mon maitre était si déterminer à aider … On peut dire que c’était un fanatique de la paix, heh heh heh. D’ailleurs, il me disait tout le temps que ce qu’il m’enseignait n’était pas pour me battre mais pour faire la paix avec mes ennemis. Et encore aujourd’hui, j’essaie de garder ce principe …

      Je commençais à devenir bon ! Lors de nos combat d’entrainement, j’arrivais à tenir le choc contre mon maitre, de plus en plus longtemps. Mais petit à petit, mon envie d’apprendre se cachait derrière une autre. Heh heh, et oui … Comme tous les adolescents, je commençais à m’intéresser aux femmes. Personne ne peut me blâmer pour cela, on y passe tous ! Et ce n’est pas parce que je suis un chat que les choses sont différentes. En ce qui me concernait … C’était la petite Mia. Elle était un peu plus âgée que moi et bien sur, je n’étais pas sur qu’elle aime autant que ça les chats qui parlent, hé … Mais vous savez, quand j’ai quelque chose en tête, je ne l’ais pas ailleurs ! J’ai commencé à me rapprocher d’elle. On ne se connaissait pas très bien, il faut dire que mes nombreux voyages n’arrangeaient rien. Quand j’y pense, on était presque des étranger alors que l’on vivait, techniquement, dans la même maison. Je trouve ça assez ironique !
      Je tentais quand même ma chance. Je l’invitais toujours à des sortes de petit rendez-vous … Mon endroit favoris, dans notre domaine, c’était un petit coin à l’abri des rayons du soleil, sous un immense cerisier … Je vous entends déjà, c’est du vu et du revu, du classique, un cerisier en Chine ! Et pourtant, c’est comme ça, je ne peux pas changer pour vos beau yeux ! On pouvait passer des heures à discuter sous cet arbre, si seulement mon maitre ne me rappelait pas à l’ordre pour l’entrainement. Je lui racontais tout les périples que l’on avait traversés, et je trouvais que c’était une bonne idée de tourner ça à mon avantage en me faisant le héro de l’histoire. Alors que le seul héro, ici, c’était Oogwei. Avec le recul, je sais qu’elle savait que je bluffais pour l’impressionner. Mais elle était tellement gentille qu’elle ne m’interrompait jamais pour me corriger.

      Cette fille, je comprends pourquoi Oogwei l’a recueillit. Mais malgré tout, je crois que jamais elle n’a eut d’yeux pour moi, même avec les cadeaux, même avec ma force grandissante … J’ai faillit la haïr de la voir partir sans moi. Elle est devenue un joli brin de femme et est partie pour servir l’empereur à son palais. J’étais à peine adulte, de mon coté. Une période fragile et décisif, comme un test pour voir si j’étais prêt à vivre. Et il fallut cet événement pour que mon cœur blessé saigne à flot. Tant d’année et elle était partie. Ho, mais ne vous en faite pas, maintenant, je ne lui en veux plus. L’expérience m’apprend qu’elle ne croyait pas faire mal les choses, elle n’avait pas conscience. Mais cela n’empêche que, sous la colère, j’ai fait saigner mes poings contre le cerisier qui abritait nos conversations les plus intimes, au point de le briser et de voir son tronc coucher sur le sol. Deux grosses larme aux coins des yeux, j’ai sentit une main étreindre mon épaule. Mon maitre, qui semblait déjà tout comprendre à la vie, me rigola au visage.

      Pensais-tu avoir la moindre chance, mon garçon ?

      Heh heh, il savait trouver les mots juste pour me consoler, lui. Tellement que j’ai du lui envoyer une droite pour déverser ma colère. Bien entendu, il arrêta mon coup facilement, mais au lieu de faire les gros yeux et de me réprimender pour mon geste envers sa personne, il continua de sourire.

      V'dites ça car j'suis pas humain, c’est ça ?!

      Ha, petit crétin !

      D’un simple geste, il me retourna le poignet et me laissa tomber à terre avant de se pencher sur moi.

      L’amour n’est pas une histoire d’apparence. Tu aurais été un bel homme musclé ou un chaton maigrichon, rien n’aurait changé ! Elle n’était juste pas faite pour toi ! Vous êtes bons amis, ne change pas ça.

      En même temps, il avait raison. Je n’ai jamais apprit le vrai sens de l’amour. Pas l’amour d’un père pour son fils ou l’amour que de vrais amis nous portent mais l’amour entre un homme et une femme. Encore maintenant, je doute que je puisse garder une quelconque compagne, heh heh ! Mais comme d’habitude, je voulais tout, tout de suite. Et comme mon maitre arrivait à décrypté chacune de mes pensés, je ne sais trop comment, il me tendit une main après m’avoir dit.

      « Hier, c’est de l’histoire. Demain est un mystère. Mais aujourd’hui est un cadeau, c’est pour ça qu’on l’appelle le « présent » ». Alors pourquoi tu te tracasse tant, elle est partie mais tu ne peux rien y changer. Vient plutôt te réjouir devant un bon plat d’poisson !

      Le plat fut amer mais je m’efforçais à suivre sa pensée. A cette époque, sentir une telle colère torturer mon ventre et mon cœur me semblait normal. Maintenant, je me rends compte à quel point j’étais impulsif et bête, ça faisait peur. Mais en reprenant l’entrainement, j’ai eut vite fait d’oublier Mia. Oogwei était un vrai magicien à sa façon !
      Vous vous demandez peut-être pourquoi je vous raconte cette petite anecdote qui n’est qu’un assez court passage de ma vie, presque un fait divers. Tout simplement car cela a son importance pour moi. Peut-être pour souligner le fait que mon maitre occupe une place encore plus importante, ou juste pour vous signaler qu’il y a un cœur qui bat sous cette masse de poil que je suis, heh heh ! Non, plus sérieusement, c’est en cette période que j’ai effacé tout mes doutes au niveau de mon être. C’est là que j’ai oublié que j’étais un chat et que je suis devenu un être vivant comme les autres.

      Enfin, inutile de vous saouler avec chaque épisode de ma vie, je vais aller directement au plus important … Je ne compte pas les années, mais c’était quand même longtemps après Mia. Oogwei et moi sommes allés au palais de l’empereur pour le nouvel an chinois. A cette époque, l’empereur était encore jeune mais à vrai dire, quand je le vois maintenant, je revois toujours le même homme. De ce que j’avais compris, Oogwei n’était pas un proche de la famille royale mais avait déjà été souvent reconnu comme un guerrier qui aurait rendu de fiers services à la nation. Mais la vraie marque des héro est l’humilité. C’est pour ça que nous n’étions pas devant les portes du palais à saluer la foule mais bien au milieu, à manger des bouchées vapeur en admirant les feux d’artifice. Tout se passait bien, une fête comme les autres, même si les gens n’avaient toujours pas l’habitude de voir un habitant de la Foret de Sherwood trainer par ici. Jusqu’au moment où une chose impensable se produisit. L’enfer, vous dite ? Si vous saviez. Les lumières des fusées n’illuminaient pas seulement le ciel noir mais une ombre… Gigantesque, abominable … Un dragon s’est posé en plein milieu de la cours pour semer le chaos. Mais si ce n’était qu’un événement de la nature, mais non, c’était bien pire. A cette époque, j’ignorais tout des mythes et légende de ce monde mais maintenant, je suis apte à dire que cette chose, descendu du ciel pour déverser sa colère n’était rien d’autre que le roi des dragons, Bahamut … Un invocateur siégeait sur son épaule, un air diabolique sur le visage et … tout ce passa si vite et pourtant, j’ai l’impression d’avoir mémorisé chaque image, chaque gravât soulever par les explosions … chaque … Humgr… J’aurais préférer oublier. Personne ne savait pourquoi mais il ravageait la fête et tuait tout le monde. Un … Carnage … Que pouvait faire les hommes face à cette chose ? Pas grand-chose… Mais alors que j’essayais de fuir, le dragon me prit comme cible… Et c’est dans un geste de bravoure que mon maitre se sacrifia pour me sauver, me prenant par les bras pour me balancer le plus loin possible, un dernier sourire m’étant adressé …
      Puis, il disparut dans le souffle de la bête.

      J’ai fuis comme un gamin terrorisé jusqu’au Dojo et depuis, je ne suis plus jamais allé au palais … J’ai fait une tombe à l’honneur de mon maitre et je me suis exilé de la terre des dragons. J’ai pris … du temps avant de réaliser réellement sa mort, le fait que je n’allais plus jamais le revoir, le fait qu’on ne s’entraineraient plus ensemble … et j’ai pris encore plus de temps pour faire le deuil. C’est cet événement qui me fixa un nouvel objectif en tête … Et comme tuer une invocation légendaire de ce calibre n’était juste pas possible, je voulais tuer cet homme qui avait ruiné ma vie. Et ainsi, empêcher qu’une telle bête soit à nouveau utilisé à mauvais escient. J’ai prit les armes, celles de mon maitre, et j’ai quitté ce monde pour longtemps.

      Des années passèrent où je vivais exilé de tous. Mon moral était au plus bas, j’errais dans les rues et à travers les mondes à la recherche d’information sur cet homme. En vain. Je n’avais pas son nom, juste son visage gravé dans ma mémoire et le fait qu’il savait invoquer des monstres abominable… la haine emplissait mon cœur, au point de tout oublier pour me concentrer sur cette chose. Ce type sans cœur, ce salopard ! J’allais même jusqu’à menacer des gens pour avoir ce que je voulais … Pas du tout moi et pourtant, heh heh heh ! Enfin … C’est quand je me suis fait choper en train de menacer un poulet, à la foret de Sherwood, que j’ai réalisé ce que j’étais devenu. Ayé, j’étais pas fière ! Bon, c’était facile de m’échapper de la prison mais j’avais pris la décision de me remettre les idées en place. Je suis retourné à la terre des dragons, pour la première fois depuis les événements … Bon, il y avait bien une dizaine d’année entre les deux, hein ? J’ai escaladé la montagne du destin, ayant l’idée de me repentir et … d’aller méditer. Chose que je fit dans la plus haute grotte que j’ai pu trouver.
      Et, assis, à penser, à réfléchir, à faire le vide aussi … Là où n’importe qui serait mort au bout d’une nuit, j’ai su tenir … Humf, vous ne me croiriez pas. Sans boire ni manger, j’ai su emprisonner la flamme de la vie tout au fond de mon corps tout en laissant mon esprit s’évader. Une longue transe qui dura bien… une quarantaine d’année ?



      Invraisemblable, n’est-ce pas ? Croyez le ou non, je peux seulement vous assurer que ne n’ai pas mentit, heh heh heh ! Quarante ans de ma vie à méditer dans cette grotte … A explorer ce que j’étais, à essayer de me comprendre… Comprendre pourquoi j’étais devenu ainsi, pourquoi j’ai fait certains choix et comment résoudre tout les problème de mon être. Pendant tout se temps, j’avais l’impression de ne faire plus qu’un avec les éléments qui m’entouraient. Je n’ai jamais cru que j’allais mourir, je ne l’ai jamais envisageais et le résultat était là. Lorsque je me sentis prêt à m’ouvrir à nouveau au monde, j’avais un bon siècle de vieillesse et pourtant, j’étais toujours aussi bien dans mon corps. Je savais comment Controller ma haine, je savais quoi faire et me voila enfin, le Jubei d’aujourd’hui. Il a fallut attendre qu’une deuxiéme queue me pousse pour commencer à me comprendre, c’est pas banal ! Et oui, après ma méditation, j’avais deux queues … et c’est là que je me suis dit que j’étais vraiment un Nekomata, en faite ! Heh heh heh !



    Les Questions
    Q u e s t i o n s :

      1) Votre personnage est-il capable d’aimer, d’avoir une relation ?
      Hey ! Il est peut-être pas humain mais il a un cœur !

      2) Si l’esprit de votre personnage s’incarnait en un animal mythologique ou chimérique ou réel (nuances acceptées). Que serait-il ?
      Un Lion !

      3) Qu’en est-il de la fidélité et de l’esprit de camaraderie de votre personnage ?
      Pour les personnes qui en valent la peine, on peut toujours compter sur lui. Pour les autres, il part toujours sur le principe que personne n’est foncièrement mauvais donc il ne tient qu’à vous de le lui prouver.

      4) En vue de votre race, quand pouvez-vous dire que votre personnage a forgé une amitié. Citez quelques unes de vos relations amicales.
      Suffit d’y aller de bon cœur ! Il accepte tout à fait sa condition de chat alors c’est pas le premier étonné qui va le décourager ! En plus, il est du genre à aller vers les autres donc y a pas de raison qu’on en fasse pas un ami ! Pour ses relations, il en a des tonnes, que se soit un tenancier de Port Royal ou un vagabond du désert d’Agrabah, il a des amis un peu partout dans l’univers.

      5) Quelle est la devise de votre personnage ? S'il y en a plusieurs, donnez les toutes.
      « Le passé, c’est de l’histoire. Le futur, un mystère. Mais le présent, c’est un cadeau. C’est pour ça qu’on l’appelle « présent » »
      « Il n’y a pas d’ingrédient secret. Pour qu’une chose soit spéciale, il suffit qu’on la croie spécial ! »
      « On rencontre souvent sa destiné sur le chemin que l’on emprunte pour l’éviter »

      6) Vis à vis de votre façon d'écrire, quels sont vos points fort et points faibles?
      Faudrait vraiment enlever cette question …

      7) Pourquoi incarner ce personnage ?
      Et oui, moi et mes délires de perso pas humain … Mais ça faisait très longtemps que j’avais envie de le jouer, celui là ! Il est juste …. Trop cool.

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    Bonsoir bonsoir ^^

    Alors comme je dois me grouiller de tout boucler avant de partir, j'ai lu ta fiche dans le bus à l'aller et je l'ai notée au retour ^^.

    Donc je vais me contenter de dire ce que j'ai noté.

    Le physique est très bon... Vraiment très bon. Je ne lui trouve pas de défauts. C'est très fluide, c'est sympa, léger tant en maintenant constamment un niveau redoutable et mesuré ^^. La question du physique, très bien abordée, pas baclée comme souvent (perso à part pour Xaldin, j'ai toujours bâclé ça.)
    J'ai quand même souligné un défaut durant ton physique et le long de ta fiche, c'est l'orthographe pas toujours excellente... Mais c'est au Physique que je l'ai vraiment remarqué puisqu'il n'y avait pas d'autres défauts, de fait... Mais bon, comme je l'ai noté "C'est souvent au niveau des accords. Elles sont toujours discrètes, en moyenne deux fautes toutes les trois lignes" mais elles sont vraiment pas gênantes... C'est genre de ne pas accordé le participe passé avec l'auxiliaire... Disons que c'est quand même dommage mais c'est pas pour autant que ça va influer sur le grade de ta fiche.
    Général pour le physique.


    Je reproche deux choses à ton caractère. Avant de citer ces deux choses, je vais quand même rapidement déballer les points positifs : en gros les mêmes qualités que dans ton physique, fluide, agréable... Je reconnais vraiment bien ton style, notamment cette histoire d'insultent qui fusent quand Jubei est énervé ^^.

    De fait soyons honnête, avec toi je me sens encore plus obligé d'être encore plus objectif qu'avec les autres et c'est nécessaire... Enfin, si je ne le faisais pas de cette manière, je serais à tous les coups influencé ^^ donc quelque part, je cherche vraiment les défauts dans ta fiche... Dans ton physique, non je n'en ai pas trouvé... Mais dans le caractère, si vraiment, deux m'ont sauté aux yeux.
    Premièrement, bah ça m'a embêté de revoir la même chose que j'avais déja vue dans Kuzfo et Lanira (je crois que c'est chez eux) mais à chaque fois, j'ai trouvé leur caractère trop parfait. Pareil ici... C'est pas une question de godplayer, c'est juste que Jubei... Bah il est intelligent, il est doué, il est super sage et drôle et surtout bon.
    C'est sûr que c'est aussi tes personnages qui veulent ça mais y a toujours moyen de trouver des éléments qui fragiliseraient un peu ce côté parfait.

    Ensuite, c'est la façon dont est construit ton texte. Tu vois, tu réponds tout à fait normalement à la question du caractère, les trois mots. Ainsi tu les donnes et tu les expliques.

    L'ennui c'est qu'à mon sens, d'une chose tu aurais probablement du mettre plus de trois mots (c'est un minimum) mais surtout, le problème c'est qu'on est vraiment dans un caractère divisé en trois. Une partie pour chaque mot et entre chacune des parties, y a pas de connecteur, pas de lien logique. Alors je sais, c'est un peu de ma faute et de ma question sur le caractère mais je vois vraiment ça comme une piste de réflexion (je déteste cette expression) pour les moins expérimentés... En gros, les lancer en leur disant de m'expliquer les mots qui représentent leur personnage et je suis sûr d'avoir au moins cinq lignes.

    Ici, pour ton niveau, j'ai trouvé ça un peu bridant. Dans ton cas vaut mieux faire le caractère et les mots après.

    C'était un peu trop coupé... Comme si on avait trois textes au lieu d'un seul ^^.

    Enfin bon, le caractère était quand même très bien, j'ai juste un peu cherché la bête noire ^^. Donc Seigneur.

    J'ai beaucoup aimé ton caractère mais ton histoire m'a quand même déçu... Ca ne veut pas dire qu'il est mauvais mais soyons honnête, de toi je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus original... Dans la lignée du personnage, quoi, tu as fait un début de fiche original et l'histoire, bien que comportant des idées originales, est trop simple.

    Je considère que tu m'as habitué à de biens meilleurs scénarios, plus inspirés.

    Ici, c'est vraiment le schéma qui coince.

    Orphelin abandonné dans un orphelinat - seul et malheureux parce qu'il ne se maîtrise pas - Un vieux sage vient le trouver et lui propose de canaliser sa force - il devient l'apprenti du vieux sage, apprend plein de trucs et vénère son mentor - Lors d'un gros évènement, mort du vieux sage alors qu'il se sacrifie pour sauver son disciple - le disciple veut venger son maître.

    Ca a beau être très bien décrit et bourré de bonnes idées (comme toute la parabole du domino ou son amour de jeunesse)... Le schéma est tarte à la crème. Je vais le dire assez sèchement : Le moindre des éléments cités plus haut manque vraiment d'originalité... C'est un scénario efficace mais pas à ta hauteur selon moi.

    Celui qui sort du lot, c'est vraiment la fin, la retraite vers la montagne tournée d'une façon assez drôle ^^.

    Donc désolé mais là, je base ma note sur le fait que ce soit quand même très bien écrit et bourré d'autres qualités... Commandant.

    Cela te fait un grade de Seigneur ^^.

    Fiche validée et toutes conneries du style.
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