- • Dans les profondeurs de la mer, un peuple peu connu vivait une existence paisible jusqu'à ce qu'un dragon des mers fasse son apparition. Celui-ci s'en prenait à tout ce qu'il y avait de vivant, il était considéré comme le roi des océans mais il était en réalité un Dieu. détruisant tout sur son passage allant des navires à la surface aux pauvre peuple appelé les dragoniens. La légende raconte que cette divinité du nom de Ōwatatsumi était autrefois paisible, vivant dans le calme avec son peuple. Il était le fils d'Izanagi et d'Izanami, la première de ces deux entités avait donné naissance à la déesse du soleil, Õmikami Amaterasu. Toujours est-il, autrefois le dragons des mers, roi des dragoniens aujourd'hui une divinité portait autrefois l'apparence d'un homme. Mais son cœur fut sali par les démons, le faisant ainsi devenir fou, aveuglé.
Ukiyo venait de se réveiller après avoir rêvé d'Ōwatatsumi, tout le monde se dirait qu'il a seulement rêvé d'une scène qu'il avait lu. Mais le peintre croyait en ces rêves, ils avaient toujours eu une explication plus ou moins évidente. C'était bien grâce à ceci qu'il avait obtenu ces pouvoir extraordinaires et pour lui, ses rêves le rapprochaient de sa déesse. Ōwatatsumi et Õmikami Amaterasu étaient quelque peu liés et peut-être qu'en rencontrant le dragons alors le songe serait plus près de a déesse qu'il recherche temps. Il n'y avait qu'un seul monde où le peuples des dragoniens pouvaient vivre seulement, aucune mention d'eux n'existait. Il fallait alors faire ses propres recherches, mais il y avait un inconvénients majeur à cela. Si Atlantica était le refuge de ce peuple, l'eau était la phobie du peintre. C'était une peur viscérale dont il n'a jamais réussi à se débarrasser. Sans doute était-ce là le jour ou Ukiyo allait devoir faire preuve du plus grand courage qu'il ait eu à avoir.
Rien qu'à l'idée de se retrouver perdu dans l'immense étendue nautique qu'est l'océan, des palpitations désagréables se faisaient sentir. Il en avait presque envie de vomir tellement c'était insoutenable. La seule raison qui poussait le peintre à le faire était l'espoir que grâce à ça, il réussirait à sauver Amatearsu. Il l'espérais vraiment car pour lui c'était un effort surhumain, titanesque et bien plus encore. Il prit son courage à deux mains et s'en alla à bord du vaisseau. Il était nauséeux, il ne se rendait même plus compte de ce qu'il faisait ni même où il se trouvait. La seule chose qu'il avait été capable de faire avant ça, c'était de porter une nouvelle fois un masque pour pas qu'on le reconnaisse. Ce n'était pas qu'il allait faire un acte mauvais mais l'expérience lui avait appris d'être méfiant.
Il reprit toute l'étendue de son esprit lorsqu'il se trouva dans l'eau. C'était extraordinaire, il pouvait respirer ! Il avait entendu parler de ce monde mais n'y croyait absolument pas. Pourtant il l'avait fait, il s'était jeté à l'eau et le voilà avec une apparence toute autre. C'était comme lorsqu'il était allé à la Terre des Lions sauf qu'il n'était pas un serval cette fois-ci. Pour commencer, tout son buste était resté identique à son apparence normale, c'était la première différence qu'il y avait par rapport à chez les lions. Il n'avait cependant plus de jambe, une simple queue qui finissait en s'enroulant, elle avait des sortes d'épines tout du long. Pour finir, il y avait une toute petite paire de nageoires dans le bas de son dos. Oui, il était mi-homme, mi-hippocampe. Il remarquait surtout que dans ce genre de monde, il ne se transformait jamais en un animal dangereux, imposant. Dans les mondes où il garde son apparence, il n'est pas non plus d'un gabarit exceptionnel, il passe parfois inaperçu, peut-être souvent mais il n'en est pas moins dangereux.
Maintenant il y était, dans cette eau qui l'effrayait tant. La magie de ce monde le mettait plus en confiance mais il n'était pas fier pour autant. Il s'inquiétait du fait qu'il puisse à tout moment redevenir normal et se noyer. Il n'avait qu'une envie, se dépêcher pour repartir au plus vite pour ne plus revenir avant très longtemps ou même jamais. Il ne restait donc plus qu'à trouver Ōwatatsumi, il savait peut-être où était la déesse et comment lui venir en aide. Seulement, il fallait déjà calmer sa colère et si les récits son exacts, cela s'annonçait être un défi de taille.
Les première avancées furent difficiles à cause de ce corps étrange mais en une trentaine de minutes, il commençait déjà à avoir plus d'assurance, oubliant même qu'il était sous l'eau. Mais le temps commençait à devenir long tellement la quête n'avançait pas d'un pouce. Il y avait des sans-coeurs, parfois des requins. Au loin il arrivait que le peintre voit des sirènes même celles-ci partaient avant qu'il n'arrive à leur niveau. Il était vrai qu'Ukiyo finissait par perdre patience, les seules fois où il avait entendu parler d'Atlantica, c'était en grande partie pour entendre parler de sirènes. Mais lui, il s'en fichait éperdument, il désirait trouver une autre race, un autre peuple mais les heures passaient sans qu'il ne se passe quelque chose de notable. Agacé par toute cette perte de temps et d'énergie pour aller dans un monde qu'il aurait aimé éviter, il décida d'agir. Ce monde n'était en rien intéressant, vide de toute chose, même les décors ne plaisaient pas au peintre. Jamais il n'avait peint les profondeurs maritimes et il n'allait pas commencer aujourd'hui. C'était sans doute par colère qu'il disait tout ça mais c'était trop tard.
Il avait décidé de ne pas être venu pour rien et en ça, le fait qu'il porte son masque lui sera utile. Encore une fois, personne ne saurait que derrière le masque d'Osiris, un Dieu pour lequel il n'apporte aucune importance, se cache Ukiyo. Cela allait lui demander beaucoup d'énergie, il devra maintenir constamment son énergie pour que de l'encre s'échappe en continue de son pinceau. Il n'était ni trop près des profondeurs, ni trop loin de la surface pour savoir par où partir lorsqu'il ne pourra plus voir. Il allait brouiller la vision de tous les habitants marins sans aucun scrupule. L'encre commençait alors à se déverser lentement. Très vite Ukiyo était recouvert, on ne le voyait plus mais avec le peu d'encre, on savait tout de même où il se trouvait. Il avait choisi le lieu avec soin, il n'y avait personne d'autre que lui. Il avait maintenu ce pouvoir pendant près d'une heure, il lui avait fallu une grande concentration qui l'épuisa grandement. S'il avait réussi cette prouesse, c'est par ce que l'encre créée n'était pas transformée en objet par la suite, ça apportait une économie d'énergie. L'encre devait s'être répandu déjà un peu partout, c'était noir, on ne voyait rien du tout mais il suffisait au peintre de monter pour partir. À bord de son vaisseau, il avait repris une apparence normale, il était encore trempé et heureux de pouvoir partir. La mer était noire aussi bien à l'intérieur que vue du ciel. Ukiyo n'était pas venu ici pour rien.