- L'eau, les hyènes, un éboulement...
Parfait ! C'est après avoir reçu mon ordre de mission que je sortis précipitamment de la salle d'audience en direction de mon vaisseau. Je traversais les jardins où les oiseaux chantaient a l'unisson avec leurs petits. Le vent frais me caressa le visage et fit danser ma chevelure. Bientôt je passerai les portes du hangar et me retrouverai dans une pièce a l’architecture des plus étranges. Des pierres grises, de vastes tuyauteries, d'énormes machines, de petits écureuils... Tel était le hangar du château. Je m'approchais de mon vaisseau au fuselage blanchâtre. Il scintillait de mille feux. Tac me fit un signe de main, aussi j'en déduis que c'était lui qui l'avait astiqué. Je l'en remerciai et grimpai dans le cockpit que je pris soin d'ouvrir. Je m'installai a mon aise, et, pour la première fois depuis longtemps, m'en alla sillonner les entrechemins, désireux de remplir ma mission.
Je ne tardai pas a rejoindre la Terre des Lions. Ce monde surmonté d'une gigantesque masse rocheuse, possédait un oasis. D'importants troubles naturels s'étaient produits ces derniers temps, et un eboulement avait coupé un cours d'eau. Si cela ne suffisait pas, l'endroit était peuplé de Hyènes, dangereuses. J'aurai surement a les affronter pour accomplir ma mission.
J'étais désormais à pattes, dans la savane. Il faisait chaud, et le soleil au dessus de moi m'aurait presque rendu mal a l'aise. Ma vision était troublée et je priais pour bientôt arriver a destination. Un long chemin rocailleux se présenta à moi, aussi je le pris sans rechigner. Je fus étonné de ne croiser aucun sans cœur sur ma route. Je doutais que cela soit a cause de la chaleur. Une forêt se dessina bien vite au loin et en une poignée de minutes je la rejoignis. La chaleur y était suffocante, ainsi j'accelerrai brièvement le mouvement. Toujours aucune présence. Puis enfin, et a mon grand soulagement, ce fut l'oasis qui arriva. J'en avais quelques souvenirs, celui d'une étendue d'eau, un oasis quoi. Rien. Ceci me dessécha encore plus. Depuis plus d'un kilomètre je pensais a cet endroit, et le voir sec ne m'arrangea pas. Je tournai la tête et vis l'emplacement habituel de la cascade. Pas de doute, c'était bien de grandes roches qui bloquaient. Il n'y avait plus qu'un mince filet d'eau qui ruisselait le long de la paroi rocheuse. Je tentai de me désaltérer avec succès juste avant d'entendre un léger ricanement. Un ricanement familier. Je fis apparaître Souvenir Perdu dans ma gueule et me mis sur mes gardes. Une masse noire me passa au dessus, et ce n'était certainement pas un nuage. Puis une autre bondit d'entre les hautes herbes et je n'eus le temps que de faire un bond en arrière pour éviter un coup de croc.
Je sautai sur la hyène et lui mis un combo a la Keyblade. Elle fut repousée au loin et se cogna contre un rocher. Je sautai et lançai une pluie de lasers sur la surface de combat. Ceux ci filèrent sur une autre hyène. Trois, elles étaient trois. J'inculquai de la magie de feu a ma lame et la lança sur ma troisième opposante. Ce coup fit mouche. Une autre me sauta dessus et me mordit la nuque. Ses crocs se plantèrent dans ma chair, me faisant souffrir. Avec ma lame je créai un rayon boreale et bougea de façon a ce que la hyène entre en contact avec. Opération réussie, celle ci lacha prise.
Je brulai une autre de mes opposantes a l'aide d'un sort de feu, puis je la paralysai d'un sort de foudre avant de l'éléctrocuter avec un sort d'eau. Ah, la magie des éléments... Elle tomba a terre, subissant quelques petites convulsions et laissant sa langue trainer a terre. Ses deux comparses me chargèrent d'un assaut commun. Je fus plaqué au sol, et vis en gros plan une tête éssayant de me dévorer. D'un geste relevant de la survie, je lançai un morceau de roche au visage de mon agresseur ce qui la fit reculer et j'en profitai mon relever et renchérir avec un sort de vent, qui lui lacéra deux pattes. Il n'en restait plus qu'une. Je me soignai et agita mon arme dans sa direction. De longues vagues prolongèrent mes mouvements et mirent en difficulté ma dernière ennemie. Elle regarda les rayons bleuâtres arriver et s'échappa a travers les hautes herbes.
Une bonne chose de faite !
Je sautai en direction des rochers, et les frappai pour libérer le passage. Ceux ci se brisèrent et la force de l'eau ainsi libérée me projeta plus bas. Un véritable torrent s'abattait sur l'oasis, me rafraichissant au passage. J'avais terminé ma mission. Je pouvais donc repartir.