![Peut-on pardonner ce qui est partagé ? [Mission facile] Szp8](https://zupimages.net/up/21/40/szp8.png)
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Un service hein ? Pourquoi ne pas demander ça à quelque d’autre aussi…ah mais non, c’est le seul bon invocateur après la princesse. Enfin, plus doué qu’elle mais le lui dire serait signer son arrêt de mort. Si ça n’était pas une belle jeune femme, affaiblie en plus, Bell ne se serait pas gêné de faire son boulot...Maintenant qu’il y repense, son côté homme à femmes lui semblait bien être un véritable problème pour sa survie. Mais bon, un homme en est un que s’il daigne regarder avec envie ce qui l’attire et ça ne risquait pas de changer de sitôt chez l’ex-mercenaire. Un traitre qui n’avait pas eu à faire un long voyage et pu admirer Notre-Dame dissimuler sous sa cape habituelle. Marchant sans grande conviction, sirotant un soda récupéré à une station Shin-Ra aux frais de la Coalition et se fichait du regard des gens lorsqu’il bailla à gorge déployée. Franchement, ce genre de boulot ne lui donnait aucun plaisir ou challenge. En relisant la note qu’il avait sur la mission, la partie confession l’intriguait un peu. Parler à quelqu’un tenu au secret d’un problème personnel, gratuitement avec ça.
J’pourrais en profiter tiens, pas tout les jours que je peux causer sans m’en prendre une.
Ses pas le guidèrent à travers la place, prenant soin à ce qu’on ne voit pas son visage au cas où on le reconnaisse pour n’importe quelle raison. Paranoïa ? Quand on trahit des mercenaires, des guerriers qui ne jurent que sur la liberté d’agir comme bon leur semble, on ne l’est jamais assez. Garda sa boisson dans une des poches de sa cape et entra sans faire de bruit dans le symbole de ce monde, regardant de droite à gauche pour trouver confessionnal. Finit par en trouver un, toquant sur le boit pour voir s’il y avait quelqu’un et sursauta presque à la question du prête.
Vous cherchez à confesser vos péchés, mon fils ? L’homme de foi parlait avec sérénité, sachant déjà la réponse de cet inconnu qui était pourtant venu pour le compte d’un ennemi.
O-Oui mon père…J’ai besoin que quelqu’un m’entende et me conseille.
La gêne l’envahissait peu à peu, se rendant compte qu’il allait déblatérer quelque chose de personnel à un inconnu, dans un lieu symbolique qui ne représentait rien pour lui. De qui pouvait-il bien se moquer ? Il n’avait aucune raison de dire la vérité, mais allez savoir pourquoi il est entré et ne pouvait ouvrir la bouche pour ne dire que ce qu’il avait vraiment sur le cœur.
Voilà mon père…Il y a de ça quelque mois, j’ai rencontré une femme. Une femme magnifique, forte et qui a jusqu’ici tout fait pour m’aider. Mais voilà, je faisais appelle à elle car je…je ne supporte pas d’être seul dans une pièce. Je me combat des choses que même vous ne pourrait imaginer, je suis haï pour une raison juste, je n’agis que pour moi mais à l’idée de me retrouver sans personne avec qui ne serait-ce qu’adresser un sourire m’effraie.
Parlez-moi un peu plus de cette femme mon fils, que s’est-il passé entre vous ? L’idée que cet homme parlait d’une catin lui semblait plus normale que d’une invocation.
J’y venais. À force de parler avec elle, je me suis rendu compte qu’elle se cachait derrière de grands airs, derrière une confiance que je connaissais et au file du temps…Nous avons comprit que nous avions plus de point en commun qu’on ne le croyait. Par un soir de faiblesse…j’ai osé lui voler un baiser. À ces mots, l’homme de foi oublia l’idée de la catin et se pencha sur une histoire de nobles. Elle résista bien-sûr, un court instant mais finit par ne plus vouloir me laisser partir… Je ne vous fais pas un dessin pour la suite hein ?
Evitons cela oui, nous demeurons dans la maison du Seigneur je vous rappelle.
Oui, c’est vrai… Enfin voilà, ça dure depuis un moment déjà, au point que je ne puisse pas me passer de sa présence une fois que la nuit s’annonce. C’est même devenu rare ces derniers temps qu’on…Hum....qu’on se rapproche encore. Après toute ces histoires, le prêtre avait comprit que c’était qu’une bête relation hors-mariage, qu’il devait encore une fois les guider vers une marche du paradis. C’est ce qu’il aurait pu penser si Bell n’avait pas continué.
Le problème mon père est que…nous continuons à faire ça, nous somme heureux mais…nous savons tout les deux que cela ne durera jamais longtemps. Ce n’est pas de l’amour, ce n’est…qu’un placébo pour nous deux, un moyen de nous dire que quelqu’un nous aime d’une certaine façon mais que…si un jour je tombe vraiment dans le piège de Cupidon, si un jour cela devait arriver…Nous savons tout les deux que nous ne pourrions plus continuer. Elle en souffre, je le sais. Je me maudis à chaque fois qu’elle s’en va, je lui demande pardon les larmes aux yeux…Je me fiche du reste, si ça doit faire souffrir cette femme qui était tout aussi seule avant. Les mains crispées sur ses genoux, les dents serrées…cette peur n’en était que plus douloureux maintenant qu’elle était avouée.
C’est un problème bien….épineux mon fils. Moi qui ai vu bien des êtres s’aimer, je peux dire…qu’en déviant votre voie de celle de notre Seigneur, vous avez commis tout les deux un pécher de luxure bien triste. Cependant…vos sentiments envers elle sont proche de l’amour, qu’est-ce qui vous empêche de vous unir ?
Si vous saviez mon père… S’en est presque contre nature et ça ne l’est pas tant que ça. Bell se sentait bien mais mal à la fois, ayant enfin laissé sortir ce qu’il avait sur le cœur et même si ça été entendu par un pauvre homme ignorant, le traitre avait retiré des poids de ses épaules. La mission lui revenant en tête, le virus regarda un instant à travers la grille et se senti désolé pour le prêtre avant de tomber à genoux, se tenant le ventre en gémissant de douleurs.
Alerté par ces plaintes, le pauvre homme sorti du confessionnal et tenta d’aider du mieux qu’il le pouvait cet homme aux cheveux bleus. Après avoir demandé de l’aide à d’autres hommes d’église, le prêtre transporta Bell dans une chambre destiné aux pèlerins et de le laisser s’y reposer, le temps tant qu’on trouve quoi faire pour le soulager. Attendit un peu qu’on s’éloigne et entreprit de suite à invoquer ce qu’on lui demandait. À la place d’un Bombo, son appel était destiné à un slime d’eau et à un mort-vivant, sans avoir de grand problème. L’idée de faire appel à une des sœurs du purgatoire lui semblait même être un bon plan, étant des représentations des péchés capitaux, une d’entre-elles pouvait remplacé la créature des ténèbres. Alors qu’il commençait son incantation, le zombie encore fraichement, enfin pas niveau chair et odeur, invoqué se mit à trembler. Les mains ramenées sur le crâne, il gémissait avec force malgré les ordres de son maître et ce, avant d’être prit d’un feu cyan et de tomber en cendre. Le slime n’avait pas de problème, mais un être tiré des limbes ne supportait point ce niveau spirituel et s’en allait loin des guerres. Si tel était le cas pour lui, il n’était pas nécessaire de faire appel à d’avantage de monstre.
Tout se passe bien ? J’ai cru vous entendre gémir d’avantage… En entrant dans la pièce, le prêtre qui a entendu la confession de Bell était surprit de ne plus le trouver. Juste un de ses frères qui balançait la tête de gauche à droite pour lui dire que cet homme n’était plus là. N’y comprenant rien, les deux hommes retournèrent vers les fidèles et le plus sage des deux demanda à l’autre d’aller alerté un garde, qu’on devait retrouver ce pauvre homme sans doute malade. Y allant de ce pas, le prêtre attendit de ne plus être à vu pour s’évaporer dans un nuage bleu et de laisser l’invocateur s’en aller sans faire plus de bruits de ce monde …
De retours à la Citée du Crépuscule, Bell présentait son rapport de mission et marcha dans les ruelles de la ville pour retrouver sa chambre dans un bâtiment qui était devenu sa demeure. Un ancien café, quoi d’autre pour rappeler le Centurio à chaque fois. Montant les marches, jetant sa cape sur une chaise et allumant une bougie, le virus resta couché sur son lit un long moment, se reposant un peu avant de faire appel à d’autres slimes. À cause d’Arachné, il n’avait pas d’autre moyen d’être sûr d’avoir la paix que de laisser ces monstres liquides s’occuper des araignées.
Ainée des 7 sœurs du purgatoire, entend mon appel et daigne te montrer à moi. Un pentacle se dessinant dans le vide et descendit lentement avant de se confondre au sol, Lucifer en son centre et faisant sa révérence habituelle.
Lucifer de l’orgueil, pour vous serv…c’est toi Bell ? Ce n’est pas un peu tôt pour m’appe… Coupée en plein milieu de sa phrase, son invocateur s’était levé pour la prendre dans ses bras, sans un mot et la serrant aussi fort qu’il le pouvait. N’y comprenant rien, Lucifer le regardait du coin de l’œil en passant ses mains sur le dos d’une jeune homme et aurait cru voir une larme couler sur sa joue si elle ne savait pas que c’était impossible. Une simple phrase la figea dans son humeur, le serrant d’avantage avec un léger sourire.
Pardonne moi d’être aussi égoïste…pardonne moi, Lucifer…
…Je te pardonne, mais ne me le demande plus…s’il te plait. Une vraie larme coulait à cet instant. La larme d’une servante devant pardonner un pécher qu’elle partageait avec cet homme.
Dim 25 Sep 2011 - 20:40J’pourrais en profiter tiens, pas tout les jours que je peux causer sans m’en prendre une.
Ses pas le guidèrent à travers la place, prenant soin à ce qu’on ne voit pas son visage au cas où on le reconnaisse pour n’importe quelle raison. Paranoïa ? Quand on trahit des mercenaires, des guerriers qui ne jurent que sur la liberté d’agir comme bon leur semble, on ne l’est jamais assez. Garda sa boisson dans une des poches de sa cape et entra sans faire de bruit dans le symbole de ce monde, regardant de droite à gauche pour trouver confessionnal. Finit par en trouver un, toquant sur le boit pour voir s’il y avait quelqu’un et sursauta presque à la question du prête.
Vous cherchez à confesser vos péchés, mon fils ? L’homme de foi parlait avec sérénité, sachant déjà la réponse de cet inconnu qui était pourtant venu pour le compte d’un ennemi.
O-Oui mon père…J’ai besoin que quelqu’un m’entende et me conseille.
La gêne l’envahissait peu à peu, se rendant compte qu’il allait déblatérer quelque chose de personnel à un inconnu, dans un lieu symbolique qui ne représentait rien pour lui. De qui pouvait-il bien se moquer ? Il n’avait aucune raison de dire la vérité, mais allez savoir pourquoi il est entré et ne pouvait ouvrir la bouche pour ne dire que ce qu’il avait vraiment sur le cœur.
Voilà mon père…Il y a de ça quelque mois, j’ai rencontré une femme. Une femme magnifique, forte et qui a jusqu’ici tout fait pour m’aider. Mais voilà, je faisais appelle à elle car je…je ne supporte pas d’être seul dans une pièce. Je me combat des choses que même vous ne pourrait imaginer, je suis haï pour une raison juste, je n’agis que pour moi mais à l’idée de me retrouver sans personne avec qui ne serait-ce qu’adresser un sourire m’effraie.
Parlez-moi un peu plus de cette femme mon fils, que s’est-il passé entre vous ? L’idée que cet homme parlait d’une catin lui semblait plus normale que d’une invocation.
J’y venais. À force de parler avec elle, je me suis rendu compte qu’elle se cachait derrière de grands airs, derrière une confiance que je connaissais et au file du temps…Nous avons comprit que nous avions plus de point en commun qu’on ne le croyait. Par un soir de faiblesse…j’ai osé lui voler un baiser. À ces mots, l’homme de foi oublia l’idée de la catin et se pencha sur une histoire de nobles. Elle résista bien-sûr, un court instant mais finit par ne plus vouloir me laisser partir… Je ne vous fais pas un dessin pour la suite hein ?
Evitons cela oui, nous demeurons dans la maison du Seigneur je vous rappelle.
Oui, c’est vrai… Enfin voilà, ça dure depuis un moment déjà, au point que je ne puisse pas me passer de sa présence une fois que la nuit s’annonce. C’est même devenu rare ces derniers temps qu’on…Hum....qu’on se rapproche encore. Après toute ces histoires, le prêtre avait comprit que c’était qu’une bête relation hors-mariage, qu’il devait encore une fois les guider vers une marche du paradis. C’est ce qu’il aurait pu penser si Bell n’avait pas continué.
Le problème mon père est que…nous continuons à faire ça, nous somme heureux mais…nous savons tout les deux que cela ne durera jamais longtemps. Ce n’est pas de l’amour, ce n’est…qu’un placébo pour nous deux, un moyen de nous dire que quelqu’un nous aime d’une certaine façon mais que…si un jour je tombe vraiment dans le piège de Cupidon, si un jour cela devait arriver…Nous savons tout les deux que nous ne pourrions plus continuer. Elle en souffre, je le sais. Je me maudis à chaque fois qu’elle s’en va, je lui demande pardon les larmes aux yeux…Je me fiche du reste, si ça doit faire souffrir cette femme qui était tout aussi seule avant. Les mains crispées sur ses genoux, les dents serrées…cette peur n’en était que plus douloureux maintenant qu’elle était avouée.
C’est un problème bien….épineux mon fils. Moi qui ai vu bien des êtres s’aimer, je peux dire…qu’en déviant votre voie de celle de notre Seigneur, vous avez commis tout les deux un pécher de luxure bien triste. Cependant…vos sentiments envers elle sont proche de l’amour, qu’est-ce qui vous empêche de vous unir ?
Si vous saviez mon père… S’en est presque contre nature et ça ne l’est pas tant que ça. Bell se sentait bien mais mal à la fois, ayant enfin laissé sortir ce qu’il avait sur le cœur et même si ça été entendu par un pauvre homme ignorant, le traitre avait retiré des poids de ses épaules. La mission lui revenant en tête, le virus regarda un instant à travers la grille et se senti désolé pour le prêtre avant de tomber à genoux, se tenant le ventre en gémissant de douleurs.
Alerté par ces plaintes, le pauvre homme sorti du confessionnal et tenta d’aider du mieux qu’il le pouvait cet homme aux cheveux bleus. Après avoir demandé de l’aide à d’autres hommes d’église, le prêtre transporta Bell dans une chambre destiné aux pèlerins et de le laisser s’y reposer, le temps tant qu’on trouve quoi faire pour le soulager. Attendit un peu qu’on s’éloigne et entreprit de suite à invoquer ce qu’on lui demandait. À la place d’un Bombo, son appel était destiné à un slime d’eau et à un mort-vivant, sans avoir de grand problème. L’idée de faire appel à une des sœurs du purgatoire lui semblait même être un bon plan, étant des représentations des péchés capitaux, une d’entre-elles pouvait remplacé la créature des ténèbres. Alors qu’il commençait son incantation, le zombie encore fraichement, enfin pas niveau chair et odeur, invoqué se mit à trembler. Les mains ramenées sur le crâne, il gémissait avec force malgré les ordres de son maître et ce, avant d’être prit d’un feu cyan et de tomber en cendre. Le slime n’avait pas de problème, mais un être tiré des limbes ne supportait point ce niveau spirituel et s’en allait loin des guerres. Si tel était le cas pour lui, il n’était pas nécessaire de faire appel à d’avantage de monstre.
Tout se passe bien ? J’ai cru vous entendre gémir d’avantage… En entrant dans la pièce, le prêtre qui a entendu la confession de Bell était surprit de ne plus le trouver. Juste un de ses frères qui balançait la tête de gauche à droite pour lui dire que cet homme n’était plus là. N’y comprenant rien, les deux hommes retournèrent vers les fidèles et le plus sage des deux demanda à l’autre d’aller alerté un garde, qu’on devait retrouver ce pauvre homme sans doute malade. Y allant de ce pas, le prêtre attendit de ne plus être à vu pour s’évaporer dans un nuage bleu et de laisser l’invocateur s’en aller sans faire plus de bruits de ce monde …
De retours à la Citée du Crépuscule, Bell présentait son rapport de mission et marcha dans les ruelles de la ville pour retrouver sa chambre dans un bâtiment qui était devenu sa demeure. Un ancien café, quoi d’autre pour rappeler le Centurio à chaque fois. Montant les marches, jetant sa cape sur une chaise et allumant une bougie, le virus resta couché sur son lit un long moment, se reposant un peu avant de faire appel à d’autres slimes. À cause d’Arachné, il n’avait pas d’autre moyen d’être sûr d’avoir la paix que de laisser ces monstres liquides s’occuper des araignées.
Ainée des 7 sœurs du purgatoire, entend mon appel et daigne te montrer à moi. Un pentacle se dessinant dans le vide et descendit lentement avant de se confondre au sol, Lucifer en son centre et faisant sa révérence habituelle.
Lucifer de l’orgueil, pour vous serv…c’est toi Bell ? Ce n’est pas un peu tôt pour m’appe… Coupée en plein milieu de sa phrase, son invocateur s’était levé pour la prendre dans ses bras, sans un mot et la serrant aussi fort qu’il le pouvait. N’y comprenant rien, Lucifer le regardait du coin de l’œil en passant ses mains sur le dos d’une jeune homme et aurait cru voir une larme couler sur sa joue si elle ne savait pas que c’était impossible. Une simple phrase la figea dans son humeur, le serrant d’avantage avec un léger sourire.
Pardonne moi d’être aussi égoïste…pardonne moi, Lucifer…
…Je te pardonne, mais ne me le demande plus…s’il te plait. Une vraie larme coulait à cet instant. La larme d’une servante devant pardonner un pécher qu’elle partageait avec cet homme.