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Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Le monde de l'art n'est pas celui de l'immortalité, c'est celui de la métamorphose.


« L'art vole autour de la vérité, mais avec la volonté bien arrêtée de ne pas se brûler. »


Un pas claqua le pavé de la ville. Un second encore plus fort, puis plus rien. On supposa qu'un chat avait eu une lubie quelconque à la vue d'un rat; et à n'en point douter, on ne s'y trompait pas, pour peu que l'on retourne quelque peu le sens.

Quand on vit passer une ombre par les cieux, on supputa que la nature était femme de peu, et qu'il fallait un rien pour la faire dérailler. On avait tendance à tout lui reprocher, du soleil à la terre; et même parfois plus si nécessaire. Croiser l'anormal n'avait plus rien d'étonnant, puisqu'il y avait une solution à tout.

Le tourment assaillait cette ville depuis des jours, des semaines, sans répit ni relâche, dans un flot discontinu d'horreurs et de mauvaises intentions. Sans que l'on sache pourquoi, on avait retrouvé huit corps , et le même nombre de serpents; il est certainement bon de préciser qu'ils allaient tous par paires. Il y avait dans ces crimes quelque chose de spirituel; une sorte de cérémonie qui n'avait nul exemple et n'aurait probablement aucune imitation. Un certain peintre parti sur les lieux aurait rapporté qu'une divinité sans piédestal aurait perpétré ou commandité les meurtres. S'il y avait bien quelqu'un pour ne pas y croire, c'était la Dame de Fer; pensez-vous, une sous-race avec de tels pouvoirs!

Une fois qu'elle eut le pied à terre, elle se permit de réfléchir à la mission qu'on lui avait confiée; c'était à elle d'intercepter une escouade de rebelles armés de fusils avant qu'ils n'arrivent aux quartiers marchands. Où est la difficulté, me direz-vous! Il aurait en effet été la grande absente de la partie s'il n'y avait pas eu une autre condition; pour mieux paraître juge et non brigand aux yeux des gens, il fallait faire montre d'une certaine retenue; aucune cruauté ne saurait-être tolérée.

Fi de cela! C'était une complaisance à laquelle elle n'avait jamais pu se ployer. Grand bien l'en fasse, puisque sa désobéissance l'avait menée là; pour autant, elle comprit aux yeux du tragédien qu'elle avait grand intérêt à se montrer plus calme à cette occasion qu'elle espérait exceptionnelle.

Méfiante, elle montré les crocs avant même de croiser les bêtes; une simple arme à feu. Elle se savait capable de les arrêter avec un simple pistolet; de simples citoyens, voilà une plaisanterie dont elle aurait bien ri si la situation s'y prêtait mieux!

Elle s'était arrêtée au beau milieu des bas-quartiers, la crasse transpercée par ses gracieux talons. Prête à frapper, le regard perdu dans une observation profonde, elle se demandait comment on pouvait croire ainsi que le Consulat était seul responsable; ceux qui pensent que l'avenir est à l'argent, qu'ils viennent seulement à Port Royal!

La vue de cette ville lui était insupportable, cette bande d'ingrats grouillants lui donnait la nausée, mais elle devait pourtant les protéger; quelle cruelle intention de la livrer ici à un si triste sort!

Une fois qu'elle eut aperçu un petit groupe au loin, elle disparut. Sautant de toits en toits avec le plus de légèreté possible, elle ne put empêcher ses chaussures de faire un bruit affreux en heurtant les toitures; ce fut sans nul doute ce qui alerta le petit comité d'intervention, qui s'arrêta brusquement dans sa course et mit le vide en joue en attendant l'arrivée de l'être qui viendrait bientôt le remplir. Et en effet, leur méfiance aurait dû payer.

Seulement, ils n'avaient pas affaire à une adversaire conventionnelle; aussitôt qu'elle eut remarqué son erreur, elle décida de détourner la trajectoire de son saut et elle mit pied à terre derrière eux, sur le pavé défoncé de la rue des pauvres gens. Elle fit alors mine de les viser, prête à tirer à tout moment, attendant la réaction de l'ennemi et de son entourage.

Les badauds observaient, aussi hagards qu'à leur habitude, la scène qui se déroulait sous leurs yeux ébahis; pour peu qu'un noble fut de passage ici, il aurait vu toutes ses idées préconçues immédiatement confirmées à la vue de cette foule imbécile et béate qui n'avait d'autre réaction que celle du spectateur. Il faut croire que l'instinct leur tenait lieu d'esprit.


« - Lâchez vos armes, criminels! »


Seul un des cinq lâcha son fusil qui tinta sur la pierre. Les autres ne firent pas un mouvement de plus, observant la Dame de Fer avec toute la haine qu'ils pouvaient lui faire ressentir. L'un de ceux-là, assurément le mieux bâti, tira une balle dans le vide dans une intention de menace. Elissa répliqua et le tua aussitôt d'une balle dans le crâne.


« - Je le répète: lâchez vos armes! Vous n'irez pas plus loin. »


On ne lui répondit pas. Bien fâcheuse situation qu'un face-à-face tel que celui-ci; ayant déjà rempli son quota d'exécutions publiques, il ne restait plus qu'à la danseuse l'option de la capture, et elle ne l'aimait guère. Garder en vie des meurtriers, des ingrats, des nihilistes; pire, des ignorants!


« - C'est vous les assassins, connards! »


L'un d'eux sorti de son haillon un poignard émoussé et se rua sur la Princesse. Il lui donnait en réalité l'occasion qu'elle attendait; à peine était-il arrivé qu'il n'avait déjà plus d'arme. Il n'avait réussi qu'à lui infliger une pauvre égratignure au bras gauche qui aurait tôt fait de se résorber. Alors, la fille du port lui balaya les jambes et le menaça du couteau une fois qu'il fut tombé.

Des deux autres elle en regarda un qui, sous le coup de ta terreur, tira sur la foule. Ce tir accidentel n'attira guère l'attention de la fille du port, qui s'y intéressa seulement après qu'elle eut entendu un cri derrière son dos. Prompte à se réagir, elle se retourna, et vit un homme au et sa femme à genoux. Se moquant bien de ce qu'il pouvait advenir du duo d'imbéciles qu'elle devait maîtriser, elle se hâta d'offrir son aide aux deux victimes et mit en oeuvre tout son savoir dans l'art compliqué de la médecine de terrain. Elle eut beaucoup de mal à le garder en vie, mais avec force et espoir, elle finit par lui redonner le souffle qu'il manquait. Alors, elle ordonna à celle qui semblait sa dame de l'emmener immédiatelement à l'hôpital le plus proche pour des soins d'urgence.

Elle avait échoué. Il y avait un blessé grave et deux dangereux fuyards dans la cité, et tout ça par sa faute. Sa déception était si grande qu'elle avait bien du mal à pouvoir la cacher.

Aussi, quelle ne fut pas sa surprise quand elle se retourna et qu'elle vit que le peuple avait terminé son travail et pris les hommes en tenailles pour qu'ils ne puissent pas fuir. Elle laissa échapper un soupir de soulagement.

On lui remit les prisonniers qu'elle regroupa avec les siens, puis elle les emmena tous avec elle, les faisant avancer à grand renfort de cris. Elle n'allait pas tout de même les traiter comme des bêtes; ils ne le méritaient même pas.

Elle prit la direction d'un chemin exiguë, faisant pousser des hurlements à la pierre sous ses pieds.


« - Schnell! »


C'était une rue sans issue.
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    Mission accomplie !

    Alors... Qu'est-ce qui est dommage...

    Je vois trois choses... trois petits soucis.

    Premièrement, le mec qui sort un couteau émoussé et qui t'attaque... C'est quand même improbable d'attaquer avec un couteau alors que t'as un flingue dans la main (tu sous-entends que tout le monde en a un)... T'es quatre fois plus vulnérable, beaucoup moins sûr d'arriver à ta cible qu'avec un fusil.C'est pas cohérent.

    Ensuite... Le combat qui m'a l'air trop facile dans l'ensemble. Bon d'accord ils sont cinq et tu es une générale mais cet argument là, il ne marche que si tu montres que tu es une générale... En les étalant tous, en esquivant les tirs, ce genre de truc... Là, on n'y est pas du tout, tu ne fais que les menacer d'un fusil (et ils en ont tous un). Et pour le peu que tu as fait, le combat s'est terminé trop facilement.

    Dernièrement, la personne dans la foule qui se fait tirer dessus... "Elle eut beaucoup de mal à le garder en vie, mais avec force et espoir, elle finit par lui redonner le souffle qu'il manquait. "
    Je crois que même si tu l'avais voulu, tu n'aurais pas pu être moins clair ^^. Attends mais elle n'a pas de sort de soin et tu n'expliques pas du tout comment elle s'y prend, j'ai pas trop compris ^^.
    En règle général, il faut décrire le plus possible, le moindre coup que l'on porte à l'adversaire,... Tu peux pas éluder comme ça toute une opération vite fait d'un mec qu'a une balle dans le ventre...

    Mais bon, ce sont trois soucis qui globalement n'entachent pas la beauté du rp... Franchement respectable, j'ai beaucoup aimé l'idée des talons qui résonnent bien et la rendent super pas discrète ^^. C'est bien écrit (quelques fautes d'orthographe et de conjugaison). C'est un bon et bel rp.

    Mission normale.

    22 xp, 220 munnies et 3 PS en dextérité.

    Ah... Mets le lien vers ta fiche de personnage dans ta signature... Mais surtout, active ta feuille de personnage et remplis la, ça aurait du être fait depuis la validation de ta fiche de personnage.


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