• L'attaque de Jecht et Ultimecia se faisant passer pour des membres de la Coalition Noire pour affronter des partisans de la lumière... La récente attaque de La Sorcière à la Contré du départ laissant un message comme quoi, la Coalition vaincrait... S'il y avait quelque chose de simple, c'était attiser la haine qui sévissait entre ces deux groupes. Pourquoi ne pas continuer sur cette lancé et faire en sorte que cela dégénère encore un peu plus ? Il y a de ça bien longtemps déjà, Ultimecia s'était rendue à la Cité du Crépuscule et avait laissé un stigmate dans le paysage de ce monde. Il s'agit bien évidemment de la tour de la gare, qu'elle a détruit, mais aujourd'hui, la coalition cherche à la reconstruire. Laisser faire ça, serait réduire à néant le travail de la songe, c'est pourquoi Ukiyo décida d'y remédier avant que le travail ne soit fini. Ce qu'il fallait savoir, c'est que les ouvriers ne travaillent plus actuellement, diverses raisons pour cela, mais rien d'intéressant. Ce qui était certain, c'est que tôt ou tard, la Coalition viendrait pour faire en sorte que les construction reprennent. Il fallait être plus rapide qu'eux et rendre leur projet irréalisable, qu'il comprenne que quoi qu'il fasse, ce n'est pas à eux de décider.

    Bien qu'ils ne travaillent pas, les ouvriers étaient sur place cette nuit. C'était leur façon de se rebeller sûrement, empêcher d'autres de travailler. Cela aurait pu suffire mais tout le monde sait que la Coalition peut être persuasive quand elle le désire. Le songe était arrivé par vaisseau, qui n'avait d'ailleurs rien de spéciale, il était comme tant d'autre. Le peintre, lui par contre restait reconnaissable, c'est pour ça qu'avant de partir, il avait fait en sorte qu'on ne puisse savoir de qui il s'agissait. Il avait un casque, légèrement semblable à ceux que peuvent avoir les maître de keyblade, une longue cape rouge carmin avec dessus, un symbole connu de tous. C'était le sceau de Mickey, trois ronds représentant sa tête.

    Il n'était pas loin du site sur lequel devait avoir lieu la reconstruction, il observait patiemment avant de passer à l'acte. S'il voulait que le message passe, il devra certainement laisser de côté toute subtilité et frapper fort. La peinture se décline sous de nombreux styles, le pointillisme, le cubisme et ainsi de suite pour en arriver à un nombre presque incalculable. Si la peinture est capable de se transformer, le peintre doit savoir faire de même. Ukiyo en était bien capable, il joue déjà bien deux rôles, celui qui caractérise sa vraie nature, le songe et celui pour qui il se fait passer, un consul. Aujourd'hui, il était un soldat du Roi Mickey. À part un guerrier stupide de la Lumière, ils étaient rarement agressifs, mais ça restait très plausible qu'un jour le souverain décide de créer une unité spécialisée dans les attaques rapides et efficaces.

    « Tu crois qu'on pourra tenir combien de temps avant que la coalition n'intervienne ? » Deux ouvriers discutaient en regardant le chantier, inquiets de ce qu'ils pouvait leur arriver. « J'sais pas, le truc c'est que si elle fait rien, à force de ne pas travailler je vais pas pouvoir nourrir ma famille, si elle fait quelque chose, elle risque justement de s'en prendre à nos proches... » Ils buvaient leur bouteille de bière, méditant là-dessus, pesant le pour et le contre. « Ta femme ne travaille pas ? » Dans certains mondes, les femmes n'ont qu'un rôle de mère et de femme au foyer, ici, le monde étant plus évolué que certain à ce sujet, la question restait intéressante. « Non, elle est malade. » Cette phrase attirait un peu de pitié chez le songe, il savait très bien que ce qu'il faisait engendrerait des conséquences, mais il n'allait pas s'arrêter à ce qui n'est qu'un détail pour lui. « Tu devrais peut-être continuer à travailler, tu t'en fous de ce que les autres vont dire. » Les deux hommes se regardaient, l'un était sérieux, l'autre dubitatif. « Demain, si rien a changé je me remets à travailler. » Le peintre avait finalement bien fait de venir, la reconstruction allait peut-être reprendre très tôt.

    Certaines fondations n'étaient pas encore stables, il y avait des échafaudages branlants, de nombreux outils dangereux. Le songe avait l'embarra du choix, il allait commencer doucement et aller en crescendo. Gardant les bras croisés, tapi dans l'ombre, il fixa l'un des échafaudages qui quelques secondes après se mit à trembler. Le bois dans lequel il était constitué grinçait, les seaux, les pierres et sacs de ciment chutèrent les uns après les autres. Les travailleurs qui dormaient ont vite été réveillés, ceux qui étaient déjà sortis du sommeil ont vite compris qu'il se passait quelque chose d'anormal. L'échafaudage ne tomba pas, il s'arrêta de trembler pour rester calme. Les ouvriers se sont approcher pour comprendre ce qu'il venait de se passer. L'un deux se prit un énorme bloc de pierre en plein sur le crâne, il venait d'être pousser par Ukiyo qui était arrivé en haut. Cela avait été facile de grimper, il avait accumulé une dose de psychisme sous ses pieds pour le propulser et s'en était resservi pour atterrir en douceur.

    Son intervention était manifeste, il s'en fichait honnêtement, il voulait qu'on le remarque. « Hey t'es qui toi !? » D'en haut, avec le plus grand calme, il regardait celui qui venait de l'interloquer. « Le Roi Mickey m'envoie pour empêcher toute reconstruction et ce, de la manière qu'il me semblera nécessaire. » La réplique ne se fit pas attendre, ils étaient tous sceptique. « Le Roi Mickey n'est pas comme ça ! » Qu'ils étaient agaçant, ce serait bien plus simple qu'ils se contentent de ne rien dire et de se laisser faire. « Si tu ne me crois pas, lis ceci. » Ukiyo lança un rouleau de parchemin en sa direction. Dessus se trouvait aussi le sceau de Mickey, l'homme le déroula pour lire. Ce qui était noté était un manuscrit, l'ordre de mission qui avait été cité précédemment. Qu'ils restent était tout de même une bonne chose, sachant qu'ils ne voulaient pas travailler, ils auraient pu partir pour éviter qu'il leur arrive quelque chose. Tant mieux, le songe n'aura pas à leur courir après pour régler ce qu'il avait à faire. Il n'allait pas procéder à un génocide, non, ce n'était pas quelque chose qu'il affectionnait d'autant plus lorsque ce n'est pas nécessaire.

    Il se laissa tomber du haut de l'échafaudage et pour atterrir, il concentra son psychisme en un point qui créé une onde de choc autour de lui faisait trébucher tout ceux qui étaient autour. Avant qu'ils ne puisse se relever, Ukiyo usa de tout ce qui était petit objet autour de lui pour créer un tourbillon qui le protège. Chaque attaque contre lui serait s'attaquer soi-même. Il pouvait s'en passer, ces hommes n'étaient pas des combattants mais ce qu'il devait rester de cette nuit-là, c'est la peur et l'impuissance. Le peintre se concentrant et s'aidant de ses bras pour créer un lié psychique fit chuter l'échafaudage sur toutes ses personnes. Il en profita également pour que les murs les moins solides se brise.

    Un des hommes tenta de s'enfuir, Ukiyo lui lança toujours de la même façon une petite pierre qui constituait sa protection. Son poids était bien petit mais avec la vitesses, il terrassa cette personne. Avant que les autres ne tentent de faire pareil, il continua sa salve d'objets contondants. Lorsqu'ils étaient tous hors d'état de faire quoi que ce soit, Ukiyo s'arrêta un niveau de chacun d'eux. De son psychisme, il cassa les deux bras de tout ces hommes, pour être sûr qu'il n'aille pas travailler. « Si la Coalition Noire vous demande, dites qu'une véritable attaque va bientôt survenir au Château de la Bête. »