Le petit frère des pauvres et le grand frère des fous. Szp8Le petit frère des pauvres et le grand frère des fous. 4kdkLe petit frère des pauvres et le grand frère des fous. 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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« Frère Tuck ! Frère Tuck ! »

Celui qui venait d'appeler par deux fois le frère Tuck de par sa voix rauque. En l'occurrence, cette créature qui appelait à lui le petit frère des pauvres était un ours brun à la fourrure dense et fournit, vêtu d'un simple pagne ridiculement petit lorsque l'on considère l'imposante carrure de l'ours. Bien portant et avec belle barbe longue comme un enfant, on aurait presque dit que cet ours était un druide. Le plus drôle dans cette histoire c'est qu'effectivement, il l'était... A a la porte de la chapelle, tout en appelant le fameux Tuck, le druide toquait à la porte avec force et vigueur, frappant trois coups sec et puissant. C'est un vieux blaireau en toge qui se montrât une fois la porte ouverte. Vieux, le dos vouté par le poids des années et la plupart des cheveux grisonnants partis vivre leurs vies loin de leur propriétaire. Le blaireau posât ses yeux sur le pauvre clown que le druide portait sur ses épaules.

« Mon dieu, que lui est-il arrivé ? »

« Aucune idée, je l'ai trouvé inconscient et blessé dans la forêt pendant que je cueillais des champignons. Tu veux bien t'occuper de lui ? »

« Tu sais très bien que oui ! Poses-le sur le lit et encore merci de l'avoir sauvé, je suis sur qu'il t'en est très reconnaissant. »

Pas du tout...

« Ça me coute rien de te l'amener de toute façon, je ne restes pas, à la revoyure. »

Il régnait un calme plat à la chapelle. Le calme plat à travers toute la forêt de Sheerwood avait sut s'imposer. Ainsi, débarrassé du cruel et avide Shérif de Nothingam, le monde se portait bien mieux... Les pauvres n'avaient plus à craindre de se faire racketter leurs deux pauvres derniers croutons de pains restantes. Les riches n'avaient pas bouger et seuls les bandits avaient bouger leur miches en retourner là où ils devaient être : en prison ! Car oui, celle-ci eut été reconstruite. Le calme plat. La chapelle aussi avait vu son nombre d'activité en baisse car moins de blessés à soigner, moins de pauvre à aider et plus de gens qui n'ont besoin de rien. L'absence de taxes imposés à la maison de dieu ayant été abandonné par le nouveau Shérif, on se croirait dans un endroit vide de toute vie tellement il y avait peu à voir et à subir.

Le Frère Tuck arrosait ses tomates, alors que le fou dansant sortait d'un sommeil réparateur. Sans être guérit de toutes ses blessures, Kefka restait quand même un bien meilleur état. Les oreilles pointues et velues du bouffon se dressèrent instantanément quand le son si caractéristique du parquet qui grince se fît entendre. Ni une, ni deux, et ce malgré une vive douleur à la jambe, notre cruel mage noir s'élança de son lit. Il quitta difficilement la pénombre de sa chambre dédiée à aux blessés pour aller remercier son hôte, remarquant au passage que malgré un nombre impressionnant de lit, Kefka était le seul à y être installé.

Le nihiliste était ébahi... de voir à quel point la chapelle était sale, vielle et fortement délabrée. Le bois noirâtre qui servaient d'escalier se tordait de douleur, émettant une symphonie de grincements à s'en décrocher la mâchoire à chaque pas que faisait le clown. Le colimaçon menait à l'étage inférieur de la chapelle, un étrange sentiment de plénitude mêlé à un ennui mortel envahissait Kefka au fur et à mesure que celui-ci évoluait dans cette vielle bâtisse délabrée. Savez-vous ce qui manquait ? Le bouffon savait ce qu'il manquait lui ! Des femmes aux formes généreuses faisant le tapin tout du long, ca c'est fun et révolutionnaire ! La dernière marche donnait sur la salle des prières. Le sol de pierre était recouvert d'un tapis de rouge à la qualité douteuse, et il y avait des chaises pris-Dieu sur chaque longueur du tapis. Manque de pot, Kefka se prit les pieds dans le tapis et après un numéro d'équilibriste digne des plus grandes étoiles du criques de pékin, il s'écroulât lamentablement au sol...



Un rire se fît entendre, un rire typique, bruyant et moqueur, provenant du dossier d'une chaise de prière C'était... un grillon. Ce dernier étant capable de rire et surement de parler. Il se tordait rire, penchant en arrière puis avant pour tenir ses minuscules cotes d'insectes. Même Kefka qui a vu des tas de choses dans sa vie, n'en revenait pas de voir un grillon qui parle... Ah si, ca lui rappelait une mission à la fourmilière où il dut affronté des fourmis armés jusqu'au dent capable de parler. Le grillon devait surement venir de là-bas...

« Quoi ?! Qu'est ce qui te fait rire l'insecte ?! », balança Kefka en gesticulant, posant un pouce lourd et menaçant sur le corps de l'insecte, immobilisant et compressant celui-ci... Avant de le tuer. Bah, c'est un grillon, je vois pas pourquoi on devrait ne pas le tuer.

La momie s'avança jusqu'à l'extérieur et faisant le tour de la chapelle, tombât sur le blaireau à la bedaine bien ronde. Le nabot arrosait son petit potager remplit de tomates à l'arrière de la chapelle. L'ainé tournât lentement la tête vers le clown qui à l'instant le fixait, sans cesser à aucun moment d'arroser ses tomates. Frère Tuck adressait un grand sourire bienveillant au clown et ce, malgré son air dérangeant... Comme si Kefka ne l'effrayait pas ou ne le dérangeait pas, comme s'il n'y avait rien de malsain ou de ridicule en lui... Pauvre être pathétique et hypocrite...

« A te voir ainsi, tu dois être rétablit, ca me fait plaisir ! Je suis frère Tuck, un ours druide t'as ramené ici, c'est un de mes amis. Tu étais dans un sale état et même si tu vas mieux, ne te surmènes pas trop où ton état pourrait vite s'empirer... Enfin, qui es-tu mon ami ? »

« Celui qui va te tuer dans d'atroces souffrances... » marmonnât-il dans sa barbe.

« Tu as dit quoi ? Je n'ai pas entendu, je suis plutôt et faut croire que je n'ai plus les mêmes oreilles qu'à mes vingt ans !»

Et d'une démarche guillerette, Kefka se mit à faire de grandes enjambés joyeuses, sautant quasiment à chaque pas pour se rapprocher du vieux rabougris.

« Je suis celui qu'on appelle Kefka ! »

« Vu comme tu es habillé, tu dois être bouffon pour le compte du Prince Jean, non ? »

Le Prince Jean ? C'est qui ca ? Kefka n'en avait pas la moindre idée ! Mais il hochât la tête, simplement. C'était l'occasion de connaitre tout de ce monde ! En évitant le tourisme barbant de groupe en prime ! Quoiqu'à bien y réfléchir, ca faisait un petit moment que le clown s'ennuyait sévèrement... Raison de plus pour éviter le tourisme bien chiant avec une bande de péquenot en tongs avec chaussettes en prime.

« Eeeeeeeeeeeeet oui ! La crème de la crème pour le Prince Jean ! Le salaud y a mis le prix faut dire ! »

« Haha ! Le Prince Jean y mettre le prix ? Tu es très drôle, ce pisse-vinaigre ne lâcherait même pas un sous pour sauver sa mère ! »

« Boh ! Tu as l'air bien méchant avec ce pauvre petit prince de malheur... Espèce de vielle commère va ! »

« Tu ne le connais pas on dirait, je me trompe ? »

« T'as l'oreille dur papy, je t'ai dit que je venais d'arriver... Des bandits m'ont agressés dans la forêt et m'ont laissés pour mort alors que je me rendais jusqu'au château ! Et non, je ne connais pas le prince. »

« Et bah... C'est un incapable, un gamin... Immature et incompétent qui délègue à tour de bras, il se fiche du peuple et ne pense qu'à amasser encore et toujours plus de richesse. Ta vie de clown à son service risque d'être bien dur, tu n'as pas idée à quel point il peut être cruel... Surtout s'il te paye, alors là tu vas souffrir mon pauvre Kefka ! »

« Haha ! Mais le rire c'est bon pour le moral ! Je vais tellement faire rire le Prince que cela va l'adoucir ! Et il n'en sera que plus gentil avec son peuple ! » lança Kefka en bon menteur, et ajouta « Puis vous vous plaignez mais au fond, vous êtes lâches ! Vous critiquez, critiquez, critiquez, critiquez, critiquez, critiquez, critiquez... MAIS ! Vous laissez votre vieux derrière décharné dans votre vielle chapelle pourrie sans rien faire ! »

L'expression du blaireau devient coléreuse, presque haineuse... Mais Kefka souriait !

« Tu parles sans savoir, j'aide tous ceux qui ont besoin de mon aide ! A commencer par toi que j'ai soigné... Tu devrais être plus reconnaissant ! Et on ne t'as jamais dit de respecter des ainés jeune blanc-bec ? »

« Oh ! Mais je suis reconnaissant papy ! Je suis encore traumatisé de mon attaque, ils m'ont fait des choses et... Oopsiiiiie ! »

Les petits yeux ridés et plissés du blaireau s'ouvrirent en grand, remplis de colère quand il vit la babouche de Kefka coloré de rouge... Le bouffon avait marché dans une tomate ! Et Kefka fit mine d'être rempli d'effroi à la vue de sa babouche taché de jus de tomate, jouant tellement bien la comédie qu'il réussit à en sursauter ! Et pestant contre les petits légumes rouges... ou fruits peut importe, la clown se mit à piétiner tout le potager en répétant inlassablement qu'il haïssait les tomates !

Frère Tuck maudissait le jour où cette femme mît à bas cet immondice, ce guignol, cet escroc du rire, ce bouffon ! Il se tenait là, immobile, silencieux. « KEFKA ! » hurla le blaireau dans une fureur noire, voyant un temps considérable partir en fumée... Pardonne ton prochain se répétait-il afin de ne pas transgresser les dogmes de sa croyance, de rester dans le droit chemin tracé par Dieu... Mais la colère était forte et le pardon difficile.

Frère Tuck gigotait dans tous les sens, sautillait, tremblait, victime d'un excès de rage sans précédent. Le crâne à nu, ses tomates détruites sans vergogne par cet intriguant, le viellard braillait de toutes ses forces, hurlant à pleine gorge, l’œil colérique, agacé, serrant les dents, montrant les crocs, désignant Kefka comme étant le personnage le plus abjecte qui soit. Et pour ne rien arrangé, notre délirant protagoniste ne semblait pas accordée la moindre attention à l'homme qui sur le moment, le haïssait plus que quiconque.

Sans faire attention au vieux blaireau et ses réprimandes, le clown se mit à faire le tour de la chapelle et il... s'en allât tout simplement. Disparaissant d'un pas gais, joyeux et chantant dans la forêt...

« Kefka a des trucs à faire ♪ Des trucs à faiiiiiiire ♫ »
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    Exploit Accompli.

    Bien, bien.

    Et incontestablement, on peut dire que tu respectes admirablement la consigne que je t'ai donnée, t'ordonnant d'être impotent pendant plusieurs rps.

    Non blague à part... Celui avec Falco, la rencontre avec Orochi, celui-ci. Même si ici, on peut quasiment dire que t'es de nouveau en forme, ça fait quand même trois rps où ton personnage est une loque et pour supporter ça, il faut le faire. Donc je ne peux qu'honorer ton courage ^^.

    Le rp quant à lui est bien. Je dirais même très bien écrit. Ca m'aurait emmerdé que tu tues le frère Tuck, ce que tu as probablement deviné, le laissant tout de même envie. Puis la discussion entre Kefka et Tuck est excellente. Non franchement, c'est simple mais très bien.
    J'ai plus grand chose à dire, si ce n'est que j'hésite entre Facile et très facile... Mais je vais donner facile.

    13 xp, 130 munnies et 2 PS... En Défense.


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