Chaud devant/chauffeur fou ! Szp8Chaud devant/chauffeur fou ! 4kdkChaud devant/chauffeur fou ! 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Il veulent ma mort, cette fois j'en ai la preuve. Une camionnette piégée, dans les bouchons, de la place des fêtes jusqu'à l’entrepôt, avec un chrono de 6 minutes... ILS SONT DINGUES OU QUOI ??? Ou quoi, ok, au moins ça c'est dit. En espérant très fort que le trafic serait dégagé aujourd'hui, c'te bonne blague ! Le seul moyen d'être dans les temps ce serait de passer par l’extérieur de la ville, mais pas en partant de la place des fêtes. Et par le dédale ? Non, trop encombré et camionnette trop grosse... un plan, un plan, un plan, ah, trouvé ! ça fait loin à votre avis la place des fêtes les entrepôts ? Ah ouais, quand même, au moindre arrêt, boum, compotée de moi sauce hémoglobine. Une minute, c'est quoi cette grande voie, une ancienne conduite sous terraine... qui ressort juste sous les entrepôts, parfait, encore faut il que je trouve le bon, d'entrepôt, parce que la localisation n'est pas très précise sur le plan ( un gros carré marron pour toute la zone). Allez, c'est partit !

Je sortis en vitesse du manoir, bien décidée à mener à bien cette mission kamikaze. La place des fêtes était bondée, comme à son habitude, il fallait que je libère l'entrée du sous terrain en premier lieu. Elle se trouvait deux rues plus loin, obstruée par divers objets, planches et immondices. En peinant je mis plus d'une heure à dégager un passage suffisant pour le passage de la camionnette, et je vous parle pas de l'odeur. Bref, j'envoie valser un ou deux cartons de plus pour la forme, histoire d'être sure d'avoir la place. Ne restait plus qu'à dégager le passage. Pour ce faire, je sortis de ma poche intérieur de petits shurikens, taillés pour ne peser qu'un gramme et tenir sur l'index, je les envoyais rapidement sur toutes les structures de pierres et de métal de la place, créant l'illusion d'un fusillade. La réaction fut instantanée, les gens se baissèrent et s'enfuirent en courant, réaction typique, mais inutile, en cas de véritable session de tir, il faut se mettre à couvert. Je retournais rapidement à la camionnette et l'observais, on m'avait remis la clef du contact en même temps que l'acte de mission, mais j'avais quand même une sacré appréhension à l'idée de faire confiance à celui ou celle qui avait été chargé de régler la minuterie.

Pourquoi c'est moi qui m'y colle déjà ? Ah oui, j'ai dis N'IMPORTE QUELLE mission, moi et ma foutue grande bouche. Faut vraiment que j'apprenne à la boucler...

J'ouvris la portière et passa 5 minutes à effectuer mes réglages et vérifier les lumières et les phares, je n'aurais pas spécialement le temps d'y revenir en cours de route. Puis je respirais un coup et fit tourner la clé dans la serrure. Un petit écran sortit du plafonnier, affichant 5:59 et continuer le débours, j’accélérais un bon coup et, me pris un vent magistral. Le moteur cala, je réitérais et démarrais enfin l'engin. La place était toujours déserte, tant mieux pour eux, car je la traversais à une allure démoniaque, pied au plancher, à tel point que je faillis retourner l'engin. Je pris le virage de justesse et m'engageais ensuite en raclant la peinture sur l'angle dans l'allée qui menait à l'ouverture... que quelqu'un commençait à reboucher.

Je klaxonnais un bon coup et passais à quelques centimètres du visage de l'homme qui tentait de reclouer les planches à l'endroit d'où je les avais délogées, emportant au passage les quelques rescapées qui m'avaient échappées. Le tunnel était immense, au moins aurais je le loisir de ne pas me préoccuper des murs, j'en étais à 5:20, je perdais trop de temps, je vis que j'avais levé le pied de la pédale, une nouvelle accélération me cloua au siège, me faisant mal au dos, mais qu'importe, entre un lumbago et la pulvérisation, comme disais ma grand mère, au diable les varices. Je savais qu'il n'y avais pas d'embranchement entre l'entrée et la sortie, à la base, il s'agissait d'un conduit d'évacuation d'urgences prévu pour les attaques de masse sur la cité. La seule difficultés venait des virages serrés que j'avais du mal à prévoir.

Je gardais les mains serrées sur le volant, à m'en blanchir les jointures, et les yeux sur les murs, traquant les amorces de virages. Les secondes défilaient les unes après les autres, c'était fou comme le temps passait vite quand on était pressé. Après quelques tournants sans aboutissants, je vis filtrer au loin une faible lueur, serrant les dents en anticipation, je fonçais droit dans le tas avec un élégant :


GERONIMOOOOOOOOOOOOOOOOOOO !!!!

Les planches cédèrent dans un bruit de plainte aiguës, comme si elles criaient au meurtre, ce qui était sûrement le cas. Il ne me restait que deux minutes pour trouver l’entrepôt parmi les dizaines qui formaient la masse de la zone de stockage. La lumière me fit un mal de chien, moi qui étais accoutumée au noir du tunnel, je continuais ma route, priant pour ne transformer personne en parmentier ... sauf Yoruichi, si je la croisait, mais je doutais que madame perde son précieux temps de princesse près d'ici, quel dommage.

Il y avait trois allées latérales et une dizaine dans la longueur, soit, commençons, meuble, meuble, grains, meuble, ce que les gens pouvaient stocker quand même... meuble, meuble, plus que trente secondes, meuble, meuble, meuble, vingt secondes, meubles, grains, meuble, dix secondes...


Je suis morte, non, là matelas !!!!

Pour un peu j'en pleurais de joie, je dirigeais la camionnette vers l'entrepôt, bloquais les pédales et le volant puis sautais du véhicule pour me mettre à couvert. Il me restait à peu près trois, deux, un, je fus soufflée par l'explosion, ayant à peine eu le temps de sauter derrière un tas de bois. Un éclat de planche trouva mon bras fort approprié pour tenter de faire des petits et y élu domicile. Cela faisait un mal de chien, mais c'était négligeable par rapport à ce qui m'attendait si j'avais trouvé l'endroit ne serais ce qu'une seconde plus tard. Je repris la direction du centre de la cité, et surtout de ma trousse à pharmacie, de ma douche et de mon lit.
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    Très bonne mission, Yugai, j’ai été réellement surpris en te lisant car tous les problèmes que j’avais soulignés pour ta dernière mission que j’ai lue, avaient disparu. C’est vraiment impeccable, très bien écrit, ton vocabulaire assez mature, un rp très actif comme à ton habitude… Belle expression de la peur et de la douleur.

    Il n’y a qu’un seul défaut, à vrai dire, c’est que tu parles d’une place des fêtes bondée. Je vais être chiant en disant ça, vis-à-vis de ton groupe mais sous la coalition noire, le groupe typiquement égoïste et vaniteux… Une place des fêtes bondée ? Non je suis d’accord, j’imagine pas tellement une ville déserte où tous les gens sont barricadés chez eux… Néanmoins, je vois ça comme une ville où il y a peu de passants, où on ne parle pas aux autres, où on baisse un peu le regard, où l’on connait les membres de la coalition Noire…

    La Place des fêtes n’est de fêtes que de nom… On n’y fête plus rien, ça c’est déjà certain.

    Alors… Avancée.

    34 xp, 340 munnies et 3 PS… 2 en Vitesse et 1 en dextérité.

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