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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Aller Charlie
Tiens-toi droit
C'que c'est beau
Quand elle coule
La rivière de sang chaud


Noir Désir - Charlie

Garami était là, devant les faits. Un mort à ses pieds, victime d'une attaque sauvage, brutale. Pas de surprise sur le visage de la marchande d'armes, sa seule réaction se traduisit par des yeux légèrement plissés, et toujours ce regard froid, le visage sans expression particulière dans l'ombre de son chapeau. Par-dessus le brouhaha de la foule amassée, un peu plus loin, des cris se faisaient entendre.

* * *

Avec sa cape usée et son stetson tout juste ajusté, elle avait des airs de truand d'outre-tombe. Coup d'œil sombre en direction des hautes tours qui s'élevaient, nouvelle villégiature qu'elle venait de quitter après avoir reçu ses premiers ordres. En tant qu'arrivante fraîchement débarquée, elle n'avait pas encore eu l'occasion de prendre toutes les marques nécessaires en ville, de même que la connaissance des autres membres du Consulat. Mais d'entrée, le simple fait d'avoir été vouvoyée par son nouveau boss lui avait laissé une drôle d'impression. Elle était habituée au tutoiement, à la tendance au silence sur son passage, aux pots-de-vin pour entraver une vente, aux messes basses dites à coup de "sorcière". Ça la laissait de marbre, elle n'avait jamais attendu des autres qu'ils lui fassent des politesses; et c'était justement cette attitude-là qui l'avait déstabilisé, l'espace d'un instant, le temps de reprendre son attitude habituelle. Cependant, elle s'était demandée si elle parviendrait à s'entendre avec le reste du groupe, si ils étaient tous comme ça... Oh, et puis après tout, c'était pas le plus important.

Tout en se déplaçant, Garami jetait des regards autour d'elle, pour retenir un maximum d'informations. Les rues, les maisons, les magasins, tant de repères pouvant être utiles par la suite. Parfois, on lui lançait un drôle de regard, peut-être à cause de sa grande taille ou de son allure générale. Mais elle s'évertuait à garder un comportement de touriste. Personne ne la connaissait, et elle comptait bien utiliser ce détail à son avantage, que ce soit pour agir à sa guise ou pour tâter le terrain et prendre connaissances des avis des habitants.Charmante ville en tout cas, très vivante et du genre où il devait faire bon vivre. Le genre qui contrastait vraiment avec Port Royal et ses environs, ses mercenaires et sa piraterie.
Son regard tomba sur un homme richement vêtu. Point commun, sans doute avec tous les autres mondes, mais il y avait toujours des gens qui n'avaient pas à se soucier de ce qu'ils allaient avoir sur leur table, au repas. Ça l'avait toujours un peu agacé, mais elle n'avait jamais rien eu à dire à ce sujet. C'était comme ça, point barre, et tout était question d'avidité.

Sans s'arrêter, Garami allait, en suivant une foule curieuse, vers ce qui était la cause de sa sortie improvisée. Elle avait eu quelques explications, mais ne savait pas vraiment à quoi s'en tenir précisément, et attendait de voir en chargeant discrètement son arme à feu, sous sa cape. La foule se faisant plus dense, elle coupa par une ruelle parallèle moins bondée, et fit le tour du pâté de maisons, en entendant de plus en plus distinctement des cris étranges couvrant un peu ceux des habitants.
Lorsqu'elle revint sur la rue, elle le vit, l'être qu'elle recherchait. C'était encore pire que ce qu'elle imaginait. C'était une bête, une sorte de vieille plaie géante qui se débattait, perdue dans sa furie. Les gens étaient trop près, et certains semblaient même tenter d'agir. Ce fut à cet instant précis que la Consule pu constater l'étendue réelle du problème. Une marre de sang s'étala lentement à ses pieds, lorsqu'un des hommes essayant d'arrêter le restant d'humain se retrouva victime de sa folie aveugle, le corps comme déchiqueté jeté aux pieds de Garami. C'était le moment.

- Écartez-vous!

Surgissant d'un coup, à la manière d'un fantôme, sa voix grave claqua dans l'air, et les trois hommes, choqués parce que qu'ils venaient de voir, obtempérèrent sans protestation.
Il ne fallait pas se mettre la population à dos, hein...?

- Vous deux, empêchez les gens de s'approcher, c'est trop dangereux. Toi, prends ça, pour te défendre.

Garami tendit son arme chargée à un homme d'à peu près sa taille, brun, le premier a s'être un peu repris après la violence de ce qu'il venait de voir. Un peu plus de sang froid que les autres, c'était toujours bon à prendre. Tout avait été calculé, de toute manière. Son arrivée au pire moment, sa prise en main des choses lorsque les autres réalisaient qu'ils n'avaient pas le contrôle, et surtout, l'arme prêtée. Neutraliser le gaillard sans se faire mal voir de la population, hein...? Si ça n'était pas elle qui l'abattait, mais un autre habitant, ça poserait moins de problème au Consulat, non? Autant tenter le coup. De plus, le prêt du revolver, en se donnant l'air d'assumer pleinement d'être désarmée, mais en plus d'accorder sa confiance à l'habitant, pouvait aider pour la suite des évènements. À s'être bien souvent confrontée à des roublards de toutes sortes, Garami avait depuis bien longtemps apprit à ruser pour faire face aux arnaqueurs et autres comploteurs, alors ce genre de situation ne lui posait pas vraiment de problème.
Non, le plus fâcheux fut que la pourriture ambulante décide de s'en prendre à elle. Se déplaçant rapidement, elle eut cependant le temps de le voir de près, de voir les détails de son visage rongé et craquelé, ses yeux sanglants et son air de rage pure. C'était quoi, ce merdier?

- Il est comme ça depuis quand?

- Depuis ce matin, un peu plus loin, il a déjà fait trois victimes!

Dans un second élan, l'être se jeta sur elle à nouveau, et elle fit cette fois-ci mine d'avoir des difficultés à esquiver, manquant de se faire véritablement attraper. Suicidaire, mais la réaction voulue arriva assez rapidement. Un coup, deux coups de feu, et le corps décharné tomba aux pieds de Garami. Il avait tiré, et tout son corps était secoué d'un grand tremblement. Les yeux écarquillés, la bouche ouverte, la respiration courte et irrégulière, il semblait tant choqué par ce qui avait failli se produire que par son propre geste. Lentement, ses mains se baissèrent, et il se laissa glisser contre un mur après avoir reculé de deux pas. Voilà une chose de faite.
Du bout du pied, Garami toucha le cadavre devant elle, s'assurant qu'il était définitivement inerte. Elle s'agenouilla donc, et commença l'inspection. C'était de la pourriture, quelque chose de répugnant. À certains endroits, lors de la chute, des lambeaux de chair étaient même tombés, laissant à nu des chairs internes pourrissantes. Parfois, la lacune était profonde au point d'apercevoir un organe comme noirci et racorni à certains endroits, à croire qu'il avait été brûlé. Il n'avait presque pas de cheveux sur le crâne, et le peu qui restait était parfaitement blanc. Infecte, l'homme avait véritablement été rongé par ce. Cette chose. Restait à savoir ce que c'était, et là, les habitants pouvaient intervenir.
Ainsi, elle s'approcha du tireur improvisé, qui n'avait pipé mot le temps de son inspection, et changea radicalement de ton.

- ... C'est terminé... Excusez mon impolitesse, pour tout à l'heure, mais nous ne pouvions pas attendre. Cependant... Qu'est-ce que c'était? Qui était cet homme?

- ... Personne ne sait d'où ça vient. On dirait un espèce de virus, qui contamine les gens de façon aléatoire. Parfois quelqu'un se retrouve dans un état à peu près similaire au sien, et finit par massacrer tout le monde, avant de mourir subitement. Comment dire... Comme si il était prit d'une folie destructrice, qu'il n'avait plus son esprit.... Et lui... Il était cordonnier, c'était un voisin. Un brave homme, travailleur et sympathique, mais depuis quelques temps, il avait changé... Plus agressif, colérique. Je ne sais pas trop. Je crois qu'il y avait des problèmes dans sa famille, et puis que son commerce allait mal...

Les explications étaient données d'une voix blanche, et Garami l'écouta sans un mot, avec intérêt. En même temps, profitant de son esprit occupé, elle avait récupéré son arme, et l'avait remis dans son étui. Donc, ce n'était pas le premier comme ça...

- Et... Pourquoi personne n'est arrivé plus tôt pour l'arrêter?
- ... Tsk. Le Consulat devrait se charger de ça, mais à la place, ils restent dans leurs tours et nous volent notre argent, avec toutes leurs taxes. Des usurpateurs, voilà ce qu'ils sont. Ils se font passer pour des saints voulant apporter le savoir à tous, mais se fichent du reste du monde!

Le commentaire, dit avec amertume et dureté, ne tomba pas dans l'oreille d'une sourde. Le brouhaha des habitants témoins du drame s'était tu. Dans ce silence, Garami se redressa lentement, tourna le dos à la foule pour contempler les dégâts, un vague sourire se dessina sur son visage. Après un temps sans rien dire, elle se retourna lentement vers les habitants, et les regarda tous directement, comme d'égal à égal.

- Si vous ne savez pas comment vous défendre, je peux vous donner des crocs.

Elle pensait avoir mis un terme à ses activités passées, mais finalement, peut-être que les affaires allaient reprendre. Malgré sa tendance à la solitude, elle n'avait jamais rechigné à se mêler à la foule, ni à aller au contact des gens. Si le Consulat était si mal vu, elle allait se donner les moyens de retourner la situation.


Et c'est en badant comme une teubé que je poste, en plein mindfuck parce que je suis bête.
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    Mission accomplie.

    Désolé pour le retard ^^.

    Pour une première mission, c'est vraiment très bon ^^, t'as assez d'esprit pour directement foutre une bonne mise en scène au déroulement de la mission, tu prends absolument tout en compte, tu fais même parler du point de vue de quelques habitants envers le Consulat, ce qui est super.

    Il y a pour moi un défaut, c'est que l'homme qui t'aide me semble trop en savoir, tu vois, je trouve pas ça très bien joué. Il te déballe tout ce qu'il sait et "cool ! c'est tout ce que j'avais besoin de savoir", enfin c'est peut-être aussi de la manière dont il le dit, un peu trop "Je réponds à ta question avant que tu me la poses !", y a pas de dialogues pour ce moment là même si pour le reste, le dialogue est franchement construit et classe.

    Une belle conclusion... Autre chose ?...

    Non c'est bon !

    Mission normale ^^ : 24 xp, 240 munnies et 3 PS... Deux en dextérité et 1 en vitesse.
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